Comme prévu, le projet de la nouvelle Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant Tanger à Casablanca a franchi d’importantes étapes au cours de l’année 2017, a indiqué l’Office national des chemins de fer (ONCF).
Dans un communiqué rendu public dernièrement, l’ONCF a précisé qu’il s’agit notamment de l’achèvement des travaux de génie civil et des équipements ferroviaires sur l’ensemble de la ligne ainsi que des premières séries des essais dynamiques franchissant un nouveau pallier dans la validation du matériel roulant et de l’infrastructure.
Selon l’ONCF, « les premiers tests effectués en février et mars 2017 avaient été concluants sur une quarantaine de km à partir de Kénitra. Ils ont permis de vérifier aussi bien le bon fonctionnement de la signalisation que la bonne communication entre le Train à Grande vitesse et la nouvelle infrastructure ».
Quant au deuxième temps de ces essais dynamiques qui a débuté en septembre, la compagnie ferroviaire a indiqué qu’il a été consacré à tester le matériel roulant dans toutes les configurations possibles.
« Ces tests effectués sur un tronçon d’une centaine de km de la nouvelle Ligne à Grande Vitesse avec des montées en vitesse par paliers successifs, ont conclu que ladite ligne est techniquement apte à une circulation d’essais à 320 km/h», a-t-elle expliqué.
A en croire l’ONCF, l’ensemble de ces essais s’est achevé avec succès le 22 décembre 2017 soulignant qu’outre la vérification du matériel roulant, ces derniers ont été l’occasion d’établir le record de vitesse sur les lignes ferroviaires au sein du continent Africain.
En effet, le vendredi 20 octobre 2017, la RGV M (Rame à Grande Vitesse Maroc), conduite par un cheminot marocain, a parcouru la Ligne à Grande vitesse entre Kénitra et Larache à 320 km/h. Un moment historique pour le Maroc qui a opté pour cette nouvelle technologie et pour la compagnie qui met en œuvre ce projet structurant.
Pour rappel, c’est à partir de février 2018 que l’ONCF va démarrer la dernière étape des essais qui sera consacrée à tester l’ensemble de l’infrastructure après mise sous tension de toute la ligne en janvier.
Cette dernière étape inclura les deux voies de la nouvelle ligne, les communications d’une voie à l’autre, les installations terminales et les raccordements au niveau des gares, a précisé l’ONCF.
Par la suite, a indiqué l’ONCF, « tout le système relatif au projet de la nouvelle Ligne à Grande Vitesse sera soumis à des phases de rodage en mode pré-exploitation, suivi de l’homologation, étape ultime pour une mise en service commercial ».