Maroc: Al Barid Bank et Barid Cash s’allient avec CDG INVEST pour soutenir les startups fintech
Al Barid Bank, Barid Cash et CDG Invest, Branche Investissement du Groupe CDG ont procédé à la signature d’une convention visant à promouvoir la création et le développement de startups fintech au Maroc. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du programme « 212Founders » de CDG Invest, dédié à l’investissement et l’accompagnement de startups à ambitions internationales. Le programme « 212Founders » lancé par CDG Invest a pour ambition notamment de dynamiser l’écosystème Fintech au Maroc en mettant en place un dispositif d’accompagnement au profit des porteurs de projets Fintech au Maroc de la phase d’idéation jusqu’à la mise en marché. Pour sa part, Al Barid Bank et sa filiale Barid Cash, forts de leur mission d’inclusion financière, souhaitent mettre en place des solutions bancaires innovantes, inclusives et porteuses de valeur pour tous les marocains, tout en encourageant l’entreprenariat dans le domaine des nouvelles technologies. Cette alliance, marque ainsi la volonté commune de CDG Invest et du Groupe Al Barid Bank de promouvoir le développement et l’innovation dans le domaine des nouvelles technologies liées à la finance en fournissant aux Fintech marocaines en devenir, un cadre facilitateur à travers notamment la mise à disposition d’insfrastructures technologiques favorables à la concrétisation de leur projet. Ainsi, ce partenariat, totalement aligné avec la vision stratégique de ses signataires, ambitionne d’accompagner de manière efficiente la dynamique que connait le domaine de la Fintech au Maroc.
Génération Entrepreneurs: CDG Invest injecte 20 millions de Dirhams dans Freshcut MOROCCO
CDG Invest annonce le premier investissement de son programme Génération Entrepreneurs dans Freshcut MOROCCO SAS, une société créée en novembre 2022 et qui vise à moderniser l’ensemble de la chaîne de valeur de la production de fruits et légumes au Maroc. Dans le cadre de son programme d’accompagnement et de financement « Génération Entrepreneurs », CDG Invest a injecté 20 millions de Dirhams en fonds propres et quasi-fonds propres pour soutenir le plan de développement ambitieux de Freshcut Morocco. En collaboration étroite avec les fondateurs de la société, CDG Invest a préalablement travaillé sur l’optimisation et le renforcement du projet notamment en ce qui concerne les aspects fonciers, juridiques et la structuration financière. En outre, CDG Invest a accompagné Freshcut Morocco dans la sécurisation de près de 40 millions de Dirhams de dettes bancaires diverses, sans caution personnelle. Les instruments d’appui de l’Etat et subventions ont été également recherchés avec l’accompagnement de CDG Invest. Freshcut Morocco vise à créer une plateforme agro-industrielle pour valoriser au mieux la production des fruits et légumes au Maroc. Grâce à la modernisation de l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur, incluant l’approvisionnement, le stockage, une chaîne de froid conforme aux normes internationales et des processus de découpe modernes, Freshcut Morocco garantira aux consommateurs des produits frais, faciles à utiliser et prêts à la consommation toute l’année. Cette initiative permettra également de maintenir des coûts neutres, de réduire le temps de préparation, d’assurer une qualité supérieure des produits et de respecter les normes sanitaires. Les fondateurs de Freshcut Morocco possèdent une expérience avérée dans l’agro-industrie et la gestion de grands groupes dans l’industrie, et se sont entourés de plusieurs ressources clés pluridisciplinaires de terrain. Le programme « Génération Entrepreneurs » de CDG Invest a pour mission de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs capables de développer des entreprises marocaines à forte croissance et de catalyser la transformation productive de l’économie nationale. Le programme vise des projets en création ou en amorçage menés par des fondateurs ayant des expériences avérées dans les secteurs investis et qui démontrent leurs capacités à attirer des partenaires clés pour leurs projets ou d’autres avantages concurrentiels probants. Concrètement, le programme offre aux entrepreneurs sélectionnés un financement en fonds propres et quasi-fonds propres pouvant aller jusqu’à 20 millions de Dirhams, en contrepartie d’une position minoritaire dans le capital, ainsi qu’un accompagnement en amont de l’investissement visant à renforcer le projet sur des volets spécifiques. CDG Invest est fier d’accompagner les fondateurs de Freshcut Morocco dans leur mission de moderniser l’agro-industrie marocaine, renforcer les filières agricoles adressées et améliorer les conditions de consommation des produits ciblés. L’expérience des fondateurs, leur vision pour apporter de la valeur ajoutée à leur marché ainsi que la qualité de leurs analyses et projets a convaincu CDG Invest de les accompagner dans cette belle aventure. « Le programme « Génération Entrepreneurs » est un game-changer dans l’écosystème entrepreneurial puisqu’il nous a permis rapidement de boucler le financement de notre projet industriel à la fois à travers un apport significatif dans le capital et à travers l’obtention des crédits bancaires sans caution personnelle. En plus, la présence de CDG Invest et de ses équipes très professionnelles dans le tour de table permet de renforcer davantage la crédibilité du projet et nous a permis de lancer la construction de l’usine en quelques mois. Un programme concret et efficace qui répond aux vraies problématiques des entrepreneurs !», cite le Co-fondateur et Président de Freshcut Morocco.
Maroc: CDG Invest prend une participation dans le Groupe Crossing Active Line
Nama Holding, société d’investissement, dédiée au développement des filières industrielles à fort contenu exportateur, détenue par CDG Invest, la branche investissement du Groupe CDG, annonce une prise de participation minoritaire dans le capital du Groupe Crossing Active Line. Fondé par Karim Diouri et Nabil Mikou, le Groupe Crossing-Active Line, regroupant les deux sociétés Crossing et Active Line, est une locomotive dans la filière du Denim, représentant une plateforme industrielle de type « one-stop-shop » orientée principalement sur le marché du produits fini Denim et servant les grands donneurs d’ordre internationaux et nationaux. Depuis leur création, les sociétés Crossing et Active Line ont connu une croissance soutenue marquée par une intégration de plus en plus profonde de la supply chain « produit fini », essentiellement les capacités de création, de développement, de sourcing et de finissage. L’investissement de Nama Holding vise à appuyer la stratégie de développement du Groupe à travers notamment la poursuite de la diversification des marchés cibles, l’amélioration de l’excellence opérationnelle, le renforcement de la conformité aux standards de « sustainbility » ainsi que l’élargissement de la gamme produits. Le partenariat avec le Groupe Crossing-Active Line s’inscrit pleinement dans la stratégie d’investissement de Nama Holding visant à accompagner le développement des filières industrielles exportatrices, dont le secteur du textile et habillement, secteur qui dispose d’une forte capacité à poursuivre durablement sa dynamique de croissance et de transformation en phase avec les nouvelles tendances de consommation, les transformations profondes des chaînes de valeur, et les enjeux de développement durable. « Nous sommes contents de compter sur CDG Invest, à travers le fonds Nama, pour nous accompagner dans notre prochain stade de croissance. Leur vision industrielle et stratégique du secteur nous serait d’un grand soutien pour accélérer notre développement et capter le plein potentiel du marché », a déclaré Karim Diouri, co-fondateur du Groupe Crossing-Active Line déclare. Salaheddine Kamali, Directeur Général de Nama Holding a pour sa part déclaré : « Le Groupe Crossing-Active Line est une locomotive nationale qui dispose de tous les atouts pour être un challenger à l’échelle internationale. C’est une vraie opportunité pour nous de pouvoir accompagner les fondateurs et le management du Groupe dans la concrétisation de cette ambition. » La réalisation définitive de l’opération est soumise à la levée des conditions suspensives usuelles.
Maroc: Une nouvelle levée de fonds pour 212 Founders
Le programme 212 Founders à travers CDG Invest, la branche investissement du Groupe CDG, a accordé un financement en fonds propres de 3 millions de Dirhams à Guichet.com, leader de la billetterie digitale au Maroc. Cette nouvelle opération intervient dans un contexte exceptionnel marqué par la reprise des activités événementielles, culturelles et sportives. Dans le cadre de ce financement, Guichet.com a bénéficié d’un accompagnement de proximité visant à consolider son leadership sur le marché marocain et à réaliser ses objectifs stratégiques, à commencer par le renforcement de son offre auprès des acteurs du sport et la conquête des marchés africains à fort potentiel. Le programme 212 Founders a concrétisé à date 11 financements en Seed et Series A depuis 2019 pour un montant total de 54 millions de Dirhams. Lancée en 2019, Guichet.com a su nouer des partenariats stratégiques de choix positionnant rapidement la plateforme comme la référence de la billetterie digitale sur le marché marocain. La plateforme compte aujourd’hui des dizaines de milliers d’utilisateurs et depuis sa création, plus 1.000 événements et spectacles avec de nombreux partenaires exclusifs.
Maroc. Signature d’ un contrat d’investissement entre le Groupe Abdelmoumen et CDG Invest
Le Groupe Abdelmoumen et la holding CDG Invest ont procédé récemment à Rabat à la signature d’un contrat d’investissement portant sur une enveloppe globale de 110 MDH et destiné à soutenir le secteur automobile. L’opération, conclue en présence du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et du directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun, concerne l’investissement dans l’activité automobile de Socafix, qui n’est autre que la filiale du Groupe Abdelmoumen. Cette opération est portée par le fonds «Métiers Mondiaux» de CDG Invest, ont indiqué les parties signataires dans un communiqué rendu public le jour même de la signature du contrat. Comme cela a été relevé de même source, ce partenariat s’inscrit dans un contexte où le secteur automobile a connu une dynamique importante grâce à une politique publique volontariste matérialisée notamment par le plan d’accélération industrielle qui a fixé comme priorité le renforcement des fondamentaux de l’écosystème automobile au Maroc, peut-on lire. Pour Abdellatif Zaghnoun, la signature de ce contrat «augure de nouvelles perspectives d’investissement pour le Groupe CDG». Selon lui, cette opération d’investissement ouvre aussi «de nouvelles opportunités de développement pour le Royaume en application des Orientations que Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a exprimées de manière récurrente concernant le tissu productif marocain et en particulier son industrie orientée vers l’export». Dans le même communiqué, la CDG a indiqué qu’aujourd’hui, et dans le prolongement de son positionnement historique sur les infrastructures d’accueil dédiées au développement productif, elle a fait un choix stratégique d’adresser de manière directe le tissu productif en consolidant et en orientant ses capacités d’investissement sur cet axe. Pour les parties signataires, la conclusion de cet investissement concrétise des discussions entamées en 2019 et confirme la volonté du Groupe Abdelmoumen et de CDG Invest de réaliser un partenariat dans le secteur de l’automobile avec l’objectif de renforcer la présence du capital marocain dans le tissu industriel et contribuer à l’objectif de maximisation du taux d’intégration locale. «L’opération vise également à consolider le leadership de la société dans le secteur automobile marocain ainsi que la soutenir dans son ambitieux plan de croissance pour en faire un acteur de référence positionné sur les filières à valeur ajoutée», peut-on lire dans le communiqué. A noter que Moulay Hafid Elalamy a salué un investissement 100% marocain qui contribuera au développement de l’intégration locale en profondeur et à la montée en gamme du secteur. Quant à Hakim Abdelmoumen, DG du Groupe Abdelmoumen, il a exprimé sa forte volonté de construire, à travers ce partenariat, «un leader marocain de l’industrie automobile dans la région et un véhicule d’investissement globalisé, multi-métiers et fortement intégré localement». Pour lui, ce partenariat permettrait de drainer vers le groupe, en parfaite cohérence avec la politique publique du secteur automobile du Royaume «un transfert de savoir-faire et de nouvelles technologies aussi bien par de la croissance organique que de la croissance externe ou de nouvelles Joint-ventures». Précisons que la réalisation définitive de l’opération d’investissement est soumise à des conditions suspensives usuelles, notamment, l’obtention des autorisations réglementaires requises à cet effet. Groupe industriel à capitaux marocains, le Groupe Abdelmoumen regroupe plusieurs sociétés dont Socafix, spécialisée dans la fabrication de structures métalliques et pièces mécano-soudées pour le compte de constructeurs automobiles et multinationales. Référencée Rang 1 & Rang 2, la filiale du groupe Abdelmoumen compte parmi ses clients : Renault, PSA, Lear, Faurecia ainsi que d’autres multinationales du secteur. Alain Bouithy
Les transformations structurelles n’ont pas atteint le niveau escompté (Maroc)
C’est un fait désormais établi et qu’il va falloir prendre en compte dans l’élaboration des politiques publiques et des stratégies de développement à venir : les transformations structurelles réalisées ces dix années tardent à produire leurs effets. Déployées au niveau sectoriel depuis le début de cette décennie, « elles n’ont pas encore atteint le niveau escompté », a estimé le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et, par ailleurs, président de CDG Invest, Abdellatif Zaghnoun. « Dans sa quête d’émergence, le Maroc s’est engagé dans une large et profonde réflexion qui a pour objectif de mettre en œuvre la vision d’un Maroc inclusif, intégré, émergent et prospère », a-t-il rappelé lors d’une conférence tenue vendredi 24 janvier dernier à Rabat et animée par des experts et décideurs aussi bien marocains qu’étrangers. C’est ainsi que, depuis le début de la décennie 2000 et sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le pays « a initié et poursuivi la mise en œuvre de chantiers de réformes structurelles et volontaristes », a-t-il relevé.Ces réformes « visent à moderniser les secteurs traditionnels notamment, agricole et touristique tout en encourageant l’essor des nouvelles filières exportatrices telles que l’automobile, l’aéronautique ou encore l’offshoring », a-t-il fait savoir lors de cette rencontre qui traitait des enjeux de la transformation structurelle de l’économie marocaine. Cependant, a constaté le patron du groupe CDG, s’il est aujourd’hui admis que les chantiers de réforme et les stratégies sectorielles initiées au cours de cette décennie ont permis au Maroc de réaliser de réels progrès économiques et sociaux, tout porte à croire qu’«ils ne lui ont pas encore permis de converger vers les meilleures économies à revenu intermédiaire, en termes de niveaux de vie » alors que l’effort d’investissement est l’un des plus élevé du monde, avec un FBCF supérieur à 30%. Citant des données statistiques du ministère de l’Economie, des Finances, de la Réformes de l’administration datant de 2018, le DG de la CDG a noté que « la composition du Produit intérieur brut est demeurée marquée par l’importante domination du secteur des services à 57%, suivie du secteur industriel à près de 29% et enfin du secteur agricole à 14% ». Après analyse, il apparait que « le secteur tertiaire a connu une croissance supérieure à celle du secteur industriel » durant cette même période et que sa contribution au PIB est ressortie en moyenne « près de deux fois et demi supérieure à celle du secteur industriel ». Pour Abdellatif Zaghnoun, tout semble indiquer que la transformation structurelle de l’économie marocaine tend à « contourner » le secteur secondaire en passant d’une économie à prédominance agricole vers une économie de services. Selon lui, « c’est un schéma de changement structurel différent de celui, souvent cité en modèle, de la transformation impulsée par le secteur manufacturier rencontré en Asie du Sud-Est ». Ainsi, a-t-il fait remarquer, des transformations au niveau du tissu industriel marocain s’opèrent, donnant lieu à des rythmes d’évolution différenciés qui se distinguent par un repli de la part des secteurs traditionnels en faveur des nouveaux métiers mondiaux, à plus fort potentiel de création de valeur. Pour lui, il ne fait aucun doute que « cette nouvelle configuration a ouvert de grandes opportunités en matière d’insertion dans les chaînes de valeur mondiales et lui a permis de consolider ses exportations hors phosphates».L’occasion pour le directeur général de rappeler la forte contribution de son Groupe à la régénération du tissu industriel marocain à travers l’innovation et la créativité. Abdellatif Zaghnoun fait notamment allusion à l’initiative de la CDG « 212 Founders dédiée à l’accompagnement des start-up innovantes, ou à travers l’encouragement des entreprises marocaines, notamment les PME, à intégrer l’écosystème industriel national, ou encore à travers un engagement auprès d’entreprises ou d’industriels internationaux – à l’instar de ce qu’on a fait avec Renault à Tanger et Peugeot à Kénitra ». Quoi qu’il en soit, un débat a été engagé au Maroc sur l’efficience de son effort d’investissement et sur le faible effet d’entrainement du secteur privé sur l’économie, après avoir noté ces dernières années « la décélération des performances en matière de croissance et son faible contenu en emplois ». Qu’importe, selon lui, l’économie peine à « amorcer des changements structurels de grande ampleur qui soient à même de générer des gains de productivité et d’enclencher, de manière irréversible, le processus de convergence économique ». Cette réalité exige « d’entamer une véritable transformation structurelle de notre économie afin d’augmenter son taux de croissance en droite ligne avec les objectifs d’émergence et de convergence et d’améliorer la qualité de cette croissance en termes d’inclusion et de durabilité ». Ceci d’autant plus qu’en dépit de son important potentiel en matière de diversification productive et de transformation structurelle de ses activités économiques, « le Maroc n’est pas encore arrivé à en tirer le meilleur parti en termes de maximisation de d’utilisation des facteurs de production », a-t-il soutenu. Si les liens entre l’effort d’investissement et les gains de productivité paraissent on ne peut plus faibles aux yeux des institutions internationales, les opinions se rejoignent pour dire que « l’accélération du processus de convergence nécessite une réelle dynamique d’accroissement de la productivité et de transformations structurelles », a-t-il dit. Aussi, malgré les perturbations de l’environnement international, le DG de la CDG s’est réjoui du fait que « l’économie marocaine fait preuve de résilience en continuant à progresser ». Il a cependant déploré que cela se fasse « sans atteindre le niveau souhaité ou prévu », craignant que le modèle de développement actuel s’essouffle sans « un accroissement sensible du rendement de l’investissement et de la productivité ». A noter que cette conférence, organisée à l’initiative de l’Institut CDG, visait à « comprendre les incohérences qui résident entre l’intensité capitalistique, caractéristique majeure de l’économie marocaine et la faiblesse des gains de productivité et des créations d’emplois », a indiqué le DG de ladite Caisse. Elle visait également à mesurer la soutenabilité d’un développement fondé sur les