TRIBUNE/RUSSIE. LE COSMOS DE POUTINE

🔘 Le philosophe belge Michel Eltchaninoff a émis son avis sur la guerre en Ukraine , il pense que : « Poutine est parti dans les étoiles » 🟠 « Le cosmisme », doctrine méconnue, a été mis en avant dans un journal belge « Matin Première » ce lundi. Qu’est-ce que le cosmisme ? Le cosmisme est un courant de pensée à caractère religieux et philosophique apparu en Russie à la fin du xixe siècle. Selon sa thèse fondamentale, les aspirations idéales de l’humanité, y compris la soif d’immortalité, pourront être réalisées non pas au moyen de transformations sociales ou d’un développement spirituel de la personnalité mais par suite d’une transfiguration du Cosmos dont l’homme devra être l’acteur principal. On parle parfois de « cosmisme » en un sens large, comprenant par ce terme diverses formes de panthéisme et d’absolutisation de l’unité de l’Univers. Cependant, le mouvement intellectuel qu’il désigne, philosophique ou para-philosophique, est proprement russe et constitue une alliance unique en son genre entre déploiement de l’imagination et confiance dans la puissance de la connaissance scientifique. Le Cosmos, d’abord pensé comme « sympathie universelle » entre tous les êtres, puis sur un mode plus conforme à la vision scientifique contemporaine de l’Univers, y est conçu comme une entité vivant d’une existence supérieure. Ce courant s’est articulé en différentes doctrines, parmi lesquelles les plus populaires ont été la « philosophie de l’œuvre commune » de Nikolaï Fiodorov et la doctrine de la noosphère de Vladimir Vernadski. On distingue dans le cosmisme russe différents niveaux d’appréhension de la réalité (biologique, énergétique, astronomique, social, etc.) dont la réunion est censée constituer une connaissance intégrale. Un éclairage supplémentaire sur la psychologie propre au « Maître du Kremlin » . Né à la fin du XIXe siècle, le « cosmisme » est un mélange de recherche scientifique, de métaphysique et de mysticisme. Mouvement né en Russie, ayant pour objectif notamment de tuer la mort ou encore de coloniser l’espace, il influencerait fortement le président Poutine. Le président russe citerait des « cosmistes » (des philosophes ou des écrivains, comme Dostoïevski par exemple). Ou encore Constantin Tsiolkovski, théoricien de l’exploration spatiale qui croyait déjà dur comme fer aux fusées dans les années 20. Poutine le cite, et a baptisé une ville à son nom. L’homme est aussi cité par Elon Musk, le milliardaire américain et patron de Tesla. Gustave de FOCUSRDCMONDE constate donc que ce courant « bizarre, occulte » du « cosmisme » inspire donc pour le moment un « chef d’Etat nationaliste comme Poutine, qui est parti dans la lune dans sa tête si on peut dire, et un milliardaire transhumaniste comme Elon Musk ». ⚫️ La Russie doit être plus qu’un pays, elle doit être une idée Le philosophe, qui a sorti dernièrement le livre « Lénine a marché sur la Lune » et « Dans la tête de Vladimir Poutine », en 2015 explique donc que dans une partie de la culture russe, l’idée d’un « messianisme » est présente. Le fait que la Russie doit être « plus qu’un pays, elle doit être une idée ». Une idée « grandiose de l’Homme. Le président Poutine dit « nous allons coloniser l’espace, pour le bien de l’Humanité ». Il y a cette idée que la Russie doit apporter quelque chose au monde, des valeurs morales, chrétiennes… » Idée paradoxale au moment où pour imposer ces idées, il fait la guerre et « tue des Ukrainiens qui, comme Poutine le dit lui-même, sont très proches des Russes ». Une absurdité cosmiste . 🟡 Poutine est-il fou ? Pour les services de renseignement occidentaux , c’est difficile à dire. Car le chef d’Etat russe serait « extrêmement cohérent dans son discours « . S’efforçant à dire, depuis des années et à longueur de discours que « L’Ukraine n’existe pas, que l’Europe est décadente et faible , que l’OTAN est un ennemi… » Pour les observateurs , Poutine s’est enfermé dans une sorte de réalité parallèle. « Un enfermement dans son univers psychique, dans un autre récit, dans une vision de la Russie et du monde coupés du réel ». L’ex chancelière allemande madame Angela Merkel ne cessait de le répéter à ses collègues occidentaux que « Poutine vivait dans son monde à lui propre et qu’il était très difficile de négocier avec lui . » Le philosophe belge Michel Eltchaninoff , cite un artiste qui disait récemment que « Poutine est parti dans les étoiles ». L’homme est davantage mû par « des idées grandioses et un peu folles » que par le souci de la réalité , une réalité qui lui échappe surtout celle du social de sa population (une réalité comme la ferveur du peuple ukrainien ou le mécontentement en interne, par exemple). 🟤 Enfermement dans son univers psychique, dans un autre récit En Belgique, un auteur a publié dans une tribune intitulée « Pour nous défendre, aidons les Ukrainiens », publiée dans le Journal du Dimanche hier. Dans celle-ci, il insiste : selon lui, Poutine est un rêveur et il ira plus loin si on le laisse avancer. Dans ce cas Gustave, L’influenceur et lanceur d’alerte de FOCUSRDCMONDE salue donc la fermeté affichée par l’Union européenne (renforcement des sanctions, livraisons d’armes, porte ouverte à l’adhésion de l’Ukraine…). « Tout ça pour l’instant montre que les dirigeants européens semblent comprendre la gravité de l’enjeu ». Une réaction qui montre à Poutine une certaine résistance, « lui qui a toujours considéré que les Européens étaient faibles, impuissants, divisés ». Poutine verrait donc que l’Europe n’est pas ce « continent décadent et faible qu’il décrit dans ces discours depuis des années ». 🔵 Les dirigeants européens semblent comprendre la gravité de l’enjeu Est-ce l’Europe est sous influence… ? « Poutine veut mettre l’Europe sous son influence » affirme le philosophe belge . « Il verrait bien l’Europe comme une sorte de protectorat. Des démocraties faibles, divisées, une Europe qui n’existerait plus sous les coups de boutoir de ces divisions internes. » Pas de chars à Bruxelles, donc, mais une union de pays « obligés » de Moscou. Comme Poutine essayerait de faire pour le moment avec l’Ukraine, en somme… « L’idée, c’est de dire que la Russie est une grande puissance qui a la volonté de dominer le continent européen » selon le docteur. Et pourtant il n’en a