Congo-B: des étudiants de Brazzaville mécontents d’une reprise «bâclée» de l’enseignement après une grève

Congo-B: des étudiants de Brazzaville mécontents d’une reprise «bâclée» de l’enseignement après une grève

Au Congo-Brazzaville, les étudiants de l’université Marien Ngouabi ont renoué avec le chemin de l’école, après la levée de la grève de 40 jours menée par les enseignants qui revendiquaient le paiement de leurs arriérés de salaires. Mais certains d’entre eux déplorent une reprise qu’ils jugent « bâclée », avec un rythme trop soutenu des cours. Explications. Ce jeudi matin, la cour de l’École normale supérieure (ENS), qui jouxte la présidence de l’Université, grouille de monde. Les étudiants ont repris le chemin des amphithéâtres. Et le rythme soutenu des cours ne fait pas l’unanimité. « Les choses vont très vite, déplore une étudiante. On est même surpris. Je pense qu’on devait aller lentement mais sûrement. Normalement, en août, l’université est en repos. Pour ma part, je propose qu’on puisse utiliser le mois d’août, prolonger l’année, afin que nous puissions aller lentement »… Lire la suite sur RFI

Burkina Faso/Université de Fada N’Gourma : le Président de la Transition décline sa vision de l’enseignement aux acteurs

Burkina Faso/Université de Fada N’Gourma : le Président de la Transition décline sa vision de l’enseignement aux acteurs

En marge de la cérémonie de lancement du dispositif d’information et d’orientation des étudiants en matière d’opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi, le Président de la Transition, Chef de l’État le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé avec le personnel et les étudiants de l’université de Fada N’Gourma. Au cours de cette rencontre, le Chef de l’État a décliné au monde universitaire de Fada N’Gourma sa vision de l’enseignement, du développement et profité recueillir les préoccupations des acteurs. « A vous jeunesse estudiantine, nous savons que nous ne pouvons aller nulle part sans vous. Vous représentez la jeunesse, vous représentez l’avenir. L’une de nos préoccupations lors de nos débats, c’est le monde scolaire et universitaire », a indiqué le Chef de l’État aux Étudiants. Pour le Capitaine Ibrahim TRAORE, la mise en place du dispositif d’information et d’orientation des étudiants en matière d’opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi résulte du constat que le nombre d’étudiants augmente chaque année et les postes à pourvoir dans la fonction publique diminuent. « Et pourtant notre pays regorge d’énormes potentialités, nous avons des terres riches pour l’agriculture, un sous-sol riche. Pourquoi ne pas orienter la jeunesse vers l’emploi, vers l’auto-emploi avec la promotion des écoles et centres de formation professionnelle », a soutenu le chef de l’État face à une assemblée acquise à sa cause. Il s’agit désormais d’orienter de plus en plus la jeunesse vers la production dans des secteurs comme l’agriculture, l’élevage, la menuiserie, la soudure, la mécanique auto, la mécanique industrielle, les métiers des mines. Pour le Chef de l’État, la création de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC) s’inscrit dans cette dynamique avec la vision de développer des unités de transformations des produits locaux et la résolution des questions de recherche de financements à travers l’actionnariat populaire. Mais pour atteindre ces objectifs, le Président de la Transition est convaincu qu’il faut relire les textes et travailler à changer notre système pour favoriser le développement endogène et la création d’emplois pour les jeunes. « Il faut avoir le courage de changer tout cela. Si nous devons suivre ce que nous avons copié ailleurs, tout est réuni dedans pour que nous ne puissions pas nous développer », a affirmé le Capitaine TRAORE. Il a rassuré les étudiants que le système éducatif est en cours de relecture de sorte qu’à un certain niveau, les apprenants puissent être orientés vers la formation professionnelle et l’emploi. Le Chef de l’État a évoqué aussi la situation sécuritaire avec le monde universitaire. Pour le Président de la Transition, cette guerre imposée au Burkina Faso depuis près de huit ans n’est qu’une guerre pour le contrôle des richesses du pays, comme l’or. Il a appelé la jeunesse estudiantine à s’engager dans la lutte pour la souveraineté de notre pays. Les préoccupations des acteurs universitaires ont tourné autour de l’insuffisance des infrastructures universitaires, l’insécurité et la question du manque d’emploi. Le Chef de l’État a rassuré l’auditoire que son gouvernement travaille à prendre en compte les préoccupations de la région de l’Est en général et de l’université de Fada N’Gourma en particulier.

Enseignement : Des approches novatrices pour la résolution des problèmes de l’éducation

Enseignement : Des approches novatrices pour la résolution des problèmes de l’éducation

Le Premier ministre et chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso a lancé, le 13 septembre 2022 à Brazzaville les états généraux de l’enseignement en vue de trouver des approches novatrices pour la résolution des problèmes qui minent le système éducatif. Selon le Premier ministre, les états généraux de l’éducation, de la formation et de la recherche ne sont pas une messe supplémentaire où l’on viendra refaire le procès de l’école congolaise et que les multiples réflexions menées ont déjà permis de déceler les faiblesses du système éducatif congolais. Pour lui, l’objectif poursuivi est de profiter de l’intelligence collective ici rassemblée et l’expertise nationale convoquée pour envisager des approches idoines et novatrices à la résolution des problèmes et défis déjà identifiés. Selon lui, le financement, la qualité et la finalité de l’éducation sont les principaux axes de votre réflexion. Le système éducatif, du préscolaire à l’enseignement supérieur incluant la recherche scientifique et l’innovation technologique, présente des défis importants dans le domaine de l’accès et de l’équité ; l’amélioration de la pertinence et de la qualité des apprentissages ; l’adéquation de la formation qualifiante aux besoins de l’économie nationale et du marché de l’emploi ; l’amélioration de la qualité du plateau technique et des infrastructures ; le nombre et la qualité des enseignants pour la plupart, bénévoles et sans formation ni initiale ni continue ; l’intensification  de la violence en milieu scolaire et universitaire ; la mobilisation difficile des financements nationaux et internationaux et l’assainissement de la gouvernance. Le Premier ministre a ajouté en substance que ces états généraux sont certes une occasion pour faire une autopsie de l’ensemble du système éducatif et un diagnostic sans complaisance, de façon à envisager des thérapeutiques appropriées, mais ils échoueraient à leurs missions s’ils ne se contentaient qu’à rappeler les difficultés que rencontre le système éducatif sans apporter des solutions adéquates. L’éducation préscolaire encore embryonnaire Le Premier ministre a ajouté que selon les sous-secteurs, l’éducation préscolaire est encore embryonnaire dans le pays avec seulement un taux brut de préscolarisation de 16%. Le taux d’achèvement de l’enseignement primaire est accompagné de forts taux de redoublements et d’abandons qui affectent particulièrement les filles, les enfants handicapés, la population autochtone et les élèves vivant en zone rurale. Pour lui, la majorité des enseignants des écoles primaires publiques sont des bénévoles pris en charge par les parents d’élèves. L’offre d’éducation au collège et au lycée reste concentrée essentiellement dans les grandes villes, notamment Brazzaville et Pointe Noire, et les taux d’achèvement au collège et au lycée se situent respectivement autour de 62% et 34%. Le haut-commissaire à l’organisation des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de l’alphabétisation, Hellot Matson Mampouya pense en ce qui le concerne qu’autant de défis à relever pour rendre le système éducatif congolais de plus en plus performant. Il a ajouté que dans le cadre de ces états généraux, les consultations départementales auront lieu à partir du 12 octobre prochain. Florent Sogni Zaou

Congo/Enseignement : Le lycée de Lékana prêt pour l’année scolaire prochaine

Congo/Enseignement : Le lycée de Lékana prêt pour l’année scolaire prochaine

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a visité, le 12 septembre 2022 les travaux de construction du lycée de Lékana par la société Numérica global services (NGS). « Nous sommes venus nous assurer de ce que les travaux de construction du lycée de Lékana ont été menés de main de maître et qu’ils sont terminés. Nous avons, au niveau de Brazzaville, procédé à la nomination de l’équipe qui va diriger ce lycée, mais avant que nous ne puissions la publier, il fallait nous assurer que les travaux ont été réalisés ici et là, en l’occurrence », a dit le ministre Jean Luc Mouthou. Le lycée de Lékana est un ensemble de plusieurs bâtiments parmi lesquels huit salles de classe, un bloc administratif, une salle informatique, une bibliothèque, un laboratoire, huit latrines pour élèves de sexe féminin, masculin et le personnel enseignant, puis deux logements.   Le ministère de l’Enseignement secondaire s’est mis dans la construction des lycées de Moukondo à Brazzaville, de Siafoumou à Pointe-Noire en attendant l’ouverture du lycée d’Inkouelé et l’occupation des nouveaux locaux du district de Tchikapika.   Florent Sogni Zaou

Les universités marocaines marquent le début de l’enseignement du droit à la paix

Les universités marocaines marquent le début de l’enseignement du droit à la paix

Le 06 Mai, HWPL a coorganisé sa seconde session du projet d’étude du manuel de la DPCW avec le soutien des Maitres assistants de l’Université de Fès Karim ZAOUAQ et Meryem LAKHDAR, évènement auquel ont participé des étudiants en droit de l’Université de Fès du Maroc. L’objectif de cette session était de discuter sur la façon de régler les différends internationaux sur la base de mesures juridiques conformes aux principes clés du droit pour la paix, tels que la Déclaration pour la paix et de cessation des guerres (DPCW). Le projet d’étude du manuel de la DPCW est un projet d’une durée de 13 semaines qui entend renforcer les capacités d’analyse des étudiants en droit international de niveau licence au niveau doctorat. Le projet offre un large éventail de contenus de droit international liés à la résolution des conflits en rapport avec l’époque actuelle, avec une attention particulière à la Déclaration pour la Paix et la Cessation des Guerres (DPCW). La DPCW est un instrument juridique qui apporte des solutions sur les conflits nationaux et internationaux qui sont difficiles à résoudre dans le cadre du droit international actuel. Le président d’HWPL, Lee Man-hee a déclaré : « contrairement au droit international actuel sur la paix, la DPCW, comprend un dispositif qui peut fondamentalement empêcher le déclenchement d’une guerre et aider à prévenir les conflits interreligieux que la communauté internationale a négligés ». La DPCW, tout en respectant et s’appuyant sur les documents juridiques internationaux existants, promeut les efforts communs des États et des individus pour réduire le potentiel de guerre, réaffecter les armes au profit de l’humanité et favoriser la liberté religieuse. Le projet d’étude du manuel de la DPCW entend renforcer ainsi chez les étudiants leur capacité d’analyse pour examiner le droit international relatif à la paix et aux droits de l’homme et fournir des conseils sur le processus de promotion et de mise en œuvre de la paix au Maroc et au-delà. En effet, cette deuxième session a permis aux étudiants qui ont participé au projet de réfléchir à comment résoudre des conflits ethniques ou internationaux comme celui que rencontre l’Ukraine et la Russie actuellement.  A l’issue de cette  session, les étudiants ont pu proposer diverses solutions  afin de résoudre le conflit entre l’Ukraine et la Russie, comme : « la cessation des conflits (article 1 de la DPCW) et le respect des frontières (article 4 de la DPCW) reconnues par les accords de Minsk II, l’arrêt de l’extension de l’OTAN vers l’Est par respect au principe de sécurité indivisible, la tenue d’un forum Russo-Ukrainien permettant de s’entendre sur les questions essentielles de la sécurité en Europe (article 6 de la DPCW) ». Cette session fut riche en échange et a prouvé que la jeunesse est nécessaire pour construire l’avenir.  À travers ce projet d’étude du manuel les étudiants ont appris à résoudre des problèmes complexes en utilisant ce qu’ils ont appris sur la DPCW et ont reçu des encouragements de leurs enseignants tels que Meryem LAKHDAR « je suis fière de vous, très beau travail ». D’autres sessions auront lieu : le 20 Mai, 03 juin, 17 juin, le 1er juillet et pour la clôture une remise de certificat aura lieu le 08 juillet. Le projet d’étude du manuel de la DPCW fut un succès en Tunisie et il est en cours dans de nombreux pays tels que le Bangladesh, l’Inde, la République dominicaine… À en juger par les résultats obtenus en peu de temps, ce projet devrait être poursuivi activement dans d’autres pays très prochainement.

Congo. Enseignement : Les ministères sous le regard de la Commission nationale de Transparence

Congo. Enseignement : Les ministères sous le regard de la Commission nationale de Transparence

Le président de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), Joseph Mana Fouafoua, a annoncé le 10 mars 2022 à Brazzaville, au cours de sa première session ordinaire au Palais des congrès, l’ouverture d’une enquête sur les ressources perçues par le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation ; de l’Enseignement technique et professionnel ainsi que de l’Enseignement supérieur. Organisée au Palais des congrès sur le thème « Créée pour contribuer résolument à la promotion de la bonne gouvernance des finances publiques en République du Congo », cette première session a permis aux onze membres de cette institution de faire le point des activités du bureau ; d’adopter les rapports d’activités et financiers 2021 sans oublier le budget 2022 et le plan de travail annuel. Il a de ce fait déclaré que son institution va s’intéresser, dès le mois d’avril prochain, aux ressources perçues par les trois ministères des Enseignements, à savoir,le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation ; de l’Enseignement technique et professionnel ainsi que de l’Enseignement supérieur. Il a également dit quele plan d’action 2022 de la CNTR sera consacré à l’appropriation et à la vulgarisation des textes fondamentaux ; la sensibilisation des acteurs impliqués dans la gestion des finances ; la poursuite et l’intersection des missions d’enquête et d’analyse. Cela concernera également la mise en place d’une synergie avec les autres organes de contrôle interne et externe ; l’implication de la société civile et de la population par l’information claire et simple de la gestion des finances publiques. Cette situation regardera aussi l’invite des gestionnaires des fonds publics pour les emmener à intégrer dans leurs pratiques le principe de redevabilité ; le recrutement et la formation d’un personnel technique d’appui de qualité. Abordant le point des activités importantes de l’année 2021, son institution a réalisé, après plus d’un an d’existence, une mission d’enquête et d’analyse auprès des entités publiques concernées par le Guichet unique de paiement (GUP) et le Compte Unique du trésor. La deuxième mission d’enquête initiée focalise son attention sur le fonds Covid 19 et le fonds national de solidarité mis en place par le gouvernement. Pour lui, les ressources publiques sont un bien commun dont la population est le constituant. Ainsi, les gestionnaires devraient, a-t-il souligné, agir dans l’intérêt du constituant afin de lui rendre compte régulièrement tout en précisant que l’une des missions de son institution est de vérifier si cette obligation est remplie comme il se doit. Selon lui, l’audit est une notion que bon nombre de gestionnaires des deniers publics semblent redouter. Florent Sogni Zaou

RD Congo. La résistance de ces deux petits congolais…

RD Congo. La résistance de ces deux petits congolais…

OPINION. Leur Ministre de tutelle a créé 12.000 écoles fictives, privant ainsi de salaires de dizaines de milliers de nouvelles unités dans l’enseignement. La Banque Mondiale qui en est le principal bailleur de fonds s’aperçoit de ces détournements massifs et ferme momentanément les robinets, menaçant du coup la gratuité de l’enseignement en RDC et augmentant la crainte du pouvoir à rouvrir les portes des écoles avec des enseignants qu’il n’est pas en mesure de payer… Par crainte de mouvements de grève et de protestations sociales, les portes des écoles restent donc fermées depuis des mois sous prétexte de menace du covid-19 mais ces deux enfants en plein village de campagne ne capitulent point dans leur soif d’apprendre. La radio parle à côté, le premier enfant accoudé sur le reste d’un banc, l’autre sur ses propres genoux, ils s’entraînent tous deux à transcrire le texte dans leurs cahiers de fortune. Ils tiennent coûte que coûte à changer la qualité de leur vie en s’accrochant à l’exercice de lire et d’écrire. Quoi qu’il advienne! Germain Nzinga (chercheur indépendant)

Covid-19: Al Akhawayn lance des bourses en faveur des enfants des professionnels de la santé, de l’enseignement et de l’autorité publique

Covid-19: Al Akhawayn lance des bourses en faveur des enfants des professionnels de la santé, de l’enseignement et de l’autorité publique

L’Université Al Akhawayn à Ifrane met en place 30 bourses de mérite destinées aux candidats méritants admis dont les parents opèrent dans les domaines de la santé, de l’enseignement et de l’administration publique. Les dépôts de dossiers de candidature à ces bourses peuvent se faire immédiatement et jusqu’au 4 septembre 2020, indique l’université précisant que cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’élan de mobilisation et de solidarité nationales observées dans la gestion de la pandémie du Covid-19 et en reconnaissance des efforts considérables déployés par les professionnels de la santé, de l’enseignement et de l’autorité publique qui veille sans relâche à la sécurité des marocains dans le contexte actuel,. “Ces femmes et ces hommes font preuve de professionnalisme, d’abnégation et de générosité dans leur service à tous les marocains. Mais au delà de leurs responsabilités en tant que professionnels, nous n’oublions pas que ce sont des mères et des pères de famille, qui sont très souvent amenés à faire d’énormes sacrifices pour que leurs enfants atteignent des niveaux d’excellence académique et se construisent un avenir prometteur. Ces bourses de l’Université Al Akhawayn viennent également symboliser une reconnaissance pour les énormes sacrifices consentis par ces parents”, a souligné Dr. Abdessamad FATMI, Doyen des Affaires éstudiantines de l’Université Al Akhawayn à Ifrane.  A noter que depuis le début de la crise, l’Université Al Akhawayn, à travers l’ensemble de sa communauté, s’est fortement mobilisée, en contribuant avec un montant de 3 millions de DH aux initiatives socio-économiques pour faire face à la pandémie, notamment en faveur du Fonds spécial du Covid-19, mais aussi en apportant une aide directe aux familles nécessiteuses dans la région d’Ifrane impactées par cette crise. Ces contributions ont été possibles grâce en partie aux dons précieux de la communauté des professeurs, du staff, des étudiants et des lauréats de l’Université.