Trois vérités pour bien comprendre la longévité au pouvoir de monsieur Denis Sassou Nguesso.
Tous les congolais doivent prendre connaissance de ces trois vérités pour bien s’organiser afin de libérer le pays de la dictature du petit tyran noir, Denis Sassou Nguesso. Première vérité: (Sassou Nguesso est un marionnette au service des intérêts français ) Denis Sassou Nguesso est un marionnette au service des intérêts français, sans la France , il ne pouvait pas diriger le Congo autant d’années. C’est un agent au service de la politique de coopération française conçue par le Général De Gaulle et fondée sur le postulat selon lequel « La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ». Denis Sassou Nguesso est un gouverneur de la France et non un président du Congo. En effet , il n’a jamais été élu par les congolais et il se maintient au pouvoir soit par la force soit par la tricherie avec l’aide des multinationales françaises comme Total. L’arrêté du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’intérieur publié en date du 18 janvier 2017 gelant les avoirs du Général Fernand MBaou et qualifiant ce dernier de terroriste est un exemple probant qui atteste que Denis Sassou Nguesso est un marionnette au service des intérêts français. En effet, cet arrêté en reconnaissant la victoire volée de monsieur Denis Sassou Nguesso et en gelant les avoirs du Général Fernand MBaou (dont les activités légales et légitimes visent à libérer le peuple congolais de la dictature imposée par la France ), viole de façon systématique la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui dispose, en son article 20, que : 1 . Tout peuple a droit à l’existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et inaliénable à l’autodé ll détermine librement son statut politique et assure son développement économique et social selon la voie qu’il a librement choisie. Les peuples colonisés ou opprimés ont le droit de se libérer de leur état de domination en recourant à tous moyens reconnus par la Communauté internationale. Tous les peuples ont droit à l’assistance des Etats parties à la présente Charte, dans leur lutte de libération contre la domination étrangère, qu’elle soit d’ordre politique, économique ou culturel.» ,du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui dispose, en son article 1, que : « Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l’intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance. Les Etats parties au présent Pacte, y compris ceux qui ont la responsabilité d’administrer des territoires non autonomes et des territoires sous tutelle, sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et de respecter ce droit, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies. » et Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, qui dispose, en son article 28 que : « Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. » Au regard de ces dispositions violées dont deux lient la France ( PIDCP et DUDH ), l’arrêté du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’intérieur du 18 janvier 2017 doit être annulé. La France doit respecter ses engagements internationaux en matière des droits de l’homme. De plus les arguments sur lesquels se base les deux ministres français ( le ministre de l’économie et des finances et le ministre de l’intérieur) dans leur arrêté interministériel sont farfelus; ils se donnent par conséquent à désirer. Lorsqu’ils disent dans l’arrêté interministériel susmentionné : « Considérant qu’au regard de l’ensemble de ces activités visant à gravement déstabiliser les structures politiques du Congo et à renverser le pouvoir en place par la force armée, M. Ferdinand MBaou doit être regardé comme incitant, facilitant et participant à la commission d’actes de terrorisme…», la France confirme son soutien indéfectible à la dictature qu’elle a installé au Congo -Brazzaville depuis 1997 par le sang et devient par ce soutien co-auteur des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre, des crimes économiques et des violations graves des droits de l’homme commis par le pouvoir de Denis Sassou Nguesso au Congo. Deuxième vérité : (Sassou Nguesso est un petit sorcier qui divise et abrutit pour régner) La puissance du petit dictateur noir, Denis Sassou Nguesso, est faite en réalité de fétiches, de corruption, de division, d’aveuglement et d’abrutissement des populations, de la culture du mensonge et de la désinformation, du tribalisme, de la gabegie, de l’impunité de ceux qui l’adorent et le vénèrent, de mbochisation de l’armée et des postes clefs et importants de l’État, du culte de la personnalité, du clientélisme, du fanatisme, du favoritisme, du cynisme, de l’utilisation de la force, de crimes, de violation des lois et règlement de la République, de l’utilisation des cadres bidons et facilement manipulables, du mépris du savoir et des intellectuels, de l’utilisation de méthodes barbares et sauvages pour conserver le pouvoir… Lorsque le tyran Sassou dit aux populations de Makoua « Jean Marie Michel Mokoko veut prendre le pouvoir du nord pour le donner aux sudistes» il montre par là un exemple probant parmi tant d’autres d’aveuglement et d’abrutissement des populations du nord. Monsieur Sassou délire en pondant des mensonges sans queue ni tête. En effet, il a tué Marien Ngouabi en disant aux populations du nord la même chose « Marien Ngouabi veut donner notre pouvoir à Massamba débat » Lors de son coup d’état militaire de 5 juin 1997, il a utilisé presque le même discours pour avoir le soutien des populations du nord afin de renverser
Mise en garde de monsieur Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo-Brazzaville.
Le Congo est en crise, crise née de la volonté de monsieur Denis Sassou Nguesso de se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Face à cette crise multiforme, au lieu d’aider le peuple congolais à retrouver la voie de la paix , de la démocratie , de l’unité nationale, de l’état de droit, du respect des droits de l’homme et des libertés publiques, du progrès économique et du bien être social, la France par la voix de son espion ambassadeur, monsieur Bertrand Cochery a mis de l’huile au feu en déclarant : « la France apporterait son soutien multiforme aux différents scrutins permettant de renouveler l’assemblée nationale, le sénat et de voter les maires de communes. » Cette déclaration incendiaire viole le principe suivant : « ne pas faire à l’autre ce que tu ne veux pas que l’on te fasse » Au lieu d’éteindre le feu mis volontairement par Denis Sassou Nguesso, l’ambassadeur de France au Congo joue le rôle d’un pompier pyromane en confortant le pouvoir illégal et illégitime de monsieur Sassou Ngusso. Nous mettons en garde monsieur Bertrand Cochery, d’arrêter de jouer ce jeu dangereux. Monsieur Denis Sassou Nguesso n’a pas la légitimité et la légalité d’organiser une quelconque élection au Congo- Brazzaville; il est le chef d’une organisation criminelle qui a usurpé la souveraineté nationale pour se faire lui même président de la République. Il tue, torture, arrête, et pille les deniers publics en violation des conventions internationales relatives des droits de l’homme et des lois de la République. Nous demandons à la France d’arrêter son hypocrisie et de respecter la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples qui dispose, en son article 20, que : « 1- Tout peuple a droit à l’existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et inaliénable à l’autodétermination. ll détermine librement son statut politique et assure son développement économique et social selon la voie qu’il a librement choisie. 2- Les peuples colonisés ou opprimés ont le droit de se libérer de leur état de domination en recourant à tous moyens reconnus par la Communauté internationale. 3- Tous les peuples ont droit à l’assistance des Etats parties à la présente Charte, dans leur lutte de libération contre la domination étrangère, qu’elle soit d’ordre politique, économique ou culturel. » Maître Céleste Ngantsui
Le mensonge des faux pasteurs du Congo mis à nu : le pouvoir maléfique de Denis Sassou Nguesso ne vient pas de Dieu
Aux faux pasteurs qui interprètent mal les Écritures Saintes pour manipuler le peuple congolais et assouvir leur cupidité. Pour rendre les congolais docile, natifs, aveugles, manipulables et domptables, Denis Sassou Nguesso a mis en place depuis son coup d’état militaire de 1997, un réseau mafieux de fabrication de faux pasteurs avec son ministre de l’intérieur. Ces faux pasteur ( d’aucuns sont des officiers de la police et de l’armée ) ont pour mission d’aveugler les congolais et les congolaises en leur déversant des balivernes pour donner le champ libre à monsieur Sassou de faire ce qu’il veut du Congo. D’où son référendum illégal, son hold up électoral et ses crimes contre l’humanité dans le département du Pool. Parmi les balivernes déversées par les faux pasteurs au service de Denis Sassou Nguesso, on peut noter : « l’autorité de Denis Sassou Nguesso vient de Dieu »En effet, il est inadmissible et contre nature de laisser un pays riche comme le Congo-Brazzaville où près de 80 % de la population vit sous le seuil de l’extrême pauvreté entre les mains d’un voyou dictateur au motif que son autorité vient de Dieu » Un chef d’ État peut-il terroriser et massacrer son peuple pour se maintenir ad vitam æternam au pouvoir au motif que son autorité vient de Dieu ? L’autorité de Denis Sassou Nguesso ne vient pas de Dieu ce qui veut dire que ce n’est pas Dieu qui l’a établit président de la République. Il est arrivé au pouvoir par la trahison, le sang la ruse, les fétiches et se maintient par les mêmes vices et défauts. Aveugler et endormir les congolais en dénaturant et en déformant le vrai sens du discours de Paul aux Romains « Que chacun se soumette aux autorités qui nous gouvernent, car toute autorité vient de Dieu, et celles qui existent ont été établies par Dieu. », ( Romains 13 : 1 ) relève de la schizophrénie et de la psychopathie. L’autorité qui vient de Dieu c’est celle qui fait le bien, se bat pour l’interêt général et le respect du droit et des droits humains. Quand on fait le bien, on a l’estime et la protection de l’autorité. Dans la lettre aux Romains susmentionnée, Paul tire au clair le rôle de celui qui détient l’autorité qui vient de Dieu lorsqu’il dit : « …on n’a pas à craindre les magistrats quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu ne pas avoir à craindre l’autorité? Fais le bien et tu auras son approbation, car le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, sois dans la crainte. En effet, ce n’est pas pour rien qu’il porte l’épée, puisqu’il est serviteur de Dieu pour manifester sa colère en punissant celui qui fait le mal. » ( Romains 13: 3 – 4 ) L’épée autrement dit la force publique est au service de l’État pour punir ceux qui font le mal et non ceux qui font le bien. Au regard de cet éclairage, force est de constater que l’autorité qui vient de Dieu est celle qui pratique et défend le bien, le droit, l’intérêt général, la justice impartiale et équitable, la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et des lois de la république… Un pouvoir qui cultive le mal et qui ne pratique pas le droit est un pouvoir maléfique qui ne vient pas de Dieu mais de la combinaison des vices et défauts suivants : la ruse, la méchanceté, la cupidité, la convoitise, la trahison, le crime, le fétichisme, la médisance… Un tel pouvoir ne fait pas l’objet d’une soumission mais plutôt d’un rejet et d’une insurrection. Rejeter, s’insurger et déboulonner le pouvoir maléfique de monsieur Denis Sassou Nguesso est un droit naturel et divin. Ce rejet est en effet autorisé par Dieu lui-même dans la mesure où il s’inscrit dans la nature même de l’homme et de sa vie en société. Un pouvoir volé en versant le sang du peuple souverain est par essence maléfique; ce qui revient à dire que le pouvoir de monsieur Sassou Nguesso est de nature maléfique. Les congolais doivent refuser d’obéir à un tel pouvoir car il est contre la nature humaine et contre le vivre ensemble. Ce pouvoir pervertit et rend les congolais méchants aux yeux du monde et de Dieu. La libération du Congo commencera véritablement par le rejet et de déboulonnement du pouvoir maléfique de monsieur Sassou Nguesso. Peuple congolais, n’écoutez et ne suivez plus les pasteurs qui vous aveuglent et vous pervertissent en vous demandant d’obéir et de se soumettre à un pouvoir illégal et illégitime de nature maléfique. Le pouvoir de monsieur Sassou Nguesso est fondamentalement un pouvoir maléfique; son autorité ne vient pas de Dieu, par conséquent c’est un péché de se soumettre à un tel pouvoir. Un pasteur est au service du Christ pour le bien du peuple et de la Nation ; son rôle est non seulement d’éclairer et de guider le peuple sur le chemin de la vérité, de la justice, du bien, de la paix, de la droiture , de l’amour, de la foi, de la mise en pratique de la parole de Dieu, du salut et du respect de l’autorité légitime et légale mais aussi de surveiller, d’éclairer et de mettre en garde les détenteurs du pouvoir politique, législatif et judiciaire . Le peuple appartient à Dieu; il n’appartient pas un chef d’État en fonction et en fin de mandat. Le rôle d’un chef d’État c’est de conduire le peuple de Dieu vers le bien , il est à cet effet l’apôtre du bien. S’il n’arrive pas à conduire le peuple de Dieu vers le bien, il doit simplement jeter l’éponge et laisser celui ou celle qui a des capacités de le faire, de prendre les règnes de l’État. L’action du pasteur dans la vie de la Nation s’inscrit dans ce que prévoit le livre du Deutéronome au chapitre 16 verset 19 : « Tu ne porteras
Le révérend Pasteur Ntumi n’est pas un terroriste ni un rebelle; c’est un républicain et un légaliste. «
En 1998 – 2003, en prenant les armes, il a fait ce que le préambule de la constitution du 15 mars 1992 prévoyait « le droit et l’obligation de tout citoyen de résister par la désobéissance civile, à défaut d’autre recours, à quiconque entreprendrait de renverser le régime constitutionnel, de prendre le pouvoir par un coup d’Etat ou de l’exercer de manière tyrannique. » En 2015, en sa qualité de Délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre, il s’oppose au changement de la constitution du 20 janvier 2002 pour ne pas permettre à Denis Sassou nguesso de briguer un troisième mandat. En 2016, en se fondant sur les dispositions de l’article 10 de la constitution du 20 janvier 2002 qui stipule que « Tout citoyen, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance lorsque l’ ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits humains et des libertés publiques. L’ordre d’un supérieur ou d’une quelconque autorité ne saurait, en aucun cas, être invoqué pour justifier ces pratiques », il a repris les armes pour résister à l’oppresseur et se défendre contre le plan machiavéliquement conçu par monsieur Sassou et son clan visant à terroriser les populations du Pool et à le tuer pour faire diversion et s’autoproclamer président de la république. Les événements survenus le 4 avril 2016 dans les quartiers sud de Brazzaville étaient conçus de toute pièce et orchestrés par Denis Sassou Nguesso et son clan pour non seulement faire diversion et détourner l’attention des populations afin que la cour constitutionnelle proclame sa victoire volée mais aussi pour avoir un prétexte d’attaquer le révérend Pasteur Ntumi et de maintenir un climat de tension ou de guerre dans le pays afin de faire avaler son hold up électoral au peuple congolais et se maintenir au pouvoir. En organisant sciemment les événement du 4 avril 2016 dans les quartiers sud de Brazzaville notamment à Bacongo et makelékelé dans le but : de détourner l’attention des populations et créer la psychose afin de proclamer une victoire volée et non méritée et d’attaquer le révérend Pasteur Ntumi afin de maintenir dans le pays un climat de guerre, pour se maintenir illégalement au pouvoir, monsieur Denis Sassou Nguesso et son clan sont donc des terroristes. Alors qu’est-ce qu’un terroriste ? Un terroriste est un partisan, agent du système de la terreur autrement dit un terroriste est celui qui réalise les actes de terrorisme. Du latin terror, terreur. Le mot terrorisme a été utilisé pour la première fois en novembre 1794 pour désigner la « doctrine des partisans de la Terreur » pendant la Révolution Française. Le terrorisme désigne l’usage de la violence par certaines organisations politiques pour atteindre leurs objectifs : faire pression sur l’Etat, contraindre une population à l’obéissance, médiatiser une cause, promouvoir une idéologie…. Le terrorisme peut prendre la forme d’attentats, d’assassinats, d’enlèvements, de sabotages, d’actes d’intimidation, etc. Au-delà des victimes directes, qui sont souvent des civils, le terrorisme cherche à frapper l’opinion publique, à l’intimider, en instaurant un climat de terreur et de peur. Le terrorisme d’Etat est l’utilisation par un gouvernement de mesures d’exception et d’actes violents à l’encontre d’une partie de ses administrés, sous couvert de raison d’Etat. Le terme terrorisme désigne aussi une attitude d’intimidation, d’intolérance ou des pratiques abusives dans le domaine de la politique, de l’économie, de la justice, de la culture… On distingue le terrorisme de la résistance (ou guerre des partisans) qui met en avant un objectif légitime en revendiquant le droit à l’autodétermination des peuples et la lutte contre l’oppression ou contre un envahisseur. Exemple : La Résistance en France pendant l’Occupation allemande, au cours de la Seconde Guerre mondiale. La guérilla, quant à elle, a des cibles purement militaires et cherche à recueillir le soutien de la population. Au regard de cette définition, force est de constater que le révérend Pasteur Ntumi n’est pas un terroriste comme veut le faire croire monsieur Sassou à la communauté internationale. Ce qu’il fait c’est de la résistance car son objectif est de lutter contre l’oppression du pouvoir illégal et illégitime de monsieur Denis Sassou Nguesso. Frédéric Bintsamou alias le révérend Pasteur Ntumi a toujours été faussement accusé par Denis Sassou Nguesso et son clan. En effet, en 1998 pour le diaboliser et le discréditer le Denis Sassou Nguesso et sa police politique ont menti le peuple congolais et la communauté internationale à propos de son stock d’armes en disant « qu’il était acquis dans le cadre d’un trafic de drogue ». Or la police politique de Denis Sassou Nguesso n’a jamais prouvé ses allégations de trafic de drogue imputées de façon sadique et éhontée au révérend Pasteur Ntumi. En effet, selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, les preuves de ce prétendu trafic de drogue n’ont jamais été apportées par la police politique de Denis Sassou Nguesso ni celles des plantations de chanvre. Ainsi pour attaquer le révérend Pasteur Ntumi, il fallait inventer de toute pièce comme ils l’ont fait le 4 avril 2016 une raison moins facile à vérifier. : « Le stock d’armes se serait constitué d’une part des armes restées en circulation depuis les combats de 1995-97, d’autre part ayant été apportées dans le cadre du trafic de drogue (Il faudrait sans doute apporter, ici, les preuves de ce prétendu trafic de drogue pour étayer cette affirmation. Or, les soldats n’ont jamais prouvé leur hypothèse, ni celle des plantations de chanvre. Il fallait bien trouver une raison pour attaquer ; la meilleure était certainement la moins facile à vérifier. ). (donc en contradiction avec les affirmations de l’entourage du Pasteur ; affirmations qui sont objectives, puisque vérifiables; tout comme la suite du propos), et enfin, celles résultant des prises sur les militaires défaits lors de multiples combats. De victoires de guérilla en victoires face à l’ensemble des forces armées congolaises, ces jeunes ont pu constituer un véritable arsenal d’armes et munitions. » Le pouvoir de Denis Sassou Nguesso est un pouvoir
Jeune Afrique : un torchon de mensonges au service de la dictature.
Dans un article publié le 22 juin 2016 intitulé « Congo-Brazzaville : dialogue de sourds » le journal Jeune Afrique affirme sans une analyse pertinente, avec arrogance et mépris du peuple congolais que : « Réaliste, Paris considère désormais que la réélection de Denis Sassou Nguesso est un état de fait dont il convient de prendre acte, mais insiste pour qu’un dialogue s’instaure entre le pouvoir et l’opposition. Auquel cas, a confié Jean-Marc Ayrault, « la France est prête à appuyer et à accompagner les démarches que le Congo pourrait être amené à entreprendre auprès des institutions de Bretton Woods ». En déformant les propos de Jean-Marc Ayrault selon lesquels : « la France appelait au dialogue et au respect de l’État de droit1 (au Congo-Brazzaville )», le torchon journal, Jeune Afrique, joue le rôle que jadis joua la Radio mille-collines2 au Rwanda : semer la division, la confusion , la haine et le sentiment anti-français. En effet ce torchon de journal est passé maître dans l’art de la fabrication des mensonges, la déformation des évidences et de l’apologie de la bêtise et de la barbarie En appelant les congolais au dialogue et au respect de l’État de droit, le Quai d’Orsay a remis en cause la réélection de monsieur Denis Sassou Nguesso en demandant au congolais de s’entendre soit pour reprendre l’élection présidentielle, soit pour recompter les vois de celle du 20 mars 2016. Appeler au dialogue et au respect de l’État de droit après une élection présidentielle mal organisée et contestée signifie remettre celle-ci en cause ou complètement à plat en demandant aux acteurs politiques concernés de s’entendre et de respecter le droit selon la formule suivante « Nul n’est au-dessus de la loi » en privilégiant l’intérêt général. Ce qu’on demande au Congo-Brazzaville à propos de la crise post-électorale, c’est de dialoguer et de respecter l’État de droit c’est-à-dire remettre en cause ce qui est mal fait en corrigeant les erreurs commises ( rétablir la vérité ) ou en reprenant le tout à zéro dans le strict respect des normes juridiques (les standards internationaux en matière d’élections libres, transparentes et démocratiques ). Appeler au dialogue et au respect de l’État de droit sous entend que l’élection présidentielle du 20 mars 2016 n’était pas crédible, la réélection de Denis Sassou Nguesso est frauduleuse et non conforme à la réalité, et l’État de droit n’existe que de nom (il n’existe pas dans la mesure c’est le plus fort qui impose sa loi ). Dans ces conditions, l’appel de la France signifie de façon claire et sans ambiguïté qu’elle ne reconnait pas la victoire voire la réélection de monsieur 8%, Denis Sassou Nguesso et par conséquent elle demande à la classe politique congolaise et la société civile de s’entendre afin de reprendre l’élection présidentielle ou de reconsidérer la vérité des urnes dans le respect du droit et de l’État de droit. Comme l’État de droit n’existe pas au Congo-Brazzaville, l’appel de la France est donc une invitation claire à refaire ce qui a été mal fait dans le respect du droit et dans le cadre d’un État de droit. En effet, Il n’est pas question ici de considérer ce qui a été mal fait comme un état de fait qu’il convient pour la France de prendre acte comme le prétend le torchon journal Jeune Afrique. La France n’a pas pris acte de la réélection de monsieur 8%; elle demande au contraire un dialogue (inclusif, franc et véritable) et le respect du droit ( national et international ) par conséquent de l’État de droit, des droits de l’homme, des libertés publiques et des principes démocratiques ( le principe de l’alternance au pouvoir ). Par son manque objectivité dans le traitement de l’information, d’analyse pointue des faits politiques et socio-économiques et du sérieux, le torchon journal, Jeune Afrique est un journal mille-collines au service de la dictature et des anti-valeurs. Ce journal est un mal pour l’Afrique. En effet, il est le principal journal qui tire ce continent vers le bas, d’ailleurs le nom Jeune Afrique est un leurre qui a des effets hypnotiques sur le psychisme des africains et des hommes faibles d’esprit de par le monde. Ce n’est pas surprenant que ce journal fasse l’apologie des zones de non-droit, de la dictature, l’obscurantisme, de la barbarie, de l’animisme, du culte de la personnalité… On ne peut reconnaitre la victoire d’un perdant même s’il utilise la violence pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Le dialogue, voulu et souhaité par le peuple congolais est celui de la vérité, de la prise en compte de son choix et de la réhabilitation de son pouvoir. Pour dialoguer il faut des préalables : -Libération du Général Jean-Marie Michel MOKOKO, de Paulin Makaya et tous les autres prisonniers politiques; -L’abandon de toutes les charges fallacieuses contre le Général Jean-Marie Michel MOKOKO, Révérend Pasteur Ntumi, son entourage et tous les opposants politiques ; -L’arrêt immédiat et sans condition de l’embastillemment de tous les opposants; -La fin des écoutes téléphoniques illégales -Un terrain neutre; -La supervision de la communauté internationale ( l’ONU, l’UE, l’UA et l’OIF ); -Le respect sans condition des droits de l’homme et des libertés publiques… Le peuple n’acceptera pas un pseudo-dialogue. Denis Sassou Nguesso est un perdant, il ne peut plus imposer un dialogue à sa sauce , il doit laisser les congolais décider de son sort car sa vraie place se trouve en prison. Sa réélection ne peut être considérée comme un état de fait dont il convient de prendre acte, mais un vole, un non-événement qu’il convient d’effacer et de restituer ce qui a été volé pour que le dialogue inter-congolais rétablisse l’Etat de droit, la démocratie et le respect des droits hommes et des libertés publiques. Denis Sassou Nguesso n’est plus le président du Congo-Brazzaville, ce qu’on lui demande c’est d’arrêter son banditisme et d’accepter sa défaite. Le Congo n’a plus besoin d’un président voleur, tricheur, paresseux, tribaliste, incompétent, mythomane, véreux… Si Denis Sassou Nguesso refuse de dialoguer
Pierre Mabiala : de la bêtise à l’incompétence notoire.
Selon les principes fondamentaux relatifs à l’indépendance de la magistrature, « les magistrats règlent les affaires dont ils sont saisis impartialement, d’après les faits et conformément à la loi, sans restrictions et sans être l’objet d’influences, incitations, pressions, menaces ou interventions indues, directes ou indirectes, de la part de qui que ce soit ou pour quelque raison que ce soit1. » En faisant pression au Parquet du procureur de la République en déclarant lors d’une conférence presse que : « Monsieur le procureur de la République, il faut activer la procédure judiciaire qui avait déjà été ouverte contre le général Mokoko Jean-Marie Michel ! Parce que les procédures pénales ne doivent pas être rangées dans les tiroirs de la justice ! Donc je vous donne ces deux instructions, en tant que Garde des sceaux. Nous voulons vous annoncer, pour faire d’une pierre deux coups, que le pasteur Ntumi fera l’objet de poursuites pénales, qu’il soit là ou pas. Nous procèderons à l’ouverture d’une information jusqu’au niveau de la cour criminelle, quitte à le juger même par contumace, s’il est absent des assises2 » Pierre Mabiala a violé de façon éhontée et cynique non seulement le code de procédure pénale mais aussi les constitutions du 20/02/2002 ( articles 136 et 137 alinéa 2 ) et du 25/10/2015 ( articles 168 et 169 alinéa 2 ), les principes fondamentaux relatifs à l’indépendance de la magistrature (adoptés à Milan le 6/09/1985 confirmés par les résolutions 40/32 du 29/11/1985 et 40/146 du 13/12/1985 de l’assemblée générale des Nations Unies) et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ( article 14 ) Au regard de cette violation inique, contre-productive et régressive, la question que l’on se pose est donc la suivante : peut-on combattre les anti-valeurs par les anti-valeurs ? – Le fait de faire pression à un magistrat dont les pouvoirs sont bien définis par la loi pour le contraindre à mettre aux arrêts un adversaire politique de taille qui conteste les résultats biaisés de l’élection présidentielle du 20/03/2016 est un anti-valeur et – Le fait de tricher dans une élection et de voler la victoire d’autrui en utilisant la force pour se maintenir au pouvoir est aussi un anti-valeur. Par contre: – Le fait de savoir perdre dans la dignité une élection ou une autre compétition constitue une valeur et cette valeur est indispensable à tout responsable politique et – Le fait d’agir dans le respect de ses attributions légales est une valeur aussi. Cet éclairage nous permet d’affirmer avec certitude qu’on ne peut combattre les anti-valeurs par les anti-valeurs par conséquent, la nouvelle République tant vantée n’est autre qu’un leurre utilisé par les vautours3 du pouvoir pour se maintenir ad vitam aeternam au pouvoir Demander dans une conférence de presse à un procureur de la République ( dont les pouvoirs sont bien limités par le code de procédure pénale ) d’accélérer une procédure pénale relève non seulement de l’abus de pouvoir mais aussi de l’excès de pouvoir. – L’abus de pouvoir Un abus de pouvoir est l’acte d’une personne qui dépasse les limites légales de sa fonction, qui en fait un usage déloyal. L’abus de pouvoir peut se traduire par des actes d’intimidation, de harcèlement, de menace, de chantage, de coercition, de pression,… Pour un haut responsable, l’abus de pouvoir est le fait d’outrepasser le pouvoir qui lui est confié par la loi et d’accomplir des actes qui ne lui sont pas permis. Le ministre de la justice n’est pas un super procureur et par conséquent il n’est pas non plus une autorité judiciaire ; il est au contraire une autorité politique dont les missions sont bien définies : – Préparation des textes de lois et des règlements dans certains domaines, comme le droit de la famille, la nationalité congolaise , la Justice civile et la Justice pénale, etc. ; – Gestion des juridictions, services et moyens de la Justice : personnel , équipements, constructions… – Prise en charge des populations qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire : les mineurs délinquants ou en danger et les personnes placées sous main de justice; – Définition et mise en oeuvre des politiques publiques en matière de Justice: aide aux victimes d’infraction, politique pénale , lutte contre la criminalité organisée, accès au droit et à la Justice… – Conseiller le gouvernement et ses ministères sur la légalité de leurs actions et dans la rédaction des lois et des règlements; – Conseiller les autorités sur les stratégies à adopter pour adapter et améliorer la justice par rapport aux jeunes, aux femmes, à la famille, aux victimes… ; – Etablir et assurer les droits fonciers du gouvernement et de ses ministères; – Veiller au respect, à la protection et à la garantie les droits humains. Ses actions reposent sur des valeurs suivantes : le respect, la confiance, l’équité et l’intégrité. Le ministre de la justice n’a pas le droit ni les prérogatives d’adresser aux magistrats du Parquet des instructions dans des affaires individuelles. Par contre il a la responsabilité de conduire la politique pénale déterminée par le gouvernement et d’en préciser, par instructions générales, les grandes orientations pour assurer sa cohérence et son efficacité. La pression exercée par monsieur Pierre Mabiala, ministre de la Justice d’un gouvernement illégal et illégitime sur le Parquet du procureur de la République n’a pas de base légale; elle est par conséquent illégale dans la mesure où elle porte atteinte au principe de l’indépendance de la magistrature. – L’excès de pouvoir Le procureur de la République excède ses pouvoirs lorsqu’il refuse d’exercer les compétences et prérogatives que la loi lui attribue. En cédant aux pressions et aux menaces de Pierre Mabiala, ministre de la justice, Monsieur Oko Ngakala a failli a sa mission celle protéger les libertés individuelles et d’assurer le respect de la loi pénale au sens stricto sensu. Mettre en oeuvre la politique pénale du gouvernement n’est pas synonyme de recevoir des pressions et injonctions du ministre de la Justice dans les affaires individuelles. La mission
De quel dialogue a t-on besoin au Congo-Brazzaville ?
Le dialogue fait partie des mots à connotation positive, car il s’opposer à de nombreuses attitudes condamnables comme le repli sur soi, l’autoritarisme, la violence, le mépris des autres… Dialoguer, c’est être tolérant, ouvert aux autres et dire la vérité en tout honnêteté en respectant sa parole donnée. Le dialogue fait partie des mots à connotation positive, car il s’opposer à de nombreuses attitudes condamnables comme le repli sur soi, l’autoritarisme, la violence, le mépris des autres… Dialoguer, c’est être tolérant, ouvert aux autres et dire la vérité en tout honnêteté en respectant sa parole donnée. Le dialogue entendu comme la complémentarité des points de vue dans la recherche commune et désintéressée de la vérité, est le lieu où celle-ci a le plus de chances d’apparaître. C’est dans ce sens qu’un proverbe français dit à juste titre :« de la discussion jaillit la lumière », sous-entendant par là qu’on a plus de chances de trouver la vérité en la cherchant à plusieurs, par le dialogue c’est-à-dire par la confrontation de positions différentes, voire antagonistes. Cette conception du dialogue est donc légitime et elle constitue pour le Congo-Brazzaville la voie royale de la restauration de la paix, de l’unité nationale, de la démocratie, de l’Etat de droit et de la culture du respect des droits de l’homme et des libertés publiques. Le mot dialogue vient du grec dialogos formé à partir de deux éléments: le préfixe dia qui signifie à travers , entre logos qui signifie la parole , le discours , la raison D’après son étymologie, ce mot désigne une parole raisonnée et agissante qui pénètre, tranche et traverse complètement et méticuleusement pour faire apparaitre la vérité. Le dialogue est donc un ensemble de propos échangés entre plusieurs êtres rationnels dans le seul but de chercher la vérité. Ainsi pour dialoguer vraiment, il faut que le but recherché soit la vérité. On parle de dialogue lorsqu’il y a un problème. Pour trouver la solution à ce problème de façon durable, il faut que le dialogue soit le lieu où apparaîtra la vérité. Dans le cas du Congo-Brazzaville, le dialogue intervient pour apporter une solution durable au contentieux électoral. Il y a en effet trois faits qui justifient la nécessité d’un dialogue au Congo-Brazzaville : Les graves irrégularités constatées lors de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016 ; Le hold up électoral qui s’en est suivi et Les bombardements des populations dans le département du Pool. Pour respecter le choix du peuple congolais à qui appartient la souveraineté nationale, le dialogue exigé par la communauté internationale et demandé par le candidat Jean-Marie Michel MOKOKO, doit impérativement solutionner la question du contentieux électoral, née du passage en force de l’ancien Président de la République monsieur Denis Sassou Nguesso. Ce dialogue est donc le lieu où la vérité des urnes sera rétablie de façon à respecter le choix du souverain primaire. Cette vérité permettra de rendre la victoire aux ayants droit ( Jean Marie Michel Mokoko et Guy Brice Parfait KOLELA ) afin que le deuxième tour de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016 soit organisé dans le calme, la transparence et la paix. A propos de la réussite de dialogue, le Secrétaire général des Nations Unies, monsieur Ban Ki-moon a souligné l’importance de l’engagement personnel de l’ancien Président monsieur Denis Sassou N’Guesso en réaffirmant la volonté de l’ONU à soutenir le gouvernement et le peuple congolais à cet égard. En soulignant la nécessité d’un dialogue politique pour favoriser l’unité nationale après le hold up électoral et l’importance de l’engagement personnel de monsieur Denis Sassou Nguesso, président autoproclamé, le Secrétaire Général de l’ONU a tout dit. En effet, face au hold up électoral, le dialogue s’impose et celui-ci ne peut aboutir que si l’ancien président s’engage personnellement à reconnaitre son acte en acceptant le rétablissement de la vérité des urnes qui sortira de cet échange raisonné et raisonnable. Le but de ce dialogue inter-congolais est de rétablir la vérité des urnes. L’engagement de l’ancien Président de la République qui s’est autoproclamé est à ce titre indispensable pour faciliter le rétablissement de cette vérité et pour l’assumer car c’est lui qui a détruit cette vérité pour son intérêt personnel : demeurer ad vitam aeternam au pouvoir. Pour le Secrétaire Général de l’ONU, la solution au hold up électoral passe nécessairement par un dialogue entre les ayants droit de la victoire du premier de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016 et le président sortant monsieur Denis Sassou Nguesso qui a opéré un passage en force. C’est pour cela qu’il insiste sur l’engagement personnel de monsieur Denis Sassou Nguesso qui s’est autoproclamé Président de la République du Congo lui-même. La clef de la crise post-électoral congolaise est que l’ancien Président de la République monsieur Denis Sassou Nguesso accepte sa défaite en restituant au peuple congolais sa victoire. La maladresse de monsieur Denis Sassou Nguesso est de croire et de faire croire qu’il est non seulement le plus malin des autres congolais mais aussi le seul à pouvoir diriger le Congo. Les 32 ans de règne sans partage de l’ancien Président de la République, monsieur Denis Sassou Nguesso ont montré à la face du monde, son incompétence à diriger le pays et son incapacité à permettre aux congolais de mener une vie conforme à la dignité humaine. Il a détruit le long de son règne les acquis de la colonisation et les bienfaits de ses prédécesseurs. Le Congo sous le clan Sassou reste un Etat voyou. Pour servir le peuple congolais dont la victoire a été brillamment volée, le dialogue entre l’ ancien Président de la République monsieur Denis Sassou Nguesso et les vrais vainqueurs de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016, doit établir la vérité des urnes en procédant au recomptage des voix sur la base des originaux des procès verbaux dont le représentant de chaque candidat avait droit. Ce recomptage des voix se fera sous la supervision de la communauté internationale notamment l’Organisation des Nations Unies , l’Union Européenne ,
Les errements de Pierre Mabiala, ministre de la justice d’un pays de non-droit
Selon un article publié par le journal les ECHOS du Congo-Brazzaville en date du 17 mai 2016, le ministre congolais de la Justice, monsieur Pierre Mabiala a lancé un mandat d’arrêt contre l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou pour délit de propagande de fausse information sur le Congo et ses Institutions et outrage à magistrat. Dans ce mandat d’arrêt, il est reproché de façon inique à l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou d’avoir commis deux délits en dénonçant le hold up électoral et les injustices du pouvoir tyrannique de Brazzaville : le délit de propagande de fausse information sur le Congo et ses institutions et le délit d’outrage à magistrat Ce mandat d’arrêt, lancé de façon cynique et inique, met à nu le système judiciaire congolais et permet de constater avec force que la République du Congo n’est autre qu’un Etat voyou autrement dit un Etat de non-droit. En effet, ce mandat d’arrêt, émis avec intention expresse de nuire et d’étouffer la vérité dont le peuple congolais a droit, dénie à un intellectuel le droit de s’exprimer librement tout en étant de façon éhontée en marge de l’évolution du droit positif. Il constitue à ce titre un obstacle à deux réalités évidences : le pouvoir d’un intellectuel et l’importance primordiale de la liberté d’expression dans une discussion d’intérêt général Le pouvoir d’un intellectuel Un l’intellectuel est tenu humainement d’éclairer les populations sur leurs droits et obligations afin qu’elles vivent en paix dans l’amour, la justice, la vérité et le respect de la dignité sacrée de chacun. Le pouvoir de l’intellectuel est de guider sa communauté dans la lutte contre toutes les anti-valeurs. Pour ce faire , il utilise des armes invincibles comme : la vérité, la justice, la liberté et le dialogue. Le pouvoir de l’intellectuel est donc d’éclairer la société, de défendre les valeurs, de promouvoir le respect de l’Etat de droit… Un Etat de droit est un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Il est fondé sur le principe essentiel du respect les norme juridiques (ou « primauté du droit »), chacun étant soumis au même droit, que ce soit l’individu ou bien la puissance publique. Il est donc possible pour un particulier de contester les actions de l’Etat ou d’un dirigeant politique s’il les considère comme illégales. Hans Kelsen définit l’Etat de droit comme un « Etat dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée » L’Etat de droit est caractérisé par : une hiérarchie des normes, où chaque règle tire sa légitimité de sa conformité aux règles supérieures; une séparation des pouvoirs, organisée par une constitution, notamment l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoir exécutif et législatif; l’égalité de tous, personnes physique ou morale, devant les règles de droit; la soumission de l’Etat considéré comme une personne morale au respect des règles de droit; la responsabilité des gouvernants, face à leurs actes ou décisions. Si l’intellectuel a un pouvoir d’éclairer la société et de promouvoir les valeurs de justice, de vérité et du dialogue, alors qu’est-ce qu’un intellectuel ? Le terme intellectuel aurait été créé par Saint-Simon, en 1821 et s’est répandu dans le contexte de l’Affaire Dreyfus. En 1898, paraissait dans l’Aurore, un Manifeste des intellectuels en faveur du capitaine Dreyfus. Dreyfus, officier d’Etat-major juif, est accusé d’espionnage pour l’Allemagne, condamné à tort et embastillé à perpétuité à l’île du diable en Guyane française. Mais quand la vérité éclate et que le commandant Esterhazy, le vrai responsable, est découvert, l’on se livre à une parodie de justice, on l’acquitte, sans pour autant libérer l’innocent. C’est là qu’Emile Zola, écrivain bien connu, écrit son fameux « J’accuse », deux jours après l’acquittement. Cet article paru dans l’Aurore du 13 janvier 1898, est une lettre ouverte au Président de la République, Félix Faure. Ce courage de se dresser contre l’injustice commise au nom de la raison d’Etat, d’un nationalisme aveugle et antisémite, inspirait d’autres intellectuels comme Voltaire dans l’affaire Jean Calas. Celui-ci, accusé d’avoir tué son fils Marc-Antoine pour des raisons religieuses avait été torturé, étranglé et brûlé. Voltaire se battra jusqu’à faire destituer l’officier municipal de Toulouse qui avait fabriqué les fausses accusations contre Calas, à faire réviser le procès et réhabiliter sa mémoire en 1765. Zola devait également se souvenir de la résistance de Victor Hugo contre Louis- Napoléon Bonaparte qu’il appelait « Napoléon le petit ». Hugo, écrivain romantique a été en butte à la censure. Sa pièce Le roi s’amuse écrite en 1832 ayant été interdite, il sera amené à plaider, lors d’un procès, pour la liberté d’expression. Député à l’Assemblée, Hugo, fait scandale en prononçant un discours sur la misère. Il n’hésite pas à s’opposer à Louis- Napoléon Bonaparte dont il dénonce la tyrannie. Le 15 janvier 1850, il prononce un discours à l’Assemblée sur la liberté de l’enseignement, le suffrage universel et la liberté de la presse. En butte à la tyrannie, il vivra en exil pendant quinze ans, continuant à écrire des satires contre « Napoléon le petit.» C’est donc forts de cet exemple de courage et d’engagement, que les partisans de Dreyfus vont écrire ce manifeste. Il s’agissait d’une énergique prise de position, en faveur du capitaine Dreyfus, mieux, en faveur de la justice, par plusieurs écrivains et universitaires dont Marcel Proust, Anatole France, Gustave Lanson et Lucie Her. Un intellectuel est une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n’assume généralement pas de responsabilité directe dans les affaires pratiques, et qui dispose d’une forme d’autorité. Pour Jean Paul Sartre, l’intellectuel « est quelqu’un qui se mêle de ce qui ne le regarde pas » En effet, l’intellectuel, pour Sartre, est forcément « engagé » pour la cause de la justice, et donc en rupture avec toutes les institutions jugées oppressives. Edward SAID pense pour sa part que : « L’intellectuel est