
Depuis plusieurs mois, l’UPADS traverse une crise structurelle interne, sans précédent. Et pourtant un Parti où les cadres politiques se bousculent, avec des hommes et des femmes talentueux. Un Parti qui, de manière glorieuse, transparente, juste et démocratique, a porté, avec le soutien de ses alliés, M. Pascal Lissouba, à la tête de la République du Congo, en août 1992.
Face à cette crise de l’UPADS, à l’instar de plusieurs membres de cette formation, en ma qualité d’ancien Membre du Bureau Politique et du Conseil National de ce Parti, j’ai rêvé. Et j’ai cru que que mon rêve se réaliserait. Misant sur une sorte de compromis politique qui se dégagerait de possibles concertations et autres profils bas des uns et des autres pour répondre à une cause majeure et attendue par l’ensemble des militants et sympathisants du Parti.
Dégager l’UPADS des maux qui minent la formation, la fragilisent et ternissent son image, pour la placer, au bout du compte, au dessus de ces micmacs perturbants qui n’honorent pas le Parti, en vue d’aller vers un Congrès rassembleur. Objectif raté.
A peine, la date du Congrès de l’UPADS annoncée, pour le 20 novembre 2025, que rejaillissent, plus durs qu’auparavant, les faits de querelle qui s’étaient tus pour donner une ultime chance à une réconciliation courageuse, militante et généreuse qui permettrait aux forces en présence de réparer le Parti. Des forces qui, à juste titre, ont des raisons de travailler à une UPADS forte et unie, revendiquant leur attachement au Parti. Toutes, à quelque chose près, convaincues de ce que les affres que traversent l’UPADS ne sont pas pour embellir et apaiser les deux jours des assises du Congrès de l’UPADS, du 20 au 22 novembre 2025.
Si la rumeur sur le refus de réparer l’UPADS, en vue d’un Congrès réellement rassembleur, dans l’esprit de la création de ce Parti, persiste, du côté de la Direction actuelle de l’UPADS, je crains que l’UPADS ne se réduise à ne plus être le Grand Parti dont son Président Fondateur M. Pascal Lissouba nous a fait rêver. Des rêves malheureusement brisés par les violences politiques du 5 juin 1997.
Puisse, là bas, à l’Eternel Infini où reposent le Président Pascal Lissouba, MM. Christophe Moukoueke, Nguila Moungounga Kombo, Dominique Nimi Madingou, Gabriel Obongui, Dominique Matanga, Jacques Mouanda Mpassi, Simon Pierre Kikounga Ngot, Augustin Poignet, Fayette Tchitembo, Dominique Tamba et autre André Safou, ces figures historiques de l’UPADS, à la création de ce Parti, toucher les coeurs des Responsables en place à l’UPADS. Cela, aux fins que ces derniers nous fassent revire notre UPADS unie, conquérante et amarrée aux valeurs de la Social Démocratie, au terme d’un Congrès que l’ensemble des Militants appelleraient de leurs voeux.
Paris 18 novembre 2025
Ouabari Mariotti
Membre de l’UPADS