L’Archer étend son engagement pour l’éducation financière et le développement de la zone CEMAC avec le lancement de solutions d’épargne

L’Archer étend son engagement pour l’éducation financière et le développement de la zone CEMAC avec le lancement de solutions d’épargne

L’Archer (ex : L’Archer Capital), a opéré une nouvelle étape stratégique dans son développement en intensifiant ses activités B to C. Connu pour ses actions auprès du secteur public à travers sa filiale Securities, L’Archer, via sa seconde filiale dédiée à l’Asset Management, se donne désormais pour mission de promouvoir l’éducation financière auprès de tous les citoyens congolais et dans l’ensemble de la région CEMAC. Cette évolution marque un tournant stratégique pour le groupe, qui souhaite, au-delà de son activité de conseil et d’intermédiation, renforcer son impact direct sur les économies locales en touchant chaque citoyen. Avec comme objectif d’inspirer, de révolutionner et de transformer pour bâtir des économies africaines fortes. Pour concrétiser cette ambition, L’Archer a lancé une nouvelle gamme de plans d’épargne destinés à démocratiser l’accès aux services financiers, avec des options d’investissement accessibles dès 15 000 FCFA par mois et offrant un rendement annuel minimum de 6 %. « Nous voulons montrer que l’épargne n’est pas seulement un outil de sécurité financière, mais qu’elle peut être un levier de transformation économique et sociale », explique Gilles Tchamba, Président Directeur Général de L’Archer. « Notre ambition est d’agir pour l’éducation financière des jeunes filles et garçons du Congo, pour les projets des jeunes actifs mais surtout de permettre à tous les Congolais de bénéficier d’une solution d’épargne qui leur ressemble », poursuit Mme. Joanna Yaucat, Directrice Générale de L’Archer Asset Management. Ce programme vise ainsi à sensibiliser les jeunes, les familles, les retraités et les travailleurs aux bienfaits de l’épargne, pour favoriser un développement économique harmonieux à long terme. Au moment de la rentrée scolaire au Congo, L’Archer prévoit également de lancer un plan d’épargne dédié à l’éducation afin de soutenir l’égalité des chances. En soutenant les parents à planifier l’avenir scolaire de leurs enfants et en aidant les étudiants, L’Archer souhaite contribuer activement à l’essor d’une génération mieux formée, prête à relever les défis de demain.

CEMAC : une hausse de 3,6% prévue en 2024

CEMAC : une hausse de 3,6% prévue en 2024

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) devrait connaître une croissance économique de 3,6% en 2024, principalement soutenue par la bonne tenue des activités non pétrolières. Un communiqué de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) souligne que cette performance résulte d’une série de politiques économiques stratégiques mises en œuvre par les pays membres de la CEMAC visant à renforcer la stabilité financière et à stimuler la croissance économique dans un contexte mondial incertain. Lors de la première réunion du Comité de politique monétaire (CPM) tenue, lundi à Yaoundé, la BEAC a observé une inflation de 5,5% en 2024, tandis que les finances publiques de la sous-région affichent un léger déficit de -0,2% du produit intérieur brut (PIB). Les réserves de change devraient légèrement baisser de 2,7% pour atteindre 6.699 milliards de francs CFA (environ 11,09 milliards de dollars) à fin 2024, ce qui correspond à un taux de couverture extérieure de la monnaie de 74% et représente 4,3 mois d’importations de biens et services. Face à ces perspectives, le CPM, présidé par le gouverneur de la BEAC? Yvon Sana Bangui, a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés pour soutenir la stabilité économique de la zone CEMAC.

CEMAC: Le Centrafricain Yvon Sana Bangui nouveau gouverneur de la BEAC

Le Centrafricain, Yvon Sana Bangui, a été nommé nouveau gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), à l’issue d’un sommet des chefs d’État tenu par visioconférence. Yvon Sana Bangui, un cadre de la BEAC depuis une vingtaine d’années, succède au tchadien Abbas Mahamat Tolli dont le mandat de 7 ans, non renouvelable, a expiré officiellement le 7 février. Une réforme de la gouvernance des institutions de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) impose une présidence tournante à tous les postes clefs des institutions communautaires. Le premier pays à diriger la BEAC grâce à cette réforme fut la Guinée Equatoriale, suivi du Tchad. Les 6 pays membres de la CEMAC dont la monnaie est gérée par la BEAC sont: le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.

Deuxième table ronde de Paris sur le financement des projets intégrateurs de la CEMAC

Deuxième table ronde de Paris sur le financement des projets intégrateurs de la CEMAC

Du 28 au 29 novembre 2023 s’est tenue, dans la capitale française, la deuxième table ronde des bailleurs des fonds pour la mobilisation des financements en faveur de la mise en œuvre des projets structurants et intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Les assises de Paris qui ont connu une forte participation des parties prenantes ont été placées sous les auspices du Chef de l’Etat centrafricain, président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat de cette institution communautaire. En sa double qualité de président de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) et du comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Préf-Cemac), le ministre de l’économie et des finances, M. Jean-Baptiste ONDAYE, a pris une part active à cette importante réunion. Une bonne moisson Cette deuxième table ronde a, comme la première, produit une bonne moisson   permettant le financement des treize projets intégrateurs sélectionnés au titre du deuxième programme. En effet, les représentants de la Cemac sont sortis de la réunion de Paris en ayant  dans l’escarcelle communautaire la bagatelle de 9209,95 millions d’euros, soit environ 104,2% du financement attendu. Ce qui représente ainsi un surplus de 374,8 millions d’euros, sans compter les promesses que confirmeront les partenaires financiers, notamment : Arise (301 millions d’euros) ; la Bdeac  (695 milliards de fcfa ) ; la Bad (389,77 millions d’euros) ; la Banque mondiale (330 millions de usd ) ; Blend finance (5596 millions d’euros) ; le Wagas (400millions d’euros) et la Chambre de commerce africaine en scandinavie (environ 200 millions d’euros). Le coût total des treize projets intégrateurs est estimé à 8835,875 millions d’euros. 1.513,701 millions d’euros, soit 17,13% de ce coût total ont déjà été mobilisés par la Cemac elle-même. La communauté a sollicité auprès de ses partenaires, le financement de 82,87% du coût de ces treize projets correspondant à un montant de 7.322,174millions d’euros. Une pierre angulaire à la consolidation de la Cemac Au regard de ces résultats qui sont au-delà des attentes, le président du comité de pilotage du Préf-Cemac, le ministre Jean-Baptiste, satisfait, a déclaré : « A tous  ceux qui ont fait des promesses de financement et à ceux qui ont annoncé leurs contributions au financement des projets intégrateurs de la Cemac, notre communauté, nos chefs d’Etat, nos gouvernements et nos peuples vous disent : vous avez fait œuvre utile, vous avez ainsi ajouté une pierre angulaire à la consolidation de la Cemac et au mieux-être de ses 63,8 millions d’habitants. L’histoire retiendra qu’un jour de novembre 2023, vous avez écrit en lettres d’or, une page de l’histoire de la Cemac. Nous ne vous en remercions jamais assez. » D’une table ronde à l’autre A Paris, le président du comité de pilotage du Préf-Cemac, le ministre Jean-Baptiste ONDAYE a fait la genèse des projets intégrateurs de la Cemac en ces termes : « Pour faire face au triple choc pétrolier, sécuritaire et sanitaire qui a gravement affecté nos économies depuis 2014, la conférence des chefs d’État de la CEMAC a défini une stratégie régionale de sortie de crise au cours des sommets de 2016, 2019 et 2021, dont la mise en œuvre a été confiée au programme des réformes économiques et financières de la CEMAC, placé sous la présidence dédiée du Président de la République du Congo,Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO. C’est ainsi que les chefs d’État ont adopté à Yaoundé, le 22 novembre 2019, un premier programme de onze projets intégrateurs prioritaires, sélectionnés par le Comité de pilotage du Préf-Cemac sur la base de critères objectifs de maturité et de bancabilité. Ce programme a été présenté à la première table ronde organisée à Paris, les 16 et 17 novembre 2020. Cette table ronde a connu un succès historique, non seulement parce qu’elle a rassemblé les États membres, les États amis, les partenaires techniques et financiers et les investisseurs privés au niveau le plus élevé, mais également parce qu’elle a permis de mobiliser près de 3,8 milliards d’euros pour un montant recherché de 3,3 milliards d’euros. Les financements des projets présentés étaient ainsi bouclés.   Grâce au suivi constant mené par le comité de pilotage du Pref-Cemac, avec l’appui déterminant des États membres, de la Bad, de la Commission de la Cemac, de la Bdeac et de la Banque mondiale, la mise en œuvre des projets intégrateurs de la Cemac connait, pour la première fois, un succès remarquable depuis l’adoption du programme économique Régional de la CEMAC en 2011, malgré un contexte mondial marqué par les effets de la pandémie de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine.  En effet, 80% des projets intégrateurs présentés à Paris en novembre 2020, ont effectivement démarré, enregistrant ainsi des avancées notables, moins de trois ans après la mobilisation des financements »  A noter que, couvrant un territoire de 3,02 millions de Km2 et comptant environ 63,8 millions d’habitants, l’espace Cemac est une terre d’opportunités. Les partenaires présents à la table ronde ont reconnu l’amélioration de la situation macroéconomique de cette partie de l’Afrique. Tous ont mis en avant l’immense potentiel dont regorge l’Afrique centrale à travers la jeunesse de sa population, la vitalité de son capital humain, ses terres arables qui s’étendent à perte de vue, ses écosystèmes diversifiés, ses abondantes ressources forestières et minières, ses immenses étendues d’eau et sa situation géographique privilégiée.

19ème Plénière de la Commission technique du GABAC à Brazzaville

19ème Plénière de la Commission technique du GABAC à Brazzaville

Jean-Baptiste Ondaye, Ministre de l’Economie et des Finances du Congo-Brazzaville et Président en exercice du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), a ouvert, vendredi 29 septembre 2023 à Brazzaville, les travaux de la 19ème Plénière de la Commission technique dudit Groupe. En présence d’André Kanga, Secrétaire permanent de cette institution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Dans son allocution, Jean-Baptiste Ondaye a rappelé que cette Plénière a été précédée de la réunion des experts provenant des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir : le Cameroun ; la Centrafrique ; le Congo-Brazzaville ; le Gabon ; la Guinée Equatoriale ; le Tchad ; et d’un Etat membre associé, la République démocratique du Congo (RDC).  En effet, pendant cinq jours, du lundi 25 au vendredi 29 septembre 2023, ces experts ont échangé dans le cadre de deux groupes de travail, à savoir : le Groupe de travail sur les évaluations et la conformité (GEC) et le Groupe de travail sur les risques, tendances et méthodes (GRTM). A ce titre, ils ont planché sur, entre autres dossiers, le Projet de règlement portant mise en œuvre des sanctions financières ciblées liées au financement du terrorisme et au financement de la prolifération des armes dans chaque Etat membre du GABAC ; le projet de Rapport d’évaluation mutuelle (REM) de la RCA ; le 2ème Rapport de suivi de la RDC avec demande de nouvelle Notation ; l’adoption du Rapport et des recommandations du Groupe de travail sur les risques, tendances et méthodes (GRTM), etc. Le Président en exercice du GABAC a indiqué qu’« outre les évaluations  et au-delà de l’analyse des risques, des tendances et méthodes, les échanges entre experts ont porté également sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la 18ème Plénière de la Commission technique, tenue en avril 2023 à Libreville, au Gabon. Il ressort de cet examen de la mise en œuvre des recommandations que les résultats sont plutôt mitigés. L’inscription de certains pays déjà évalués suivant la procédure dite de l’ICRG du Groupe d’action financière (GAFI) est la conséquence de cet état de choses ». Le Ministre congolais de l’Economie et des Finances a saisi cette occasion « pour lancer un appel à l’endroit des Etats, afin que les efforts en cours, visant à faire de la sous-région une forteresse imprenable contre la criminalité financière organisée, avec sa cohorte de menaces d’ordre économique et sécuritaire, soient poursuivis avec plus de rigueur et de pragmatisme. En effet, l’urgence commande que soient davantage renforcées les synergies entre les acteurs étatiques et non étatiques. L’urgence commande que des moyens conséquents soient mis à la disposition des instances nationales et communautaires dédiées à la lutte contre ‘’l’argent sale’’ et ses sous-produits. L’urgence commande, enfin, que tout soit mis en œuvre en vue d’assurer le renforcement des capacités de l’expertise devant mener ce combat, à la fois rude et complexe, aussi bien au niveau des Etats qu’à l’échelle communautaire ». Dans la mise en œuvre du dispositif de lutte contre ‘’ l’argent sale’’, Jean-Baptiste Ondaye a évoqué les actions mises en œuvre par le Congo-Brazzaville, pays d’accueil de la 19èmePlénière, en vue de corriger les défaillances. Notamment : « l’achèvement du processus d’Evaluation national des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (ENR) ; la mise en place d’une Stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, assortie d’un Plan d’action triennal ; la promulgation de la Loi n°28-2021, du 12 mai 2021, portant régime juridique du gel des avoirs ou des actifs liés au terrorisme et à son financement ». Pour mémoire, le GABAC a été créé le 14 décembre 2000. Il est le prolongement, en Afrique centrale, du Groupe mondial d’action financière (GAFI), créé en juillet 1989. Son siège est à Libreville, au Gabon.

Réunion des gouverneurs et des ministres des Finances France – CEMAC

Réunion des gouverneurs et des ministres des Finances France – CEMAC

Le Ministre congolais de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, Président du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), accompagné de Ludovic Ngatsé, Ministre congolais du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, et leur homologue français, Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, ont co-présidé, mardi 25 avril 2023 à Bercy (France), siège du Ministère français de l’Economie et des Finances, la réunion des Ministres des Finances des Zones monétaires CEMAC-France à Paris. Cette réunion a été précédée, la veille, lundi 24 avril 2023, par celle des experts. La réunion bilatérale, tenue en format présentiel, a été placée sous le thème : Quelles réponses face à la multiplicité des chocs externes affectant l’Economie mondiale et la CEMAC en 2023 ? Les Ministres des Finances des deux zones monétaires ont débuté leur séance de travail par l’analyse de la situation macroéconomique et financière : perspectives internationales, en zone Euro et CEMAC en 2023. Après les remarques introductives formulées, respectivement, par Abbas Mahamat Tolli, Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et François Villeroy De Galhau, Gouverneur de la Banque de France, les Ministres de l’Economie et des Finances de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) et leur homologue français ont relevé, unanimement, que l’Economie mondiale et celle de la CEMAC sont confrontées à une multiplicité de chocs exogènes économiques, climatiques, sécuritaires et financières.  Malgré ce constat très préoccupant, ils ont salué la résilience des Economies des pays de la CEMAC, grâce à la mise en œuvre des réformes engagées dans le cadre du Programme des Réformes Économiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC), avec le soutien de l’ensemble des partenaires techniques et financiers (PTF). Ils ont aussi souligné que l’intégration régionale de la CEMAC et sa coopération monétaire avec la France contribuent à renforcer les Economies de cette sous-région et à les préserver, en partie, de l’inflation.  Les Gouverneurs des banques centrales ont réaffirmé leur engagement, en ligne avec leur mandat et l’indépendance de la politique monétaire, de garantir la stabilité de la monnaie.  Les Ministres des Finances ont d’abord souligné l’importance, d’une part, d’œuvrer à une croissance économique soutenable et inclusive, notamment par la diversification du tissu productif et l’adaptation au changement climatique et, d’autre part, de maintenir la soutenabilité des finances publiques par la poursuite de la mise en œuvre des réformes. Ils ont, ensuite, appelé à renforcer l’intégration économique régionale, facteur de résilience et de solidarité des États, face aux chocs exogènes, dans un contexte de hausse des risques sécuritaires, économiques et financiers, à travers le financement et la mise en œuvre, non seulement des projets intégrateurs prioritaires de la CEMAC, mais aussi de la stratégie de diversification des Economies.  Les participants à cette réunion ont salué le succès enregistré dans la mise en œuvre du premier Programme de projets intégrateurs de la CEMAC et accueilli, avec intérêt, la tenue de la Table ronde qui aura lieu à Paris, au mois de novembre 2023, sur le financement du deuxième Programme de Projets intégrateurs de cette zone économique.  Les Ministres des Finances des deux zones monétaires ont, enfin, réitéré le souhait de poursuivre ces réunions de concertation à un rythme régulier. Ainsi, la prochaine réunion pourra se tenir en Afrique centrale.

Que faut-il retenir de la xv ème session ordinaire de la Cemac?

Que faut-il retenir de la xv ème session ordinaire de la Cemac?

Le président centrafricain, Faustin Archange Touedera, nouveau président en exercice de la cemac, a réussi à convaincre ses collègues pour qu’une grande réflexion pouvant aboutir à un cadre réglementaire soit menée sur la cryptomonnaie dans la zone Cemac. Ce qui laisse à penser que le gouvernorat de la Beac, sauf opposition de la France et du Fmi, devrait, en principe, revenir à un centrafricain en 2024. Le principe rotatif, par ordre alphabétique, des institutions communautaires sera donc respecté. Peut-être, le prochain gouverneur de la Beac, de nationalité centrafricaine, donnera t-il un coup d’accélérateur à ce dossier sur la cryptomonnaie en zone cemac ainsi qu’à l’avenir du Franc Cfa cemac (nouveau nom, plénitude dans la jouissance des réserves de change par les Etats…). Réserves de change Les 6 États de la Cemac, selon nos informations, ne jouiront pas, pour l’instant, de la plénitude de leurs réserves de change logées dans le compte d’opération domicilié auprès du Trésor français. 50% de leurs recettes d’exportations y seront encore consignées pour garantir le taux de change fixe du Franc cfa Cemac par rapport à l’Euro. Tout le contraire des États de la zone Uemoa qui disposent de l’essentiel de leurs réserves de change. Taxe communautaire L’obligation est faite aux 6 États de la cemac de s’ouvrir à un recouvrement forcé de la taxe unique, considérée comme l’un des principaux outils de financement des institutions communautaires. Marchés financiers La bourse de valeurs immobilières de Douala devrait mieux s’ouvrir pour attirer plus de cotations. Par A. Ndongo Journaliste économique et financier.

L’application AMS/X vient d’être implémentée avec satisfaction au Congo

L’application AMS/X vient d’être implémentée avec satisfaction au Congo

Vendredi 16 décembre 2022 à Brazzaville, André Léma, 2ème Fondé de pouvoirs, représentant Albert Ngondo, Directeur général du Trésor de la République du Congo, a clôturé les travaux de la 3ème session de déploiement de l’Application AMS/X, consacrée à la réforme du Compte unique du Trésor (CUT) de ce pays. La cérémonie a eu lieu en présence de Serge Dino Daniel Ngassackys, Directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), représentant le Président national du Comité de pilotage de cette réforme, et des Directeurs généraux du Trésor des Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).   Durant trois jours, les participants à cet atelier, notamment les techniciens du Ministère de l’Economie et des Finances du Congo, en partenariat avec ceux de AMS/X (entreprise à charge des solutions financières), ont implémenté, avec satisfaction, l’Application portant réforme du Compte unique du Trésor dans les pays de la zone CEMAC.  Abordé par la presse, Maxence Ondongo, agent du Système et moyens de paiement du Trésor public congolais, et participant à l’atelier, a renchéri en ces termes : « L’Application AMS/X est désormais installée au Congo. Elle est destinée à regrouper dans un compte unique tous les comptes des départements ministériels, jusque-là éparpillés dans les banques secondaires. Ce compte permettra au Trésor public d’avoir une meilleure gestion des recettes publiques, en termes d’encaissement et de décaissement. Cela profitera non seulement au Congo- Brazzaville, mais aussi aux autres pays de la CEMAC, ainsi qu’aux partenaires financiers, tels que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ». De son côté, le Directeur national de la BEAC a rappelé les cinq principaux objectifs du projet de réforme, destiné à faire du Trésor public un véritable banquier et teneur des comptes de toutes les administrations publiques. Il s’agit « de la création d’un véritable écosystème du Trésor, avec l’intégration de tous les comptes relevant de l’Administration publique ; de l’instantanéité des informations complètes sur les disponibilités mobilisables par l’Etat, à travers cet écosystème ; d’un surcroît de facilité pour consolider toute la trésorerie de l’Etat ; d’un surcroît de fluidité des dépenses et des recettes, pour le compte des services du Trésor public ; et de la vérification efficace de l’exercice budgétaire de l’Etat, à travers la gestion optimale de la trésorerie ». Pour sa part, André Lema a souligné que cette réforme obéit à la Directive de la CEMAC N°01/11 du 19 décembre 2011, en son article 67, ainsi qu’à la Loi organique congolaise N°36/2017 du 9 octobre 2017, relative aux Lois de finances, en son article 80, alinéa 2.  Selon lui, « l’étape de Brazzaville vient de jeter les bases ou de marquer le point de départ de la création d’une plateforme de concertation et d’échange d’informations ou d’expériences, dans le cadre de cette réforme ou de cet outil informatique, en matière de gestion des finances publiques dans les pays de la sous-région ».