Cameroun : Samuel Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi se réconcilient en public !

Après plusieurs mois de tensions autour des Lions Indomptables, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports (Minsep), ont surpris tout le pays en affichant leur réconciliation lors d’un événement public. Est-ce la fin définitive du conflit entre ces deux figures incontournables du sport camerounais ? Les récentes images capturées à Yaoundé semblent le confirmer. Ce dimanche, à l’occasion de la finale de la Coupe du Cameroun, les deux hommes, qui avaient évité tout contact depuis des mois, se sont retrouvés au stade Ahmadou Ahidjo. Le même lieu où les tensions avaient atteint leur paroxysme lors du match Cameroun-Namibie (1-0) en septembre dernier. À la surprise générale, Eto’o et Mouelle Kombi sont apparus ensemble, marchant côte à côte avec une complicité évidente. Les caméras de la CRTV ont immortalisé ce moment historique : le quintuple Ballon d’Or africain discutant amicalement avec le ministre, puis l’accompagnant lors de la revue des joueurs avant de lui céder l’honneur de donner le coup d’envoi. Sous les acclamations enthousiastes du public, cette scène symbolise la réconciliation tant attendue entre les deux protagonistes. Cette atmosphère apaisée semble également se refléter dans les coulisses, où le Minsep a soutenu les récentes initiatives de la Fecafoot, notamment concernant le choix du stade pour le match Cameroun-Kenya prévu le 11 octobre, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Ya Willy.

Cameroun : une nouvelle polémique autour de Samuel Eto’o

Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), se trouve une nouvelle fois au cœur des critiques, et cette fois, elles viennent d’un de ses rares soutiens, le journaliste Rémy Ngono. Si les partisans de la première heure d’Eto’o se font rares au Cameroun, ils lui restent généralement loyaux. Cela n’empêche pas certains d’entre eux, comme Rémy Ngono, connu pour son franc-parler, de le recadrer quand ils jugent nécessaire. Lors de l’émission Le café des sports sur RFI et France 24, Ngono a pointé du doigt la gestion du timing d’un appel d’offres récemment publié pour le recrutement d’un nouvel équipementier pour les Lions Indomptables. « Carton rouge à la Fédération camerounaise de football, que j’ai souvent soutenue, notamment Samuel Eto’o. Cette déclaration me paraît légère. La Fécafoot a lancé le 20 septembre un appel d’offres pour un nouvel équipementier alors que cela fait des mois que l’on sait que One All Sports ne continuerait pas. Le match Cameroun-Kenya se joue le 7 octobre, et l’appel d’offres est à peine publié. Quand les dossiers pourront ils être soumis et sélectionnés ? », s’est indigné Ngono. Accusé de manque de transparence Rémy Ngono estime que l’appel d’offres est suspect, compte tenu du délai très court entre sa publication et la date du prochain match. Pour lui, cela ne peut signifier qu’une chose : Samuel Eto’o aurait déjà trouvé un accord en secret avec le futur équipementier. Ngono reproche ainsi à l’ancien international camerounais un manque de transparence, en contradiction avec les promesses de bonne gestion faites lors de son arrivée à la tête de la Fecafoot. « Cela signifie simplement que Samuel Eto’o a négocié un contrat en cachette. Il sait déjà qui est l’équipementier car il est impossible de concevoir des équipements en quelques jours. Lorsqu’il est arrivé, il prônait la transparence, mais le recrutement de One All Sports était déjà opaque. Et maintenant, il semble qu’il recommence, sans nous fournir la moindre explication », a conclu Ngono, dénonçant ce qu’il perçoit comme un simulacre d’appel d’offres. Cette sortie publique soulève à nouveau des interrogations sur la gestion de la Fécafoot sous la présidence d’Eto’o, alimentant la controverse autour de son mandat. Ya Willy.

Cameroun : Samuel Eto’o se mobilise pour les victimes des inondations

Samuel Eto’o, icône du football camerounais et président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a exprimé son soutien aux populations du nord du Cameroun, frappées par de terribles inondations. Sensible à la situation dramatique causée par cette catastrophe naturelle, il a annoncé une aide financière pour les sinistrés. Depuis le 6 septembre, la région de l’extrême nord du Cameroun est en proie à des inondations dévastatrices, suite à l’effondrement d’une digue à Yagoua. Ce désastre a entraîné la destruction de plus de 18 000 habitations et de vastes surfaces agricoles, laissant environ 236 000 personnes déplacées. Plusieurs vies ont été tragiquement perdues dans cette tragédie. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Samuel Eto’o a exprimé toute sa solidarité envers les victimes : « J’apporte mon soutien le plus sincère et ma solidarité aux familles touchées par cette catastrophe », a-t-il déclaré. Il a également salué les efforts du président Paul Biya, tout en annonçant une contribution financière pour aider les familles affectées par cette crise. Ya Willy.

FECAFOOT : Samuel Eto’o face au gouvernement camerounais, un bras de fer historique

Le football camerounais vit une véritable saga, avec Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et ex-star du ballon rond, en première ligne. Au cœur du conflit, un différend sur le choix du stade pour le match Cameroun-Namibie du 7 septembre 2024, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Eto’o souhaite Garoua, tandis que le gouvernement, représenté par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, défend le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Mercredi, la situation a basculé en faveur d’Eto’o. Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a demandé aux joueurs où ils préféraient jouer. Un Zambo Anguissa excédé a fait pencher la balance en faveur de Garoua, malgré les réticences initiales. Le Premier ministre, prenant en compte l’avis des joueurs, a alors déclaré qu’il s’en remettrait à la CAF pour la décision finale. Une victoire provisoire pour Eto’o Si cette décision marque un coup d’arrêt temporaire aux tensions, Samuel Eto’o n’a pas baissé les bras face à l’opposition gouvernementale. Le président de la FECAFOOT, en poste depuis décembre 2021, s’était déjà préparé à un scénario de crise, allant jusqu’à envisager de faire jouer une équipe composée majoritairement de jeunes talents de la sélection U20. Ce plan B a été interrompu in extremis par les autorités, qui ont empêché ces joueurs de s’envoler pour Garoua. Face à l’entêtement des joueurs à ne pas rejoindre le regroupement prévu à Douala, la FECAFOOT avait aussi brandi la menace de sanctions, envoyant des lettres aux clubs pour rappeler que les joueurs convoqués devaient se présenter impérativement le 4 septembre. En cas de non-conformité, la fédération se réservait le droit de prendre des mesures disciplinaires. L’intervention de la FIFA : un soutien stratégique pour Eto’o Le conflit entre la FECAFOOT et le ministère des Sports a pris une dimension internationale lorsque la FIFA, dans une lettre adressée à la fédération, a exprimé son inquiétude. L’instance mondiale a rappelé l’importance de préserver l’autonomie de la FECAFOOT et a mis en garde contre toute ingérence étatique qui pourrait entraîner des sanctions contre le Cameroun. Cette prise de position de la FIFA, perçue comme un appui à Eto’o, a renforcé la pression sur le gouvernement. En parallèle, la FIFA a également demandé une révision de la convention qui définit les compétences respectives du ministère et de la fédération, un point qui pourrait à terme affaiblir la position du ministre Narcisse Mouelle Kombi. Un premier round gagné, mais la bataille continue Malgré cette première victoire, Samuel Eto’o ne semble pas avoir terminé son combat. L’ancien capitaine des Lions Indomptables a montré qu’il était prêt à tout pour défendre sa vision du football camerounais. Ses partisans le louent pour sa détermination, mais le bras de fer avec le gouvernement reste loin d’être fini. Si Eto’o a réussi à imposer le choix du stade de Garoua, la situation reste tendue. La confrontation avec le ministre des Sports et ses alliés promet encore de nombreux rebondissements. Le président de la FECAFOOT, fort du soutien de la FIFA, pourrait bien sortir vainqueur de cette bataille à long terme, mais l’issue reste incertaine. Ya Willy.

Cameroun : la FECAFOOT exige que Marc Brys revoie sa liste

Dans un climat toujours tendu entre Marc Brys et la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), cette dernière a exigé que le sélectionneur révise sa liste de joueurs à l’approche de l’annonce officielle pour les Lions Indomptables. Ce samedi, Marc Brys a de nouveau provoqué la FECAFOOT et son président, Samuel Eto’o, une semaine seulement après une interview controversée dans la presse belge. Alors que la fédération avait décidé de délocaliser le match Cameroun-Namibie (prévu pour le 7 septembre) au stade Roumde Adjia de Garoua, Brys a surpris tout le monde en visitant le stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, favorisé par le ministère des Sports (Minsep), pour ce prochain rendez-vous. Brys sommé de corriger sa liste En attendant une réponse plus ferme, la FECAFOOT a demandé au technicien de rectifier sa prochaine liste pour les éliminatoires de la CAN 2025, en raison d’erreurs constatées, notamment concernant l’inscription des joueurs. “La FECAFOOT a demandé à l’entraîneur d’harmoniser sa liste. Il a notamment inscrit des joueurs sans club et inclut un binational,” a expliqué Thierry Ndoh, responsable presse de l’équipe version Eto’o, sur la chaîne MSI TV. Alors que des fuites sur cette liste commencent à circuler, Ndoh a tenu à préciser que la FECAFOOT n’en était pas responsable. “Les fuites que vous observez ne viennent pas de nous. Nous attendons qu’il fixe une date pour la publication de sa liste,” a-t-il ajouté. Pour rappel, lors du dernier rassemblement, la FECAFOOT avait pris connaissance de la liste du coach flamand au cours d’une conférence de presse organisée par le Minsep. Brys avait alors été accusé de l’avoir publiée sans consulter la fédération. Sous pression du ministère des Sports, la FECAFOOT s’était abstenue de modifier cette liste pour éviter une éventuelle disqualification du Cameroun aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Ya Willy.

Cameroun/Eto’o : « Je vais l’abattre » !

Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), fait à nouveau parler de lui dans son pays. Bien que combattu, Samuel Eto’o n’a jamais été vaincu au Cameroun. Cependant, il a une fois de plus donné matière à ses détracteurs de le critiquer. La star a été épinglée pour dérapage et menace de mort présumée lors d’un discours prononcé le weekend dernier, à l’occasion d’une messe d’action de grâce demandée par sa mère en son honneur. « Je suis numéro un », « Je vais l’abattre » « Je n’ai pas fait de grandes études, mais je suis numéro un, et ils le savent […] Je dis ce que je pense. Je leur ai donné du travail : parler de moi… Ils vont commenter », aurait déclaré le dirigeant de 43 ans, selon des propos relayés par Camfoot. « Quiconque vous touche, je vais l’abattre », aurait-il ajouté, cherchant à rassurer ses proches face à ses ennemis, visiblement sans se rendre compte que ce message pouvait être interprété comme une menace de mort. « Quand vous n’avez pas triché… ne vous cachez pas. Notre jeunesse a besoin de bons repères. » Ce n’est pas la première fois que l’ex numéro 9 des Lions Indomptables fait polémique en raison de propos perçus comme arrogants. Son dernier coup d’éclat remonte à fin mai, à l’orée du dernier rassemblement de l’équipe nationale, marqué par des tensions avec le ministère des Sports concernant le choix du staff. Lors de sa première rencontre avec le sélectionneur Marc Brys, le double vainqueur de la CAN avait lancé au technicien belge : « En tant que joueur, vous ne pouvez jamais me parler ! » Puis, il avait ajouté : « J’ai été un très grand joueur. » Suite à quoi, le technicien l’avait ironiquement congratulé avant de quitter le siège de la Fecafoot. Une chose est sûre : alors que la Confédération africaine de football (CAF) vient à peine de le blanchir des accusations de matchs truqués dans le championnat camerounais, Eto’o aurait bien voulu éviter cette nouvelle polémique. Ya Willy.

Cameroun : L’origine des déboires de Samuel Eto’o !

Suspendu pour dix ans par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) l’année dernière, Henry Njalla Quan est l’un des principaux acteurs à avoir traîné Samuel Eto’o devant la commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF). Après l’audition qui s’est tenue au Caire (Égypte) le mardi 25 juin, l’ancien vice-président de la Fecafoot a publié un message explicite sur sa page Facebook : « Mission accomplie ». Ce message laissait peu de doute sur son sentiment vis-à-vis des difficultés d’Eto’o. Cependant, lors d’une intervention sur Equinoxe Radio, Njalla Quan a précisé ses propos : « J’ai simplement dit mission accomplie. Je ne suis pas responsable de l’interprétation des uns et des autres. » Njalla Quan, qui aurait fourni un enregistrement compromettant concernant les accusations de matchs truqués contre le président de la Fecafoot, a invoqué son devoir de réserve : « En tant que plaignant et partie prenante dans cette affaire, j’ai une obligation de réserve pour l’instant. Je me prononcerai officiellement après la décision officielle de la CAF. » Est-il vraiment l’accusateur principal ? L’avocat de Samuel Eto’o, Florian Mbayen, a minimisé le rôle de Njalla Quan dans cette affaire lors de son intervention dans l’émission Le Grand Invité Afrique samedi sur RFI : « Nous ne savons pas réellement qui est l’accusateur. La dénonciation écrite qui nous a été communiquée est un procès-verbal d’une association sportive de football amateur (AFCA), qui ne fait pas partie des associations de la Fecafoot, et qui avait mandaté son président pour saisir la FIFA. Nous n’avons pas de document indiquant que quelqu’un a saisi la CAF. » Florian Mbayen a également suggéré qu’Eto’o pourrait avoir des ennemis politiques : « Monsieur Eto’o a plusieurs détracteurs, parmi lesquels pourraient se trouver des personnalités politiques. »Quelle que soit l’issue, la décision de la CAF est attendue avec impatience par tous les passionnés de football au Cameroun. Si Samuel Eto’o est reconnu coupable dans l’affaire des matchs truqués, qui a notamment conduit Victoria United à accéder à la première division, et en lien avec son partenariat controversé avec une marque de paris sportifs, il risque une suspension à vie de toute activité liée au football. Ya Willy.

Cameroun : nouveau dossier difficile pour Eto’o !

Les jours se suivent et se ressemblent pour Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Encore une fois, il se retrouve confronté à un dossier délicat. Récemment, l’ancien buteur du Barça a été vivement critiqué par la presse pour la non-délivrance du certificat international de transfert au jeune défenseur Rony Mimb Baheng (19 ans). À cela s’ajoutait une grève des arbitres régionaux en raison de rémunérations impayées. Aujourd’hui, Eto’o est accusé de ne pas tenir ses promesses de campagne. Avant son élection, Eto’o avait promis des conditions de travail dignes et respectueuses pour les joueurs du championnat local. Cependant, le dernier rapport du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC), révélé par le média Lattaquant.com, montre que seule une minorité de clubs de la première division camerounaise (Elite One) respectent leurs obligations salariales. La plupart des clubs accusent des retards de paiement conséquents, voire pire. Parmi les mauvais payeurs, on trouve des clubs comme Fovu de Baham et AS Fortuna, qui ne sont jamais en mesure de payer intégralement les salaires de leurs joueurs. YOSA n’a versé les salaires qu’une seule fois cette saison. Apejes de Mfou et Avion Academy de Douala font encore pire, n’ayant versé aucun salaire depuis le début de la saison. Une situation désolante pour ces joueurs d’Elite One, dont les rémunérations sont déjà bien en deçà des standards internationaux. Seul l’US Loum s’en sort honorablement, ayant réglé ses retards de salaires. Le football féminin n’est pas épargné. Selon le même rapport, aucune joueuse de la Guinness Super League (D1 féminine camerounaise) n’a reçu de salaire en mai. La santé financière des clubs camerounais est préoccupante, et cette précarité impacte fortement les conditions de vie des joueurs et joueuses, les poussant à chercher des opportunités à l’étranger ou à envisager une reconversion. Il est crucial pour l’avenir du football camerounais d’avoir un championnat local en bonne santé, avec des joueurs traités équitablement et conformément à la loi. Samuel Eto’o doit rapidement trouver des solutions, bien que la Fécafoot ne soit pas seule responsable. Le SYNAFOC et le gouvernement ont également un rôle à jouer pour redresser cette situation. Ya Willy.