Congo – E2C – Finances : imbroglio et perspectives après la suspension de la convention d’affermage (lecture 5 min)

Congo – E2C – Finances : imbroglio et perspectives après la suspension de la convention d’affermage (lecture 5 min)

PARLONS-EN. Après la suspension du contrat d’affermage entre le gouvernement et la SENELEC, les choses n’ont pas repris leur cours normal à E2C : les perturbations et les tractations persistent au point de penser à une main noire aux conséquences colossales. Pourtant, des pistes de solution durable ne manquent pas. Le 25 février, M. Sassou a instruit Anatole Collinet Makosso (ACM) de surseoir la réforme de E2C. Le 26 au sortir du Conseil des ministres, ACM et ses sicaires ont vainement tenté d’étouffer la voix de la modération syndicale. Ces derniers ont consolidé leurs positions sur un rejet net et complet de la convention d’affermage. Le jeudi 27 février, Isidore Mvouba (ISIS) a proposé une sortie honorable à ACM et ses sicaires qui étaient dans l’impasse totale. En amont, il lui a communiqué les questions (y compris celle de Jean Claude Ibovi). ISIS a tenté de sauver son petit ACM de son propre orgueil, tout en offrant à M. Sassou une voie de sortie. Il a simulé la suspension de la convention tout en sachant qu’au nom de la séparation des pouvoirs il n’y peut rien, sauf tromper les aveugles. Le 5 mars, ACM a pris le décret n°2025-54 du 5 mars 2025 mettant en place une commission technique interministérielle chargée de réexaminer la convention d’affermage du service public de distribution en vue de la vente de l’électricité en République du Congo. Dans la foulée, il a instruit Émile Ouosso de prendre une note d’application. Le même jour, ce parfait bouc émissaire, a pondu la note n°0076/MEH/CAB suspendant provisoirement ladite convention. Il faut dire que bien avant cette instruction, Émile Ouosso, fidèle à ses habitudes face aux délestages récurrents et aux différentes alertes, s’est rendu en pleine nuit visiter les pylônes de Djiri menacés d’écroulement avant de poursuivre sa ronde dans les différents centres névralgiques de E2C. Cette initiative traduit-elle une interrogation profonde et sérieuse quant à la concomitance entre les perturbations électriques qui s’accélèrent et la volonté de retrait de la convention d’affermage d’avec la SENELEC, pour répondre aux injonctions des syndicats de E2C ? Peut-on penser que certaines officines au sein des pouvoirs publics seraient animées d’une volonté de jeter l’opprobre sur le collège syndical aux fins de le discréditer comme le pense Joseph Marotti Ouabari ? Il n’y a-t-il pas une main noire tapie dans l’ombre qui souhaite exacerber les tensions et créer un chaos électrique et social susceptible d’emporter le pouvoir ? Comme il fallait s’y attendre, ce 11 mars 2025, la Fédération syndicale des travailleurs de l’Industrie et de la métallurgie (FESYTRIM-CSTC) et le Collège Syndical de la société E2C ont dénoncé le caractère partiel et partial du décret du Premier ministre ACM selon eux. L’exigence est celle d’une annulation pure et simple de l’ensemble des conventions signées, barrages y compris. Dans la foulée, un préavis de grève pour le 14 mars est déposé. Dans ce contexte d’échauffement des esprits, il serait temps d’explorer d’autres pistes de sortie susceptible de soulager et d’apaiser le climat social : – la recapitalisation de E2C ; – l’annulation de tous les contrats de concession (barrages inclus) ; – le changement du conseil d’administration de E2C ; -l’audit de E2C – l’interpellation d’Adou Danga et autres ENCO ( Ndinga Oba Mwabé qui a mis précédemment le CHUB à terre et est cité avec Florent Tsiba dans la scandaleuse affaire qui oppose Airtel SA à Daniel Henri Patrick Mbéré, -nous y reviendrons-). E2C, une recapitalisation nécessaire et urgente L’initiative revient à Christian Yoka, en sa qualité de patron du Portefeuille Public. En lançant une augmentation de capital de E2C SA, on passerait de 100 millions (actuel capital social) à 100 milliards de XAF. L’écart à combler serait de 100 milliards – 100 millions = 99,9 milliards XAF. Pour atteindre cet objectif, on émettra de nouvelles actions par apport en numéraire. Si on garde la valeur nominale de 100 000 XAF/action, il faudra émettre 99,9 milliards/100.000 = 999.000 actions nouvelles. Nouveau total d’actions : 1 000 (anciennes) + 999 000 (nouvelles) = 1 000 000 d’actions. Cette recapitalisation populaire de E2C par Offre Publique de Vente (OPV) par appel à l’épargne populaire serait l’opportunité à laquelle tout le monde pourrait et devrait souscrire. L’appel de fonds se faisant par quart, seuls 25.000 XAF seront nécessaires à libérer par action initialement. Les 75.000 FCFA restants pourront l’être d’ici fin 2025. Voilà un résultat solide qui pourra être répété à l’envie avec LCDE, CFCO, PAPN, etc., qui sont des monopoles d’État très rentables. Par ailleurs la nouvelle géographie du capital serait populaire et tout le monde aurait accès aux contrats et à la gouvernance. Ensuite les relais avec la SFI de la banque mondiale interviendront pour financer les opérations de croissance à taux concessionnels. Les suggestions pour sortir le pays de sa léthargie ne devraient pas faire défaut. Surtout que plusieurs Congolais ont des cerveaux gris et non bleus comme l’a démontré, le jeune docteur Bredin Bissila Nkounkou à sa soutenance de thèse à Douala. Si donc ACM et son mentor ne sont pas dans la logique d’aliéner les biens de l’État et de se les approprier par des pseudos sociétés écrans, ils doivent réunir toutes les intelligences plutôt que persister avec une suspension dont personne ne veut. Ghys Fortune BEMBA DOMBE

La FIFA suspend la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) pour ingérence politique

La FIFA suspend la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) pour ingérence politique

Le verdict est tombé : la FIFA a annoncé ce jeudi la suspension immédiate de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) et, par ricochet, de toutes les sélections nationales congolaises. Une décision lourde de conséquences, motivée par l’ingérence politique dans la gestion de la fédération. “La FECOFOOT est suspendue avec effet immédiat en raison de l’ingérence de tierces parties dans ses affaires, une situation grave qui va à l’encontre des obligations statutaires de la FIFA”, a précisé l’instance mondiale du football dans un communiqué officiel. Cette sanction a été prise en collaboration avec la Confédération Africaine de Football (CAF), après deux missions conjointes FIFA/CAF à Brazzaville. Origine du conflit : tensions entre la FECOFOOT et les autorités politiques Cette décision fait suite à la révocation en septembre 2024 du président de la FECOFOOT, Jean-Guy Blaise Mayolas, et de son comité exécutif par l’assemblée générale de la fédération, contre l’avis de la FIFA. Ce coup de force, soutenu par le ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé, a conduit à une série d’événements chaotiques : Les serrures du siège de la FECOFOOT ont été changées. Les accès aux comptes bancaires de la fédération ont été retirés à Mayolas. Une commission ad hoc, soutenue par le pouvoir politique et baptisée “Collectif des Membres de l’Assemblée Générale”, a pris le contrôle de la fédération. Malgré une tentative de médiation en novembre 2024 par Gelson Fernandes, directeur régional de la FIFA pour l’Afrique, aucune solution n’a été trouvée. Les conditions de la FIFA pour lever la suspension Face à cette situation, la FIFA a durci le ton en énonçant quatre conditions strictes pour lever la suspension : Restituer le contrôle total du siège de la FECOFOOT, du centre technique d’Ignié et des autres installations à l’administration légitime. Annuler toute tentative de modification des signataires autorisés des comptes bancaires et redonner le contrôle aux signataires reconnus par la FIFA et la CAF. Déclarer invalide toute décision permettant à la commission ad hoc d’exercer un pouvoir sur la FECOFOOT. Permettre à la FECOFOOT de gérer ses affaires sans influence extérieure. Conséquences sportives : vers un forfait aux éliminatoires du Mondial 2026 En l’état, la suspension prive le Congo de toute compétition internationale, y compris les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. La sélection congolaise devra déclarer forfait pour les deux prochaines journées prévues du 20 au 25 mars contre la Tanzanie et la Zambie. Déjà mal embarqués avec trois défaites en autant de matchs dans le groupe E, les Diables Rouges voient leurs espoirs d’une qualification s’envoler. Cette suspension fait écho à un premier forfait l’an dernier contre le Niger. Le Congo coupé du monde du football Le Congo perd également son statut de membre de la FIFA jusqu’à nouvel ordre. En conséquence : Les clubs et équipes nationales sont exclus de toutes les compétitions internationales La FECOFOOT est privée des programmes de développement, de formation et des soutiens financiers de la FIFA et de la CAF. Les autres fédérations membres n’ont plus le droit d’entretenir des relations sportives avec la FECOFOOT tant que la suspension est en vigueur. Cette crise trouve ses racines dans une lutte de pouvoir qui remonte à septembre 2024, lorsqu’une assemblée générale extraordinaire a destitué Jean-Guy Blaise Mayolas pour le remplacer par une commission ad hoc. Une démarche jugée illégale par la FIFA, mais validée par le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Malgré les avertissements répétés de la FIFA et une décision du Tribunal Arbitral du Sport suspendant les actions de la commission ad hoc, ces décisions n’ont jamais été appliquées. La FIFA exige désormais le rétablissement du comité élu et le respect intégral de ses statuts. Un avenir incertain pour le football congolais Avec cette suspension, le football congolais entre dans une zone de turbulences. Si les conditions de la FIFA ne sont pas rapidement respectées, le Congo pourrait rester en marge des compétitions internationales pendant une longue période, au grand dam des joueurs et des supporters. Pour rappel, le Congo évolue dans le groupe E des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, aux côtés du Maroc, de la Tanzanie, de la Zambie et du Niger. Ya Willy.

Réseaux sociaux : la RDC envisage de suspendre l’application TikTok sur son territoire (Autorité de régulation)

Réseaux sociaux : la RDC envisage de suspendre l’application TikTok sur son territoire (Autorité de régulation)

Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a envisagé des mesures similaires à celles prises par les États-Unis d’Amérique, pour suspendre l’application TikTok en République démocratique du Congo, selon un message sur son compte X consulté dimanche par l’ACP. « Malgré les multiples plaintes et avertissements émis par les autorités congolaises, TikTok persiste dans son inaction. Cette négligence met en péril notre jeunesse, compromet la sécurité intérieure et fragilise la souveraineté numérique de notre pays. Si cette situation perdure, la RDC se verra contrainte d’envisager des mesures similaires à celles prises par les États-Unis, pouvant aller jusqu’à la suspension de cette application sur l’ensemble de son territoire », a-t-on lu. « Alors que les États-Unis viennent de suspendre TikTok, privant ainsi plus de 170 millions d’utilisateurs de cette plateforme, la République démocratique du Congo suit avec attention cette décision, qui illustre les graves menaces que représente ce réseau social. Cette mesure met en évidence des préoccupations légitimes liées à la sécurité nationale, à la protection des données personnelles et à la sacralité de la vie privée, des valeurs pourtant bafouées par l’absence de transparence et de contrôle rigoureux de TikTok », a poursuivi Christian Bosembe, président du CSAC. En sa qualité de président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, M. Bosembe a dit regretter profondément que TikTok devienne un « vecteur de propagande nuisible » en RDC. « Non seulement cette plateforme encourage la délinquance, mais elle facilite également l’enrôlement de jeunes dans des groupes terroristes, offrant ainsi aux extrémistes un espace pour recruter des enfants et promouvoir leur idéologie de destruction. Ce que nous constatons, et condamnons fermement, s’apparente à une apologie du terrorisme », a-t-il dit. Par ailleurs, le président du CSAC a appelé toutes les plateformes numériques à engager un dialogue sincère et constructif avec les institutions congolaises. « Il est impératif de mettre en place des mécanismes efficaces pour contrôler les contenus diffusés, protéger les données personnelles des Congolais, et garantir un usage éthique des réseaux sociaux », a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « la RDC est déterminée à défendre ses valeurs fondamentales : la protection de la vie privée, la sécurité nationale et l’avenir de nos enfants. Nous ne pouvons accepter que les outils numériques, conçus pour être des espaces de partage et de progrès, deviennent des armes de destruction sociale et de division ». « La suspension de TikTok aux États-Unis doit servir d’avertissement. La RDC agira avec fermeté et détermination pour protéger son peuple, ses valeurs et sa souveraineté numérique », a-t-il conclu. ACP

Exclusif : la Commission d’Audit et de Conformité recommande la suspension du Secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba.

Exclusif : la Commission d’Audit et de Conformité recommande la suspension du Secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba.

Un rapport exclusif consulté par Sport News Africa révèle que la Commission d’Audit et de Conformité de la Confédération africaine de football (CAF) a recommandé la suspension du Secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, ainsi que d’autres membres du secrétariat. Cette recommandation intervient après une analyse approfondie des activités de la CAF pour la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Le rapport souligne que la Commission a invité une consultante à sa réunion du 7 septembre, afin de présenter ses conclusions. Après quatre heures de discussions, il a été constaté que le rapport de la consultante contredit le « Rapport GRC » confidentiel de Hannan Sur, responsable de la gouvernance, des risques et de la conformité à la CAF, lequel pointait des dysfonctionnements au sein du secrétariat. Rejet des états financiers La Commission d’Audit et de Conformité a également exprimé son désaccord unanime concernant les états financiers arrêtés au 30 juin 2023 et le rapport de l’auditeur externe, évoquant plusieurs raisons : Manque de certitude : La Commission n’a pas pu vérifier l’exactitude des soldes d’ouverture de l’exercice précédent. Délai insuffisant : Les documents financiers ont été envoyés seulement trois jours avant la réunion, rendant impossible une analyse approfondie. Rapport incomplet : Le rapport de l’auditeur externe manquait d’une évaluation des contrôles internes. Enquête en cours : Une investigation indépendante sur les subventions « FIFA Forward » pourrait influencer les conclusions financières. Provisions non justifiées : Les explications de l’auditeur concernant une reprise de provision de 25 millions de dollars n’ont pas convaincu la Commission. Tentatives d’influence et possible suspension Malgré des tentatives de dissimulation de documents et d’influence sur le travail de la Commission, il semble que le Secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, et plusieurs membres de son équipe risquent d’être suspendus. Le vice-président de la Commission d’Audit est également concerné pour ingérence non autorisée en faveur du Secrétaire général. De plus, le Directeur des affaires juridiques de la CAF et une consultante externe recrutée sans l’aval de la Commission risquent également des sanctions. Un second rapport accablant Une ancienne dirigeante de la CAF, Abiola Ijasanmi, a remis un rapport corroborant les allégations de Hannan Nur, qui avait déjà mis en lumière des dysfonctionnements majeurs au sein de la CAF. Ijasanmi y décrit une « culture toxique » instaurée par Mosengo-Omba, dénonçant harcèlement, intimidation et favoritisme. Elle rapporte également des conflits avec des sponsors tels qu’Orange, ainsi qu’une gestion financière et organisationnelle déplorable. Dans le cadre de ces critiques, elle souligne le népotisme et la mauvaise gouvernance, où des postes clés ont été attribués sur la base de la loyauté plutôt que de la compétence. Conditions de travail déplorables En plus de la mauvaise gestion des ressources humaines, le rapport met en évidence des conditions de travail précaires au sein des locaux de la CAF, où le personnel souffre de l’absence de climatisation et de matériel adéquat, tandis que le bureau du Secrétaire général jouit de tous les conforts. De plus, les conditions de sécurité laissent à désirer, comme en témoigne un début d’incendie en 2023 qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses. Face à ces accusations graves, la CAF reste pour l’instant silencieuse, en attendant les conclusions du rapport indépendant commandé par son président, Patrice Motsepe. Ya Willy.

Le gouvernement burkinabè suspend la diffusion du média français Le Monde

Le gouvernement de transition du Burkina Faso a suspendu samedi tous les supports de diffusion du média français Le Monde sur toute l’étendue du territoire, après la publication d’un article au sujet de l’attaque de Djibo dans le nord du pays, selon un communiqué publié samedi par le service d’information du gouvernement. « Le gouvernement a décidé en toute responsabilité de la suspension de tous les supports de diffusion du journal Le Monde au Burkina Faso à compter de ce samedi 2 décembre 2023 », a écrit dans un communiqué le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo. Le gouvernement de transition du Burkina Faso est outré par la publication ce vendredi 1er décembre 2023 d’un article tendancieux sur le site du journal Le Monde intitulé « Au Burkina Faso, la guerre de propagande fait rage après l’attaque djihadiste sur Djibo », a-t-il expliqué. Contrairement à ce qu’affirme le journal Le Monde, « jamais le gouvernement burkinabè ne s’est enfermé dans une logique de propagande dans la guerre que nous menons contre le terrorisme », a assuré M. Ouédraogo. « Il est regrettable que Le Monde tente de vendre à l’opinion l’idée d’une guerre des chiffres dans ce qui a été une victoire sans ambigüité des Forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sur les forces du mal », a-t-il ajouté. Plusieurs médias français tels que Radio France Internationale (RFI), France 24 et Jeune Afrique ont été suspendus au Burkina Faso.

Suspension au Mali, au Niger et au Burkina: Air France « perd très gros »

Air France ne dessert plus le Mali, le Niger et le Burkina Faso. De nombreux économistes estiment que la suspension des vols vers ces destinations coûte cher à la compagnie. Par contre, les trois pays en question n’ont rien à perdre, plusieurs autres compagnies assurant déjà les vols. La suspension des vols au Mali, au Niger et au Burkina Faso a placé Air France dans une situation délicate. La compagnie aérienne a longtemps dominé le ciel africain depuis la chute d’Air Afrique. En 2022, son chiffre d’affaires a bondi de 66%, soit 5,3 milliards d’euros, principalement grâce au marché africain. Le nombre de passagers vers l’Afrique a augmenté de 28% pour constituer 3,87 millions sur un total de 16,49 millions. Les perturbations actuelles menacent de stopper cet élan: Air France ne dessert plus depuis plusieurs mois le Mali, le Niger et le Burkina Faso… Lire la suite sur Sputnik

Suspension de l’aide publique au développement et d’appui budgétaire de la France : Pourvu que le Burkina s’assume !

COOPERATION. Décidément, l’axe Paris-Ouagadougou ne fait que se dégrader de plus en plus. C’est le moins que l’on puisse dire. En effet, après les départs de l’ambassadeur français et de la force Sabre, de la capitale burkinabè, sur fond de dénonciation des accords militaires, la tension semblait quelque peu retombée entre les deux capitales au point que Paris, dit-on, s’apprêtait à nommer un nouvel ambassadeur à Ouaga. C’est sur ces entrefaites que la France, à la surprise générale, décide de suspendre son aide au développement et d’appui budgétaire au pays des Hommes intègres. La nouvelle, tel un couperet, est tombée le 6 août dernier et ce, alors même que le Burkina Faso traverse une crise multidimensionnelle qui affecte durablement les différents secteurs de son économie. Pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi Paris est-elle parvenue à prendre une telle mesure contre Ouagadougou qui,  aujourd’hui plus qu’hier, a besoin du soutien de ses partenaires ? Les autorités françaises ont motivé leur décision par la situation qui prévaut au Niger… Lire la suite sur Le Pays

Congo Brazzaville : la CAF suspend le stade Alphonse Massamba Débat pour non conformité aux exigences d’homologation

Congo Brazzaville : la CAF suspend le stade Alphonse Massamba Débat pour non conformité aux exigences d’homologation

Selon une bonne source, la sonnette d’alarme avait pourtant été tirée il y a trois ans par la CAF! Le ministre des sports, Hugues Ngouelondélé, moins au fait de la gestion des sports, a fait le mort en restant sourd aux remarques, critiques et suggestions de l’instance fêtière du football continental. Contactée, une source proche du ministre des sports dément. Par contre, un expert caf, sous couvert d’anonymat, confirme bel et bien que les autorités congolaises avaient été saisies sur le cas du stade Alphonse Massamba Débat. À la lecture du rapport d’inspection Caf dont nous avons obtenu copie( voir fac-similé), la rénovation du stade Alphonse Massamba Débat, le seul stade congolais qui était jusque-là reconnu par la Fifa et la Caf, n’a même pas connu un début de travaux nonobstant l’alerte de la caf en 2018. De l’expiration de la pelouse, par ailleurs en piteux état, aux vestiaires insalubres en passant par la petite infirmerie sans équipement…, tout a été passé au peigne fin par l’expert Fifa -caf. Conséquence, le stade Alphonse Massamba Débat sera suspendu juste après les deux matches qu’il va abriter dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022. Brazzaville s’en tire, miraculeusement, à bon compte grâce à l’inspecteur Fifa Caf, qui a dû fermer les yeux pour faire parler son cœur en accordant cette faveur inhabituelle au stade Alphonse Massamba Débat pour abriter les 2 derniers matches des éliminatoires Qatar 2022 .  » Massamba Débat, en comparaison aux cas de même type sur le continent, aurait dû tout de suite être fermé, au regard de son piteux état « , fait constater un proche du dossier. De l’avis des experts du ballon rond, Hugues Ngouelondélé aurait brillé par « une nonchalance dans la gestion de ce dossier d’homologation du stade Alphonse Massamba Débat « . Des fonds auraient-ils été disponibilisés à cet effet, à la suite du constat fait sur le terrain par le ministre des sports, dès sa prise de fonction? Si oui, pourquoi ces travaux de rénovation n’ont-ils pas été effectués? Où trouverons-nous près de 2 milliards de FCFA en ces temps de sécheresse à Brazzaville, pour engager les travaux de rénovation du stade Alphonse Massamba Débat avant l’échéance des éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire Total Énergies 2023, qui débutent en mars 2022? Comment le ministère gère t-il les enveloppes de primes- près de 200 millions de FCFA par match gagné – souvent non reversées aux joueurs et à la direction générale du Trésor en cas de défaite de l’équipe nationale? Le principe de faire beaucoup avec peu n’est-il pas de mise au ministère des sports pour que cet argent non payé aux joueurs des Diables Rouges serve à engager des travaux de rénovation du stade Alphonse Massamba Débat? Autant de questions que se posent les mordus du ballon rond au Congo. Qui redoutent d’ores et déjà que le pays de Sassou Nguesso se retrouve sans stade en mars prochain, si les autorités sportives ne bougent pas le petit doigt. Il est tout de même incompréhensible que les stades construits par Jean-Jacques Bouya, alors Délégué Général aux Grands Travaux, à l’occasion des municipalisations accélérées (Ouesso, Owando, Ewo, Djambala, Kinkala, Madingou, Sibiti, Dolisie, Pointe- Noire) ne soient pas aux normes Fifa-caf. Mameh! Comment a-t-on construit, à hauteur de centaines de milliards de FCFA, des stades sans s’en référer aux experts en normes modernes en matière de construction d’un stade de foorball? Faut-il noter qu’au stade La Concorde de Kintélé se pose un problème d’éloignement d’un hôpital bien équipé que l’on peut rallier en moins de 15 mn, en cas de blessure d’un joueur. L’hôpital de Talangai situé à moins de 10 minutes du stade, manque, semble t-il, d’équipements appropriés. Par Alphonse Ndongo