USA. Le pionnier (in memoriam Sidney Poitier : 20 février 1927 – 6 janvier 2022)

USA. Le pionnier (in memoriam Sidney Poitier : 20 février 1927 – 6 janvier 2022)

DISPARITION. Etre PIONNIER en période de ségrégation raciale dans n’importe quel domaine peut se révéler comme un rôle DELICAT, une tâche INGRATE et une situation INCONFORTABLE. Chaque passager sur TERRE fait un peu ce qu’il sait bien faire avant de s’en aller parce que NUL n’est parfait NI éternel. Vivre UTILE c’est aussi marquer les esprits en partageant avec les AUTRES ce que l’on a de plus BEAU, GRAND et NOBLE. Sur la sévérité du jugement de CERTAINS de ses semblables aux U.S.A, il s’en est bien expliqué dans ses mémoires « THE MEASURE OF A MAN ». La lecture dissipe les malentendus. MATONDO pour ses belles pages bien écrites sur une VIE bien remplie. Il vaut MIEUX être ACTEUR que figurant parce que le SECOND personne ne s’en souviendra. Bon voyage ! A presque 95 ans, on peut plier bagage et lever l’ancre sans regrets. Par Nysymb Lascony

Congo Brazzaville. Nous voudrions d’une République du Congo juste

Congo Brazzaville. Nous voudrions d’une République du Congo juste

TRIBUNE. J’interviens, ici, pour saluer la décision de M. Oko Ngakala, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville, pour avoir mis aux arrêts, le 6 janvier 2022, les agents de la Police Nationale et les individus qui ont sauvagement torturé des Congolais, sous le viaduc de Kintélé, à Brazzaville. Avec l’espoir que le juge d’instruction, en charge de l’affaire, devrait comprendre quelles ont été les motivations réelles des policiers dans le crime. S’ils n’ont pas été que la main criminelle des commanditaires. Ou, si oui ou non, ils ont servi une cause. Ce sont là des criminels, en bandes organisées, qui ont usé du maillet pour broyer les os des pieds des infortunés Congolais concernés. Les crimes qu’on banalise précèdent toujours les grands crimes. A la suite de la décision du Procureur de la République, les salaires ou autres ressources financières des criminels doivent être immédiatement saisis, selon les voies légales, pour les affecter aux soins médicaux des blessés. A la manière dont les coups de maillet s’abattaient, avec rage et violence, sur les tibias, les péronés, les chevilles, les genoux et les calcanéums des malheureux, il va sans dire que ces derniers, seront, pour le reste de leurs vies, des handicapés. Le fauteuil roulant pourrait devenir leur allié sûr. Encore faudrait-il que ces derniers se le procurent. Ces sièges coûtent chers. La justice, garante de la liberté, doit opposer une barrière invincible aux violences. Nous voudrions d’une République du Congo juste où la loi n’épargne personne, quel qu’en soit son rang politique, son niveau et statut social, son appartenance familiale et ethnique. La justice devant être, dans ces cas, la sanction des injustices établies. Des situations criminelles, crimes de sang, crimes socio-économiques abondent dans le pays. Impunément, leurs auteurs courent les rues, narguant leurs victimes et l’Etat dans la mesure où il aurait été lésé. Aux Procureurs de la République, près les différents Tribunaux de Grande Instance, de se lever et de s’approprier, dans les faits, l’indépendance du pouvoir judiciaire dont se prévaut le corps des magistrats. Ouabari Mariotti Ancien Ministre de la Justice Paris 6 janvier 2022

Côte d’Ivoire. Message de fin d’année de Guillaume SORO : « L’exil est le chemin emprunté par tous les grands hommes »

Côte d’Ivoire. Message de fin d’année de Guillaume SORO : « L’exil est le chemin emprunté par tous les grands hommes »

Guillaume Kigbafori SORO a échangé ce 31 décembre 2021 avec toutes les entités de son mouvement politique, Générations et Peuples Solidaires. Comme il a l’habitude le faire, à la faveur de son traditionnel message de fin d’année aux ivoiriens. Contrainte d’exil oblige, c’est par le biais de sa plateforme sociale, suivie par des milliers d’ivoiriens, que le mentor de GPS a répondu à de nombreuses préoccupations. Dans cette première partie de ces échanges que nous vous proposons, Guillaume SORO a abordé divers sujets. Notamment son exil, son retour manqué du 23 décembre 2019 et a réitéré sa foi à l’aboutissement du combat de Génération et Peuples Solidaires. « Mesdames et messieurs des délégations que nous avons vues, YAO Soumaïla de R-GPS, j’espère que les autres délégations vont nous rejoindre en cours d’échange. J’ai noté les préoccupations que vous avez évoquées. J’ai entendu quelqu’un dire sa tristesse parce que je suis en exil. Je vous demande ne pas être triste. Car l’exil fait partie de la vie des hommes politiques, des hommes d’État. Beaucoup avant moi, ont été en exil. C’est pourquoi, quand j’étais encore au pays, j’étais contre l’exil. Je ne suis pas à mon premier exil, j’en suis à mon troisième. Et je voudrais vous rassurer, que c’est un cheminement peut-être difficile, mais je finirai par rentrer dans mon pays. Je vous disais tout à l’heure que de grands hommes ont connu l’exil. Le Président Félix Houphouët-Boigny a été en exil. Le Président Bédié a connu sa période d’exil, d’ailleurs je salue le Président Bédié pour toute l’affection qu’il m’accorde. Le Président Gbagbo aussi a été en exil et même, le Président d’alors, Alassane Ouattara a été lui aussi en exil. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le journal français ‘’Libération’’ de ces année-là, qui le dit. Je lis ceci, dans ce journal daté du 13 février 2001 : « Ouattara, Ivoirien exilé et amer. Isolé à Paris, l’opposant voit fondre ses soutiens internationaux, alors que des cadres de son parti sont arrêtés à Abidjan.» Quand on lit cet article, on a le sentiment que l’histoire se répète. Mais je vous dis ceci : gardez la foi, gardez la sérénité, chers amis de la grande famille GPS. L’exil finit toujours. Regardez dans d’autres pays. Je vous ai cité les hommes politiques ivoiriens qui ont été en exil. Le grand Mandela aussi, il a été en exil en Algérie. Est-ce que vous savez que le grand Mandela a été interdit, avec toute la direction de l’ANC, de voyager aux États-Unis ? Parce que les États-Unis considéraient l’ANC comme une organisation terroriste et ses dirigeants étaient catalogués comme des terroristes. Allez fouiller, vous verrez que l’ANC a été interdit en 1960. Quelqu’un a parlé de dissolution de GPS. J’ai entendu dire aussi qu’il y a des menaces de dissolution du PDCI-RDA. Moi, je suis serein, je garde ma sérénité. Comment peut-on dissoudre une idée, une philosophie, une âme, un esprit ? Oui, mon corps physique, fait de sang, de muscle, de chair, on peut le dissoudre dans de l’acide comme ils l’ont fait pour Lumumba. Mais mon âme, on ne peut pas la dissoudre. On ne peut pas dissoudre des idées philosophiques, idéologiques, politiques que je porte. On ne peut pas dissoudre notre cause. C’est pourquoi, je vous demande de redoubler d’ardeur. La brutalité qui a frappé GPS, n’a pas entamée la détermination des uns et des autres, à faire en sorte que notre mouvement grandisse. Je vous l’ai dit, on a tenté de dissoudre l’ANC. L’ANC a été interdite de 1960 à 1990. Ce n’est pas eux qui dirigent et gouvernent leur pays depuis 1994 à aujourd‘hui ? Donc, je demande aux militants de GPS, d’être sereins. Mais ce qu’il faut, c’est l’unité de l’opposition politique. Quand on dit dissolution de GPS, certains sont assis, ils regardent GPS se battre. J’ai entendu certains d’entre eux même dire, que GPS est dissout. Mais GPS est dissout comment ? Si on laisse faire, demain, ce sera autour du PDCI et des autres partis… C’est pourquoi, je vous demande de garder confiance. J’ai entendu aussi quelques préoccupations sur le 23 décembre 2019. Je ne sais plus c’est quelle délégation qui l’a évoqué, je crois que c’est l’Indénié-Djuablin qui s’est indigné qu’un de leur fils ait dit que j’ai voulu faire un coup d’État le 23 décembre. Je dénonce vigoureusement, la tendance qu’a l’actuel gouvernement, l’actuel régime à criminaliser les hommes politique en Côte d’Ivoire. Pour peu que vous veuillez vous présenter à la présidentielle, on vous attaque, on vous accuse de tous les péchés d’Israël pour pouvoir trouver un prétexte pour vous condamner. Mais, le 23 décembre 2019, doit rester un cas d’école. Quelqu’un qui envoie ses collaborateurs voir les autorités du pays, pour leur demander l’autorisation de rentrer et d’atterrir à l’aéroport, veut faire un coup d’État ? Je n’ai pas encore vu ça en Afrique. Comme, je ne connais pas ce qui se passe dans le monde entier, peut-être que cela a eu lieu quelque part sur le globe terrestre. Mais tout de même, comment, alors que tout était transparent, cela peut-il être possible ? Celui dont vous parlez, alors que ce n’est pas moi qui ai décidé à cette date de rentrer en Côte d’Ivoire. Moi, j’étais en Europe, alors que je continuais mes tournées, ce sont mes camarades d’Abidjan qui m’ont dit : monsieur le Président, il est temps que vous retourniez en Côte d’Ivoire pour procéder à l’implantation de GPS. Et que l’élection se gagne en Côte d’Ivoire. Ce que je vous dit ici, écoutez. Je leur ai dit qu’il fallait qu’ils se réunissent d’abord sur cette question. Où est Messou Kouablan ? J’ai demandé que GPS fasse une réunion, pour apprécier les conditions de mon arrivée. Premier élément. Deuxième élément, je leur ai dit de me fixer une période, pendant laquelle je pouvais venir en Côte d’Ivoire. Si Messou est là il peut témoigner. Si Madame Bonifon est là, elle peut témoigner. Non seulement

Quelque chose se prépare contre la RDC…

Quelque chose se prépare contre la RDC…

OPINION. “Seigneur, bénis le Congo. Donne-lui la paix. Les congolais ne sont pas en sécurité. Seigneur nous implorons ton intervention. Que les démons qui se sont emparés de l’Est de la République Démocratique du Congo soient chassés. Que sa population vive dans la paix. Elle en a besoin!” C’est en ce termes que le président burundais, Evariste Ndayishimiye, prie à genoux ce dimanche 2 janvier 2022, touchant étroitement le drapeau de son pays. Pourtant ceci ne peut impressionner que les naïfs car le président joue son petit théâtre pour faire diversion. En effet, c’est depuis deux semaines que sont signalés des groupes armés provenant du même Burundi et qui franchissent la frontière de la RDC sans que le gouvernement de ce pays lève le petit doigt. L’armée Burundaise, se défendent les officiels burundais, poursuit les rebelles de Red Tabara dans la région de Rurambo, Chefferie Bafulero en territoire d’Uvira au Sud kivu. Et ce, sans s’en référer aux x autorités de Kinshasa qui devraient leur permettre d’aller outre les frontières nationales. Tout le monde voit, la presse internationale en parle mais le Major Kasereka ( porte-parole du secteur OPS sokola2 du Sud Kivu à Uvira) dit ne pas être au courant. Tout congolais avisé doit faire l’effort de mettre en corrélation cette invasion militaire burundaise avec celle simultanée du Rwanda et de l’Ouganda. Chacun y va de ses subterfuges ( poursuite de rebelles assaisonnée d’une prière d’intercession pour l’un et mutualisation des forces armées pour les deux autres) mais l’objectif restant le même pour les trois, à savoir prendre pied sur le territoire congolais. Les congolais moins amnésiques se souviendront que ce fut l’exact scénario vécu en 1996 lorsque ces trois pays s’étaient coalisés pour envahir la RDC sous le label de l’AFDL. Et cette alliance semble avoir la peau dure. Ce qui reste à comprendre a trait aux nouveaux objectifs politiques poursuivis par cette campagne militaire de grande envergure au seuil de cette nouvelle année. En écoutant Yoweri Museveni déclarer le même week-end sa volonté de poursuivre les ADF jusqu’à Kisangani et même bien au-delà, l’on n’a pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre que nous nous acheminions vers un conflit armé de grande envergure. Pour revenir à la prière du président burundais, on sait désormais les noms HUMAINS de trois DÉMONS qui tiennent mordicus à s’emparer du Congo. L’on sait également que ce n’est pas un Congo en PAIX qui intéresse ses trois voisins de l’Est. Non! C’est plutôt de l’humus de son chaos qu’ils ont besoin pour se nourrir et trouver une solution à leurs problèmes internes. Que ce soit bien clair : le poisson aura toujours tort de croire que c’est le pêcheur qui viendra le sauver. Le Congo sera véritablement libéré par ses propres fils et par personne d’autre. Qu’on se le dise! Par Germain Nzinga

RD Congo. Il n’ y aurait  pas eu  le 4 janvier sans P E Lumumba

RD Congo. Il n’ y aurait  pas eu  le 4 janvier sans P E Lumumba

TRIBUNE. Au retour d’Accra, pour répondre à l’invitation de Nkwame Nkrumah, P E Lumumba organise sur l’actuelle place des Artistes (Rond Point Victoire) un meeting populaire en guise de restitution. Pour la première fois, il parla à la fois de l’indépendance immédiate et totale, au sens double :indépendance de tout le Congo et non de quelques provinces comme le voulaient Kasavubu et Tshombe, mais encore indépendance à la fois politique et économique. Quelles lucidité et sagacité rationnelles. La bombe est lâchée. L’indépendance est un droit et non un cadeau que les belges offriraient aux congolais. Il récolta un succès fou à Kinshasa, au Congo et en Afrique et dans le monde libre. C’est pour répondre à Lumumba, selon le grand historien congolais Isidore Ndaywel,que les Bakongo poussèrent Kasavubu à organiser aussi un meeting, en regrettant qu’un non originaire du Bas-Congo ait récolté un succès fou chez eux. Le 4 janvier sera choisi de même que la place de I M K devenue place de l’indépendance à Matonge comme lieu de rencontre. Démocrate, Lumumba décida d’y aller suivre le discours de son frère Kasavubu. Au grand matin de ce grand jour, Mobutu le conduisit en le transportant sur le vélo au lieu de rendez-vous avec l’Histoire. Entrain de prendre sa bière Polar, aujourd’hui Skol, ii assista aux plaintes des partisans de l’Abako rentrés déçus du Stade où l’équipe congolaise V. Club était sérieusement battue, regrettant que les autorités belges aient annulé leur manifestation. C’est alors que le grand nationaliste (Voir P. Biyoya ou J M Kasamba) se leva et s’adressa aux Congolais de l’Abako en ces termes :Prenez-vous en charge. Vous êtes chez vous et n’attendez pas que des étrangers belges viennent de 6000 km pour vous autoriser à tenir des rassemblements. Il contredit là, le discours de Kadavubu, demandant aux Congolais de l’Abako de se disperser et de repartir chacun chez lui, les Belges ayant interdit la rencontre. Ils donnèrent raison à Lumumba et se mirent à se venger contre les envahisseurs en utilisant la violence de résistance légitime. Lumumba rentra chez lui pour  pour dénoncer en utilisant la presse, les agissements des Belges au Congo.  La répression des colonisateurs fut sans pitié et tua une cinquantaine de résistants congolais. C’est le début de l’Histoire irrésistible dont le Maître a prévue en ces termes : l’Histoire congolaise ou africaine sera écrite par les Congolais et les Africains et non par les pays colonisateurs. Qu’avons-nous fait du Congo de Lumumba ? Professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul-René

Afrique : Pourquoi nous avons a présent besoin des banques énergétiques africaines

Afrique : Pourquoi nous avons a présent besoin des banques énergétiques africaines

Depuis plus d’un an, la Chambre africaine de l’énergie s’oppose à une pression croissante pour arrêter les nouveaux investissements étrangers dans l’industrie pétrolière et gazière africaine. Pour éviter un changement climatique catastrophique, les organisations environnementales, les organisations financières et les gouvernements d’Europe et d’Amérique du Nord ont insisté pour que les pays en développement, y compris ceux d’Afrique, doivent immédiatement passer de la production et de l’utilisation des hydrocarbures à des sources d’énergie renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et hydrogène. Il est important de noter, que la majorité de ceux qui font ces demandes sont basés dans des pays industrialisés qui ont été construits sur la base de l’utilisation des hydrocarbures – le pétrole et le gaz alimentaient leurs économies –  mais ils ne sont pas disposés à permettre aux pays moins développés d’utiliser les hydrocarbures à la même fin. Encore plus troublant, les pays africains que ces groupes visent sont riches de ces ressources naturelles, des ressources qui peuvent être utilisées pour fournir une énergie fiable, pour faire croître les économies et pour construire un avenir meilleur. Telles sont quelques-unes des raisons pour lesquelles le Secrétaire général de l’Organisation africaine des producteurs de pétrole, le Dr Omar Farouk Ibrahim, a souligné à juste titre que ce serait une erreur pour les Africains d’abandonner leurs abondantes ressources pétrolières. Tourner le dos à environ 130 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole brut et à plus de 15 000 milliards de mètres cubes standard de gaz naturel, pour rechercher des sources d’énergie coûteuses et peu fiables, ne serait pas une démarche judicieuse. La Chambre africaine de l’énergie a déclaré à maintes reprises que l’Afrique a toujours besoin de son secteur pétrolier et gazier. Et nous avons essayé d’expliquer le rôle important que jouent les sociétés pétrolières internationales , les gouvernements étrangers et les institutions d’investissement dans la construction du type de secteur pétrolier et gazier qui profitera vraiment aux Africains. Les sociétés pétrolières internationales, par exemple, s’engagent dans le partage des connaissances et offrent aux Africains des opportunités d’acquérir des compétences professionnelles précieuses. De plus, les investissements étrangers dans le pétrole et le gaz génèrent des revenus qui peuvent être utilisés pour construire et améliorer les infrastructures énergétiques, à la fois pour les hydrocarbures et aussi pour les énergies renouvelables. Et, en soutenant les projets de gaz naturel, les investisseurs ouvrent la voie à des projets de transformation du gaz en électricité qui aident à minimiser la pauvreté énergétique généralisée du continent. En juillet 2021, lorsqu’il est devenu évident que le raisonnement ne donnait pas de résultats, la chambre est allée jusqu’à employer les mêmes tactiques que la communauté internationale a utilisées contre nos membres. Nous avons appelé au boycott (https://bit.ly/3FTH7rb) des institutions financières qui discriminent l’industrie pétrolière et gazière africaine. Mais les appels à l’arrêt du financement du pétrole et du gaz africains n’ont fait que s’ intensifier. Plus récemment, lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, plus de 20 pays et institutions financières se sont engagés à arrêter le financement des projets des hydrocarbures à l’étranger. Pour ceux d’entre nous qui se soucient de l’industrie pétrolière et gazière de l’Afrique, il est temps de faire face aux faits : nous devons trouver un moyen de la sauver nous-mêmes. La Chambre africaine de l’énergie appelle les États africains et le secteur privé à créer des banques de l’énergie axées sur le financement de projets énergétiques africains. L’idée est de créer des sources de financement pour toutes types d’énergie en afrique – de l’exploration pétrolière et gazière aux opérations solaires et à l’hydrogène – qui ne dépendront pas du soutien étranger. Fini la mendicité pour une aide qui ne serait accordée qu’à la condition d’abandonner les énergies fossiles. Nous pouvons et nous devons le faire. Les enjeu sont enormes. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas capitaliser sur des découvertes aussi récentes et importantes que le pétrole léger trouvé au large de l’Angola, le pétrole du bassin de Kavango en Namibie, le gaz dans le bassin du Karoo en Afrique du Sud, ou le pétrole et le gaz naturel au large de la Côte d’Ivoire. Ce ne sont là que quelques-unes des découvertes importantes qui ont eu lieu en 2021, et chacune représente des opportunités critiques pour des differentes Africains. Des besoins urgents appellent une action definitive L’appel à l’Afrique elle-même pour sauver son industrie pétrolière et gazière n’est pas basé sur la cupidité ou bien sur le fait de gagner de l’argent pour une élite. Nous ne plaçons pas les objectifs économiques au-dessus de nos populations ou notre environement. Au contraire, nous sommes convaincus que l’exploitation de notre pétrole et de notre gaz est le meilleur moyen de répondre à certains des besoins les plus urgents de nos populations. Et nous pensons que la poursuite de nos opportunités pétrolières et gazières n’est pas la catastrophe environnementale que certains ont suggérée. Comme l’a déclaré le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Sanusi Barkindo, la lutte contre la pauvreté énergétique en Afrique est une question urgente qui doit avoir la priorité sur l’abandon du pétrole et du gaz. Barkindo a décrit les effets dévastateurs de la pauvreté énergétique lors de la Semaine africaine de l’énergie au Cap. (Par ailleurs, cette réunion a été organisée après le déménagement de Hyve Group/Africa Oil Week, basé à Londres, du Cap en faveur de Dubaï. Imaginez parler de l’énergie africaine ailleurs qu’en Afrique? Cela semble être un autre exemple ou l’Occident montre son mépris envers notre industrie énergétique) « La triste réalité pour les pays en développement est qu’un nombre impressionnant de 759 millions de personnes dans le monde n’avaient pas accès à l’électricité en 2019, dont environ 79 % se trouvaient en Afrique », a déclaré Barkindo. « De plus, il y avait environ 2,6 milliards de personnes ou 34 % de la population mondiale qui n’avaient pas accès à des possibilités et des technologies de cuisson propres – et cela comprend 70 % d’Africains qui n’y ont

Covid 19. Le Congo aurait atteint l’immunité collective !

Covid 19. Le Congo aurait atteint l’immunité collective !

TRIBUNE. Depuis la chute du pic du variant Delta en novembre 2021, le comportement du virus Covid-19 a beaucoup évolué dans les grandes villes comme Brazzaville et Pointe-Noire, où les contaminations sont nombreuses, mais ne bousculent plus les sujets. De nombreux scientifiques savent que cette thèse est plausible, le Congo aurait atteint son immunité collective depuis des semaines, même si le discours officiel reste capé sur la vaccination. Il y en a même qui nous disent que cette immunité collective « est largement atteinte »! D’autres n’hésitent d’avancer le chiffre de 70%! Dommage que les scientifiques ne s’expriment pas eux-mêmes à ce sujet. Comme depuis le début d’ailleurs! Qu’est-ce qui se serait passé alors? Le premier variant qui a atterri au Congo, c’est le Alpha. Lui n’a pas trop causé de dégâts humains. Il a été rapidement avalé par notre propre variant, le B1.640, repéré par un des laboratoires locaux dès mai 2021. Ce variant congolais est très agressif dans le corps, mais ne fait pas de dégâts. Au contraire, il s’y installe en défense immunitaire. Beaucoup de Congolais infectés au Covid-19 ont survécu à la suite d’une forte fièvre. C’était l’effet de la résistance! Selon nos sources, ce variant congolais est né de la résistance pendant la période de confinement imposé à la population. Les jours de marché, il y a eu beaucoup de contaminations et de recontaminations. Cela a développé la résistance. Et la jeunesse y a ajouté l’incrédulité et la banalisation. Lorsque le variant Delta débarque chez nous en août 2021 (une alerte a été donnée par les scientifiques), il prend le temps de l’invasion et commence à sévir début octobre 2021. Ici, il y a eu d’importants dégâts humains, beaucoup de nos proches ayant perdu leurs parents. La caractéristique de Delta, c’est la virulence, et il a emporté de nombreux patients qui avaient des antécédents de santé, quoique vaccinés à double doses! Mais, Delta a aussi été dominé par notre propre ange gardien, le B1.640 ! Finalement, il y a Omicron en fin d’année passée. Il n’a presque pas fait de dégâts, car, il est, certes très transmissible, mais pas virulent! Donc, avec l’environnement congolais fait de chaleur et de microbes ambiants, la Covid-19 n’a pas pu percer. Jusqu’alors en tout cas. Mais surtout, très rapidement, la population s’est immunisée avec les différents variants qui ont circulé dans le pays. Cela ne veut pas dire que le virus a disparu au Congo. Non, il est toujours là et circule de façon volatile, notamment actuellement avec le variant Omicron. Tous les tests positifs dans nos laboratoires ne sont plus que Omicron. Le séquençage l’a prouvé. Il faut donc en tenir compte. Par exemple, à la dernière semaine de décembre, donc entre Noël et Bonané, le Congo a enregistré 748 nouveaux cas de contamination, mais presque pas de décès. Et depuis le déclenchement de la pandémie au Congo mars 2020, seulement ( évidemment même un mort, c’est à déplorer) 316 cas de décès ont été enregistrés. Malgré tout le bruit, la vaccination n’a jusqu’à ce jour atteint que 15% de Congolais, y compris tous les fraudeurs (non vaccinés, mais détenteurs de certificats de vaccination dûment délivré). Le gouvernement n’a pas atteint son objectif de vacciner au moins 30% des Congolais au 31 décembre 2021. Il ne sera pas aussi possible de vacciner jusqu’à 60% de la population dans les 7 prochains mois. Heureusement, l’immunité collective vient d’elle-même, suite à ce que les Congolais ont subi : exposés à plusieurs variants, ils ont été contaminés et recontaminés, puis se sont blindés contre la Covid-19. Il est peut-être temps que nos scientifiques envisagent différemment la stratégie de la vaccination, car les médicaments existent déjà. Conseiller au gouvernement d’investir dans ces traitements, afin que la population en bénéficie gracieusement ! @Arsène SEVERIN OFFICIEL

CAN Total énergies/Cameroun 2021 : Les chantiers de la discorde

CAN Total énergies/Cameroun 2021 : Les chantiers de la discorde

Le mastodonte français du BTP, présent au Cameroun depuis 1948, se trouve dans une situation financière bien difficile. Magil, la canadienne chargée de la construction du stade d’Olembe à Yaoundé, et l’État du Cameroun, lui doivent plus de 50 milliards de FCFA. Selon des informations obtenues à bonne source, Razel cameroun, sous-traitant de Magil dans la construction du stade d’Olembe à Yaoundé, où se dérouleront les cérémonies d’ouverture et de clôture de la Can Total Énergies Cameroun 2021 ainsi des matchs de la poule A, est d’attente lasse pour entrer en possession des 10 milliards de FCFA à lui dus par Magil, l’entreprise canadienne chargée de la construction de cet important ouvrage de 60.000 places. La société Razel, selon nos sources, s’est notamment occupée de tous les travaux de réseaux, de réservoirs d’eau, tunnels sous les tribunes, bétonnage, bâtiment principal, de l’hôtel, des charpentes, des annexes, pistes d’athlétisme(sans tartan), parkings, héliport, VRD extérieurs … Franck Mathière, le directeur général de Magil, un ancien militaire français à la retraite, reconverti en homme d’affaires en Afrique – de mauvaises langues disent qu’il est un passionné des cigares et du luxe, surtout depuis qu’il aurait localisé Magil à Dubaï -, entretiendrait des relations tendues avec Razel, qu’il accuserait, à mots à peine voilés, de n’avoir toujours pas joué la montre à son rythme chaque fois que l’État du Cameroun retardait les paiements de ses factures. Il semble que Razel refusait souvent d’observer les grèves, en guise de solidarité pour de défaut de paiement des factures de Magil par le Cameroun. Vrai ou faux, toujours est-il que Razel faisait avancer les travaux de construction d’Olembe contre parfois la volonté de Franck Mathière, qui se comporte sur ce chantier comme un bon militaire français en terre africaine, confie un proche du dossier. Selon certaines indiscrétions, n’eût été la française Razel, le match d’inauguration du stade Cameroun-Malawi, voire la Can Total Énergies Cameroun 202, n’auraient pas pu se jouer à Olembe, surtout que Magil et ses travailleurs y avaient improvisé un mouvement de grève. Au-delà du stade d’Olembe, l’entreprise française réclame à Magil plus de 25 milliards de FCFA pour des factures non soldées sur la Pénétrante Douala et stade de la Réunification. Il faut y ajouter les plus de 30 milliards d’impayés de facture de l’État du Cameroun pour différents chantiers abandonnés par des chinoises et amateurs en Btp agissant souvent sous la protection des puissants et intouchables de la République qui gouvernent Yaoundé. Il semble, aux dernières nouvelles qu’une grève des travailleurs de Razel, sur ce chantier, en cours de finition, aurait été déclenchée hier pour exiger de leur employeur le paiement de leurs salaires en cette période de fin d’année. Toutes nos tentatives visant susciter les réactions des responsables de Razel Cameroun et Magil ont été infructueuses. Par Alphonse Ndongo Journaliste économique et financier -Brazzaville (Fb)