Ouabari Mariotti : Peut-être faudrait il que l’Opposition Congolaise se remette en cause en prenant l’initiative de tenir les Assises de ses Etats Généraux

TRIBUNE. « Depuis quelques temps, les composantes de l’opposition congolaise se regardent en chien de faïence, se taquinent, se lancent des gros mots, se saluent à peine. Dans des cas spécifiques, elles sont à la limite, proches de l’invective, en raison du soupçon du gain silencieux méprisant dont certains profiteraient, de nuit, du côté du Palais Présidentiel du Plateau à Brazzaville », constate Ouabari Mariotti. Face à cette situation, qui n’est pas pour arranger les affaires de l’Opposition Congolaise, l’ancien ministre sous l’ère du Président Pascal Lissouba et membre de l’UPADS appelle à tenir les Assises de ses Etats Généraux dans la tribune ci-dessous. République du Congo Terre des Légendes et des Lumières Du caractère essentiel Des Etats Généraux de l’Opposition Congolaise Le Congo est une terre de citoyens, qui, de par leur rayonnement et leur influence, dans la vie nationale, sont devenus des figures légendaires, même mythiques, dans des cas précis. Certaines de ces figures sont encore en vie. D’autres s’en sont allées. Dans l’univers culturel et artistique congolais, l’administration, les finances, l’économie, le sport, la politique, l’éducation, l’armée, la santé, le secteur social, l’aménagement du territoire, l’architecture, ces figures congolaises abondent. Nous semblons les oublier. Mais elles sont là. Leurs images ineffaçables, quand bien même les conditions de leur existence et leur environnement ne leur ouvrent pas les voies de leur plein épanouissement, voire leur essor, en mettant au service de leur pays leurs facultés et leurs aptitudes Aujourd’hui, dans le monde politique congolais, des hommes et des femmes, par leurs connaissances, leurs formations, leurs expériences, leurs réseaux et relations au plan international, leurs voyages, leurs pratiques, les valeurs morales qu’ils entretiennent et travaillent à s’y attacher, sont, on n’en point douter, des lumières de la science politique. Ces Congolais, on les décèle, aussi bien dans la majorité présidentielle, l’opposition pure et dure, l’opposition modérée que dans la société civile. Par ces lignes-ci, j’interviens comme membre de l’UPADS. Parti censé être à l’opposition, puisqu’à sa tête, siège M. Pascal Tsaty Mabiala, Chef de file de l’Opposition Congolaise, une Institution de la République, au même titre que d’autres légalement inscrites dans la Constitution du pays. Depuis quelques temps, les composantes de l’opposition congolaise se regardent en chien de faïence, se taquinent, se lancent des gros mots, se saluent à peine. Dans des cas spécifiques, elles sont à la limite, proches de l’invective, en raison du soupçon du gain silencieux méprisant dont certains profiteraient, de nuit, du côté du Palais Présidentiel du Plateau à Brazzaville. Face à cette situation qui n’est pas pour arranger les affaires de l’Opposition Congolaise, peut-être faudrait il que celle-ci se remette en cause en prenant l’initiative de tenir les Assises de ses Etats Généraux. Sans acrimonie, sans arrières pensées, sans jouer les meilleurs et les plus clairs que les autres ou les vrais opposants, face aux vendus de la République que certains d’entre elles seraient. Mais, dans un esprit de devoir et d’obligation de construire la Nation Congolaise, à partir de l’espace commun d’une opposition républicaine, patriotique, responsable, ambitieuse et conquérante. Construire une Nation Congolaise, du reste, patrimoine commun inaliénable de tous les Congolais, faisant table rase des malentendus, incompréhensions et autres malaises pendants dans les milieux de l’opposition. Deux obstacles majeurs devraient être surmontés, en préalable à ces Assises. D’abord, la question de l’initiateur. Pour ne pas se perdre en conjectures, M. Pascal Tsaty Mabiala qui a la légitimité institutionnelle pourrait procéder, largement, sans exclusive, aux invitations des Partis, reconnus ou non reconnus par le Ministère de l’Intérieur. Une Commission Préparatoire des Assises que coordonnerait une personnalité consensuellement acceptée élaborerait un projet d’ordre du jour. Et le Président des travaux, également, retenu, avec l’approbation et l’adhésion de tous. Les Etats Généraux de l’Opposition Congolaise ne seraient pas un lieu pour constituer un Gouvernement où on en partagerait, de manière basse et légère, les postes ministériels. Mais une tribune empreinte de dignité, du sens de l’honneur et d’humilité, où l’opposition, très éparpillée actuellement, chacun, du haut de ses ergots ne s’estimerait pas en meilleure position pour défendre les intérêts supérieurs de la Nation. Ensuite, la problématique des Assises des Diasporas Congolaises, à l’image de celles qui se tiendraient, sur le territoire national. Ici, c’est une donne moins complexe, en dehors de la dispersion, à travers le monde, des Congolais. De manière générale, les Diasporas congolaises, où qu’elles se trouvent, ne jurent leurs grands Dieux que jamais mieux il existerait une solution, en dehors d’une alternative nouvelle, pour sortir le Congo de l’impasse en cours. Des Diaspora Congolaises, il pourrait en sortir, si les mécanismes de blocage n’interfèrent pas, mus, essentiellement par la mauvaise volonté, une synthèse des actes par espace géographique qui serait à déterminer. Avec la numérisation et les échanges sur les réseaux sociaux, sans les rendre public, il n’en faudrait pas des siècles pour que la synthèse des concertations soit transmise à la Commission Préparatoire des Assises Générales à Brazzaville. En homme libre, épris de paix et de justice, cultivant les bonnes moeurs, militant des premières heures de la création de l’UPADS, c’est là, ma contribution à l’effort de rassemblement autour des causes justes, qui devrait habiter l’ensemble des Forces l’Opposition de la République du Congo. Paris 16 avril 2025 Ouabari Mariotti
Au nom de la liberté

TRIBUNE. Ouabari Mariotti, citoyen du monde, n’a pour conseiller que sa conscience d’homme libre, de par sa culture, sa formation et ses convictions personnelles. Nul, surtout pas la politique, ne peut lui interdire de pleurer ses parents, amis et autres Frères passés à l’Orient Éternel. C’est le dernier hommage qui leur rend pour consolider les souvenirs qu’il garde d’eux. Mme Emilienne Lekoundzou qui vient de nous quitter, à Neuilly, en région parisienne, était une femme de caractère, courageuse, très attachée aux valeurs auxquelles elle croyait. De la position au gouvernement où j’étais, sous le mandat du Président Pascal Lissouba, je l’ai vue se battre, avec force, sans complexe, les mains nues, pour la remise en liberté de son conjoint, le Ministre Justin Lekoundzou Ossetoumba, placé à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, sous la Transition, au sortir de la Conférence Nationale, en 1991, en même temps que Mr Maurice Nguesso, frère du Président Sassou Nguesso. Le combat de Mme Emilienne Lekoundzou a porté. Pour des raisons de cohésion nationale et d’apaisement dans le pays, le Président Pascal Lissouba, a ordonné la remise en liberté des deux prisonniers. En ces moments d’intense douleur, j’adresse mes condoléances les plus attristées à la famille de Mme Emilienne Lekoundzou et à ses enfants. Des condoléances qui s’étendent au Ministre Justin Lekoundzou Ossetoumba, un de nos anciens au Collège Catholique Chaminade de Brazzaville où il se distinguait sur le banc de l’école et sur les aires de jeux. Que Mme Emilienne Lekoundzou repose en paix. Dieu a donné. Dieu a repris. Paris le 3 février 2020 Ouabari Mariotti Membre de l’UPADS.
Ouabari Mariotti réagit à la mort de Jacques Chirac

TRIBUNE.Au moment où les Français et les amis du président Jacques Chirac, à travers le monde, affectés par le décès de cette grande figure gaulliste, le pleurent et lui rendent hommage. Nous, victimes vivantes des opérations militaires étrangères au Congo, soutenues par la France sous le mandat du président Jacques Chirac, lors du coup d’Etat du 5 juin 1997, n’avons toujours pas séché nos larmes. Autant, nous nous inclinons devant la mémoire du président Jacques Chirac, autant nos pensées demeurent tournées vers ces milliers de congolais qui ont payé le prix des tourments du 5 juin 1997 au Congo. La mort est ultime. Elle nous réunit tous dans la boue pour finir. Paris le 27 septembre 2019 – Ouabari Mariotti
Ouabari Mariotti réagit au décès du chanteur et compositeur Fernand Mabala

Dans un message publié sur sa page Facebook, et que nous reproduisons ci-dessous, l’ancien ministre Ouabari Mariotti a réagi au décès du chanteur et compositeur congolais Fernand Mabala: « L’on apprend, avec tristesse, le décès à Paris, ce 4 août 2019, du chanteur compositeur Fernand Mabala. Je frémis en écrivant ces lignes, en souvenir de lui, moi qu’il a connu à Mpissa Brazzaville. Ainsi, s’éteint cet artiste de renom. Par ailleurs, un homme élégant, bon sapeur de la lignée de Gilbert Goma, généreux, d’accès facile, respectueux d’autrui et aimant vivre. Mais, jamais ne s’effaceront ses œuvres musicales. Particulièrement sa mélodie fétiche, des premières années de sa carrière d’artiste, Yatama dont le magnifique clip, marqué par les déhanchements et les pas de danse de Fernand Mabala, ont émerveillé à sa sortie le monde de la musique. Peu importe où, tous, nous irons après la mort. Car, là bas, dans l’infini de l’Orient Eternel, nous sommes attendus. Condoléances les plus attristées à la famille et aux amis de Fernand Mabala. Que les artistes musiciens trouvent ici l’expression de mon agissante solidarité. Au Congo, la patrie de Fernand Mabiala, de lui donner la preuve de sa reconnaissance pour ce qu’il a été et réalisé dans le domaine musical pour l’image du Congo. Paris le 4 août 2019 – Ouabari Mariotti »
Séjour européen de Tsaty Mabiala: la réaction du ministre Ouabari Mariotti

TRIBUNE. Le Département de la Communication UPADS – Paris a publié, ce 17 juin 2019, un second communiqué sur le séjour européen du Ministre Pascal Tsaty Mabiala, Premier Secrétaire de l’UPADS, Député et Chef de l’Opposition Congolaise. Un communiqué qui vient, à la suite du précédent, rendu public la veille, pour requalifier les termes du séjour du ministre et éloigner en quelque sorte toute perspective de rencontre avec la diaspora congolaise, ne limitant les échanges du ministre qu’avec les militants de l’UPADS qui le désireraient. Cela, dispose le communiqué, aux fins de dissiper des malentendus dans l’esprit des militants, au regard des avis et propositions émanant des opinions UPADS de différents pays. Pour ma part, ainsi décidé du programme du ministre Pascal Tsaty Mabiala, il ne lui est pas, au plan politique, rendu service. Lui, leader d’un parti de gouvernement à la reconquête d’un pouvoir légitime perdu, quand bien même il aura contribué à élaborer ce programme. Par ailleurs, de cette démarche, en ressortiront affectés l’UPADS et les partis de l’opposition congolaise dont Pascal Tsaty Mabiala assure le leadership. Dans les rangs des militants et sympathisants UPADS France – Europe dont les organes du parti ne donnent pas de réels signes d’existence sur leurs espaces de compétence, il s’accentuera, faute d’assemblée générale explicative avec le Premier Secrétaire du parti, l’insupportable ignorance sur la nature réelle du combat du parti au Congo. Ce à quoi s’ajoutera la méfiance vis à vis des choix du parti sur les enjeux politiques au pays, d’autant que ces militants et sympathisants ne participent pas à leur élaboration. L’amère déception, en France-Europe, des partisans des leaders de l’opposition siègeant aux côtés de Pascal Tsaty Mabiala au sein de la plateforme sera perceptible. Ces partisans qui auront manqué une occasion en or d’être informés, aux détails près, par leur Chef, sur les problématiques que défendent leurs leaders à Brazzaville. En fait de précaution devant garantir le caractère privé du séjour européen du ministre Pascal Tsaty Mabaiala, il est à redouter que l’intéressé n’ait été dissuadé par des forces opposées au mouvement général pour le changement qui gronde dans le pays de renconter la diaspora congolaise. Une diaspora congolaise en pôle position dudit mouvement, très active sur bien de fronts de la lutte contre le pouvoir de Brazzaville. A tout prendre, sa stature d’homme d’Etat, sa qualité de représentant du peuple au parlement, sa culture et sa pratique militante sur plusieurs années le liant, le ministre Pascal Tsaty Mabiala est en obligation politique et morale de se prêter à un service minimum de trois séquences d’échanges. Une avec les militants UPADS. Une autre avec les partenaires des partis rassemblés autour de l’oppostion congolaise dont il a la charge du commandement. La troisième avec les leaders d’opinion de la diaspora.Exécuté comme tel, je lui exprime mon total soutien. Non réalisé, il s’en culpabilisera en rentrant à Brazzaville. Paris le 18 juin 2019. Ouabari Mariotti – Membre de l’UPADS.