Débat fructueux à la Bibliothèque nationale à Rabat
Un débat franc, dense et sans concession entre deux visions du Maroc, deux modèles de réformes et de projets de société. Comme le souligne en introduction le livre dont ils sont les auteurs, «Au-delà de tout clivage», Tarik El Malki et Nabil Adel ont fait la démonstration, lors d’une rencontre tenue mardi 21 mars à la salle de la Bibliothèque nationale du Royaume à Rabat, que l’on peut dialoguer dans le respect tout en ayant des divergences.
Deux heures durant, le professeur-chercheur et directeur du développement, des relations internationales et de la recherche scientifique à l’ISCAE et le chef d’entreprise, consultant et chroniqueur au Matin ont offert à l’assistance une belle démonstration de ce qu’ils prônent dans leur ouvrage paru aux éditions Afrique Orient : la tolérance, l’humilité et le respect.
Des échanges sans concession, riches en enseignements et très instructifs autour d’une œuvre qui tente de tracer les contours du Maroc que les deux essayistes souhaitent pour les prochaines années.
Deux visions du Maroc qui se sont opposées sur bien de thématiques, comme on n’a pu le constater lors de cette soirée qui a donné lieu à un débat démocratique et passionnant où le public a, à maintes reprises, apporté son grain.
Sans nécessairement se convaincre mutuellement, on a pu constater aussi qu’en dépit des divergences, ces deux visions se recoupent à certains moments et se rejoignent quelquefois comme emportées par le désir de construire ensemble un Maroc pluriel, ouvert et tolérant qu’ils appellent de leurs vœux.
Cela dit, à les écouter défendre leurs visions du Maroc et les voir égrener des arguments pour soutenir la logique qui est la leur, on est rapidement tenté de se poser une question : comment ont-ils pu se mettre ensemble avec autant de divergences et parvenir à écrire à quatre mains un si magnifique ouvrage?
Pas besoin de chercher plus loin: la réponse à cette question se trouve dans l’amour que ces deux auteurs vouent à leur pays et dans ce souci récurrent que tout auteur engagé a de voir son pays émerger. Car, il s’agit avant tout dans ce livre de contribuer à élever le Royaume, à construire une société démocratique et juste et un Etat de droit. «Un Maroc ouvert sur son environnement, tolérant, ambitieux, où sa jeunesse trouve pleinement sa place. Un Maroc qui donne les mêmes chances à l’ensemble des citoyens qui sont égaux devant la loi quelles que soient leurs origines sociales», comme on peut le lire dans ce livre de 224 pages, structuré autour de cinq thématiques principales. A savoir : les relations internationales, les institutions et le système politique, l’enseignement et la formation, le modèle de société ainsi que la jeunesse que Tarik El Malki considère comme l’éternel parent pauvre des politiques publiques depuis un demi-siècle quand son collègue présente cette catégorie sociale comme des porte-étendards.
«Ce livre traite d’un certain nombre de problématiques qui me semblent très importantes pour l’avenir de notre société», a d’emblée lancé le modérateur avant de présenter les auteurs et de rappeler les points de divergences qui séparent leurs pensées.
Analysant cet essai, ce dernier a indiqué au niveau de la forme que le livre est bien écrit ; il se lit très facilement avec un style simple qui sied à ce genre d’exercice et présente des idées intéressantes. «Son point fort, c’est l’argumentaire développé par l’un et l’autre pour étayer leurs thèses respectives», a-t-il noté soulignant que «le langage employé dans le livre correspond au type de l’ouvrage et suit le but recherché».
Après avoir survolé les principaux enjeux abordés dans ce livre, il est revenu sur le modèle de croissance qui ne décolle pas ; les plans mis en place depuis près d’une décennie tardent à donner les résultats escomptés, prenant en exemple la dégradation du taux de croissance et de l’emploi. A propos de l’enjeu économique, il a précisé que « l’ouvrage n’a pas pour ambition de faire l’état des lieux de la situation économique du pays, mais de l’analyser sous un angle bien particulier, à savoir: la jeunesse », un sujet important pour la stabilité du pays.
C’est justement sur cette jeunesse que les hostilités seront plus acerbes avec en toile de fond, une thématique cruciale pour le Maroc : l’éducation et un peu plus en profondeur l’arabisation de l’enseignement. Deux points sur lesquels vont s’affronter les deux auteurs à coup d’arguments et de réfutations auxquels l’assistance se mêlera avec joie et enthousiasme.
Controverse que l’on retrouvera à un niveau moindre sur d’autres thématiques. Il est vrai que bien des choses différencient les deux auteurs. Pour s’en convaincre, ils ont présenté à l’assistance des analyses diamétralement opposées sur les thèmes de l’éducation, par exemple.
Félicitant les auteurs qui ont essayé d’esquisser les contours du Maroc de demain, le modérateur a déclaré que « nous ne pouvons que saluer les auteurs de cet ouvrage pour nous avoir donné l’occasion de discuter d’un certain nombre de problématiques spécifiques pour l’avenir de notre pays. Les auteurs citoyens engagés, comme ils se définissent eux-mêmes, s’impliquent dans le débat public à un moment où la scène politique, culturelle et sociale se caractérise, disent-ils, par une indigence due au vide sidéral au niveau de la réflexion », a-t-il conclu.
Deux heures durant, le professeur-chercheur et directeur du développement, des relations internationales et de la recherche scientifique à l’ISCAE et le chef d’entreprise, consultant et chroniqueur au Matin ont offert à l’assistance une belle démonstration de ce qu’ils prônent dans leur ouvrage paru aux éditions Afrique Orient : la tolérance, l’humilité et le respect.
Des échanges sans concession, riches en enseignements et très instructifs autour d’une œuvre qui tente de tracer les contours du Maroc que les deux essayistes souhaitent pour les prochaines années.
Deux visions du Maroc qui se sont opposées sur bien de thématiques, comme on n’a pu le constater lors de cette soirée qui a donné lieu à un débat démocratique et passionnant où le public a, à maintes reprises, apporté son grain.
Sans nécessairement se convaincre mutuellement, on a pu constater aussi qu’en dépit des divergences, ces deux visions se recoupent à certains moments et se rejoignent quelquefois comme emportées par le désir de construire ensemble un Maroc pluriel, ouvert et tolérant qu’ils appellent de leurs vœux.
Cela dit, à les écouter défendre leurs visions du Maroc et les voir égrener des arguments pour soutenir la logique qui est la leur, on est rapidement tenté de se poser une question : comment ont-ils pu se mettre ensemble avec autant de divergences et parvenir à écrire à quatre mains un si magnifique ouvrage?
Pas besoin de chercher plus loin: la réponse à cette question se trouve dans l’amour que ces deux auteurs vouent à leur pays et dans ce souci récurrent que tout auteur engagé a de voir son pays émerger. Car, il s’agit avant tout dans ce livre de contribuer à élever le Royaume, à construire une société démocratique et juste et un Etat de droit. «Un Maroc ouvert sur son environnement, tolérant, ambitieux, où sa jeunesse trouve pleinement sa place. Un Maroc qui donne les mêmes chances à l’ensemble des citoyens qui sont égaux devant la loi quelles que soient leurs origines sociales», comme on peut le lire dans ce livre de 224 pages, structuré autour de cinq thématiques principales. A savoir : les relations internationales, les institutions et le système politique, l’enseignement et la formation, le modèle de société ainsi que la jeunesse que Tarik El Malki considère comme l’éternel parent pauvre des politiques publiques depuis un demi-siècle quand son collègue présente cette catégorie sociale comme des porte-étendards.
«Ce livre traite d’un certain nombre de problématiques qui me semblent très importantes pour l’avenir de notre société», a d’emblée lancé le modérateur avant de présenter les auteurs et de rappeler les points de divergences qui séparent leurs pensées.
Analysant cet essai, ce dernier a indiqué au niveau de la forme que le livre est bien écrit ; il se lit très facilement avec un style simple qui sied à ce genre d’exercice et présente des idées intéressantes. «Son point fort, c’est l’argumentaire développé par l’un et l’autre pour étayer leurs thèses respectives», a-t-il noté soulignant que «le langage employé dans le livre correspond au type de l’ouvrage et suit le but recherché».
Après avoir survolé les principaux enjeux abordés dans ce livre, il est revenu sur le modèle de croissance qui ne décolle pas ; les plans mis en place depuis près d’une décennie tardent à donner les résultats escomptés, prenant en exemple la dégradation du taux de croissance et de l’emploi. A propos de l’enjeu économique, il a précisé que « l’ouvrage n’a pas pour ambition de faire l’état des lieux de la situation économique du pays, mais de l’analyser sous un angle bien particulier, à savoir: la jeunesse », un sujet important pour la stabilité du pays.
C’est justement sur cette jeunesse que les hostilités seront plus acerbes avec en toile de fond, une thématique cruciale pour le Maroc : l’éducation et un peu plus en profondeur l’arabisation de l’enseignement. Deux points sur lesquels vont s’affronter les deux auteurs à coup d’arguments et de réfutations auxquels l’assistance se mêlera avec joie et enthousiasme.
Controverse que l’on retrouvera à un niveau moindre sur d’autres thématiques. Il est vrai que bien des choses différencient les deux auteurs. Pour s’en convaincre, ils ont présenté à l’assistance des analyses diamétralement opposées sur les thèmes de l’éducation, par exemple.
Félicitant les auteurs qui ont essayé d’esquisser les contours du Maroc de demain, le modérateur a déclaré que « nous ne pouvons que saluer les auteurs de cet ouvrage pour nous avoir donné l’occasion de discuter d’un certain nombre de problématiques spécifiques pour l’avenir de notre pays. Les auteurs citoyens engagés, comme ils se définissent eux-mêmes, s’impliquent dans le débat public à un moment où la scène politique, culturelle et sociale se caractérise, disent-ils, par une indigence due au vide sidéral au niveau de la réflexion », a-t-il conclu.