Maroc. Les prix reprennent un peu de hauteur dans la métallurgie

Après deux mois de baisse consécutive, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a repris de la hauteur au cours du mois d’octobre 2020.

Selon les données publiées récemment par le Haut-commissariat au plan (HCP), il s’est inscrit en hausse de 0,3% par rapport au mois de septembre 2020. Le même indice avait accusé une baisse durant les mois de septembre et d’août, reculant respectivement de 0,1% et 0,2%.

A en croire l’institution publique, cette augmentation est la résultante de la hausse des prix de
la «Métallurgie» (2,0%), au niveau des «Industries alimentaires» (0,4%), dans l’«Industrie chimique» (0,2%), ainsi que dans l’«Industrie d’habillement» et dans la «Fabrication des produits en caoutchouc et
en plastique » (0,1%).

La hausse s’explique aussi par la baisse des prix de la «Fabrication des équipements électriques» (0,2%), a expliqué le Haut-commissariat dans une note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière (IPPIEM) du mois d’octobre dernier.

Pour rappel, la baisse enregistrée au cours du mois précédent (septembre) était attribuée à celle des prix de la «Métallurgie» (1,5%), de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» (0,2%), de la «Fabrication de textiles» (0,4%), du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» (0,8%) et dans l’«Industrie d’habillement» et dans la «Fabrication des équipements électriques» (0,1%).

Le recul de l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» en septembre dernier était également causé par la hausse des prix des «Industries alimentaires» qui ont bondi de 0,2%, selon le Haut-commissariat.

En août dernier, la baisse du même indice avait été justifiée par la baisse des prix de la «Métallurgie» (3,5%), du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» (0,8%), de l’«Industrie d’habillement» (0,2%) et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» (0,1%).

D’après les économistes de l’institution publique, cette baisse était aussi liée à la hausse des prix
des «Industries alimentaires» et de la «Fabrication d’équipements électriques» (0,4%). Pour rappel, la précédente hausse de l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» (0,3%) avait été enregistrée au cours du mois de juillet 2020.

Comme l’avait expliqué le Haut-commissariat dans sa note d’information d’alors, cette hausse était attribuée à celle des prix des «Industries alimentaires» (0,5%), de la «Métallurgie» (1,8%) et dans l’«Industrie pharmaceutique» et la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines
et des équipements» (0,1%).

Cette augmentation, qui était intervenue après une évolution en dents de scie de l’indice, avait été également attribuée à la baisse des prix de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» (0,3%), de l’«Imprimerie et reproduction d’enregistrements» (0,8%) et de la «Fabrication de meubles» (0,2%).

Si l’on en croit le Haut-commissariat, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries
extractives» a connu une hausse de 0,1% au cours du mois d’octobre Tandis que les indices des
prix à la production des secteurs de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation durant la même période.

Il est à rappeler qu’en septembre dernier les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» avaient également connu une stagnation.

Un mois plus tôt, en août, une stagnation avait été enregistrée au niveau des indices des prix à la production des secteurs de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau».

En juillet 2020, les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» avaient également
été marqués par une stagnation.

Alain Bouithy

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