RD Congo. La CNC dit fermement non à la révision ou au changement inopportun de la Constitution par le pouvoir illégitime de l’UDPS et de l’Union sacrée
LIBRES-PROPOS. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) dit fermement non au pouvoir illégitime de l’UDPSet de l’Union sacrée pour la révision ou le changement inopportun de la Constitution. « Le pouvoir illégitime de l’UDPS et de l’Union sacrée est aux abois, car il est incapable d’assumer les missions régaliennes de l’Etat. La République Démocratique du Congo est transformée en un Etat voyou. Le pouvoir crée ses milices pour terroriser les opposants et la population. Face aux menaces de Mr Félix TshilomboTshisekedi, tous les leaders de l’Union sacrée diabolique deviennent comme des canards boiteux ou des poules totalement mouillées. Mr Félix TshilomboTshisekedi a menacé l’opposition, la résistance et les siens, en promettant de punir tous ceux qui s’opposeront à sa volonté suicidaire de réviser ou de changer la Constitution. Le pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée est incapable de récupérer des territoires occupés par le M23 et la rébellion de l’AFC à l’Est de la République Démocratique du Congo, mais il est capable de mâter les opposants et la population. Si le ridicule pouvait tuer, car Mr Félix TshilomboTshisekedi utilise la peur, la manipulation et le mensonge pour justifier sa volonté de réviser ou de changer la Constitution. En fait ce dernier, sentant que sa fin arrive, veut anticiper pour se donner les moyens de rester au pouvoir. C’est ainsi que la Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) dit fermement non au pouvoir illégitime de l’UDPS et de l’Union sacrée diabolique pour la révision ou le changement inopportun de la Constitution. » La violence est l’arme de faibles. Utiliser la violence pour réviser ou changer la Constitution est une abomination démocratique Les menaces de Mr Félix TshilomboTshisekedi pour réviser ou changer la Constitution constituent un signe de faiblesse qui annonce la fin de son pouvoir du reste illégitime, car les élections de décembre 2023 n’étaient qu’un vrai théâtre de mauvais goût. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) met en garde le pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée diabolique dans sa détermination de passage en force pour la révision ou le changement de la Constitution, car cette action connaîtra un échec cuisant. La sagesse veut que Mr Félix TshilomboTshisekedi, qui a échoué sur tous les plans, puisse commencer déjà à préparer sa sortie du pouvoir. C’est à lui de choisir de sortir du pouvoir par la porte ou par la fenêtre. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) met en garde le Peuple Congolais contre le piège d’une guerre civile instrumentalisée par le pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée Le pouvoir de l’UDPS et de l’Union sacrée diabolique, en voulant modifier la Constitution par la force, va nous conduire inévitablement vers une guerre civile. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) met en garde le Peuple Congolais contre le piège d’une guerre civile instrumentalisée par ce pouvoir aux abois. Le Peuple Congolais doit résister face aux menaces et à la violence des milices du pouvoir. Ainsi, le pouvoir de l’UDPS devient un des pouvoirs les plus violents et fascistes de notre pays. L’UDPS et ses milices deviennent un groupe terroriste au sens propre du mot. Les Congolais sont trahis par le pouvoir prédateur de l’UDPS qui veut s’éterniser au pouvoir jusqu’au retour de Jésus-Christ. L’unique voie qui nous reste est l’application de l’article 64 de la Constitution que l’UDPS et l’Union sacrée veulent réviser ou changer Il est clair que si nous n’appliquons pas l’article 64 maintenant, nous serons tous complices et coupables du grand chaos qui arrive avec la disparition de la RDC et de son peuple. La CNC va organiser une grande mobilisation nationale pour conjuguer le pouvoir de l’UDPS au passé et faire inscrire ce parti sur la liste des groupes terroristes au niveau international. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) lance de nouveauun appel urgent à la mobilisation générale de la population congolaise jusqu’au départ sans condition de Mr Félix TshilomboTshisekedi, conformément à l’article 64 de la Constitution. Mettons-nous ensemble avec la CNC pour sauver notre pays en grave danger de disparition. Ainsi fait à Kinshasa, le 20 novembre 2024 Pour la Coalition pour un Nouveau Congo Isidore EKOFO LOKENYO Le Porte-parole
RDC. Fissure au sein de l’Union Sacrée pour la Nation (USN)
INDISCRETION. « Ma conviction en scientifique et acteur politique, c’est que le problème congolais est au niveau des comportements des hommes. Dans notre pays, il n’y a pas de problème de textes. Si on appliquait les textes, tout marcherait bien. Dans notre pays, il n’y a pas un problème de texte. Il y a un problème de comportement humain. Si nous ne changeons pas de comportement, on peut prendre toutes les résolutions qu’on veut mais rien ne changera », celui qui le dit se nomme Modeste Bahati Lukwebo, un des barons de l’USN. Tout récemment encore, Didier Kamerhe qui se veut le fils de Vital Kamerhe et membre influent de l’UNC postait le tweet suivant:”À quand la récupération de Bunagana, Rutshuru et Masisi ? Pensez-vous procéder à la révision constitutionnelle sans qu’une grande partie des congolais n’y participent ? Voulez-vous les punir doublement alors qu’ils n’ont pas pris part aux élections de 2023 ? Apprenons à être patriotes et sérieux, et surtout, bien classer les priorités nationales, mettre nos petits intérêts partisans et égoïstes en second plan après l’intérêt collectif de tous les congolais.” Des voix discordantes s’élèvent de plus en plus au sein même de la coalition présidentielle et un quelconque forcing du parti présidentiel sur cette matière sensible pourra rencontrer une triple farouche opposition et de ses propres alliés, et des membres de l’opposition politique et de la société civile. Tout porte donc à croire que cette fisssure de l’USN va dans le sens d’isoler davantage le président Tshisekedi et de le placer dans une position indélicate d’un contre tous. Germain Nzinga
RD Congo. Le Président Félix Tshisekedi: « personne ne changera mon avis sur la révision ou le changement de la Constitution »
Arrivé ce samedi soir à Lubumbashi, le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la distinguée Première dame Denise Nyakeru, s’est adressé à la population lushoise massée à la Place Moïse Tshombe, au centre-ville. L’emploi des jeunes, la situation sécuritaire du pays et la révision de la Constitution ont été largement abordés. Évoquant la guerre d’agression dont est victime la République Démocratique du Congo (RDC) dans sa partie Est, le Chef de l’État a dénoncé la complicité de certains fils du pays : « soyez très vigilants parce que l’une des provinces visées par ces ennemis du peuple congolais est le Haut-Katanga ». Sur le même sujet, le Président de la République a déclaré : « ne permettez à personne de vous manipuler à cause des frustrations dues aux élections qu’ils ont perdues ou boycottées ». Interpellé par la population qui scandait à haute voix « révisons la Constitution ! », d’un ton ferme, le Président de la République a rassuré : « je réitère mes propos tenus à Kisangani au sujet de la Constitution de notre pays. Ce que j’ai dit n’a rien à voir avec un troisième mandat ». « Je confirme que l’année prochaine, je mettrai en place une commission chargée de réfléchir sur la Constitution. Personne ne va changer ma position sur la révision ou le changement de la Constitution », a dit le Président Félix Tshisekedi. Fustigeant le discours de manipulation de certains ministres de Dieu sur la question de la révision de la loi fondamentale, le Chef de l’État a demandé : « quel est ce peuple qui n’a pas le droit de remettre en question sa Constitution ? »
Droit de réponse aux réactions à la déclaration de l’ARD intitulée : Propositions pour une transition non conflictuelle et apaisée
TRIBUNE. Le lundi 28 octobre 2024, Mathias Dzon, président de l’ARD a rendu publique sur les réseaux sociaux, une déclaration relative à l’effondrement actuel du Congo-Brazzaville. Cette intervention a suscité beaucoup de réactions des Congolais de l’Intérieur et de la Diaspora. Même la présidence de la République n’y est pas restée insensible. Son service de propagande s’est fendu d’un post sur Internet, post dans lequel, tordant le cou à la réalité sur le terrain, les propagandistes de la présidence congolaise prétendent, toute honte bue, que « contrairement aux allégations de Mathias Dzon, sous la conduite éclairée du président Denis Sassou Nguesso, le Congo-Brazzaville est aujourd’hui, un eldorado et un havre de paix où il fait bon vivre », affichant ainsi un mépris hautain et total aux souffrances sociales atroces qu’endurent les couches populaires, du fait de la faillite totale du pays. Nous ne nous attarderons pas sur les contrevérités révoltantes et nauséabondes débitées dans ce post, car, les faits sur le terrain parlent d’eux-mêmes : illiquidité de l’Etat, cessation des paiements courants, pénuries chroniques d’eau potable, d’électricité, de carburant, bref, faillite financière. En revanche, la réaction intitulée : « Congo : transition pacifique ou transition révolutionnaire », publiée sur la plateforme You Tube, a retenu tout particulièrement notre attention. Nous y répondons par ce qu’elle s’attaque au cœur même des propositions de l’ARD, à savoir, la nécessité absolue de tenir un véritable dialogue politique national, rassemblant sans exclusive, les représentants de toutes les forces vives du pays et débouchant sur l’ouverture d’une transition pacifique, ce, pour éviter à notre pays de sombrer à nouveau dans des guerres fratricides sanglantes et destructrices, comme en 1993-1994, 1997, 1998, 1999, et 2016. Notre approche s’inspire de la sagesse édictée par ce proverbe congolais qui dispose : « Dans un village, quand une case brûle, il ne faut pas jeter l’huile sur le feu, mais l’eau pour éteindre l’incendie ». Notre maison commune, le Congo, est aujourd’hui gravement menacée par un retour des guerres fratricides à répétition qui ont engendré une profonde fracture sociale du pays, dans un passé récent. Le peuple congolais a déjà trop pâti des affres de la guerre. Il faut lui éviter de nouvelles épreuves tragiques. C’est la raison pour laquelle nous considérons que dans le contexte national explosif actuel, la tenue d’un vrai dialogue politique national inclusif, devant déboucher sur l’ouverture d’une transition pacifique, est la seule et unique bonne solution de sortie de la crise généralisée et gravissime qui enserre le Congo comme un boa constricteur. Hors de cette voie, notre pays court le grave danger de sombrer dans de nouveaux conflits sanglants, meurtriers et destructeurs. Tirant les leçons des expériences néfastes évoquées supra, nous disons : « Plus jamais ça », car, comme le déclarait avec raison dans une chanson culte, le chanteur congolais Zao : « La guerre ce n’est pas bon, ce n’est pas bon ». D’entrée de jeu, nous voudrions remercier notre compatriote, auteur du live : « Congo : transition pacifique ou transition révolutionnaire » qui, dans son argumentaire, tout en reconnaissant la pertinence des propositions techniques formulées par l’ARD, rejette le choix d’une transition pacifique, comme voie de sorite de la crise actuelle et propose en lieu et place, une transition révolutionnaire, articulée sur une insurrection populaire. L’auteur justifie le choix de cette option en développant l’argumentaire ci-après : (…) Les propositions techniques proposées par Mathias Dzon sont judicieuses et nécessaires. Nous les approuvons. Cependant, elles ne peuvent être mises en œuvre efficacement que dans le cadre d’une transition révolutionnaire, à l’issue d’un soulèvement populaire… Mathias Dzon se trompe sur toute la ligne à propos de la transition pacifique qu’il propose, car, la seule alternative efficace, c’est l’insurrection populaire (…). L’orateur va jusqu’à qualifier Mathias Dzon « d’opposant subitement inventé par le régime actuel et le néo-colonialisme, pour neutraliser en amont un soulèvement populaire qui est absolument nécessaire pour opérer une table rase, seule capable d’assurer un nouveau départ ». Selon l’orateur, la transition pacifique que propose l’ARD va conduire le Congo dans une impasse. Comme la Conférence nationale de 1991, elle va perpétuer et renforcer le pouvoir en place. A ses yeux, la seule alternative qui vaille, c’est l’insurrection populaire. D’un point de vue strictement théorique, un tel raisonnement peut se comprendre. Cependant, sur le plan pratique, cet argumentaire est totalement déconnecté de la réalité sur le terrain et dénote de la part de son auteur, une méconnaissance grave de l’état réel des forces politiques en présence au Congo, du rapport de force sur le terrain, et surtout, fait fi du principe cardinal selon lequel, l’insurrection populaire n’est pas une génération spontanée, mais bien plutôt un processus de longue haleine, qui nécessite en amont, un travail long et patient d’intégration aux masses populaires, de mobilisation, d’organisation et de conscientisation du peuple. Le mécontentement populaire consécutif à la vie de galère que le pouvoir impose aux couches populaires n’engendre pas mécaniquement chez elles, une conscience rationnelle et une volonté politique claire de se mobiliser et de se soulever contre leurs exploiteurs et oppresseurs. Certes, au Congo, du fait que la pauvreté se répand partout et que le peuple mène une existence sociale épouvantable, les conditions objectives d’un soulèvement populaires sont réunies. Toutefois, les conditions subjectives (l’accès à la conscience claire par le peuple), qui sont la condition sine qua num d’un tel soulèvement, ne sont pas remplies. En effet, le peuple ne peut pas par lui-même, spontanément se soulever. Il faut en amont, une force motrice, c’est-à-dire, un catalyseur ou une locomotive ou un destinateur qui inspire l’action, l’oriente et la canalise. C’est ici que la responsabilité des patriotes, des démocrates et des républicains congolais de l’Intérieur et de la Diaspora est interpellée. C’est à eux qu’incombe l’exaltante mission de mobiliser, de conscientiser et d’organiser le peuple, pour le préparer à des actions de masse. Malheureusement, dans notre pays, la plupart des acteurs politiques et sociaux qui devraient faire ce travail, n’accomplissent pas leur office. Ils sont uniquement mus par la
Plus royaliste que le Roi
PARLONS-EN. La FILOUTERIE est un domaine dans lequel les ANGLAIS n’ont pas de rivaux, sauf que les temps ont changé et personne n’est DUPE. La stratégie du DIVISER POUR REGNER est OBSOLETE. RISHI SUNAK, premier PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE issu de l’immigration, aussitôt élu, s’est vu confier deux PATATES CHAUDES, la crise ECONOMIQUE et la crise MIGRATOIRE. Magnat de la finance, il avait le bon profil pour résoudre la première, mais pas la seconde. Remplir des CHARTERS de demandeurs d’asile déboutés à destination du RWANDA est une blague de mauvais goût pour un fils d’immigré à la peau basanée. KEMI BADENOCH, première NOIRE élue à la tête du PARTI CONSERVATEUR britannique, est née OLUKEMI OLUFUNTO ADEGOKE, un nom qui ne sonne pas du tout BRITISH, a pour mission de lutter contre l’IMMIGRATION. Pour rassurer ses électeurs et ses compatriotes MINDELE, elle s’est sentie obligée d’adopter la posture inconfortable de MERE-FOUETTARD. Dans son premier discours, elle a déclaré que tous les peuples ne partageaient pas les mêmes valeurs oubliant au passage que les YORUBA, son groupe ethnique, n’ont RIEN en commun avec les ANGLAIS. Les UNS ont pour digestif le VIN DE PALME et les AUTRES le PIMM’S. Le cas de FATOU(mata) BENSOUDA, ancienne procureur à la Cour Pénale d’Injustice, successeur de LUIS MORENO OCAMPO, devrait servir d’exemple à tous les VASSAUX. Le CARRIERISME et l’OPPORTUNISME sont très mal récompensés en LEUCODERMIE. Inutile de citer des exemples, il y en a beaucoup TROP. Par Nysymb Lascony
Congo. MM. Sassou Nguesso, Collinet Makosso et Cie, dans la gadoue !
LIBRES PROPOS. Le mois de décembre arrive à grands pas, marquant la fin d’une année exécrable à tous points de vue. L’année 2024 marque le paroxysme d’un règne chaotique qui a plongé le Congo dans une détresse profonde dont il ne se relèvera pas de sitôt. La trésorerie publique est totalement asséchée, plombée par les détournements massifs de deniers publics et des conflits d’intérêts qui sont devenus chroniques du fait de la gestion patrimoniale et clanique de l’État depuis plus de deux décennies. Ce qui impressionne par-dessus tout, c’est l’amateurisme et l’incompétence érigés en critère d’excellence au sommet du gouvernement. Quatre (4) ministères sont emblématiques de ce maelstrom géant qui tire le pays vers le bas. D’abord le Ministère de l’Économie et des Finances, dirigé par Jean-Baptiste Ondaye (JBO), dont on peut certifier désormais la défaillance totale à la fois en termes de management et de conception technique. L’ambitieux plan d’échanges de dettes, intitulé Programme National d’Optimisation de la Trésorerie (PNOT) dont il se satisfait (Communiqué n° 911 du 11/11/2024), est plus qu’une simple faillite : Échanger de la trésorerie qui est de la dette à court terme (inférieure à un an) contre une dette à moyen terme (supérieure à un an) ne peut se faire sans payer le prix d’une surcote qu’on appelle le premium. Or selon JBO ce changement/rééchelonnement se serait fait à taux constant. Ce qui pose le problème évident de l’obligation de la publication de la liste détaillée des créanciers qui ont accepté ce « deal ». On comprend qu’il s’agit d’un retour déguisé de l’argent volé par les mêmes détourneurs qui se prennent pour des investisseurs, pensant tromper les sachants. Le résultat a été immédiat : les agences de notation ont dégradé la note souveraine congolaise de B- à CC, (cf agence Standard & Poor’s, 30 octobre 2024) qui doutent de la capacité du Ministre des finances à faire face à ses échéances de paiement à très court terme, et surtout, elles ne comprennent rien du tout du salmigondis de pseudo montage financier organisé. L’opération d’In-substance defeasance qui aurait dû intervenir en lieu et place de ce montage grossier et stupide devrait s’appuyer sur des sous-jacents non gagés dont dispose encore la république : les mines solides. Il aurait suffi de les rassembler dans un établissement public autonome doté de la personnalité morale pour pouvoir adosser leur flux de trésorerie à ceux d’un mix de stock de la dette intérieure et extérieure et dont la maturité serait équivalente. Le second schéma aurait dû être la titrisation d’un autre mix de stock de la dette par swap de warrant par la SNPC qui dispose de sous-jacents (gisements) suffisants pour garantir une confiance. Cela suppose le limogeage de l’équipe constituée par Raoul Ominga et Lucien Ebata pour y mettre par exemple Steve Onanga dont le profil et la mentalité sont de très loin supérieurs aux précédents. Le troisième schéma aurait été la titrisation d’un dernier stock de la dette exclusivement intérieure suivant le même schéma par les sociétés E2C, LCDE, PAP(…) qui disposent de marges de manœuvre suffisantes mais érodées malheureusement par un management truffé de voleurs et de corrompus. Toutes ces structures font partie des déclencheurs retenus dans le cadre du processus de négociation Congo-FMI-Banque Mondiale depuis 2007. Il conviendrait d’y rajouter AERCO et l’ANAC, le CFCO et plus tard le PAPB, SCLOG, etc. On comprend tout de suite que l’octroi de la majorité des permis d’exploitations minières par Pierre Oba à ses rejetons et proches obère toutes possibilités de relance économique. L’ARPCE, troisième niche riche en potentiel, certes bien gérée mais convoitée par plus d’une autorité qui veut l’avoir à défaut de la vider de sa substance. En second lieu se pose le problème du Ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille, Ludovic Ngatsé, à qui, il revient d’alimenter la trésorerie de l’État. Ici, l’Archer Capital qui endette le Congo à 7,5% sur le marché financier des OAT/BTA se finance lui-même à 4% engrangeant à chaque appel de titres le différentiel de 3,5 points de base se faire une manne personnelle de 2314 milliards x 3,5% = 80,99 milliards de FCFA !!! Voilà qui explique la création de cette société dont le capital social est passé en moins de 5 ans de 10 millions (2020) à plus de 12 milliards de FCFA (2024) ! Andely a été éjecté du gouvernement en grande partie à cause de cette société protégée bec et ongles par Silvère Dongou, Denis Christel Sassou Nguesso, Jean Jacques Bouya et cohorte qui pillent copieusement le pays. La DGID et la DGDD doivent être audités sans délai pour fermer les trous percés aux fins de vols crapuleux. En troisième lieu on retrouve le ministère de la Justice et des droits humains dirigé par Wilfried Bininga, haut lieu de crimes économiques et concussions diverses, lui-même ayant été un ancien détenu (!) dans le cadre du détournement de l’argent des ARV pour les 9.037 malades traités qui sont tous morts à ce jour par ses exploits. Incapable d’arrêter la marche des choses, en raison de son propre profil de criminel-voleur, il regarde l’eau couler sous les ponts. En quatrième et dernier lieu se trouve le ministère de l’intérieur, dirigé par Raymond Mboulou, extrêmement budgétivore, mais incapable d’assurer les missions de sécurité régaliennes ordinaires (cas des pylônes électriques de la E2C et le phénomène bébés noirs), de prévenir les détournements, d’arrêter les malfrats du CHU, de l’Université Marien Ngouabi ou encore de la chaîne de la dépense d’investissements (Grands travaux). Le Congo est pourtant riche, il n’y a donc pas de raison d’aller quémander ici et là, comme s’y emploie M. Sassou, le globe-trotter. Une quête d’argent qui l’a conduit à se faufiler dans les méandres des BRICS et consort, et à chercher des soutiens financiers presque improbables. Espère-t-il en tirer quelques subsides ? Le doute est dans l’esprit des fins observateurs de la géopolitique financière. Et pour cause, le Congo n’inspire plus confiance. Les conseillers de la dernière heure que sont Raoul
RD Congo. Devoir de vérité… (Tribune)
LIBRES PROPOS. “Lors du référendum constitutionnel de 2005, nous étions ensemble avec certains hommes politiques en soutane pour protester contre le vote de l’actuelle Constitution, qualifiée de toxique.” à tweeté ce matin le secrétaire général de l’UDPS, monsieur Augustin Kabuya, cherchant manifestement à accuser l’église catholique qui s’oppose au changement de la constitution. Cette affirmation ne correspond pas du tout à la vérité historique. Je me rappelle personnellement avoir été impliqué dès 2004 avec beaucoup d’autres prêtres congolais par la CENCO via les conférences épiscopales provinciales en vue d’épauler la société civile congolaise dans la vulgarisation du projet de constitution à soumettre au référendum populaire. Nous avions sillonné les quatre coins du kongo central jusqu’aux confins des villages reculés pour informer les congolaises et les congolais et lancer des débats autour de ces textes avec des résolutions à l’issue de chaque rendez-vous. Cette campagne de vulgarisation s’était déroulée dans toutes provinces grâce à l’organisation huilée de la commission Justice et Paix de la CENCO. L’église catholique de la RDC tenait à expliquer au peuple les tenants et les aboutissants de cette nouvelle constitution qui avait pour mission de poser les bases de la troisième République. À l’issue du vote référendaire, la CENCO n’avait jamais protesté contre cette constitution ni n’a traité celle-ci de “toxique “, contrairement aux allégations de monsieur Kabuya. L’église catholique avait respecté la volonté du souverain primaire à l’issue du référendum populaire du décembre 2005 et avait vivement encouragé le peuple congolais à aller aux urnes pour se choisir un président selon la nouvelle loi en vigueur. Lorsqu’Augustin Kabuya renchérit : « Il est tout de même curieux de constater que ces derniers sont devenus aujourd’hui des véritables défenseurs de la même Constitution que nous avons TOUS DÉCRIÉE en son temps. », il dit une contre-vérité historique. L’église est restée défenseur de cette constitution dès le vote référendaire de décembre 2005 puis en 2015 lorsque Joseph Kabila voulait toucher aux articles verrouillés pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2024 ( cette année en cour) où le régime actuel qui en a été un défenseur acharné hier dans l’opposition entre en contradiction avec lui-même, visiblement pour des objectifs politiques inavoués. Notez bien sur cette question sensible de la constitution, que jusqu’en 2015, la CENCO et l’UDPS émettaient sur la même longueur d’ondes pour défendre la constitution contre toutes velléités de son changement par le régime Kabila. À cause de cet âpre combat pour défendre la Constitution, l’Eglise a perdu beaucoup de vies humaines parmi ses fidèles chrétiens et a subi beaucoup d’humiliations et des sévices corporels sur des abbés, religieux et religieuses. L’UDPS également compte en son sein une longue liste macabre de martyrs de la constitution tombés sous les balles des barbouzes de Kabila. Affirmer publiquement aujourd’hui que l’église catholique a décrié la constitution de 2006 est gravissime quand un tel mensonge sort de la bouche d’un grand dignitaire du pays. La vérité est que la position de l’église catholique est restée CONSTANTE depuis 2005 jusqu’à ce jour. Et si Étienne Tshisekedi invoqué par Kabuya pour saborder la constitution, avait à son tour décidé de se présenter aux élections de 2011, c’est en fonction de ce qu’il a affirmé lui-même dans une mise au point au micro d’une journaliste en février 2011 : « L’Etat de droit, l’UDPS entend le construire à travers le respect strict des textes de la constitution du pays». Attention ! Attention!!! Tous les moyens ne sont pas bons pour parvenir à ses fins… Germain Nzinga
Pour le GT-RDC, la RDC est à un pas d’une transition exceptionnelle préconisée par le MPDC et la 3C-RDC
Pour le GT-RDC, République Démocratique du Congo est à un pas d’une transition exceptionnelle préconisée par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) pour la mise en place de la Quatrième République. Pour les membres de Groupe ad hoc pour la Transition en République Démocratique du Congo (GT-RDC), la volonté clairement exprimée par le Président Félix Tshilombo Tshisekedi de réviser ou de changer la Constitution, lors de son discours de mercredi 23 octobre 2024 à Kisangani, lève le voile sur sa détermination de la mise en place de la Quatrième République. Cette volonté est largement soutenue par des proches et groupes divers de l’UDPS et de l’Union sacrée dans le dessein de permettre au Président actuel de contourner la Constitution pour se pérenniser au pouvoir. Ce qui permettra aussi aux leaders de l’Union Sacrée de sauvegarder leurs gigantesques avantages matériels et financiers au détriment du Peuple Congolais qui vit dans l’insécurité totale et dans une pauvreté meurtrière et démoniaque. Cette décision de toucher la Constitution vient briser totalement l’unité et la cohésion nationales déjà fragiles. Le Pacte national est définitivement rompu et ouvre la voie à la mise en place d’une transition exceptionnelle pour sauver la République Démocratique du Congo à l’agonie. En prenant le risque d’annoncer de manière ferme la révision ou le changement de la Constitution, sans donner des arguments solides sur la motivation de cette décision, le Président Félix Tshilombo Tshisekedi vient d’ouvrir une véritable guerre des tranchées politiques qui aura des conséquences désastreuses. Il s’est contenté de dire qu’il faut changer la Constitution parce qu’elle a été écrite à l’étranger et par des étrangers. Sa détermination n’étant pas dictée par une vision politique claire et nette depuis le début de son pouvoir en 2019, la République Démocratique du Congo va entrer dans une nouvelle grande zone de turbulence politique qui risque d’accélérer la balkanisation de fait du pays occupé déjà à l’Est par la coalition AFC-M23 appuyée par des armées de pays voisins. C’est vraiment une question de vie et de mort qui vient appuyer la vision d’une transition exceptionnelle préconisée clairement par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) depuis 2012. 1.Mr Félix Tshilombo Tshisekedi est désormais face au dilemme de l’histoire d’un Etat de droit et d’un Etat anarchique L’histoire de l’UDPS se résume principalement par l’histoire de deux slogans d’un parti politique qui se réclame être l’aîné de l’opposition, à savoir « l’Etat de droit et le Peuple d’abord ». Nous vivons le scandale de l’échec du pouvoir de l’UDPS dans la mise en œuvre de ses deux slogans. Le Président Félix Tshilombo Tshisekedi a prêté serment en promettant de respecter scrupuleusement la Constitution qui, dans son article 70, souligne que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Si vraiment la mise en place d’un Etat de droit fait partie du projet de société de l’UDPS, ce dernier decrait préparer dès à présent son départ du pouvoir en 2028. Ce qui lui permettra de sortir par la grande porte comme Joseph Kabila. L’unité et la cohésion nationales étant totalement brisées, le Président actuel doit avoir le courage de prendre un engagement solennel devant tout le Peuple Congolais qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Ainsi, il devra trouver des arguments solides pour justifier et mener des réformes cruciales pour la mise en place de la Quatrième République en tenant compte de propositions des uns et des autres, dont celles du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC). Jamais la crise congolaise n’a été aussi grave comme aujourd’hui. Mr Félix Tshilombo Tshisekedi doit avoir une conscience lourde face au verdict de l’histoire. Si le Président Félix Tshilombo Tshisekedi tient à réviser ou à changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir, il doit bien se rappeler de tout ce qui a été fait avec l’UDPS aussi pour empêcher à Joseph Kabila de toucher la Constitution dans ses stratégies de se maintenir au pouvoir. La crise sera certainement très grave avec une partie du territoire déjà occupée à l’Est avec la complicité de pays voisins. La révision ou le changement de la Constitution doit se faire dans le cadre d’un vrai consensus national face à tous les grands enjeux du moment. 2. La transition préconisée par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) devient un impératif vital pour vite sauver le Congo Il n’y a plus de doute possible, la République Démocratique du Congo est désormais à un pas d’une transition exceptionnelle préconisée par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC). Cette vision est aussi appuyée par le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC). Pour rappel, depuis 2012, le MPDC et la 3C-RDC préconisent une transition exceptionnelle pour sortir la République Démocratique du Congo de sa longue et grave crise multiforme. Ils insistent sur le fait que le pays a pris un mauvais départ depuis la mise en route du processus démocratique en 2006. Et cette crise s’est accentuée de manière inquiétante depuis le deal électoral de décembre 2018. Comme ils ne cessent de le souligner, diriger c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. La Troisième République a fait faillite avec à la clé le bilan d’un génocide silencieux de plus de 12.000.000 de Congolais. C’est un grand dilemme : ou la RDC et son peuple disparaissent, ou le Peuple Congolais se met debout maintenant pour sauver son pays dans le cadre d’une grande vision de refondation nationale. Tous les fondements de l’Etat congolais sont ébranlés par