Le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-aemec), Eric Olivier Dibas-Franck, a demandé, le 13 février 2023 à Brazzaville, le groupe technique de travail des experts à faire parvenir leur avis sur le projet de décret portant financement.
Ce projet de décret avait été soumis, le 10 décembre 2021, à l’ensemble des ministres du comité interministériel. Eric Olivier Dibas-Franck, a fait savoir que le but de la réunion a été de poser les bases de travail à mettre en œuvre ensemble dans la perspective de rationalisation des méthodes et des procédures devant garantir l’efficacité ainsi que l’efficience de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales.
Il a transmis aux membres du gouvernement concernés le condensé de la feuille de route du Premier ministre, président dudit comité pour la période à venir. Elle facilitera l’accès du secrétariat permanent aux services impliqués ; l’associera lors de l’élaboration des textes juridiques ou des programmes d’investissement touchant à l’Aemec.
Il faudrait également solliciter le secrétariat permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales sur des questions en rapport avec les thématiques touchant à l’action de l’Aemec ; transposer les approches maritimes dans la mesure du possible au secteur des eaux continentales ; associer le Sepcim-aemec aux réponses à trouver sur les thématiques environnementales et du développement durable ; entreprendre des actions idoines en vue de l’Agenda 2063.
Cette feuille de route préconise aussi l’élaboration de la stratégie nationale de la mer et des eaux continentales, à l’initiative des ministères en charge de la Marine marchande, de l’Economie fluviale et de l’Environnement en impliquant les collectivités locales ; de mener une politique de coopération agressive ; d’inscrire dans les programmes d’activités des lignes relevant de l’Aemec ; de mettre en place des mécanismes de financement efficace et de concilier l’exigence d’efficacité avec le développement d’une économie bleue durable et harmonisée.
Le Sepcim-aemec a élaboré un programme d’activités portant sur trois axes principaux, à savoir, le renforcement des capacités institutionnelles et administratives, le renforcement de l’offre et des services ainsi que de l’offre de connaissances de l’Aemec, élargie aux experts qui prennent part à la première conférence maritime de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Dibas-Franck a reconnu que parmi les défis qui doivent être relevés figurent la lutte contre la piraterie, les actes illicites en mer et dans les eaux continentales, la pêche illégale (non autorisée, non règlementée), l’immigration clandestine, la protection de l’environnement, la prise en compte des aires marines protégées et le tourisme bleu.
Le chef d’état-major de la Marine nationale, président du groupe technique des experts, René Nganongo, a présenté le projet de décret relatif aux modalités de financement de l’Aemec. Ce projet qui n’est pas encore validé assujettit au financement les administrations et structures publiques intervenant en mer ou dans les eaux continentales, les structures privées ayant les intérêts en mer ou dans les eaux continentales.
Florent Sogni Zaou