Banque postale du Burkina Faso : faire de l’inclusion financière un crédo

Banque postale du Burkina Faso : faire de l’inclusion financière un crédo

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce lundi matin, au lancement officiel des activités de la Banque postale du Burkina Faso (BPBF). Dans son discours officiel livré par le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar NACANABO, le Président du Faso a salué la naissance de cette banque qui s’inscrit dans sa vision d’un « développement inclusif, un progrès économique et social dont chaque Burkinabè pourra bénéficier ». Pour le Chef de l’Etat, cette institution n’est pas seulement une banque ; elle incarne les aspirations de notre peuple en quête d’un mieux-être qui adviendra grâce au financement des secteurs stratégiques de notre économie. La Banque postale du Burkina Faso, aux côtés de la Banque des Dépôts du Trésor, et de la Caisse des Dépôts et d’Investissements dont les activités seront lancées prochainement, jouera « un rôle crucial dans la centralisation des ressources publiques et le financement de projets structurants, contribuant ainsi à la transformation économique de notre pays ». Dans le livre d’or de la banque, le Président du Faso a invité le personnel à faire de la BPBF une institution financière de proximité qui accompagnera le développement partout au Burkina Faso. Le directeur général de la BPBF, Inoussa BOUNDAONE a salué les efforts du Chef de l’Etat et du gouvernement pour leur implication à la mise en route effective de cette banque. Pour lui, la BPBF qui a fait ses premiers pas dans l’univers bancaire en avril 2023, est « le fruit d’un effort collectif, guidé par une conviction forte, celle de rendre les services bancaires plus proches des citoyens, où qu’ils se trouvent ». Doté d’un capital de 15 milliards de FCFA, la BPBF est une banque commerciale tout public. Elle traduit, selon le directeur général, l’engagement des actionnaires à offrir des services financiers adaptés aux besoins des populations pour le renforcement de l’inclusion financière. L’ambition de la banque est de faciliter l’accès des plus vulnérables aux services financiers, appuyer les petites et moyennes entreprises, et jouer un rôle moteur dans le développement de l’économie nationale.

Sénégal : Banque Atlantique soutient l’inclusion financière en partenariat avec la BEI et l’UE

Sénégal : Banque Atlantique soutient l’inclusion financière en partenariat avec la BEI et l’UE

Banque Atlantique, filiale du Groupe panafricain Banque Centrale Populaire (BCP) en partenariat avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et avec le soutien de l’Union Européenne (UE), consolide son engagement pour l’inclusion financière en allouant plus de 13 milliards de francs CFA (environ 20 millions d’euros) à diverses entreprises sénégalaises. Ce financement cible des secteurs stratégiques tels que l’informatique, l’agroalimentaire, la santé, et d’autres, contribuant à la dynamique économique locale. Cette action s’inscrit dans un cadre plus large. Un accord de financement de 65 millions d’euros a en effet été conclu en septembre 2023 entre Atlantic Business International (ABI) et la BEI, pour soutenir des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, via le réseau « Banque Atlantique ». Une part significative de ce financement, environ 40%, est réservée à des projets dirigés par des femmes, conformément au « 2X Challenge » de l’OCDE, afin de stimuler leur rôle actif dans l’économie. Cette initiative contribue également aux objectifs de soutien à l’emploi des jeunes, soulignant l’importance de l’entrepreneuriat féminin et jeune dans le tissu économique local. Lors de la cérémonie de signature, M. Abdelmoumen Najoua, Directeur Général de Banque Atlantique Sénégal, a affirmé : « Cette initiative confirme l’engagement de notre Groupe à soutenir activement les entrepreneurs africains, et en particulier ceux du Sénégal. Ce partenariat avec la BEI et l’UE permettra de libérer le potentiel des PME et des ETI, favorisant ainsi une croissance économique et sociale durable et inclusive ». « Ce partenariat avec Banque Atlantique Sénégal reflète notre volonté de soutenir des entreprises africaines en mettant en place des solutions de financements sur mesure et adaptées à leurs besoins », a déclaré M. Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI. Et d’ajouter : « Ces entreprises sont un véritable vecteur de croissance et d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes. C’est pourquoi, avec BEI Monde, notre branche dédiée au développement, nous renforçons notre soutien au secteur privé et porteurs de projets au Sénégal comme sur l’ensemble de la région ». « En tant que partenaire stratégique et de longue date du Sénégal, et dans un contexte international marqué par plusieurs facteurs d’instabilité, l’UE poursuit son appui au pays pour relever les défis structurels dont notamment l’emploi des jeunes et des femmes – un objectif dont le Gouvernement du Sénégal a fait l’une de ses priorités » a rappelé son Excellence, M. Jean-Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal. « Pour l’atteinte de ces objectifs, il faudra sans cesse améliorer l’environnement des affaires dont l’accès au crédit qui est critique pour la compétitivité des entreprises et essentiel, afin de créer une dynamique vertueuse d’investissement, tout ceci en ligne avec la stratégie Global Gateway visant à soutenir les secteurs clés, durables et moteurs de croissance économique inclusive », a-t-il ajouté.

La Fintech africaine YMO lève 3 millions d’euros en seed pour accélérer l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest

La Fintech africaine YMO lève 3 millions d’euros en seed pour accélérer l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest

YMO, start-up franco-guinéenne, vient de clôturer un nouveau tour de table mené par Breega et INCO Ventures pour accélérer le déploiement de ses services de paiement mobile en Afrique de l’Ouest et en Europe. Depuis sa création en 2019, cette jeune Fintech affiche une ambition claire : devenir un champion africain de la finance digitale. Ce nouveau tour de financement va permettre à la start-up de se développer hors des frontières françaises et guinéennes où elle a déjà réussi à séduire près d’un million de clients. À l’issue d’un tour de table entamé il y a huit mois, YMO a clôturé sa levée en seed à la mi-février. Plusieurs fonds d’investissement en capital-risque (venture capital), parmi lesquels Breega et INCO Ventures, ont accordé leur confiance à YMO. La pépite guinéenne qui révolutionne l’inclusion financière en Afrique et de sa diaspora, devient ainsi la première start-up guinéenne à lever un tel montant auprès de fonds d’investissement. “Breega, fonds de capital-risque pan-Européen dédié aux start-ups à fort impact, est fier d’accompagner YMO dans le déploiement de ses services et soutient cette jeune start-up africaine prometteuse. Nous sommes convaincus du rôle essentiel que jouent les Fintechs, permettant notamment de créer de la valeur ajoutée et de répondre aux faiblesses de la bancarisation et du système financier en Afrique. Le soutien apporté à YMO s’inscrit dans cette démarche, celui de renforcer son positionnement sur le marché et d’être un acteur clé en Afrique de l’Ouest”, précise Ben Marrel, CEO et l’un des co-fondateurs de Breega. “Avec pour objectif de bancariser le plus grand nombre, YMO s’inscrit dans la digne lignée des Fintechs à impact. INCO Ventures est fier d’impulser ce nouveau champion africain qui allie ambition et inclusion financière”, ajoute Carole Cazassus, Directrice d’Investissements, INCO Ventures. Fondée en 2019 par Abdoulaye Barry, YMO a commencé par offrir un service de paiement mobile instantané entre la France et la Guinée. En octobre 2022, suite à l’obtention de son agrément d’émetteur de monnaie électronique auprès de la Banque Centrale de la République de Guinée, la start-up lance avec succès son service de paiement local. À ce jour, YMO séduit près d’un million d’utilisateurs. Alors que le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70% en 2024 et que les transactions monétaires via mobile money connaissent une forte augmentation, les services de YMO ont vocation à s’étendre à toute l’Afrique de l’Ouest, pour toucher les populations africaines où qu’elles se situent. Outre son expansion, YMO compte renforcer ses effectifs Tech et Compliance. La jeune start-up a en effet pour ambition de recruter une vingtaine de nouveaux collaborateurs pour étoffer son équipe R&D (développeurs, data scientists, UX designers, project managers), mais aussi son service conformité en Europe et en Afrique. “Cette levée de fonds va nous permettre de continuer notre développement sur des bases saines. Nous avons l’intention de construire une entreprise durable, qui répond à des besoins réels et améliore de manière substantielle la vie de nos clients. Avec l’ambition de transformer le quotidien de plus d’un milliard de personnes en Afrique, le soutien de Breega et d’INCO Ventures renforce notre détermination de construire, ensemble, un champion africain de la finance digitale. Tous nos remerciements vont vers celles et ceux qui accompagnent les étapes clés de ce projet ”, conclut Abdoulaye Barry, fondateur et CEO de YMO. 35°Nord

Inclusion financière comme instrument de lutte contre la pauvreté : L’expérience du Bénin retient l’attention du Gouvernement congolais

Inclusion financière comme instrument de lutte contre la pauvreté : L’expérience du Bénin retient l’attention du Gouvernement congolais

Dans le cadre des Assises Nationales de l’Economie Informelle au Congo organisées du 8 au 10 Février 2023 à Brazzaville, Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre béninoise chargée des Affaires Sociales et de la Microfinance a été invitée par le Gouvernement Congolais pour partager avec les participants l’expérience du financement des femmes du secteur informel par le Microcrédit Alafia. Devant un parterre de personnalités réunies à Radisson Blu de Brazzaville le 8 Février 2023, la Ministre Véronique TOGNIFODE a fait une brillante présentation sur la mise en œuvre, les avantages et les perspectives du financement des AGR par le microcrédit Alafia au Bénin. Cela fait deux fois en un an que le Congo Brazzaville demande à mieux s’informer sur L’expérience du Bénin en matière microcrédit aux personnes du secteur informel. En effet, le secteur informel est un secteur important et stratégique pour nos pays. Il cristallise le plus grand nombre d’emplois et représente une bonne partie de la richesse nationale. C’est un secteur fragile qui continue de poser de nombreux défis pour nos politiques nationales de développement. Au Bénin, le gouvernement sous le leadership du Président Patrice TALON a opté pour une stratégie d’accompagnement et de mutation progressive vers le formel. Plusieurs mesures sont prises dont des programmes de microcrédit plus adapté. « Au Bénin, l’économie informelle occupe 95 % de la main d’œuvre et représente environ 60 % du PIB. Et les femmes y sont majoritaires ». C’est en ces termes que la Ministre a planté le décor devant les Brazzavillois avant d’expliquer ce secteur informel contribue à l’économie béninoise aussi bien en termes de création de la richesse nationale ; de création d’emplois et distribution des revenus. L’intérêt accordé aux femmes s’explique, selon la Ministre TOGNIFODE par le fait qu’elles représentent 63,6% des emplois dans le secteur informel et sont dominantes dans l’activité commerciale où elles représentent 76% des emplois.  Pour cela, des actions publiques dont le Microcrédit Alafia, ont été développées pour favoriser l’élimination qui excluent les plus démunies, notamment les femmes du système financier classique. La Ministre a évoqué devant l’assistance les réformes opérées pour dépolitiser le secteur, faciliter l’accès et les transactions aux femmes ainsi que les facilités accordées par le Gouvernement du Président Patrice TALON afin de les soulager, d’atteindre un grand nombre de bénéficiaires et de pérenniser le programme. A la date du 31 Décembre 2022, soit deux ans après ses réformes, c’est la somme de 21,493 milliards de FCFA qui a été déjà décaissée aux Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) partenaires. Près de 500 mille personnes dont 86% de femmes ont été touchées avec un taux de remboursement de 94%. Une situation qui favorise les SFD, remet les femmes au travail et plus particulièrement les groupements féminins.  Cette présentation de la Ministre Véronique TOGNIFODE devant les participants aux Assises nationales de l’économie informelle du Congo a rehaussé l’image du Bénin et le positionne comme un exemple au-delà de la sous-région Ouest-africaine, au regard de la réussite de son modèle et au vu des nombreuses appréciations. En marge des Assises, la Ministre Véronique TOGNIFODE a été reçue en audience par Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre du Congo, Chef du Gouvernement, parrain desdites Assises. Des échanges ont également eu lieu avec la Ministre congolaise des Affaires sociales à propos du traité entre le Congo et le Bénin sur la mobilité transfrontalière des enfants, sujet déjà confié aux services respectifs pour actualiser les textes en la matière et poursuivre rapidement les démarches idoines.Cette invitation de la Ministre TOGNIFODE fait suite à la visite de travail en novembre 2021 de Madame Ines Nefer Bertille INGANI, Ministre congolaise de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, ayant appris les performances du Microcrédit Alafia en matière de lutte contre la pauvreté au Bénin, pour s’informer davantage de son mécanisme. Les Assises Nationales de l’Économie Informelle au Congo ont été organisées par le Ministère en charge de l’Économie informelle avec l’appui de la Banque Mondiale et du PNUD. Elles ont pour objectif d’offrir un espace de dialogue aux travailleurs de l’économie informelle et de dégager les axes prioritaires pour l’élaboration de la politique nationale de l’économie informelle assortie d’un plan d’action.   Les Assises ont permis de réunir autour d’une même table les décideurs publics, les acteurs du secteur informel, les organisations faitières de l’économie informelle, les économistes et tout autre sachant disposant de connaissances dans le domaine de l’économie informelle.

Niger : le Fonds africain de développement accorde un financement de 16 millions de dollars pour appuyer l’approfondissement du secteur financier et l’inclusion financière

Niger : le Fonds africain de développement accorde un financement de 16 millions de dollars pour appuyer l’approfondissement du secteur financier et l’inclusion financière

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement, a approuvé, le 24 novembre 2022 à Abidjan, un financement de 16 millions de dollars américains sous forme de prêt et de don au Niger pour mettre en œuvre le Projet d’approfondissement du secteur financier et d’inclusion financière. Le projet va permettre d’assurer une meilleure mobilisation des ressources longues pour les prestataires de services financiers et d’améliorer l’inclusion financière des populations vulnérables notamment les femmes, les jeunes, les populations vivant en milieu rural et les micros, petites et moyennes entreprises. De façon spécifique, le projet va contribuer à mettre en place un mécanisme de financement propice et adapté aux besoins des micros, petites et moyennes entreprises à travers la capitalisation du Fonds de développement de l’inclusion financière et le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des prestataires de services financiers, notamment les systèmes financiers décentralisés. Cela leur permettra de développer des produits et services financiers adaptés aux besoins des populations. Tout ceci, dans une perspective d’une plus grande résilience du secteur financier et de la réduction de la pauvreté au Niger.  Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux à la Banque africaine de développement a déclaré à propos de ce financement : « Nous nous réjouissons de cette collaboration entre le Groupe de la Banque africaine de développement et le Niger. En renforçant les capacités du Fonds de développement de l’inclusion financière et des prestataires de services financiers, ce projet va contribuer à diversifier les sources de financement des petites et moyennes entreprises nigériennes et augmenter l’inclusion financière au Niger ».  Le ministre nigérien des Finances, Ahmat Jidoud a salué « cet appui de la Banque africaine de développement qui va renforcer les capacités techniques et financières à plus long terme des prestataires des services financiers au Niger, en particulier les systèmes financiers décentralisés, ce qui permettra d’élargir l’accès aux services financiers au plus grand nombre de nos populations, notamment celles vivant en milieu rural ».

Togo/AFIS 2022 : le chef de l’Etat plaide pour un partenariat public-privé renforcé

Togo/AFIS 2022 : le chef de l’Etat plaide pour un partenariat public-privé renforcé

Dans un contexte de crise économique mondiale, l’engagement des leaders africains pour l’émergence d’un marché continental des services financiers innovants, durables et soutenables est plus qu’indispensable. Le premier sommet en présentiel sur l’Industrie financière africaine (AFIS) ouvert par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ce 28 novembre 2022, s’inscrit déjà cette dynamique. Dans son adresse aux acteurs du monde économique et financier public et privé, le Président de la République a proposé des mécanismes pour répondre aux enjeux des systèmes financiers africains. Pour le chef de l’Etat togolais, la transformation structurelle de l’industrie financière africaine passe par un partenariat renforcé entre les acteurs étatiques et du secteur privé, dans lequel le rôle de l’Etat doit être déterminant en matière d’amélioration du climat des affaires. « L‘avenir de l’Afrique se construira sur la collaboration étroite entre les gouvernements et le secteur bancaire.  Tout d’abord, l’Etat doit promouvoir un environnement des affaires attractif. Qu’il s’agisse de la fiscalité, de stabilité juridique ou de contraintes administratives, les progrès sont considérables ». Pour y arriver, le Président de la République invite les gouvernements africains à favoriser l’information sur le climat des affaires et les affaires elles-mêmes, en vue de permettre au secteur privé international d’avoir une juste perception des opportunités d’investissements. Ce mécanisme porte déjà ses fruits au Togo avec la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. « Nous travaillons sans relâche pour permettre une juste perception des occasions d’investissements. C’est ainsi que le Togo a développé sa Feuille de Route 2025, offrant une banque de projets cohérente et bancable. Issus d’un travail de longue haleine et d’une connaissance minutieuse du terrain, nous avons pensé ces projets comme le chaînon manquant dans le financement de l’économie par le secteur privé ». En plus de la question d’information, le chef de l’Etat a insisté sur le rôle d’arbitre que l’Etat doit jouer dans ce partenariat public-privé en vue de rendre les investissements durables et responsables. L’innovation aussi reste fondamentale dans cet élan de promotion de l’industrie financière africaine. Les partenaires de la plateforme AFIS ont remercié le chef de l’Etat pour son engagement dans la transformation de l’industrie financière à l’échelle du continent.  Le Vice-président pour l’Afrique de la Société financière internationale (SFI), Sergio Piment et le Président Directeur général du Groupe Jeune Afrique Média, Amir Ben Yahmed, ont tous relevé le rôle de Lomé comme hub financier dans la sous-région ouest africaine. Les travaux de ce sommet se déclinent en tables-rondes et panels de discussions portant notamment sur le baromètre de l’industrie financière africaine, la refondation du financement agricole pour lutter contre l’insécurité alimentaire, le mobile money, la consolidation des partenariats, le financement des PME, la stratégie des banques face à l’inflation, le développement de l’assurance des consommateurs via les plateformes numériques et la finance inclusive.

Abidjan : Inwi reçoit le prix de l’inclusion financière lors du « Next Fintech Forum »

Abidjan : Inwi reçoit le prix de l’inclusion financière lors du « Next Fintech Forum »

L’opérateur global inwi a reçu le prix de « l’inclusion financière » lors de la 5è édition du « Next Fintech Forum », tenue les 22 et 23 novembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.Cette nouvelle consécration vient récompenser les efforts menés par l’opérateur global pour l’inclusion financière au Maroc, indique Inwi dans un communiqué. Inwi était le premier opérateur à lancer son offre de mobile money au Maroc, souligne la même source, mettant en avant la participation de l’opérateur global à la diversification des moyens de paiement au Maroc, à l’accélération de l’inclusion financière du plus grand nombre de marocains et à la dématérialisation des transactions en cash. Tenu, dans sa 5è édition sous le thème « La prochaine évolution dans la Fintech Africaine », le « Next Fintech Forum » (anciennement appelé Africa Fintech Forum) est une plateforme de débat dédiée à la Fintech africaine qui vise à enrichir la réflexion sur le futur des technologies financières en Afrique, anticiper les changements majeurs du secteur et participer à la définition des programmes locaux et régionaux de l’industrie, ajoute la même source. Le Next Fintech Forum a accueilli, cette année, les principaux acteurs publics et privés dans le domaine des technologies financières en Afrique, ainsi que plusieurs pionniers et leaders mondiaux de la Fintech. Ces éminents panélistes ont débattu des enjeux et des perspectives de développement de la finance numérique en Afrique.

Congo. Des produits monétaires innovants pour donner un coup d’accélérateur à l’inclusion financière en zone cemac

Congo. Des produits monétaires innovants  pour donner un coup d’accélérateur à l’inclusion financière en zone cemac

Le groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale(Gimac), bras séculier de la Beac en matière de transactions monétaires, innove avec des services monétiques défiant toute concurrence. La 6ème édition du salon international des technologies et de l’information- Osiane 22- a permis au directeur général du Gimac, Valentin Mbozo’o, de vendre les services qu’offre son institution dans les 6 États membres de la Cemac(Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, RCA et Tchad). À partir du compte mobil money d’un opérateur de téléphonie mobile de la sous-région, l’on peut envoyer de l’argent dans le compte momo du même espace zonal. En d’autres termes, l’abonné Mtn Congo ou Airtel peut transférer instantanément de l’argent à un abonné Orange ou Mtn Cameroun, ou Aitel Gabon, et vice versa.Mieux, un abonné mobil money de l’un des 2 opérateurs mobiles du Congo peut envoyer de l’argent à un correspondant Gabonais, camerounais…., via gab d’une banque de l’écosystème gimacpay pour un montant n’excédant pas 5 millions de FCFA. C’est ce que le directeur général du Gimac désigne sous le langage technique d’  » interopérabilité intégrale, synonyme d’inclusion financière ». Une innovation de taille à laquelle s’ajoute la « remittence », c’est-à-dire la possibilité pour un usager de recevoir directement dans son compte mobile money ou bancaire du réseau Gimacpay, de l’argent en provenance du monde entier. Ainsi donc, un congolais de la diaspora peut aisément et instantenement envoyer 20, 50 ou 100 euros à son parent ou ami resté à Brazzaville, … Ce que l’on retient de cette révolution en matière de transactions monétaires est que depuis n’importe quel terminal mobile, un code de retrait envoyé par l’émetteur du payement, permet des retraits du cash sur les Gab du réseau des banques Gimac. « Les prix sont plus souples que chez la concurrence », confie, la main sur le cœur, Valentin Mbozo’o. Une expérience vécue permet de constater que 900 mille FCFA envoyés au Cameroun, via money Gram, western union ou Express Union, coûtent, en terme de frais et taxes, un peu plus de 20.000 FCFA, tandis que la même opération coûte légèrement moins du double en utilisant les services du Gimac où le principe d’instantanété est de mise. Au regard des innovations apportées par le Gimac dans les opérations de transactions monétaires, reste l’epineuse question de sécurisation informatique pour se mettre à l’abri de la cyber criminalité. « Le risque zéro n’existe pas, puisque même les grands groupes et pays nantis n’en sont pas épargnés », reconnaît le directeur général du Gimac. »Nous prenons toutefois des précautions au maximum « , rassure t-il. Le véritable problème reste cependant l’avenir des établissements de micro finances, grands employeurs, comme la camerounaise Express Union, appelée à résister face aux innovations du Gimac, à défaut de mourir. Faut-il noter que 2 banque s congolaises, la nigériane UBA Congo et la gabonaise Bgfi Bank Congo, sont les acteurs de l’écosystème gimacpay. Par Alphonse Ndongo Journaliste économique et financier.