La hausse des prix de l’immobilier se poursuit à Casablanca et Marrakech

Au deuxième trimestre 2019, la tendance du marché immobilier par ville était à la hausse au niveau de Casablanca et de Marrakech, alors qu’elle était à la baisse principalement à Rabat et Tanger.

Ainsi, pour le deuxième trimestre consécutif, les prix des actifs immobiliers ont poursuivi leur hausse au niveau de Casablanca et de Marrakech, ont relevé récemment Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).

En effet, en ce concerne la ville de Casablanca, il ressort que les prix se sont accrus de 1,4% au deuxième trimestre contre une hausse de 1,6% observée au premier trimestre de la même année, selon l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), élaboré par ces deux organismes publics et dont nous avons évoqué les tendances globales dans une précédente édition.

Cette évolution reflète les appréciations respectives de 0,7% et 8% pour le résidentiel et le foncier, les prix des biens à usage professionnel ayant stagné, expliquent BAM et l’ANCFCC dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au deuxième trimestre 2019.

En parallèle, ces dernières ont noté une augmentation des ventes de 1,5%, « traduisant une hausse de 4,4 % pour les biens résidentiels et des baisses respectives de 2% et 14,6% pour les terrains et les biens à usage professionnel ».

Au niveau de Marrakech, les données recueillies font état d’un léger accroissement des prix de 0,2% contre 1% au premier trimestre, recouvrant une hausse de 0,5% pour les terrains et une baisse de 0,7% pour le résidentiel, ainsi qu’une stagnation pour les biens à usage professionnel.

Dans leur note, BAM et l’ANCFCC constatent également que « les transactions ont crû de 7,6%, après une diminution de 34,7% le trimestre précédent, en liaison avec l’accroissement de 24% des ventes du résidentiel, celles des terrains et des biens à usage professionnel, ayant, en revanche, baissé de 16,6% et 23,1% respectivement».

Dans le registre des hausses, à noter que les tendances étaient également en augmentation au niveau des villes d’Oujda et d’El Jadida où les actifs immobiliers ont connu un accroissement respectivement de 1,1% et de 2,3% au titre du deuxième trimestre.

S’agissant des baisses observées au cours de ce même trimestre, il ressort des statistiques que les prix ont diminué de 1,4% à Rabat en glissement trimestriel contre un recul de 3,3% relevé au trimestre précédent.

Soulignons que ce trimestre a été marqué par des baisses de 1% pour le résidentiel et de 13,7% pour les biens à usage professionnel, les prix des terrains ayant en revanche augmenté de 3,1%, tandis que les transactions ont « marqué un repli de 11,4%, reflétant des reculs des ventes du résidentiel de 7,9%, des terrains de 12,9% et des biens à usage professionnel de 38,9% », selon ladite note.

Quant à la ville de Tanger, il apparaît que l’indice des prix a reculé de 1,9% contre 1,2% au cours du trimestre précédent, suite aux diminutions des prix de 1,5% pour les biens résidentiels, de 2,1% pour le foncier et de 2,9% pour les biens à usage professionnel.

En parallèle, « les transactions se sont également contractées de 1,5%, en lien avec une baisse de 28,7% de celles des terrains, les ventes du résidentiel et des biens à usage professionnel ayant, à l’inverse, augmenté de 0,6% et 22,2% respectivement », a-t-on fait savoir.

Signalons que les prix des actifs immobiliers ont également reculé dans d’autres villes du Maroc, à l’instar de Fès et de Meknès (1,2%) et Kénitra (1,4%), tandis que les prix sont restés stables au niveau de la ville d’Agadir.

Rappelons que l’IPAI, qui retrace l’évolution des prix dans le secteur immobilier au Maroc, a enregistré une nouvelle baisse de 0,6% en glissement trimestriel. Celle-ci a concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de 0,4% pour le résidentiel, de 0,8% pour le foncier et de 1,5% pour les biens à usage professionnel.

« De même, et après une baisse trimestrielle de 12,3% au premier trimestre, le nombre de transactions a diminué de 7,3%, reflétant des baisses de 3% pour le résidentiel, de 19,3% pour les terrains et de 15% pour les biens à usage professionnel».

Alain Bouithy

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