TRIBUNE. Au moment où nos frères et sœurs de la République Démocratique du Congo fêtent, dans la joie, les 60 ans de l’Indépendance de leur grand, beau et éminemment riche pays, nos pensées, sont, ce jour, tournées, là où ils reposent, vers Joseph Kasavubu et Patrice Lumumba, deux figures emblématiques et Pères de cette Indépendance, acquise de haute lutte.
Nous n’oublions pas d’autres Congolais qui, aux côtés de Joseph Kasavubu et de Patrice Lumumba, se sont dignement battus pour arracher cette Indépendance des mains du Royaume de Belgique, après plusieurs années de spoliation et de sauvage colonisation.
Nos regards sont également tournés vers ce qu’a été l’Orchestre African Jazz, avec Joseph Kabasselé, Vicky Longomba, Nicolas Kassanda, Brazzos, Petit Pierre, Roger Izeidi et autres Dechaux qui ont popularisé cette Indépendance dans « Indépendance Cha Cha », une chanson mythique qui ne s’éteindra jamais.
Qu’à travers les autres pays d’Afrique, les Pères des Indépendances de leurs pays, trouvent ici, également, l’expression des mêmes pensées.
En républicain, je salue le courage de la Monarchie Belge qui, dans un courrier officiel aux autorités de la République Démocratique du Congo, a exprimé ses profonds regrets pour toutes les blessures et autres maux occasionnés par la Belgique, lors de l’occupation de ce pays.
Aux populations de la République Démocratique du Congo de savoir, en ce jour anniversaire, qu’il n’y a pas de bonheur sans liberté, ni de liberté sans travail.
Dans les difficultés de tous ordres qu’elles connaissent, le travail opiniâtre, dans le respect des valeurs, vient à bout de tout. Bon anniversaire à elles.
Paris le 30 juin 2020
Ouabari Mariotti . Membre de l’UPADS.