L’indice des prix à la consommation prend de la hauteur au grand désespoir des consommateurs. Il a en effet connu, au cours du mois de septembre 2016, une hausse de 0,7% par rapport au mois précédent. L’exemple des lentilles est des plus parlants: elles ont dernièrement atteint des piques jamais égalés.
Ce féculent, qui constitue l’alimentation des pauvres, est devenu, au fil des mois, un produit de luxe. La flambée de ses prix a été telle que les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer.
La polémique qu’elle a suscitée n’a pas échappé aux autorités. Lesquelles ont été aculées à prendre rapidement une décision avant que cet aliment riche en fer et faible en matières grasses ne disparaisse totalement des assiettes.
Ce n’est donc pas un hasard qu’il se soit invité de force à la table du Conseil de gouvernement qui se réunira aujourd’hui à 12h00 sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
En effet, outre le projet de décret portant sur l’interdiction d’importation de couvertures et d’emballages en plastique utilisés auparavant dans la production agricole, le Conseil en examinera un deuxième sur l’arrêt de perception de la taxe d’importation sur les lentilles, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.
A noter, par ailleurs, que l’indice des prix à la consommation a progressé de 0,7% au cours du mois dernier. Le Haut-commissariat au plan (HCP) impute cette augmentation à la hausse de 1,1% de l’indice des produits alimentaires et de 0,4% de l’indice des produits non alimentaires.
Selon le HCP, les hausses des produits alimentaires observées entre août et septembre 2016 ont concerné principalement les «fruits» (10,5%), les « légumes » (4,5%) et le « café, thé et cacao » (1,8%).
Dans sa note d’information du mois de septembre, il indique, en revanche, que les prix des «poissons et fruits de mer» et des «viandes» ont diminué respectivement de 2,0% et de 0,8%. Alors que les produits non alimentaires comme les «carburants» et l’«enseignement» ont enregistré des hausses respectives de 2,9% et 2,6%.
Des analyses du HCP, il ressort aussi que «les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Laâyoune avec 1,9%, à Agadir avec 1,2%, à Fès et Béni-Mellal avec 0,9% et à Casablanca, Rabat, Meknès, Tanger, Dakhla et Settat avec 0,8%».
Les villes d’Al-Hoceima et de Guelmim font toutefois exception. En effet, elles ont enregistré des baisses respectives de 0,6% et 0,4%.
« Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 2,3% au cours du mois de septembre 2016, conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 4,0% et de celui des produits non alimentaires de 1,1% », explique le HCP.
En ce qui concerne les produits non alimentaires, il a été relevé que les variations vont d’une baisse de 0,2% dans la «communication» à une hausse de 2,8% dans l’«enseignement » et les « restaurants et hôtels ».
Dans ces conditions, estime le Haut-commissariat, « l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de septembre 2016 une hausse de 0,2% par rapport au mois d’août 2016 et de 1,6% par rapport au mois de septembre 2015 ».
La polémique qu’elle a suscitée n’a pas échappé aux autorités. Lesquelles ont été aculées à prendre rapidement une décision avant que cet aliment riche en fer et faible en matières grasses ne disparaisse totalement des assiettes.
Ce n’est donc pas un hasard qu’il se soit invité de force à la table du Conseil de gouvernement qui se réunira aujourd’hui à 12h00 sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
En effet, outre le projet de décret portant sur l’interdiction d’importation de couvertures et d’emballages en plastique utilisés auparavant dans la production agricole, le Conseil en examinera un deuxième sur l’arrêt de perception de la taxe d’importation sur les lentilles, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.
A noter, par ailleurs, que l’indice des prix à la consommation a progressé de 0,7% au cours du mois dernier. Le Haut-commissariat au plan (HCP) impute cette augmentation à la hausse de 1,1% de l’indice des produits alimentaires et de 0,4% de l’indice des produits non alimentaires.
Selon le HCP, les hausses des produits alimentaires observées entre août et septembre 2016 ont concerné principalement les «fruits» (10,5%), les « légumes » (4,5%) et le « café, thé et cacao » (1,8%).
Dans sa note d’information du mois de septembre, il indique, en revanche, que les prix des «poissons et fruits de mer» et des «viandes» ont diminué respectivement de 2,0% et de 0,8%. Alors que les produits non alimentaires comme les «carburants» et l’«enseignement» ont enregistré des hausses respectives de 2,9% et 2,6%.
Des analyses du HCP, il ressort aussi que «les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Laâyoune avec 1,9%, à Agadir avec 1,2%, à Fès et Béni-Mellal avec 0,9% et à Casablanca, Rabat, Meknès, Tanger, Dakhla et Settat avec 0,8%».
Les villes d’Al-Hoceima et de Guelmim font toutefois exception. En effet, elles ont enregistré des baisses respectives de 0,6% et 0,4%.
« Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 2,3% au cours du mois de septembre 2016, conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 4,0% et de celui des produits non alimentaires de 1,1% », explique le HCP.
En ce qui concerne les produits non alimentaires, il a été relevé que les variations vont d’une baisse de 0,2% dans la «communication» à une hausse de 2,8% dans l’«enseignement » et les « restaurants et hôtels ».
Dans ces conditions, estime le Haut-commissariat, « l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de septembre 2016 une hausse de 0,2% par rapport au mois d’août 2016 et de 1,6% par rapport au mois de septembre 2015 ».