Festival international des cordes pincées: «Dantor» attendu ce soir à Rabat

Festival international des cordes pincées: «Dantor» attendu ce soir à Rabat

L’ensemble mexicain Dantor  se produira ce soir à 20h00 à la Cathédrale Saint Pierre à Rabat, dans le cadre de la 25ème édition du Festival international des cordes pincées de Rabat, annonce l’Ambassade du Mexique au Maroc. Créé par le guitariste, compositeur et musicothérapeute mexicain Daniel Torres Araiza, Dantor est un spectacle musical original qui fusionne ambiances, rythmes, harmonies et improvisations, avec une certaine influence du jazz, de la musique latino-américaine et de la musique vocale. Le groupe est composé de Daniel Torres Araiza (composition et guitare), Aarón Cruz Bravo (basse), Daniel Vadillo Nájera (piano), Hiram Guzmán Gris (batterie) et d’Israel Torres Araiza (violon). Depuis 2014, Dantor cherche à diffuser l’importance des nouvelles créations instrumentales contemporaines au Mexique, et à les partager avec des musiciens et des publics du monde entier. Le groupe a connu un grand parcours artistique, notamment par ces performances dans des festivals et des scènes nationales et internationales, proposant des activités psychosociales avec des communautés à risque (migrants, zones marginalisées, hôpitaux) des concerts dans des villes telles que Chicago, Indiana, Buenos Aires, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Mexico, entre autres. A noter que le groupe se produira le vendredi 20 octobre à l’Institut Cervantès de Tanger, ainsi qu’à la Fondation Al Mada -Villa des Arts -Rabat le mercredi 02 novembre, après son retour de ses présentations en Espagne.  

Le Jour des Morts, une tradition mexicaine qui transcende le temps

Le Jour des Morts, une tradition mexicaine qui transcende le temps

AMBASSADE DU MEXIQUE. Dans le cadre de la célébration de la traditionnelle Fête des Morts et de ses activités culturelles, l’Ambassade ouvrira ses portes à Rabat pour présenter au public un autel dédié à María Félix, María Bonita, l’actrice préférée de l’âge d’or du cinéma mexicain. Maria, femme intrépide en avance sur son temps. Une figure qui a rompu avec le stéréotype de la femme altruiste et soumise et qui a été un modèle pour de nombreuses femmes mexicaines de son temps. A cette occasion, nous nous souvenons d’elle avec son mari Jorge Negrete, l’un des acteurs mexicains les plus importants du cinéma mexicain. María et Jorge formaient un couple adoré et envié à leur époque, un couple dont tout le monde parlait et que tout le monde voulait connaître. Dans l’autel que nous avons monté, nous avons placé des photographies et des éléments qui commémorent cette union. A l’époque préhispanique, le culte de la mort était l’un des éléments de base de la culture, quand quelqu’un mourait, il était enterré et ses proches organisaient une fête afin de le guider sur son chemin vers « Mictlán » (le lieu des morts dans le mythologie aztèque). L’origine du Jour des Morts se situe dans l’harmonie entre la célébration des rituels religieux catholiques apportés au Mexique par les Espagnols et la commémoration du jour des morts que les indigènes effectuaient depuis l’époque préhispanique, les anciens Mexicains, Mixtèques, Zapotèques et autres peuples indigènes, ont transféré la vénération de leurs morts au calendrier chrétien, qui a coïncidé avec la fin du cycle agricole du maïs, la principale culture vivrière du Mexique. Le Jour des Morts dans la vision indigène implique le retour transitoire des âmes des défunts, qui retournent chez eux, dans le monde des vivants, pour vivre avec leurs familles et se nourrir de l’essence de la nourriture qui est offerte aux sur les autels placés en son honneur. Ainsi, la mort ne représente pas une absence mais une présence vivante ; la mort est un symbole de vie qui se matérialise sur l’autel offert. Dans ce sens, il s’agit d’une célébration qui a une grande signification populaire. En 2008, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a déclaré la « Fête des Morts » comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, en raison de son importance et de sa signification car il s’agit d’une expression traditionnelle et contemporaine. À la fois, inclusif, représentatif et communautaire. La célébration du Jour des Morts a lieu le 1er et 2 novembre. Selon le calendrier catholique, le 1er novembre correspond à la Toussaint, journée dédiée aux « petits morts » ou enfants, et le 2 novembre aux fidèles défunts, c’est-à-dire aux adultes. Le Jour des Morts revêt un caractère et des traditions très festifs.  Ainsi chaque année, de nombreuses familles placent des offrandes et des autels décorés de fleurs de souci, de papel picado, de crânes en sucre, de pan de muerto (« pain de morts »), de mole ou de quelque plat que leurs proches aimaient à qui l’offrande est dédiée, et comme à l’époque préhispanique, de l’encens est placé pour aromatiser le lieu. De même, les festivités comprennent la décoration des tombes avec des fleurs et à plusieurs reprises la fabrication d’autels sur les pierres tombales, ce qui, à l’époque indigène, avait une grande importance car on pensait que cela aidait les âmes à parcourir un bon chemin après la mort. L’autel dédié à Maria Félix et à Jorge Negrete peut être visité à l’Ambassade, du lundi au vendredi de 12h30 à 16h30, du 1er au 12 novembre. Porter de masques est obligatoire à l’intérieur de l’Ambassade.

Match amical: L’Algérie concède un nul face au Mexique

Match amical: L’Algérie concède un nul face au Mexique

L’Algérie, championne d’Afrique en titre, a porté sa série de matches sans défaite à 20 après avoir été tenue à un match nul 2-2 par le Mexique, détenteur de la Coupe d’or de la Concacaf, malgré avoir disputé près de la moitié du match avec 10 hommes. Adlene Guedioura a reçu ses ordres correspondants 10 minutes après la pause après un deuxième carton jaune. L’Algérie était revenue d’un but après que Jesus Manuel Corona ait donné aux Mexicains une avance de 43e minute. Les champions d’Afrique ont toutefois fait match nul deux minutes plus tard lorsque le milieu de terrain Ismael Bennacer a frappé un tir bas du bord de la surface après avoir été rattrapé par Sofiane Feghouli. Après le carton rouge de Guedioura, l’Algérie n’a pas été refoulée car elle a maintenu son jeu offensif et a été récompensée à la 66e minute par le capitaine Riyad Mahrez qui a été mis en place par Ramy Bensebaini. Cependant, l’Algérie a vu la victoire arrachée sous leurs yeux lorsque les Mexicains ont fait match nul à quatre minutes du coup de sifflet final par Diego Lainez sur une passe de Raul Jimenez. Avec CAF

Des liens qui unissent: Un engagement de longue date envers l’Afrique du candidat mexicain à l’OMC

Des liens qui unissent: Un engagement de longue date envers l’Afrique du candidat mexicain à l’OMC

TRIBUNE. Au Royaume-Uni j’étais un jeune professeur voué à la réussite où, après avoir fini mes études universitaires, j’ai obtenu un poste convoité dans une université renommée, suivi d’une promotion véloce et d’une chaire universitaire – il s’avérait que j’étais destiné au monde universitaire: un enseignant dévoué et un expert financier et commercial respecté. Mais ensuite, j’ai rejoint une mission de la Banque mondiale (BM) au Zaïre, connu aujourd’hui comme la République démocratique du Congo. Je suis tombé amoureux des défis du développement et de l’Afrique elle-même. Ma carrière avait rapidement changé – et mon engagement à vie envers l’Afrique commença. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est à la recherche d’un nouveau directeur général pour la transformer en un organe efficace, dynamique et inclusif, dont le monde et surtout les pays en développement ont cruellement besoin. Cette réforme nécessite d’un leader et d’une main experte : un négociateur commercial infaillible, doté de compétences démontrées et d’un sens aiguisé pour relever les multiples défis et atteindre des résultats dans des contextes difficiles ; requérant en même temps, d’une vaste expérience dans le domaine de l’OMC et des systèmes commerciaux, de peur qu’elle/il ne soit écarté lors de la première discussion entre les principaux négociateurs. Ce candidat doit aussi posséder de solides aptitudes à la négociation, de l’expérience mondiale et d’une personnalité affirmée pour être en mesure de jeter des ponts entre les Etats membres et les cultures de l’est et de l’ouest, avancées et en développement. J’étais le négociateur en chef lors de la création de l’OMC. En tant que Directeur général adjoint du GATT, j’ai eu un rôle indispensable de facilitateur qui a permis la conclusion de ces négociations, alors qu’elles étaient très bloquées; et i également comme Directeur général adjoint fondateur (DDG) de l’OMC qui venait d’être créée. J’ai par la suite été négociateur en chef d’un autre accord commercial le plus ambitieux en place aujourd’hui: il s’agit bien entendu du fructueux nouvel Accord que le Mexique a récemment signé avec les États-Unis et le Canada (AEUMC). En plus de posséder un grand réservoir de compétences et d’expérience en matière de négociation commerciale, j’ai bien connu en tant qu’expert financier et commercial et leader de premier ordre au niveau académique, les pays des quatre coins du monde. Tout cela s’ajoute au profil requis pour occuper ce poste, afin de se mettre au travail sans plus tarder, pour mener une réforme sérieuse de l’OMC. Quant aux principaux enjeux liés à l’OMC, je trouve que ce n’est pas le moment d’expérimenter avec des dirigeants peu exposés aux dures négociations commerciales internationales. Mais ici je voudrais tout spécialement souligner le tronc commun de mon parcours professionnel avec mon grand engagement envers l’Afrique. Peu de temps après la visite en tant que consultant ci-dessus mentionnée, j’ai quitté le monde universitaire pour rejoindre la Banque mondiale, où j’ai continué à travailler sur le (développement) du Zaïre d’e ce temps-ci et du Maroc. C’est ainsi qu’a commencé mon long voyage ayant des postes de haute responsabilité à la BM, à l’OMC et au Fonds monétaire international (FMI) ; dans chacun desquels j’ai choisi de continuer à travailler sur et pour l’Afrique, menant plus de vingt visites dans plus d’une douzaine de pays, dans toute les régions linguistiques de ce grand continent, en apportant un soutien financier ou une assistance technique dans un large éventail de domaines, à savoir en matière de politique commerciale, la gestion douanière, la réforme fiscale et les systèmes budgétaires, entre autres. Étant pleinement épris par les merveilles de l’Afrique, l’ampleur de ses difficultés, la fraîcheur de ses habitants, la beauté de sa musique et de son art, j’ai travaillé et je me suis lié d’amitié avec des ministres, leur personnel et des gens ordinaires, ainsi qu’avec des experts et donateurs étrangers, ce qui m’a permis de prendre connaissance plus approfondie des économies, de la politique, des cultures et des sociétés des différents pays de l’Afrique. Au-delà mon travail en Afrique, j’ai d’autres épisodes mémorables de ma tâche à distance sur l’Afrique. Première. Après huit années éprouvantes, les négociations portant sur création de l’OMC venaient de s’achever. Les pays les moins avancés (PMA), pour la plupart africains et (à l’époque) dirigés par la Tanzanie, ont fait entendre leur voix avec une vive inquiétude: ils n’avaient pas été suffisamment impliqués dans le processus et donc, ne pouvaient accepter leurs obligations proposées. En tant que DDG du GATT en transition pour l’OMC, j’ai réussi à convaincre d’autres pays pour la réouverture des négociations pour les PMA. Suite à cet accord, j’ai été nommé pour présider ces renégociations. Nous avons ensuite fourni la plupart des flexibilités du TSD désormais aujourd’hui disponibles pour les PMA. Deuxième. Juste après avoir eu l’honneur de rencontrer le plus grand héros de notre époque, S.E. Nelson Mandela, lors de sa visite à Genève en 1998 pour une conférence de l’OMC célébrant les 50 ans du GATT, j’ai eu le privilège de travailler à nouveau avec l’Afrique. J’ai rejoint le département clé de l’élaboration et de l’examen des politiques du FMI, où j’ai dirigé, dans le cadre de ce que l’on appelait l’Initiative PPTE, les travaux sur l’annulation de plus de 80% de la dette extérieure de 15 pays africains pauvres très endettés. Plus anecdotique encore mais plein de sens, c’était en 1994, quelques mois avant les élections qui devaient porter le Congrès national africain au pouvoir en Afrique du Sud. Un haut responsable de la mission du SA à Genève, m’a apporté un message secret de l’ANC: ils allaient bientôt gagner mais n’avaient aucune expérience de gouvernance, et ont demandé l’autorisation pour envoyer quatre candidats au cours convoité de commerce du GATT, normalement réservé aux fonctionnaires gouvernementaux. Même si mes conseillers m’avaient prévenu qu’il s’agissait d’un accord très irrégulier, j’ai immédiatement décidé de faire ce qui était juste, d’établir une exception pour permettre leur admission dans ce cours. Et plus récemment, en tant que vice-président de l’Université Lingnan à Hong Kong, j’ai accueilli, en tant qu’artiste en résidence, le

Maroc: Deuxième édition des Journées de la Gastronomie mexicaine avec le Chef Diego Sobrino

Maroc: Deuxième édition des Journées de la Gastronomie mexicaine avec le Chef Diego Sobrino

Dans le cadre du renforcement des liens culturels entre le Mexique et le Maroc, l’Ambassade du Mexique à Rabat présente la 2ème édition des Journées de la Gastronomie Mexicaine avec la participation du célèbre Chef mexicain Diego Sobrino du 8 au 14 septembre 2018. A travers sa gastronomie, inscrite par l’UNESCO en 2010 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le Mexique partage avec les Marocains la tradition et l’innovation de sa cuisine, un élément indispensable pour la découverte de la culture et du mode de vie des Mexicains. Le Chef Diego Sobrino a pris part à la deuxième édition de Top Chef Mexico 2017 et il est chef exécutif à l’Hôtel Fairmont Mayakoba, Rivera Maya (AAA Cinq Diamants). En France, il a travaillé avec le Chef Christian Le Squer au Pavillon Ledoyen (trois étoiles Michelin) ainsi qu’avec le Chef Michel Rostang (deux étoiles Michelin) pendant près de trois ans. Programme des Journées : 8 septembre, à 14h20 : Programme TV «Les stars de la cuisine», à 2M. 10 septembre, à 15h: Atelier à l’Institut Spécialisé de Technologie Appliquée Hôtelière et Touristique à Agadir. 10 septembre, à 20h : Film mexicain «Café» d’Hatuey Viveros au Cinéma ABC à Casablanca (Entrée libre, réservation sur mexmar04@sre.gob.mx). 14 septembre, à partir de 20h: Dîner mexicain de haute gastronomie au Sofitel Casablanca Tour Blanche, spectacle musical «Frida Kahlo… Amour, Douleur et Chanson» avec l’artiste Ana Hally et l’exposition « México de mis sabores » (Réservations : 0522456200).

Le Canada et les États-Unis : des négociations pour le renouvellement de l’ALENA risquées pour les survies politiques de Justin Trudeau et Donald Trump

Le Canada et les États-Unis : des négociations pour le renouvellement de l’ALENA risquées pour les survies politiques de Justin Trudeau et Donald Trump

TRIBUNE. Les 3 pays de l’Amérique du Nord (Canada, États-Unis et Mexique) sont lié par des accords de commerce trilatérale que l’on appelle l’ALENA. Comme son nom l’indique, ce dernier est l’accord de libre-échange nord-américain. Il a été mis en œuvre en 1994 entre les gouvernements de ces trois pays. Cet unisson commercial a réduit considérablement les barrières tarifaires, facilitant ainsi le commerce des biens, des services et des capitaux. Cet accord a créé l’une des plus importantes zones de libre-échange au monde. Le fond de l’ALENA OU NAFTA en anglais ou TLCAN en espagnol. Le traité est entré en vigueur en 1994. Il est divisé en 22 chapitres, mais en gros, il dit ceci : ce qui est fabriqué chez vous peut être vendu chez nous sans droit de douane. Cet accord est menacé de disparaître parce que les États-Unis ne le trouvent plus à leur goût.Selon le premier des américains, l’ALENA est le « pire accord jamais signé » par son pays. Il estime qu’à cause de cette entente, trop d’entreprises aux États-Unis ont fermé des usines pour en ouvrir au Mexique. Plusieurs groupes aux États-Unis pensent comme lui, par exemple des travailleurs qui ont perdu leurs emplois. Aussi, par exemple, les États-Unis veulent vendre plus de fromage au Canada. Mais le Canada veut protéger les fermes laitières du pays, qui sont plus petites et reçoivent moins de subventions du gouvernement. Mais le libre-échange compte aussi de nombreux partisans aux États-Unis. Par exemple, beaucoup d’emplois ont été créés dans des entreprises qui vendent leurs produits au Canada. Au Mexique, l’ALENA a accéléré l’abandon des campagnes par les paysans : les importations de maïs en provenance des États-Unis leur ont fait concurrence. Certains ont pu se trouver du travail dans les usines qui ont été construites au Mexique dans le secteur de l’automobile ou de l’électronique… grâce à l’ALENA. Mais le taux de pauvreté au Mexique est plus élevé aujourd’hui qu’en 1994. Au Canada il y a 25 ans, de nombreux groupes étaient contre le libre-échange. Plusieurs syndicats des travailleurs s’y opposaient. Le Parti libéral du Canada, celui du premier ministre actuel, Justin Trudeau, avait promis de le modifier ou de s’en retirer. Aujourd’hui, le débat s’est calmé. Les économistes affirment que la population du Canada et son économie sont trop petites et que le pays a besoin d’avoir accès à des marchés comme celui des États-Unis pour prospérer. Presque plus personne ne s’oppose au libre-échange au Canada et la plupart des groupes et politiciens y sont favorables. Et tous souhaitent le maintien de l’ALENA. Le bilan global serait le suivant. 9 millions de personnes aux États-Unis qui n’auraient pas d’emploi si leur entreprise cessait d’exporter au Canada. 5 millions de paysans mexicains qui ont quitté leur terre entre 1994 et 1999 parce que leur culture de maïs ne rapportait plus assez d’argent. 7 millions d’emplois qui ont disparu dans les usines américaines depuis 30 ans… Mais les experts affirment que ce n’est pas à cause de l’ALENA : ce serait plutôt dû aux robots. 78 % des exportations canadiennes qui sont destinées aux États-Unis et au Mexique.290 milliards US serait la Valeur des échanges entre les trois pays de l’ALENA en 1993 contre 1100 milliards US pour ces mêmes trois pays de l’ALENA en 2016. Depuis son arrivée surprise au pouvoir en 2016, le président américain ne rate aucune occasion pour critiquer l’ALENA. Il prétend que ses alliés profitent de son pays et que cet accord lui est défavorable et qu’elle est injuste. Selon lui, l’Amérique d’abord et il faut le modifier en conséquence. Le Mexique a déjà renouvelé ses accords de commerce avec les Etats-Unis Le gouvernement américain a préféré isoler le Canada et il a conduit des pourparlers avec le Mexique. Ainsi, les deux parties ont choisi de conclure une entente de 16 ans avec une révision des enjeux problématiques tous les 6 ans. Même s’il y a mésentente sur un point au bout de 6 ans, l’accord demeurera ainsi toujours en vigueur. L’accord prévoit que les automobiles qui passent la frontière entre le Mexique et les États-Unis devront comporter au moins 75 % de contenu américain ou mexicain, et qu’une portion de 40 % à 45 % de la valeur du travail devra avoir été confiée à des travailleurs gagnant au moins 16 $ de l’heure. Il semble que le Mexique et les États-Unis aient laissé tomber le chapitre 19, ce qui constituerait une victoire pour les Américains. Ce chapitre de l’ALENA prévoit la création d’un panel indépendant de cinq arbitres en cas de litige sur un droit compensateur ou antidumping. Les États-Unis affirment que ce sont les tribunaux américains qui doivent arbitrer les conflits lorsque ça se passe sur leur territoire. Les principaux points de litige actuel avec le Canada Les principaux points de friction avec le Canada sont la question de son marché des produits laitiers et son attachement à une procédure de règlement des différends entre les partenaires du traité. Au Canada, l’industrie laitière génère près de 20 milliards de dollars qui emploie plus de 220 000 personnes. La gestion de l’offre est considérée comme sacrée au Québec et en Ontario, les deux provinces les plus peuplées du Canada, qui font et défont les gouvernements à Ottawa. C’est quoi la gestion de l’offre ? Afin de protéger le milieu agricole canadien contre les industries étrangères du lait, des œufs et de la volaille, le gouvernement canadien a instauré, à partir de 1972, un système de gestion de l’offre permettant non seulement de stabiliser les prix au pays, mais aussi de limiter les importations. Ce faisant, on assure une production constante pour les agriculteurs canadiens, tout en réduisant les risques de fortes fluctuations des prix. Pour y parvenir, le volume de production est strictement réglementé à l’aide de quotas. Au pays, cinq types de production sont assujettis à la gestion de l’offre : le lait et ses produits dérivés, le poulet, le dindon, les œufs de consommation et les œufs d’incubation. Si

Football: l’organisation du Mondial 2026 attribuée au ticket nord-américain USA-Canada-Mexique

Football: l’organisation du Mondial 2026 attribuée au ticket nord-américain USA-Canada-Mexique

Le Maroc n’organisera pas la Coupe du monde 2026 de football. Les fédérations membres de la FIFA ont décidé d’attribuer l’organisation de cette compétition au ticket nord-américain composé des Etats-Unis, du Canada et du Mexique. Soulignons que le choix des fédérations a été révélé à l’issue d’un vote organisé ce matin, mercredi 13 juin, en marge des travaux du 68ème Congrès de la FIFA qui se tient à Moscou en Russie. Le Maroc, qui répare bredouille pour la cinquième fois après les échecs de 1994, 1998, 2006 et 2010, n’a recueilli que 65 voix contre 134 voix pour son concurrent. La Coupe du Monde est considéré comme un des événements sportifs les plus importants au monde. Martin Kam