Congo Terre des Légendes/Dernière ligne droite de Saak Saakul

DISPARITION. Le monde musical de la République Démocratique du Congo et du Congo Brazzaville pleure, depuis quelques jours, l’artiste musicien Saak Saakul Sinatra, Maximilien Bonghat Sinuku Tshekabu, décédé le dimanche 19 mars 2023, dans un hôpital parisien, à l’âge de 81 ans. Par cette disparition de Saak Saakul, le célèbre Groupe Trio Madjesi perd l’un d’eux. Un talentueux chanteur, fécond auteur compositeur, un danseur à la gestuelle inégalée. Un phénomène. Décrit par Jean Claude Engbondu Lema, Correspondant Univers Rumba Congolaise en République Démocratique du Congo, comme »une star qui se distinguait par sa coiffure épaisse à la James Brown et ses déchaînements ensorcelants sur scène, sous une musique qui sortait de la rumba ordinaire avec des airs de jazz et de pop ». Sur la ligne droite du retour de Saak Saakul à son pays natal, la République Démocratique du Congo, voici quelques indications sur le programme des obsèques en France. Vendredi 21 avril 2023 Dernière soirée de recueillement. Salle Shilo, 16 rue de l’Escouvrier 95200 Sarcelles Zone Industrielle, par Villiers Le Bel Jeudi 27 avril 2023 Rapatriement de la dépouille. Le lieu et la date de la levée du corps seront ultérieurement fixés. Ne point craindre la mort. Cela veut dire en épargner la crainte aux autres. Parce que tout passe. Seule est éternelle la Lumière Divine. Repose en paix, Saak Saakul. Paris 15 avril 2023 Loko Massengo Sociétaire Trio Madjesi
Congo Brazzaville/Terre des Légendes. Déjà 13 ans, le 14 avril 2023

DISPARITION. Lui, c’est l’ancien Ministre des Finances du Président Pascal Lissouba, M. Nguila Moungounga Kombo. King Georges, je l’appelais, pour marquer l’envergure politique qui le caractérisait, aussi bien dans son pays, le Congo Brazzaville, qu’à l’extérieur, pendant son combat patriotique pour la restauration de la démocratie, au lendemain du coup d’Etat du 5 juin 1997 par les forces opposées au Président Pascal Lissouba. Nguila Moungounga Kombo était un dur. Un homme de convictions, à l’esprit en mouvement qui savait défendre les causes justes. Il croyait fermement aux vertus partagées. Avec la capacité de se remettre en cause dans l’intérêt commun. Attaché aux principes pour ne pas se perdre en conjectures. Là bas à l’éternel infini, que Nguila Moungounga Kombo repose en paix. A sa famille, particulièrement son épouse Asso et ses enfants, ses parents dont son frère Lucien Boukoro, je renouvelle ici ma solidarité. Dieu, lumière vivante, est seule éternelle. Tout passe. Paris 14 avril 2023 Par Ouabari Mariotti
Congo Terre des Légendes. Lokassa Ya Mbongo nous a quittés

DISPARITION. Les Congolais des deux rives du puissant et mythique fleuve Congo pleurent Lokassa Ya Mbongo, une virtuose de la musique congolaise. Né à Kinshasa en 1946, de son vrai nom Kasia Denis, Lokassa Ya Mbongo était un talentueux guitariste, auteur compositeur de renom. En près de trente ans de brillante carrière musicale, il a oeuvré avec Tabu Ley, Sam Mangwana, Nyboma et autres Dizi Mandjeku avant de se produire, avec éclat, en solo, en Afrique et ailleurs dans le monde. A l’instar de ceux là qui s’entichent pour la rumba, particulièrement les Africains dont les Congolais, je pleure Lokassa Ya Mbongo. De lui me resteront deux chansons magiques que j’aime passionnément. La chanson Marie-José que je déroule régulièrement pour bercer ma fille Marie Jo lorsqu’elle s’irrite. Santa Isabella pour célébrer l’amour que je porte pour Maman Nicole. L’amour, cette chose absurde et magnifique, entre haut mal et bien suprême, comme l’a écrit Denis de Rougemont. D’ici, j’exprime mes condoléances à la famille de Lokassa Ya Mbongo. Traduisant ma solidarité avec l’ensemble des corps culturels du Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo. Deux pays, à longue et riche histoire musicale, en devoir de construire un musée commun de la musique congolaise pour immortaliser tous ces artistes qui disparaissent, dans le dénuement, l’un après l’autre, chacun selon destin. Que Lokassa Ya Mbongo repose en paix. Sans jamais l’oublier, il demeure en nous. Est éternel son magnifique répertoire musical. Ouabari Mariotti Paris 15 mars 2023
Congo Brazzaville/Terre des Légendes. Pourquoi un silence pesant.

TRIBUNE. Le 10 août 2019, SARDP et PEPA, un consortium congolais travaillant en tant qu’opérateurs du bloc, a annoncé la découverte du gisement pétrolier du Delta de la Cuvette. Celui ci qui s’étend sur une superficie de 9.392 m2, couvre quatre puits. Il se situe dans le bassin du Congo, une zone de tourbières qui constitue un puits à carbone considérable. Cette zone serait le deuxième poumon de la planète, après la forêt amazonienne. Les premiers jets indiqueraient que les gisements de Delta pourraient produire jusqu’à 359 millions de barils de pétrole, soit 983 barils/jour. Ce qui quadruplerait la production actuelle du Congo Brazzaville. Une bonne nouvelle pour l’économie du pays qui pourrait être boostée, générer des emplois et réduire la pauvreté. Avec la possibilité de construire des voies d’évacuation du pétrole sur le port autonome de Pointe Noire. Et peut-être même, pour accroître localement la plus-value, créer une raffinerie de pétrole dans le Nord du pays pour augmenter la capacité nationale de raffinage, couplée à la CORAF de Pointe Noire . Depuis la publication de la nouvelle de Delta de la Cuvette, un silence pesant s’est installé. Les autorités n’en parlent pas. Pas un seul baril n’a été extrait du gisement. Le Delta de la Cuvette semble avoir pénétré le domaine du secret au point de passer pour un mystère qui n’est pas ou qui ne doit pas être connu par autrui ou par un grand nombre. Les Congolais, en patriotes et bons citoyens, sont en droit légitime de savoir de quoi il en retourne. Le pétrole, patrimoine stratégique dans le développement de leur pays, est leur propriété inaliénable. Les autorités nationales, en vertu de leur obligation légale d’instruire la nation, sont en devoir de fournir aux populations les informations nécessaires sur le gisement pétrolier Delta de la Cuvette. Ce gisement demeure pour les Congolais un immense espoir pour la mise en valeur des territoires où coulera le pétrole, parallèlement à son effet induit sur l’ensemble de la Nation. Nous voudrions bien savoir à quoi sert le silence lourd sur le Delta de la Cuvette. Il y a comme quelque chose de troublant dans ce silence, même si le silence dans la recherche pétrolière est le sanctuaire de la prudence. Ouabari Mariotti Paris 1er décembre 2022
Congo Terre des Légendes. Le 13 octobre 2022, Kiamouangana Matéta Verckys nous a quittés

DISPARITION. Les deux Congo, Terre millénaire de ses ancêtres, le pleurent. Avec eux, l’ensemble des artistes musiciens et les mélomanes des deux pays. Deux pays que Verckys a bien connus. Bien connu également leurs bars dancings. Particulièrement, la Maison Mère Chez Faignond, sur la rue Mbaka, à Brazzaville. Chez Faignond où Verckys brillait de mille feux, avec son saxophone magique, Luambo Makiadi Franco à la guitare, Moulamba Moujos au micro. »Oh! Madame de la maison, » avec l’orchestre Ok Jazz, son tube révélateur de ce qu’est une femme au foyer, ne fanera jamais. Sur cette page, j’interviens pour partager la douleur de la famille Kiamouangana Matéta Verkys. Une douleur qui ne s’effacera pas de sitôt. Que cette famille trouve ici l’expression de mes condoléances les plus attristées. Condoléances étendues à l’univers musical et artistique congolais. A Kinshasa, le jour s’arrêtera à la date des obsèques de Verkys, comme il s’était arrêté le 10 décembre 2013, aux funérailles de Tabu Ley Rochereau, le 12 octobre 1989 à celles de Luambo Makiadi Franco, le 2 mai 2016 à celles de Papa Wemba, le 18 août 2007 à celles de Madilu Système. Plus que jamais, est venu le moment de construire ce musée de la musique congolaise, commun aux deux Congo que j’appelle de mes voeux, depuis quelque temps. Ils partent, l’un après l’autre, les musiciens. Chacun à son instant fatal. C’est la loi de la nature. Que de ces musiciens, reste au moins à la postérité le symbole conservé, dans un musée commun aux deux Congo, de ce qu’ils ont été pour la culture congolaise et pour le prestige de leurs pays. La chanson Namitunaka de Verkys dans laquelle il se demande si Dieu est de race blanche ou noire demeurera à jamais dans nos mémoires. Comme Verckys, d’aucuns ne cessent de s’interroger toujours. Cette chanson, nous la voudrions présentée dans un musée avec toute la symbolique qu’elle représente. Verckys, Grand Homme, Là-bas, à l’éternel infini Repose en paix. Ouabari Mariotti Paris 13 octobre 2022
Congo Brazzaville -Terre des Légendes. Pour une fois. Parce que, ce n’est pas courant

OPINION. Oui, pour une fois, les Congolais s’interrogent sur les raisons du départ d’un Ministre du Gouvernement. Moi également, ancien Ministre, je m’associe à ces interrogations. Je me pose des questions. A tort ou à raison. En fonction des pouvoirs qui lui sont conférés, un Chef d’Etat a le droit de placer au Gouvernement le citoyen de son choix. Qu’il soit brillant ou pas. Compétent ou inapte, sur toute la ligne, pour être ministrable et à même de gérer les affaires d’un département ministériel dont il a la charge. C’est l’intime conviction du Chef de l’Etat. La politique a des raisons que parfois la raison ignore. Ici, dans le cas du Congo Brazzaville, en vertu de la Constitution de 2015, le Président Denis Sassou Nguesso, sur proposition du son Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, nomme au Gouvernement. Certainement pour des motifs que tous les deux partagent. Généralement, les Congolais, en raison de leur patriotisme, ils suivent l’actualité politique nationale. Mais, jamais, pour le peu que je connaisse d’eux, ils ne s’emballent, outre mesure sur la composition des équipes gouvernementales ou sur les remaniements ministériels. Tellement, ils sont attachés à la quête quotidienne des solutions à leur survie, croulant sous les souffrances que leur impose la vie difficile du pays. Et puis, réalité des réalités, les Congolais se sont offerts la latitude d’imaginer que les Ministres ne s’installent au Gouvernement que pour leurs propres intérêts et pour un cumul de privilèges et autres avantages. La nation, le service pour lequel ils sont nommés comptent peu ou presque pas. Ces appréhensions ne s’adressent pas qu’au pouvoir du Président Denis Sassou Nguesso. Sous le Président Pascal Lissouba, les choses se présentaient de la même manière. Là où le bât blesse c’est l’emballement que soulève dans le pays le renvoi de M. Rigobert Roger Andely du gouvernement issu du remaniement du 24 septembre 2022. Les réseaux sociaux présentent l’ancien Ministre des Finances comme un cadre intelligent, avec de l’expérience dans son domaine et un renon au plan international. Ils estiment que M. Rigobert Roger Andely a le savoir, le courage politique et l’ambition d’apporter aux finances congolaises le bagout nécessaire aux fins de leur faire jouer, dans la transparence, le rôle républicain que les Congolais attendent d’elles. Un rôle où l’argent du Congo, propriété sacrée et inaliénable des Congolais, doit servir uniquement aux causes nationales, avec la rigueur d’une gestion orthodoxe des finances publiques. M. Rigobert Roger Andely aurait-il commis des fautes pour qu’il soit si vite radié du Gouvernement, après une seule année de mandat, alors qu’il avait été renvoyé les années d’avant, puis ramené au ministère des Finances pour poursuivre les négociations avec le Fonds Monétaire Internationale, rassurer les partenaires économiques internationaux du Congo, apaiser les tensions financières locales et mettre à la disposition de son pays ses capacités? Je ne saurai répondre. Bic rouge, ainsi est désigné le Ministre Rigobert Roger Andely pour symboliser la marque de l’enseignant qui corrige à l’encre rouge pour éveiller l’élève et lui notifier sa faute afin qu’il ne la réédite plus. Le bic rouge du Miniistre Rigobert Roger Andely c’était, d’une part, la représentation de la mise à l’écart de toutes les mauvaises destinations que prenait l’argent congolais. De l’autre le respect scrupuleux des règles pour une gestion saine de l’argent public. Au cas où M. Rigobert Roger Andely n’aurait pas été à la hauteur de sa mission, son licenciement se justifie. Si non, son départ répondrait à des situations qui cacheraient ce qui n’est pas à dissimuler. Il ressort, par ailleurs, de la synthèse des opinions sur les réseaux sociaux, à propos du départ de M. Rigobert Roger Andely du Gouvernement, une tendance qui n’est pas pour ennoblir le pouvoir de Brazzaville. Puisqu’il est relevé la mise hors jeu de M. Rigobert Roger Andely comme une volonté de Brazzaville d’en finir avec la rigueur de ce dernier dans le but de se réapproprier les mauvaises habitudes de gestion financière des Ministres précédents que M. Rigobert Roger Andely serait venu balayer. Ce n’est qu’une synthèse d’avis d’internautes qui ont droit à l’erreur d’appréciation comme ils pourraient également verser la vérité sur le cas Rigobert Roger Andely. Les Congolais aiment leur pays. Ils le voudraient fort, uni, bien gouverné, aux richesses nationales équitablement réparties. Un pays où aucun groupe ne doit pas écraser le reste de la population. Un pays dont l’image internationale ne doit souffrir d’aucun mauvais jugement. Un pays où il fait bon vivre, les libertés fondamentales respectées. Un pays où l’avenir des jeunes, c’est le Congo. L’avenir du Congo, le Congo lui-même. Pour une fois. Parce que, ce n’est pas courant. Et les Congolais s’interrogent. Peut être que le Ministre des Finances montant, M. Ondaye pourrait être l’alter égo du descendant, M. Rigobert Roger Andely. On le saura. On n’en est pas encore là. Que le rentrant, M. Ondaye, occupe son siège. Organise son équipe. Les Congolais seront suspendues à ses lèvres. Ses premières paroles seront suivies avec grand intérêt. Parce que le retour de M. Rigobert Roger Andely, comme Zorro est arrivé du Chanteur Henri Salvador, avait été salué. Dans l’entre temps, les Congolais ne cesseront pas se s’interroger sur le cas Rigobert Roger Andely. Parce que, pour une fois, Et ce n’est pas courant, Ils se sont emballés sur le limogeage d’un Ministre. D’ordinaire, ils sont indifférents. Une indifférence qui doit faire réfléchir les politiques, en général, les autorités congolaises, en particulier. Ouabari Mariotti Paris 25 septembre 2022
Congo Brazzaville. Terre des Légendes: Les Bantou de la Capitale de nouveau en deuil

DISPARITION. Après le décès du célèbre percussionniste Ricky Siméon Malonga, le 1er mai 2022, voilà que l’Orchestre Bantou de la Capitale, perd un autre artiste de talent. Le saxophoniste Henri Gilbert Adampot nous a quittés le 9 juin 2022, à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, en banlieue parisienne. Le tableau, ci-dessous, est la représentation d’une palette des Bantou de la Capitale, avant une séance de répétition, à l’OCH Moungali 3, le 15 septembre 2021, dans la concession du Colonel à la retraite Ongotto. Henri Gilbert Adampot est assis, chemise rouge, pantalon bleu, soufflant dans son saxophone. Figurent, derrière lui, de droite à gauche, le Colonel Ongotto, membre du comité de direction des Bantou, Simon Mangouani, le Journaliste Médard Milandou, Porte parole de la formation, le chef d’orchestre Moutouari Kosmo, Passi Mermans et Ricky Siméon Malonga. Ami fidèle des Bantou, j’y apparais, en ensemble sombre, la tête coiffée d’un chapeau noir. Par son saxophone, Henri Gilbert Adampot, Enfant des Pays de Gamboma, il était sur les traces de Nino Malapet, d’Isaac Mousekiwa, Kiamouangana Mateta de l’Ok Jazz et Manu Dibango. La passion de Henri Gilbert Adampot pour cet instrument remonte à son amitié avec Nona Arthur, son collègue des Bantou qui la lui a injecté. Il considérait le saxophone comme l’un des instruments le plus proche de la voix humaine, avec la magie d’apporter de la douceur ou de la puissance à chaque morceau. A moi, son frère qu’il savait que j’aimais la musique congolaise parce qu’elle me procure un sentiment de réconfort et d’apaisement, Henri Gilbert Adampot me conseillait de préserver le cerveau musical qui ne demande qu’à nous aider au cours de notre existence. Aimant la musique, il était persuadé qu’elle occupait une place dans ma vie. Aussi partageait-il les hommages incessants que je rendais aux hommes de culture, aux gens des lettres et aux artistes, à certaines circonstances. La disparition de Henri Gilbert Adampot est une perte immense pour les Bantou de la Capitale, les artistes congolais, dans leur ensemble et pour nous ses parents. Qu’il repose en paix, là bas, à l’éternel infini, rejoignant M.et Mme Jean Adampot, son père et sa mère, ainsi que tous ses collègues des Bantou de la Capitale qui l’ont précédé. Adieu Henri Gilbert. Autant, la résonance de ton saxophone ne quittera jamais nos oreilles, Autant, à jamais nous te pleurerons. Yaya Mariotti, de toi, je n’entendrai plus. Yii oboo Henri Gilbert Ton grand frère Ouabari Mariotti Paris 9 juin 2022.
Congo Brazzaville Terre des Légendes. Hommage à lui. Il aurait eu 77 ans ce 10 mai 2022

Lui, André Mbemba Mbingui, mondialement connu par Pamelo Mounka. Lui, mon ami de l’école, au Collège Catholique Chaminade de Brazzaville. Lui qui aura choisi le chemin noble et prestigieux de la musique alors que son père, M. Mbingui brûlait de le voir enseignant. Pamelo Mounka, nous a quittés le 14 janvier 1996, à Brazzaville. Mais il vit toujours en nous, ses admirateurs, qui continuons de célébrer sa mémoire d’artiste. Est ineffaçable son répertoire de chansons, au sein des orchestres Bantou de la Capitale, Le Peuple du Trio Cépakos, African Fiesta National qui deviendra Afrisa, et en solo, les dernières années de sa vie. Ses compatriotes du Congo Brazzaville vivent toujours la signification, le fond et le symbolisme de sa célèbre chanson Bwala Yayi Mambou. Bwala Yayi Mambou où les inégalités des conditions sont une des grandes plaies sociales. D’aucuns jouent avec l’argent, ne manquent de rien, jouissent de tout, alors que d’autres, anéantis par la pauvreté, tirent le diable par la queue. Là bas, à l’éternel infini, Repose en paix, Pamelo. Nous t’aimons. La nation congolaise ne t’oublie pas. Ouabari Mariotti Paris 10 mai 2022