En mai 2016, les autorités congolaises et françaises auraient envisagé l’exfiltration du général Jean-Marie Michel Mokoko, a affirmé l’un de ses avocats Maître Norbert Tricaud.
Selon l’avocat, qui s’est exprimé récemment au micro de notre confrère Christophe Boisbouvier de RFI, les autorités congolaises auraient proposer à l’ex-candidat à la présidentielle congolaise et ancien chef d’état-major général de l’
Elles auraient assuré qu’elles pouvaient « négocier par exemple avec les autorités françaises pour que vous puissiez quitter le pays avec des membres de votre famille », a-t-il déclaré.
A en croire l’avocat, qui exerce au barreau de Paris, tout se serait passé en mai 2016. « J’ai eu des entretiens avec des hauts représentants de la diplomatie française et, à un moment donné, les autorités françaises ont envisagé la possibilité que le médecin de l’ambassade de France à Brazzaville puisse, dans la voiture diplomatique de l’ambassadeur, venir chercher le général Jean-Marie Michel Mokoko à son domicile, et l’exfiltrer pour des raisons sanitaires », a-t-il expliqué.
Cette sorte d’exfiltration aurait reçu l’accord des autorités congolaises, a-t-il soutenu. Et d’ajouter que le premier concerné, Jean-Marie Michel Mokoko, lui aurait confié à ce sujet: « Maître, il n’est pas question que j’accepte ça ».
Rappelons que le général Mokoko est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et dont son procès serait imminent, selon le ministre de la Communication et des Médias, Porte Parole du Gouvernement, Thierry Moungalla.
Adrien Thyg