CAN Total Energies/Cameroun 2021. Samuel Eto’o, le Kunta Kinté des temps modernes

TRIBUNE. L’absence dans les premières loges officielles du stade d’Olembe, du nouveau président de la fédération camerounaise de football, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 33 ème édition de la Can Total Énergies 2021, a surpris plus d’un observateur. Pourquoi ? Explications. Les cinéphiles africains des années 70-80 se souviennent bien de Kunta Kinté, le héros du film Roots, le jeune mandingue de Gambie qui fut déporté en 1767 et vendu comme esclave aux États-Unis où il refusa de prendre Toby comme nom d’esclave. Une histoire vraie, celle de l’écrivain américain Alexander Murray Palmer Haley, né le 11 août 1921 à Ithaca et mort le 10 février 1992 à Seattle. Selon nos sources, Samuel Eto’o a boudé la présence du président de la Fifa, Infantino, en se mettant bien loin des loges officielles. Peu avant, il avait discrètement accueilli ses amis Fally IPUPA, Edgard Nguesso…, invités par lui-même pour assister à la cérémonie d’ouverture de la Can au stade d’Olembe. Eto’o, qui n’a pas voulu gêner le protocole national, s’est habilement soustrait des salamalecs diplomatiques qu’exige souvent le comportement à adopter en pareilles circonstances pour souhaiter la bienvenue à un hôte de marque. Une expression nette du Kunta Kinté des temps modernes qui parle à Infantino, lequel veut avoir l’Afrique du football à ses pieds. Le nouveau de président de la fecofoot s’adresse également aux acolytes de la Caf, si veules devant Infantino. par son caractère anti conformiste à s’aplatir devant Infantino, président de la toute-puissance Fifa, à contrario du président de la Caf et des présidents des fédérations africaines de football qui tremblent telles des feuilles mortes au moindre vent léger, Eto’o prouve à la face des africains qu’il est un vrai fils du continent au sens noble du mot. Vivement qu’il soit permis aux vrais africains de gérer leurs fédérations : Fecofoot (Congo Brazzaville ), fecofa (RD.CONGO ), Fif (Côte d’Ivoire)…, et non aux commerçants sans envergure aucune! Par Alphonse Ndongo (Fb)
RDC : l’ivresse du pouvoir…

OPINION. Contrairement au mensonge que propagent les réseaux sociaux, aucun véhicule transportant la nièce du président Félix Tshisekedi ne roulait en sens inverse. Pour ceux qui connaissent la route de Kingabwa où s’est passée l’altercation, il n’existe pas de boulevard avec deux bandes aller et deux autres retour. L’incident est plutôt survenu dans un embouteillage où le cortège du vice-président de l’Assemblée nationale tenait à ce que priorité lui soit donnée. Ordre fut intimé à tout véhicule de le faire passer jusqu’à ce qu’ils arrivent au niveau de la voiture avec gardes du corps qui transportait la nièce de Fatshi. Les gardes de Kabund ont forcé la portière tout en désarmant l’un des éléments de la Garde Républicaine qui veillait sur la sécurité du parent du président. On l’a fait descendre manu militari et l’arme lui a été arrachée malgré ses supplications. Cette humiliation sera mal digérée par les Bana Mura qui enverront une escouade de 4 jeeps à la résidence de Kabund avec tous les résultats de vandalisme que l’on sait. Beaucoup de zones d’ombre tout de même dans ce dossier? – Que compte gagner le camp de Kabund en diabolisant la famille de son chef et en lui attribuant faussement toute la responsabilité de l’incident? – Pourquoi le président intérimaire de l’UDPS n’a-t-il pas stoppé sa garde qui violentait un militaire commis à la sécurité de la famille du président de la République qui se veut son chef hiérarchique direct? -Qui a pris la grave décision d’envoyer dans la suite la GR vandaliser le domicile d’un Premier vice-president de la chambre basse du Parlement ? – Est-ce la hiérarchie militaire de la GR? Dans la vidéo de l’arrivée de Kabund au lieu de crime, l’on entend cette phrase : “ c’est Tshisekedi qui a envoyé ces militaires!”. D’autres disent : « c’est la famille de Tshisekedi ». Qu’est-ce qui se passe au sommet de l’Etat congolais? Comment un tel gangstérisme d’une autre époque révolue peut-il encore être orchestré par des autorités du pays, prêtes à se dévorer les unes et les autres sur la place publique? Outre l’expression d’un climat on ne peut plus délétère entre différents barons du régime derrière l’incident d’hier, on comprend désormais plus clairement l’actualité politique congolaise d’après laquelle autant les conseillers présidentiels que les dirigeants du parti au pouvoir ont tous perdu la notion de limites de leurs compétences constitutionnelles. Ils se comportent en véritables délinquants et ne s’en cachent même plus. Les tirs nourris de militaires à Kingabwa et la panique générale des habitants qui commençaient à fuir leur domicile est la goutte de trop de ce régime lézardé de l’intérieur et dont la puanteur commence à intoxiquer la vie de tout un peuple. Comme nous avons eu à le constater au crépuscule des régimes de Mobutu et de Joseph Kabila, on est en face des dirigeants imbus d’eux-mêmes, ivres du pouvoir et prêts à toutes les dérives pour affirmer leur autorité. Une espèce de jungle politique où seule la loi du plus fort compte. L’inquiétude des congolais devient encore plus épaisse quand de telles autorités ont déjà commencé à tripatouiller la CENI pour se projeter dans les cinq ans à venir. Par Germain Nzinga
Marquer la fin d’une ère : le secrétaire général de l’OPEP, Barkindo, a servi avec distinction

Beaucoup conviendront que le secrétaire général de l’OPEP, S.E. Mohammed Barkindo marche dans la même peau que les dirigeants mondiaux décédés Kofi Annan, qui a été secrétaire général des Nations Unies, et le Dr Rilwanu Lukman, ancien ministre nigérian et secrétaire général de l’OPEP qui a été décrit comme l’un des personnage les plus influents et respectés de l’industrie pétrolière. Barkindo, tout au long de son mandat à l’OPEP, a mené le bon combat, et a terminé sa course avec bravoure et en gardant la foi. Après six ans d’un leadership que l’on peut qualifier de remarquable, il cédera les rênes à son successeur, le Koweïtien Haitham al-Ghais, en juillet prochain. Nous savions que ce jour arrivait. Après tout, le poste est à durée limitée et personne ne peut diriger un groupe de cette envergure pour toujours. Barkindo a toujours été contre le fait de rester un jour de plus que son mandat. Pourtant, l’industrie s’est habituée à la main ferme de M. Barkindo sur le gouvernail, guidant l’OPEP à travers les eaux volatiles dans lesquelles les producteurs mondiaux de pétrole et de gaz doivent naviguer, y compris le sentiment croissant du public contre les hydrocarbures. S’il avait juste maintenu l’ordre pendant son mandat, cela aurait suffi, surtout compte tenu des bouleversements provoqués par la pandémie. Mais Barkindo n’est pas du genre à se satisfaire du statu quo, même dans les moments les plus difficiles. Certes, il n’aurait jamais pu anticiper l’emprise mondiale de COVID-19. Mais il a eu la clairvoyance d’imaginer l’impact que l’OPEP pourrait avoir grâce à une coopération à une échelle encore plus mondiale – et cela s’est avéré essentiel pour stabiliser le marché lorsque la demande a atteint des niveaux record. Barkindo a entretenu une relation très respectueuse avec les pays producteurs de pétrole au sein et en dehors de l’OPEP, notamment l’Iran, l’Irak, l’Arabie saoudite, le Venezuela, la Chine et la Russie, ainsi qu’avec les producteurs de schiste américains. Son talent pour construire des ponts était exactement ce dont l’OPEP et les producteurs du monde entier avaient besoin. En 2017, Barkindo a conduit l’OPEP dans une relation mutuellement avantageuse avec 11 producteurs non membres de l’OPEP (10 pays depuis que la Guinée équatoriale a rejoint l’OPEP en mai 2017), dont la Russie. Les avantages de l’alliance OPEP+ étaient parfaitement apparents en 2020 lorsque la pandémie a frappé et que les voyages se sont presque arrêtés net. Cela n’a pas aidé qu’une guerre du pétrole entre l’Arabie saoudite et la Russie éclate en mars de la même année, entraînant une augmentation de la production alors que la demande était au plus bas. En avril, les contrats à terme sur le pétrole ont plongé, au moins pendant une journée, en territoire négatif, et l’industrie pétrolière était en danger. C’est M. Barkindo qui a habilement réuni toutes les parties autour de la table pour trouver une résolution: les 23 membres de l’OPEP et de l’OPEP+ ont convenu d’enregistrer des réductions de production, une décision qui a permis aux prix du pétrole de se redresser plus rapidement qu’ils ne l’auraient fait autrement. Ce résultat témoigne des compétences de Barkindo en tant que leader, même si, bien sûr, le président Trump s’est attribué le mérite d’avoir résolu la crise. Le secrétaire général de l’OPEP savait que plus la guerre des prix se poursuivrait, plus les dommages économiques seraient infligés à l’Afrique et à de nombreuses personnes pauvres dans le monde. Un champion pour l’Afrique En tant que chef de l’OPEP, Barkindo a le devoir d’être impartial. Pourtant, il n’est pas surprenant qu’au cours de son mandat, le nombre de pays membres africains ait augmenté. La patrie de Barkindo, le Nigeria, a rejoint l’OPEP il y a 50 ans. Selon ses propres termes, la nation « a joué un rôle majeur dans l’orientation de l’organisation vers la coopération, la bonne volonté, le sentiment d’appartenance et d’unité, et en œuvrant à la stabilité du marché pétrolier, consciente des avantages que cela apporte à la fois aux producteurs et aux consommateurs. » Depuis lors, ce sentiment d’appartenance et d’unité s’est étendu au Gabon, à la Guinée équatoriale et au Congo. Aujourd’hui, ces pays ont un siège à la table, pour ainsi dire, un plus grand mot à dire sur la manière dont leurs ressources pétrolières sont utilisées au profit de leur population et de la croissance de leur économie. Reconnaissant son soutien à l’industrie énergétique du continent, en 2018, l’Africa Oil & Power Conference a nommé Barkindo l’Africa Oil Man of the Year. Son leadership a prouvé que « si vous voulez aller loin, vous allez ensemble », avait alors déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de Guinée équatoriale. « Il a été un énorme champion des pays africains et leur a donné une voix pour aider à stabiliser les marchés pétroliers », a ajouté Obiang Lima. Barkindo a également été un défenseur de l’Afrique dans le débat sur la transition énergétique. Après avoir dirigé la délégation technique du Nigéria aux négociations des Nations Unies sur le changement climatique pendant 30 ans et avoir été trois fois vice-président de la Conférence des Parties — COP13 (Bali, Indonésie), COP14 (Poznan, Pologne) et COP15 (Copenhague, Danemark)— il est réaliste quant à la voie à suivre. Il est fermement convaincu qu’un monde désireux de relever les défis du changement climatique doit également accepter qu’il faudra prendre en conte toutes les sources d’énergie pour répondre à la demande actuelle et future, d’autant plus que la pauvreté énergétique reste une réalité dans de vastes régions du continent. Barkindo n’a jamais hésité à rendre visite aux dirigeants du monde entier et à plaider en faveur d’une énergie abondante, moins cher et fiable. Il ne craignait pas non plus les conversations difficiles. Je me souviens qu’il est allé à l’encontre de l’avis de ses conseillers pour avoir une discussion civile avec un militant du changement climatique qui a insisté pour protester contre l’OPEP à Vienne. Vous pouviez entendre une mouche voler alors qu’il parlait de la pauvreté
RD Congo. Le destin de l’Afrique se joue-t-il présentement au Mali?

OPINION. En réaction aux mesures d’isolement et d’embargo de la CEDEAO appuyées par le gouvernement français qui a demandé le soutien du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le gouvernement de transition du Mali semblait être sous peu sur le grill. Non pas seulement pour ses avoirs nationaux bloqués en banque mais surtout pour l’handicap de sa position géographique d’un pays enclavé qui se verrait dans l’impossibilité de se ravitailler en denrées de première nécessité. Aucun gouvernement au monde ne peut tenir debout sans le paiement des salaires de ses employés et avec un peuple affamé. La première lueur d’espoir a pointé hier à l’horizon avec le refus catégorique des gouvernements russe et chinois à la proposition française. Ce veto vient de se voir renforcé ce matin par la prise de position du gouvernement de la Guinée qui a refusé d’obtempérer aux ukases de la CEDEAO, en laissant ouvertes ses frontières avec la république voisine du Mali. La Guinée touchant à l’océan Atlantique désamorce une partie du problème de ravitaillement du voisin malien. Restera la question de l’argent pour pouvoir acheter et nourrir son peuple. C’est à ce niveau que tout pourra basculer en faveur ou défaveur du peuple malien. Aidés par le sens patriotique très élevé du peuple malien conscient d’être descendant du légendaire Empire mandingue de Soundiata Keita, les dirigeants actuels du Mali détiennent désormais entre leurs mains l’opportunité de démonter les fondations de l’ancien système post colonial, de défaire les anciennes alliances pour en créer de nouvelles notamment : avec l’opinion publique malienne qui a besoin de comprendre où va le pays pour supporter les sacrifices de l’embargo et pour rester soudés dans la résilience; avec les forces dites terroristes présentes sur terrain qu’il faut allier à la cause nationale; avec la Guinée voisine avec qui il faut signer un protocole commun de soutien militaire et économique réciproque mais aussi avec de nouveaux partenaires internationaux tels la Chine et la Russie favorables à la cause malienne. S’il franchit ce pas important de cette quadriple alliance, alors le Mali sera en voie de réussir le pari d’instaurer un nouvel ordre politique et économique en Afrique de l’Ouest. Certes beaucoup d’obstacles jalonnent ce combat, ceux extérieurs mais aussi ceux internes pouvant aller jusqu’à la probable division dans le rang même de la junte au pouvoir par les forces impérialistes en vue de mieux les affaiblir. À ce niveau tout se jouera au détail stratégique mais aussi à la grande vision politique à inoculer à toutes les masses populaires maliennes pour qu’elles comprennent vers quel nouveau cap les dirigeants actuels veulent pousser le peuple malien et veulent susciter la fierté à tout malien d’avoir reconquis leurs libertés civiques et nationales. Toute victoire du Mali sera contagieuse et aura inévitablement un effet domino. Elle donnera des idées à beaucoup d’autres peuples voisins lassés de cette guerre terroriste et asymétrique dont les pays du Sahel et leurs peuples semblent payer le lourd tribut et être les plus grands perdants. En cherchant le fil conducteur entre les événements de Centr’Afrique, en Guinée et avec le coup d’état manqué avant-hier au Burkina Faso, on en déduit que quelque chose de très sérieux est en train de se jouer au Mali. Quelque chose comme une probable onde de choc qui pourra s’étendre au-delà des frontières maliennes et faire imploser tout un système de politique internationale instaurée en Afrique dans l’ère post coloniale. Le destin de l’Afrique est-il en train de se jouer au Mali? Wait and see! Par Germain Nzinga
RDC : Le coup de gueule d’un ministre

TRIBUNE. “ Nous sommes nombreux aux côtés du Président Félix Tshisekedi. Nous sommes des voleurs (…) Tshilejelu : zéro, DAIPN : zéro, Nkuadi : zéro. Ce que je dis là, je l’ai vécu moi-même. J’étais à côté du Chef de l’Etat, j’ai entendu les gens parler, qu’on nous a trompé ici. Les gens sont en train de parler comme dans un tribunal public” C’est en ces termes très crus que José Panda, le ministre à la Recherche scientifique, a fustigé hier 9 janvier devant la presse à Mbuji Mayi, l’imbroglio généré par des vols à grande échelle de l’argent du trésor public dans la ceinture rapprochée du Chef de l’Etat Congolais et qui plombe tout son programme de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales. “On a trouvé lors de la tournée dans le grand Kassai les matériels abandonnés en brousse pourtant les fonds ont été débloqués à hauteur de 6 millions USD”, rencherit-il. Dans la foulée de son point de presse avec la presse locale, José Panda lance un vibrant appel à la justice congolaise pour qu’on ARRÊTE ces voleurs et qu’ils restituent ces fonds détournés. Trois jours après cette accusation sur la place publique, aucune réaction de la justice congolaise qui devrait saisir l’occasion d’utiliser comme principal témoin ce ministre qui semble en savoir un peu plus sur l’identité de ces voleurs. Aucun communiqué non plus de la présidence dont de nombreux conseillers sont pointés du doigt dans le dossier de ces détournements massifs. Et par ailleurs, José Panda qui fait appel à la justice en vue de récupérer l’argent détourné semble avoir la mémoire courte. Il a déjà perdu de vue que Vital Kamerhe, Eteni Longondo et Willy Bakonga et tant d’autres qui sont tous auteurs de détournements de millions de dollars ont été miraculeusement libérés de la prison par ….la grâce PRÉSIDENTIELLE sans pourtant avoir jamais remboursé un seul rond. Après des procès-spectacles qui nous ont faussement fait croire à la fin de l’impunité au Congo, on ne peut que constater amèrement l’arrogance des malfaiteurs de grand chemin qui jouissent de leur liberté sans crainte aucune de rendre des comptes à quiconque. Le Congo est tout simplement pillé au vu et au su de tous sous la présidence de Félix Tshisekedi. Bref, si malgré toutes ces preuves accablantes, rien n’a été remboursé par tous ces barons fossoyeurs de l’état et si rien ne bouge de la part de la justice après des dénonciations d’une telle gravité de la part d’un membre de l’UDPS et Ministre du gouvernement en cours, cela veut dire que telle se veut être l’essence profonde du régime actuel. Toutes ces sorties médiatiques n’ont pour seul objectif que de vouloir “dédouaner” le président congolais de toute responsabilité au moment où l’on sait que le Chef, c’est lui et qu’au final il est inévitablement comptable d’un tel désordre installé et tacitement approuvé au sommet de l’Etat. Par Germain Nzinga
Congo. Denis Sassou Nguesso sort sa nouvelle carte : Edgard Nguesso !

OPINION. Son déplacement au Cameroun pour l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations pour représenter le Président de la République, absent, le Directeur du Domaine Présidentiel s’est montré plus que Présidentiable pour remplacer son oncle à la tête du pays. Depuis l’annonce sur la révision de la constitution du 25 octobre 2015, la nomination des nouveaux généraux dans la force publique etc… l’ambition affichée de Denis Christel Sassou Nguesso pour succéder à son père est manifeste. Plusieurs langues se sont levées pour dénoncer cette machination. Denis Christel Sassou Nguesso ne fait pas l’unanimité dans le clan, aujourd’hui il est minoritaire. La carte Kiki ne marche pas, il a plusieurs handicaps (pas Congolais de Brazzaville à 100%, bilans médiocres à la Cotrade, à la SNPC et à l’Assemblée nationale comme député), le Député d’Oyo est un général sans troupe, il le sait, la plupart des hommes qui l’entourent ne sont là que pour des raisons pécuniaires à la moindre couac, ils vont quitter le navire, IL LE SAIT TRÈS BIEN. LA PREUVE IL N’A PERSONNE POUR LE DÉFENDRE SÉRIEUSEMENT CAR SES HOMMES N’ONT AUCUNE CONVICTION ET NE PÈSENT PAS FACE À SES ADVERSAIRES. En réveillons la carte Edgard Nguesso, Denis Sassou Nguesso cherche à sauver le navire qui tangue et qui commence à prendre de l’eau. Les fissures au sein du système sont de plus en plus visibles, l’exaspération monte de plus en plus au sein de la population et du pouvoir de la mauvaise gestion et de l’amateurisme drd hommes de kiki. Edgard Nguesso pour certains représentent le dernier rempart pour sauver le clan Sassou Nguesso en perdition. Cet homme au travers son réseau interne au sein de la force publique et du PCT, bénéficie d’un capital de sympathie dont son rival au sein du clan ne dispose pas. La seule carte qui lui reste à jouer est l’international, cette sortie officielle au Cameroun vient de redorer son blason et fait de lui un potentiel remplaçant du président Sassou Nguesso au cas où une situation exceptionnelle peut survenir dans notre pays. En tout cas les jours avenirs seront très décisifs dans notre pays car la course à la succession a déjà commencé et rien n’est perdu d’avance pour Edgard Nguesso face à son cousin Denis Christel Sassou Nguesso, c’est le plus stratège qui remporte le combat comme le dit Sun Tzu dans l’art de la guerre ::. La révision de l’article 157 de la constitution du 25 octobre 2015 augure une nouvelle ère de changement qui peut arriver à tout moment. TOUT LE MONDE POURRA UTILISER LES CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES POUR IMPOSER SA VOLONTÉ, C’EST L’OUVERTURE DE LA BOÎTE DE PANDORE QUE LE POUVOIR OFFRE À TOUT LE MONDE SUR UN PLATEAU. « Aucune guerre digne de ce nom ne se gagne sans une véritable stratégie. » « La valeur d’un général réside dans sa stratégie et non dans son courage. Proverbe Chinois. » Le plus grand risque est de ne prendre aucun risque… Dans un monde qui évolue très rapidement, la seule stratégie qui échoue est de ne pas prendre de risques. » Mark Zuckerberg. Par Evrard Nangho.
Alpha Blondy: Les sanctions contre le mali sont arbitraires et injustes

COUP DE GUEULE. Les sanctions contre le mali sont arbitraires et injustes a soutenu Alpha Blondy dans la vidéo ci-dessous. La star africaine d’origine ivoirienne réagit ainsi par rapport aux sanctions décidées par la CEDEAO contre le Mali.
RD Congo/Mauritanie. L’énigme du cadeau de Mobutu à Mokhtar Ould Daddah…

RETRO. En 1973, le président zaïrois de l’époque – le général Mobutu Sese Seko – s’est rendu en Mauritanie pendant trois jours. La Mauritanie était l’un des pays les plus pauvres du continent africain et son économie dépendait de la pêche, de l’agriculture et du pastoralisme. Au cours des entretiens des trois jours, le président zaïrois a remarqué que son hôte, le président mauritanien Mokhtar Ould Daddah, qui est le premier président de la Mauritanie après son indépendance de l’occupation française, n’a pas changé de costume pendant les trois jours, alors Mobutu s’est rendu compte que son hôte n’avait pas assez d’argent pour acheter des costumes élégants et coûteux. A l’issue de sa visite, et dans le hall des départs de l’aéroport de Nouakchott, le Président zaïrois Mobutu a remis un chèque d’un montant de 5 millions de dollars au Secrétaire du Président, afin de ne pas gêner son hôte, et avec le chèque un papier contenant le adresses des plus célèbres créateurs de maisons de couture de la capitale française, avec lesquels Mobutu tisse ses costumes, dans l’espoir que le chef Mokhtar Ould Daddah tisse des costumes et accessoires officiels à ces rôles. Après le départ du président zaïrois, La secrétaire remet à son patron le chèque de 5 millions de dollars, Il a dit : C’est un cadeau du président Mobutu pour vous, afin d’acheter des costumes et des fournitures de Paris. Le président Mokhtar Ould Daddah a reçu le chèque et l’a immédiatement remis au ministre mauritanien des Finances, pour qu’il le dépose sur le compte de l’Etat. Plus tard, à partir de ce don, fut construite et équipée l’Ecole Supérieure de Formation des Enseignants de Mauritanie, qui souffrait d’une grave pénurie dans ce domaine, du fait de la pauvreté. Cinq ans plus tard, c’est-à-dire En 1978, le président zaïrois s’est arrêté au Maroc en provenance des Etats-Unis d’Amérique, Il était en visite là-bas pendant une semaine, et lorsque le président El Mokhtar a appris son escale à Rabat, il l’a appelé et l’a invité à se rendre en Mauritanie, même s’il s’agissait d’une courte visite. Sur le chemin de l’aéroport au palais présidentiel, Mobutu a remarqué un Des panneaux en français, ornant les rues, lisent : Merci Zaïre..Merci Mobutu..Merci pour le cadeau!!! Avant que le cortège présidentiel n’atteigne le palais, il s’arrête à l’école de formation des enseignants. Mobutu est sorti de la voiture, s’est renseigné et a demandé au Mukhtar avec étonnement le cadeau pour lequel les gens me remercient en Mauritanie!!! Malheureusement, je suis arrivé il y a une heure à Nouakchott. Je n’apporte pas de cadeaux avec moi. Alors le chef élu, Ould Daddah, sourit et lui dit : « C’est votre précieux cadeau. Avec la somme de cinq millions de dollars que vous m’avez donné il y a cinq ans, nous avons construit cette école pour préparer des enseignants hommes et femmes, car notre peuple a désespérément besoin d’argent pour lutter contre l’analphabétisme et la pauvreté. Mobutu le serra dans ses bras et lui dit : Si le reste des dirigeants africains étaient comme vous, notre continent ne souffrirait pas d’analphabétisme, d’ignorance, de pauvreté et de sous-développement. Le Mukhtar lui dit : Je reçois un salaire mensuel du trésor public, et je ne travaille pas sans salaire, et ce cadeau est de vous au peuple mauritanien. Avec la connaissance, nous pouvons éliminer ces parasites et obstacles qui entravent notre chemin. Le président choisi, que Dieu ait pitié de lui (décédé en 2003), était connu pour sa simplicité et son refus du luxe et de l’extravagance. Il vivait dans une maison modeste et simple, avec seulement trois pièces. Cette histoire réelle est comme une gifle mais surtout comme une grande leçon pour tout détenteur du pouvoir qui ignore les véritables PRIORITÉS pour garantir à long terme l’avenir et le bonheur de son peuple. Par Germain Nzinga