Congo. Sortir notre jeunesse de l’impasse et de la malfaisance

TRIBUNE. Quand vous circulez dans les principales agglomérations de notre pays, il n’est pas rare d’entendre la population se plaindre du peu d’empathie qu’éprouvent les politiques envers la jeunesse.

Parquer dans un corner pour jouer les rabatteurs et les bétails électoraux, la jeunesse congolaise est, n’ayons pas peur de le dire, peu instruite et trop politisée, au point qu’elle soit convaincue que la réussite passe forcément par la politique et les rites ésotériques.

Dans de telles conditions, moins de 125 mots de français et une forte capacité à crier sur les réseaux sociaux suffisent pour diffamer et gagner suffisamment d’argent pour narguer ceux de sa génération qui ont fait le choix de se former et de devenir spécialistes dans leur domaine.

A l’image de M. Naul Lenzo, qui s’est battu pour y arriver mais pour lequel le manque d’expérience a conduit dans un engrenage tectonique entre un maire indélicat et un magistrat aigrefin et qui croupit depuis 3 mois à la maison d’arrêt, nombreux jeunes congolais se sont laissés égarer par le manque de rigueur. Alors qu’une sanction administrative ou une mise en examen auraient suffi au vue du contenu du dossier que nous avons consulté, M. Naul Lenzo est privé de liberté pour des raisons qui restent inexpliquées.

Soyons clairs ! Nous ne blâmons pas la jeunesse congolaise parce que nous sommes conscients qu’elle est en partie victime expiatoire d’une véritable machine à broyer.

Depuis des lustres, plusieurs facteurs contribuent à la déchéance de la société et donc de la jeunesse congolaise. Nous citerons entre autres :

Aussi, s’il est important de lister les origines de la déliquescence du niveau d’instruction de notre jeunesse, il sied d’esquisser quelques idées qui permettraient de résorber le phénomène « bébés noirs » et autres crises qui rendent infernal, le quotidien des congolais.

Afin de sortir de cette impasse, l’Etat congolais devrait :

Il est du devoir de l’Etat congolais et aussi de la société civile de s’attaquer aux causes profondes de la délinquance et du phénomène « bébés noirs » et de fournir aux jeunes congolais le soutien et les ressources dont ils ont besoin pour réussir et s’épanouir dans un monde de plus en plus exigeant.

La jeunesse congolais a droit à une seconde chance.

Que Dieu bénisse le Congo.

Laurent DZABA
Président du Mouvement Panafricain et Citoyen

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