Maroc. Le Ministre de la Santé et de la Protection Sociale s’entretient avec son homologue rwandais

Maroc. Le Ministre de la Santé et de la Protection Sociale s’entretient avec son homologue rwandais

Le Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, M. Amine Tehraoui, s’est entretenu, le lundi 2 juin 2025, avec son homologue rwandais, M. Sabin Nsanzimana, en marge des travaux de la deuxième session ordinaire de la Conférence des États parties au Traité de l’Agence Africaine du Médicament, qui se tient à Kigali, capitale du Rwanda, du 2 au 4 juin 2025. Ces entretiens ont porté sur les moyens de renforcer et de développer les relations de coopération bilatérale entre le Royaume du Maroc et la République du Rwanda dans les domaines de la santé et de la protection sociale, notamment en matière de formation des ressources humaines et d’échange d’expertises dans le secteur de l’industrie pharmaceutique, dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Lors de cette rencontre, M. le Ministre a présenté l’expérience pionnière du Maroc en matière de réforme et de mise à niveau du secteur de la santé, mise en œuvre conformément aux Hautes Orientations Royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. Les deux parties ont mis l’accent sur les domaines de coopération future, notamment en ce qui concerne la formation des professionnels de la santé et l’amélioration de la qualité de la formation et de la qualification ainsi qu’au renforcement du partenariat dans les industries pharmaceutiques et les professions liées à la souveraineté pharmaceutique, en tant que secteurs stratégiques pour le renforcement de la sécurité sanitaire. Il est à noter que les deux Ministres ont souligné la nécessité d’échanger les expertises et les expériences réussies, afin de contribuer au développement des systèmes de santé des deux pays frères et de renforcer leurs capacités communes à faire face aux défis sanitaires actuels et futurs, dans une perspective de développement durable et de renforcement de la coopération en santé.

Bénin. Recherche et Innovation en Afrique : Clap de fin pour FARI 2025 sur une note satisfaisante

Bénin. Recherche et Innovation en Afrique : Clap de fin pour FARI 2025 sur une note satisfaisante

Véritable carrefour d’échanges qui s’est consacré à la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation en mettant en lumière le rôle de la jeunesse africaine, la deuxième édition du Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation a connu son épilogue le vendredi 9 mai 2025 au Sofitel Hôtel de Cotonou. Durant cinq (05) jours de travaux, des panels de haut niveau, ateliers, expositions et rencontres B2B se sont succedé autour de thématiques innovantes allant de la recherche appliquée aux solutions technologiques africaines. Le FARI 2025 a montré que la jeunesse africaine ne demande pas qu’on parle d’elle. Elle demande qu’on l’écoute, qu’on l’équipe et qu’on lui fasse confiance car le capital humain est le seul avantage concurrentiel véritablement durable. Pour le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu TOURAY, le FARI 2025 rappelle avec force l’immense potentiel qu’a la jeunesse africaine : « Grâce à la science, à la technologie, à l’entrepreneuriat, nous avons entre nos mains le pouvoir de construire un avenir durable pour les générations actuelles et futures », a-t-il déclaré. Le FARI 2025 a mis en lumière l’étendue des talents africains ainsi que la pertinence des initiatives portées par les Institutions pour l’émergence d’une Afrique souveraine en matière de savoir, de science et de technologie. « Le FARI n’est pas un simple rendez-vous biennal. Il est l’expression d’une ambition collective, celle de bâtir un espace africain de la connaissance, résolument orienté vers l’action, le progrès et la prospérité partagée », a souligné la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du Bénin, Madame Éléonore YAYI LADEKAN, au cours de son discours de clôture du FARI. Après avoir rendu un hommage appuyé à la jeunesse scientifique africaine, aux innovateurs, aux porteurs de projets et aux startups, la Ministre forme le vœu que les engagements pris et les recommandations formulées au cours du FARI 2025 se traduisent en actions concrètes, en politiques publiques structurantes, et en synergies pérennes entre les mondes académique, institutionnel et entrepreneurial. « Le chantier est immense. Mais nous avons posé, ici et maintenant, les fondations solides d’un avenir scientifique africain plus souverain, plus solidaire et plus ambitieux. Restons mobilisés, unis dans l’effort et confiants dans notre avenir », a ajouté la Ministre Éléonore YAYI LADEKAN. Une phase de remise de prix, de distinctions et de transmission de la clé au Ghana a mis un terme à la cérémonie de clôture du FARI 2025 qui a connu la présence d’un parterre de personnalités, des représentants de la CEDEAO, d’Ambassadeurs, de Chercheurs, d’Étudiants et acteurs de la recherche et de l’innovation en Afrique.

Congo. Lancement de la campagne de vulgarisation de l’instruction d’application des dispositions fiscales de la Loi de finances 2025

Congo. Lancement de la campagne de vulgarisation de l’instruction d’application des dispositions fiscales de la Loi de finances 2025

Mardi 6 mai 2025 à Brazzaville, Breitzer François Mounzéo, Conseiller à la Fiscalité, représentant Christian Yoka, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, a lancé la campagne de vulgarisation de l’instruction d’application des dispositions fiscales de la loi n°47-2024 du 30 décembre 2024, portant Loi de finances pour l’année 2025. Il avait à ses côtés le Directeur général des Impôts et des Domaines (DGID), Ludovic Itoua, et le Directeur des vérifications générales et de la recherche, Séraphin Ndion. 894 milliards 331 millions de F CFA attendus des prélèvements des recettes fiscales L’objectif visé par cette campagne est d’apporter une compréhension limpide des nouvelles dispositions fiscales, afin d’éviter les interprétations diverses ; de prévenir les contentieux fiscaux inutiles et de promouvoir aussi bien le civisme fiscal que la bonne application de la Loi, d’une part ; et de doter le Trésor public des ressources nécessaires à la conduite de l’action gouvernementale, d’autre part. A noter que 894 milliards 331 millions de F CFA sont attendus au titre des prélèvements des recettes fiscales de l’année 2025.  « Pour atteindre ce montant, il faut nécessairement passer par le renforcement de la confiance vis-à-vis des contribuables et des investisseurs ; l’élargissement de l’assiette fiscale ; la sécurisation des recettes ; la promotion du civisme fiscal et la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale », a indiqué Ludovic Itoua. S’agissant des dispositions fiscales, les modifications apportées à cette Loi touchent, d’abord, les Tomes 1 et 2 du Code général des impôts (CGI) ; ensuite, les textes non codifiés ; enfin, les dispositions nouvelles. Pour le Tome 1 du CGI, les modifications concernent l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) ; l’Impôt sur les sociétés (IS) et les dispositions diverses. Quant au Tome 2, elles se rapportent aux Droits d’enregistrement (DE) et à la Taxe immobilière (TI). Au sujet des textes non codifiés, les dispositions modifiées sont relatives à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ; aux Droits d’accises (DA) ; à la Redevance audiovisuelle (RAV) ; aux Taxes sur les jeux de hasard et d’argent ; à la Taxe unique sur les salaires (TUS) ; et à la Taxe sur les transferts de fonds (TTF). A propos des dispositions nouvelles, les modifications s’appliquent à la Taxe sur les emballages non récupérables ; aux régimes fiscaux, au titre des conventions d’établissement ; aux activités éligibles aux avantages de la Charte des investissements ; et à la révision des conventions d’établissement en cours de validité. En lançant la campagne, le Conseiller à la fiscalité du Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public a exhorté les agents du Fisc à faire preuve de pédagogie, pour l’accompagnement des contribuables lorsqu’il y a des dispositions fiscales nouvelles. Breitzer François Mounzéo a saisi l’occasion pour apporter la précision ci-après, de la part du Ministre Christian Yoka, à l’attention des contribuables : « Par note de service n°0055/MFBPP-CAB du 4 février 2025, Monsieur le Ministre avait fixé au 1er février 2025 l’application des nouveaux taux des Droits d’accises. Il avait toléré que les ventes du mois de février, déclarées en mars 2025, ne fassent pas l’objet de rigueur administrative. Par contre, il avait prescrit que les ventes du mois de mars, déclarées en avril 2025, soient conformes à la Loi, surtout en ce qui concerne les nouveaux taux ».

Congo: Passation de service à la Direction Générale du Trésor (DGT)

Congo: Passation de service à la Direction Générale du Trésor (DGT)

Mardi 22 avril 2025, Hilaire Mavoungou, Directeur de cabinet par intérim de Christian Yoka, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, a supervisé la passation de service entre deux Directeurs généraux adjoints du trésor (DGAT) sortants, à savoir : Sylvère Armel Dongou et Gertrude Stéphanie Mouaya, d’une part, et Hylarion Stève Ibobi Ollessongo, ancien Payeur général, récemment nommé unique DGAT, d’autre part. Hylarion Stève Ibobi Ollessongo unique Directeur Général Adjoint du Trésor, reçoit les dossiers de Sylvère Armel Dongou et de Gertrude Stéphanie Mouaya La cérémonie a eu lieu dans le bureau d’Albert Ngondo, Directeur général du Trésor, en présence de Darel Gildas Ngouala, Inspecteur général des Finances (IGF) ; d’Audrey Alban Jean-Baptiste Mapithy-Ma-Mapithy, Conseiller administratif et juridique (CAJ) du Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public ; et de Nadège Judicaël Marthe Xavière Picki Diatha, Assistante du Ministre Christian Yoka. Cette passation de service fait suite au Décret n°2025-115 du 18 avril 2025 portant nomination du Directeur Général Adjoint du Trésor (DGAT), en la personne d’Hylarion Stève Ibobi Ollessongo. Ce Décret met ainsi fin au mandat des trois Directeurs Généraux Adjoints du Trésor installés en novembre 2024. Tout compte fait, sur les trois DGAT, deux viennent d’être relevés de leurs fonctions. En l’occurrence, Sylvère Armel Dongou, Trésorier central, et Gertrude Stéphanie Mouaya, Receveur général.

Ouverture officielle de l’Exposition universelle Osaka 2025 : Le Bénin marque les esprits ce premier jour au Japon

Ouverture officielle de l’Exposition universelle Osaka 2025 : Le Bénin marque les esprits ce premier jour au Japon

Trois ans après Dubaï, l’Exposition universelle Osaka 2025 s’est ouverte ce 13 avril 2025 sur l’île de Yumeshina au Japon. Une belle occasion qui réunit d’innombrables cultures de différents pays en un seul lieu. Le Bénin, cette mosaïque de cultures, a marqué les esprits ce dimanche à Osaka. Quelques heures avant l’ouverture officielle de l’Exposition, les visiteurs ont pris d’assaut le pavillon du Bénin pour y découvrir les merveilles annoncées depuis quelques mois. Conçu autour de trois piliers importants (tourisme, arts et culture; Innovation Made in Africa; Environnement des affaires et opportunités d’investissement), le pavillon du Bénin à Osaka 2025, a attiré ce premier jour d’ouverture, plusieurs centaines de visiteurs, toutes catégories confondues. Du stand « Discover where we are » au stand « Investment and Opportunities » en passant par les stands History, Tourism, Vodun, Explorer, Innovation, and cooperation, les visiteurs ont été séduits par le potentiel culturel, touristique et économique que présente le Bénin. En parcourant les plaquettes (images et textes) accompagnées des explications des équipes et au moyen des vidéos qui tournent en boucle sur les écrans du Pavillon, chaque visiteur a pu découvrir la richesse de la culture du Bénin, et les opportunités qu’offre le pays aux investisseurs. La logistique de présentation déployée en vaut la chandelle. Sans compter l’assiduité et le dynamisme des équipes du Commissariat général et de la Direction du pavillon suffisamment aguerries au bout de plusieurs mois de préparation sous la surveillance des autorités béninoise et japonaise. Le Bénin, terre de culture et d’opportunités prend ses quartiers sur l’île de Yumeshina pour se révéler davantage à l’international et attirer des investisseurs. Une logique qui cadre bien avec le thème central de l’Expo « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain. Un thème qui appelle à une réflexion collective sur les défis et opportunités d’un monde en pleine transformation. C’est donc parti pour six mois d’aventure à la quête des investisseurs et pour la révélation du Bénin, un monde des splendeurs. Désormais, au cœur de la métropole japonaise, trône un anneau colossal de bois, étrange mascotte bleue et rouge, symbole visuel de cette Exposition à laquelle participent près de 160 pays participants.

Burkina Faso : Conseil des ministres du mercredi 09 avril

Burkina Faso : Conseil des ministres du mercredi 09 avril

– Création d’une société d’État dénommée Faso Yaar – Le monopole de l’approvisionnement de l’engrais à la SOBIMAP – Le nouveau Centre hospitalier universitaire de Pala (Bobo-Dioulasso) bientôt fonctionnel Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi l’hebdomadaire Conseil des ministres. Lors du point fait à la presse à la fin des travaux, le ministre Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a évoqué plusieurs rapports adoptés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation. Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté un projet de loi relatif au contrôle des engrais. Ce projet de loi entend corriger les insuffisances de la loi de 2007 à travers l’introduction de plusieurs innovations, selon le ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou DICKO. Ce projet de loi prend en compte toutes les formes d’engrais, consacre le monopole de l’approvisionnement de l’engrais à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) et réhausse les sanctions administratives et pénales afin de lutter efficacement contre la fraude de l’engrais. L’Agence Faso abattoir pour faire du Burkina, un pays exportateur de viande Toujours pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création de l’Agence Faso abattoir. Pour le ministre DICKO, cette agence sera chargée de « centraliser et professionnaliser la gestion des abattoirs nationaux et régionaux, moderniser les infrastructures pour les aligner aux normes sanitaires et environnementales, développer une logistique intégrée pour l’approvisionnement en bétail et la distribution des produits ». La création de l’Agence Faso abattoir vise à faire du Burkina Faso un pays exportateur de viande et non d’animaux sur pieds. Une société d’État, Faso Yaar pour une grande accessibilité des produits de grande consommation Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté quatre rapports. Le premier est relatif à l’adoption d’un décret portant création d’une société d’État d’approvisionnement et de distribution de produits de grande consommation dénommée Faso Yaar. Selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serges Gnaniodem PODA, il s’agit d’une structure qui pourra contribuer à disponibiliser les produits de grande consommation aux populations en respectant la règlementation de distribution en la matière. « Cette société est dotée d’un capital de 2 milliards FCFA entièrement détenu par l’État et ses démembrements et viendra contribuer à assainir les circuits de distribution du marché intérieur en matière de disponibilisation de produits de grande consommation », indique le ministre PODA. Le deuxième rapport au titre de ce ministère est relatif à l’adoption des statuts de la société Faso Yaar lui permettant de disposer d’un instrument juridique pour l’accomplissement de sa mission. Subvention de 5 milliards au profit des producteurs de coton Le troisième rapport pour le compte toujours du ministère en charge du Commerce est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et les prévisions de celle de 2025-2026. L’objectif de production du coton graine au titre de la campagne 2025-2026 a été fixé à 550 mille tonnes au regard des avancées dans la reconquête du territoire et des besoins de relance de la filière coton. Afin d’encourager les acteurs à la production, le Conseil des ministres a consenti une subvention de 5 milliards FCFA pour l’acquisition des intrants agricoles au profit des producteurs de coton. Le quatrième rapport au titre du même ministère est relatif à l’adoption d’un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du foncier de la zone de port sec multimodal de Ouagadougou. Selon le ministre chargé du Commerce, ce port sec aura à terme un investissement de plus de 150 milliards FCFA et va s’étendre sur une superficie de 356 hectares dans la commune de Tanghin-Dassouri. Au titre du ministre de la Santé, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins. Cet hôpital de 500 lits est le fruit de l’exemplarité de la coopération entre la République populaire de Chine et le Burkina Faso, indique le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU. Selon lui, cet hôpital de référence sera fonctionnel dans les mois à venir.

Convention de partenariat avec le Groupe Montreux Comedy : Le Bénin s’associe à une marque de référence internationale pour faire briller l’humour africain

Convention de partenariat avec le Groupe Montreux Comedy : Le Bénin s’associe à une marque de référence internationale pour faire briller l’humour africain

Le Gouvernement du Bénin, par l’intermédiaire de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), a procédé le lundi 07 avril 2025, à la signature d’une Convention d’objectifs avec le célèbre Groupe Montreux Comedy, basé en Suisse. Cette initiative de l’Exécutif béninois s’inscrit dans la droite ligne de sa politique culturelle ambitieuse qui répond à un double enjeu : renforcer le rayonnement culturel du pays et positionner l’humour comme une industrie créative porteuse d’opportunités économiques pour la jeunesse africaine. La signature de la Convention s’est déroulée à Cotonou, en présence de Monsieur William CODJO, Directeur général de l’ADAC, et de Monsieur Grégoire FURRER, fondateur de Montreux Comedy ainsi que des acteurs culturels. Le tout, sous l’œil bienveillant du Ministre béninois du Tourisme, de la Culture et des Arts, Monsieur Babalola Jean-Michel H. Abimbola, fervent défenseur des industries culturelles et créatives. En décidant de signer cette Convention, le Bénin réaffirme sa volonté d’ancrer durablement l’humour dans sa politique culturelle. Mieux, il s’agit, à en croire les propos du Ministre ABIMBOLA, de « s’associer à une marque de référence internationale, synonyme d’excellence artistique et d’innovation, et d’élever les standards de la scène comique africaine, grâce à un transfert de compétences, des formations ciblées et une professionnalisation accrue des métiers du spectacle ». De cette Convention, naîtra en décembre prochain, un festival d’envergure internationale, un événement inédit qui mettra à l’honneur les humoristes du continent tout en leur ouvrant les portes de la scène mondiale. En effet, dans un contexte où les réseaux sociaux offrent de nouvelles scènes aux artistes, l’humour s’impose comme un puissant levier d’expression, de liberté et de lien social. Le récent Sommet de la Francophonie à Paris (octobre 2024) l’a reconnu comme un art à part entière, capable de porter des messages forts et de créer des ponts entre les cultures. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le Cotonou Comedy Festival, dont la première édition aura lieu en décembre 2025. Il s’agit, selon le DG ADAC, d’un grand festival qui réunira à Cotonou les plus grands noms de l’humour africain et international ; des scènes ouvertes pour les jeunes talents du continent. Il se veut également un espace de rencontres pour les professionnels de l’humour, de la production et de la diffusion. Le partenariat avec Montreux Comedy, qui organise déjà des festivals en Suisse, en France, au Québec, en Tunisie ou encore en Afrique du Sud, apporte une expertise reconnue à l’événement. Avec près de 8 millions d’abonnés sur les réseaux et plus de 500 millions de vues par an, le réseau Montreux offre une visibilité internationale sans précédent aux artistes qui monteront sur scène à Cotonou. Mais ce n’est pas qu’un simple festival. Aussi le projet vise-t-il à structurer un véritable marché africain de l’humour, en créant des ponts entre les scènes francophones et anglophones, et en offrant aux artistes un espace de professionnalisation durable. Cotonou, nouveau carrefour de la création comique  Grâce à cette Convention, le Bénin s’affirme comme un hub culturel panafricain prêt à accueillir le monde de l’humour. Le Cotonou Comedy Festival sera plus qu’un rendez-vous annuel. Il ambitionne de devenir une plateforme de rayonnement, un moteur de création, et un espace où les jeunes voix africaines trouveront enfin l’écho qu’elles méritent. C’est donc une belle promesse pour les humoristes, les passionnés de stand-up, les producteurs, mais aussi pour le public du continent qui voit s’ouvrir une scène à son image, vivante, audacieuse, et résolument tournée vers l’avenir.

Diplomatie : Le Bénin et la Slovénie scellent un accord historique

Diplomatie : Le Bénin et la Slovénie scellent un accord historique

Le Ministre des Affaires étrangères, M. Olushegun Adjadi BAKARI a reçu ce lundi 07 avril 2025, son homologue de la Slovénie, Madame Tanja FAJON. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de travail de la cheffe de la diplomatie slovène au Bénin. À l’issue des échanges, les deux pays ont signé un Mémorandum d’Entente sur les consultations politiques et diplomatiques.  Arrivée à Cotonou ce dimanche, la Ministre des Affaires étrangères de la Slovénie, Madame Tanja FAJON s’est entretenue ce lundi 07 avril 2025 avec son homologue béninois, Monsieur Olushegun Adjadi BAKARI. Au cours de l’audience, les deux ministres ont abordé l’état des relations entre leurs pays et envisagé les perspectives de leur renforcement. Pour mieux consolider leurs liens, les deux pays ont signé un Mémorandum d’Entente sur les consultations politiques et diplomatiques. Une première entre Cotonou et Ljubljana. À travers le document, le Bénin et la Slovénie expriment leur désir de renforcer davantage les relations bilatérales par l’établissement d’un mécanisme de consultations politiques. Les parties tiendront des consultations et des discussions régulières, afin d’examiner l’évolution des relations bilatérales entre les deux pays et d’échanger leurs points de vue sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Au terme d’une séance élargie aux délégations des deux parties, la Ministre des Affaires étrangères de la Slovénie a exprimé sa satisfaction quant au rapprochement entre le Bénin et la Slovénie et à l’évolution positive de leurs relations. Madame Tanja FAJON a par ailleurs souligné la portée des accords signés à Cotonou. Le Bénin : Un partenaire stratégique en Afrique de l’Ouest  Madame Tanja FAJON est aussi la Vice-Première Ministre de l’Union Européenne. En cette qualité, elle a évoqué le partenariat entre le Bénin et l’UE. Selon l’ajointe à la Cheffe de la diplomatie européenne, « le Bénin est un partenaire stratégique en Afrique de l’Ouest ». C’est pourquoi Bruxelles entend davantage renforcer ses liens avec Cotonou dans divers domaines dont la sécurité, et soutenir sa marche vers le développement. La Vice-Première Ministre a, pour finir, manifesté son enthousiasme à retrouver le Bénin au prochain sommet UE-Afrique.