Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé récemment un décaissement en faveur de la République démocratique du Congo au titre de la facilité de crédit rapide (FCR) équivalent à 363,2 millions de dollars.
Cette est destinée à « aider le pays à satisfaire les besoins urgents de financement de la balance des paiements qui découlent de la pandémie de COVID-19 », a indiqué le FMI soulignant que la RDC subit un grave choc sous l’effet de la pandémie de COVID-19.
« La crise de la COVID‑19 devrait avoir un impact économique et social considérable sur la République démocratique du Congo (RDC), un pays fragile », a fait savoir Mitsuhiro Furusawa, le directeur général adjoint de l’institution internationale.
D’après lui, la flambée affectera l’économie de la RDC car les mesures d’endiguement ont une incidence sur les activités nationales et les exportations sont durement touchées par la baisse de la demande mondiale et des prix des matières premières.
Il a par ailleurs estimé que, « outre la diminution des flux financiers, la pandémie a entraîné des besoins importants et urgents de financement extérieur ».
Soulignant la nature extraordinaire de la pandémie et l’ampleur de ses répercussions économiques, le FMI a toutefois noté que « les autorités ont décidé de prendre des mesures budgétaires afin d’atténuer l’impact de la pandémie ». Tandis que la Banque centrale du Congo (BCC) a annoncé plusieurs mesures de soutien à la liquidité afin d’atténuer les effets économiques de la pandémie.
Ces actions sont importantes d’autant que la détérioration des perspectives macroéconomiques et les nouvelles pressions budgétaires entraînent un besoin urgent de financement de la balance des paiements, a fait remarquer l’institution.
Ainsi, le FMI pense que l’aide qu’elle apporte au pays par le biais du financement au titre de la FCR contribuera à combler une partie de l’écart de financement ».
Conscient que cette aide de résoudra pas à elle seule la question, le Fonds estime toutefois que « les concours supplémentaires de la part d’autres partenaires au développement devraient combler l’écart restant et alléger les besoins de financement du budget ».
Martin Kam