Appel du CMDC pour un rendez-vous historique urgent du Peuple Congolais en vue d’éviter la disparition imminente de la RDC

TRIBUNE. Appel du Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) pour un rendez-vous historique urgent du Peuple Congolais en vue d’éviter la disparition imminente de la République Démocratique du Congo.

Peuple Congolais,

Peuple grand, fier et debout,

Congolaises, Congolais,

Jeunesse congolaise désormais debout,

Amis du Peuple Congolais,

    L’heure est très grave pour le Peuple Congolais et pour notre beau pays, la République Démocratique du Congo. A l’aube du 59ème anniversaire de célébration de l’indépendance de notre pays, le 30 juin 2019, le décor est désormais planté pour l’aboutissement de la balkanisation de notre pays en tant que processus entamé depuis 1960. C’est maintenant que nous devons nous mettre tous ensemble debout pour être une bénédiction pour notre peuple, pour nos générations futures, ainsi que pour l’Afrique et l’humanité entière. Faute de ne pas nous mettre debout ensemble, nous risquons de devenir une malédiction pour nous, pour nos générations futures, ainsi que pour l’Afrique et l’humanité. C’est une question de vie ou de mort, ou nous sauvons notre pays, ou le Grand Congo disparait avec notre disparition comme peuple. Il n’a pas d’autre compromis possible. C’est le grand enjeu de cette année 2019.

 La République Démocratique du Congo (RDC) n’est pas encore sortie de sa grave crise multiforme qui n’est pas une crise d’origine électorale. La crise électorale n’en est qu’une des émanations. La crise qui se profile à l’horizon en République Démocratique du Congo n’épargnera personne et aucun pays de la région. Le Front Congolais pour le Congo (FCC), le Cap pour le Changement (CACH), le LAMUKA, le peuple congolais et notre pays en serontdurement frappés, y compris nos pays voisins. Quand la lumière est éteinte, nous sommes condamnés de marcher dans les ténèbres. Que tous les Congolais sachent aujourd’hui que personne n’a gagné et personne n’a perdu, mais bientôt nous allons  tous de perdre notre peuple et notre pays. Il ne s’agit pas du pessimisme ici, mais du pur réalisme. Toutes les vraies forces vives congolaises doivent se retrouver d’urgence autour d’une table, dans un contexte et un cadre exceptionnels et justes, pour un Nouveau Pacte National politique, social, sécuritaire, économique, culturel et environnemental. Nous sommes déjà à la porte d’une nouvelle crise, à la fois terroriste, qui pourrait se solder par plus de 20 millions de morts et par plus de 10 millions de Congolaises et Congolais qui seront jetés dans l’immigration forcée et non maîtrisée. 

  Comme bien avant, notre pays a pris un mauvais départ depuis les élections injustes, criminelles et clientélistes de 2006. Le processus électoral qui vient de se tenir en décembre 2018 et au début de 2019 est un processus électoral parmi les processus électoraux les plus cyniques, iniques et ridicules de l’histoire des peuples et des nations au 21ème siècle. Les invalidations continues de députés par la Cour Constitutionnelle, au courant de ce mois de juin 2019, illustrent le niveau de la corruption de toutes les institutions congolaises et la non viabilité des arrêts de cette Cour, à commencer par l’élection présidentielle. Il est impossible de faire sortir notre pays de sa grave et longue crise multiforme par la fraude, les mensonges, les deals nocturnes, la terrible corruption, les crimes organisés, le tribalisme, le terrorisme, les viols massifs des femmes et enfants comme arme de guerre, l’appauvrissement diabolique de la population, les vols, le pillage et le bradage de nos richesses naturelles.

    Le jeu politique ne fonctionne plus. Le microcosme a perdu la capacité d’invention. D’où l’intérêt d’associer la grande et nouvelle société civile et la jeunesse. Le spontanéisme social peut d’un coup tout balayer sur son chemin. Et le Congo risque de devenir un pays jeté dans la rue au moment où les gens sont en train de dépecer le Congo pour satisfaire leurs ambitions et intérêts strictement personnels. L’avenir de notre pays ne peut pas se construire sur les arrêts iniques et clientélistes de notre Cour Constitutionnelle engagée dans les jeux obscurs de validation et d’invalidation des résultats. Il nous faut donc un nouveau rendez-vous de l’histoire pour sauver notre peuple et notre pays en grave danger. 1. Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume. Il n’y a pas eu de passation civilisée du pouvoir dans notre pays en janvier 2019

    Le Peuple Congolais est un peuple croyant depuis des millénaires. C’est son identité et personne n’a le droit de l’oublier. Reconnaître son identité profonde n’est pas contre la laïcité, sinon la laïcité devient du laïcisme dangereux pour la vision de notre peuple. Quand la laïcité détruit l’identité profonde d’un peuple, elle cesse d’être de la laïcité pour devenir du laïcisme. Notre civilisation n’est pas une civilisation de l’iniquité, de la fraude, du mensonge, de la corruption, des viols comme arme de guerre, du pillage, du vol et des crimes organisés. Notre civilisation n’est pas une civilisation des conciliabules nocturnes contre les intérêts de notre peuple et de notre pays. Aujourd’hui, le deal nocturne et secret du Front Commun pour la Congo (FCC) et du Cap pour le Changement (CACH) n’est pas une valeur de notre civilisation. Il n’y a pas eu de passationcivilisée du pouvoir en République Démocratique du Congo en janvier 2019. Il s’agit d’une passation obscure du pouvoir qui n’a rien à avoir avec notre civilisation du « Muntu ». La sagesse élevée nous met en garde : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume. »

   Comme il n’y a pas eu de passation civilisée du pouvoir, il est faux et archifaux de parler de la première alternance politique dans notre pays. Il n’y a pas eu d’alternance politique dans notre pays, mais bien une coalition sous forme de deal secret entre le FCC et le CACH. Une coalition contre l’Etat de droit, contre l’Etat de la vérité et de la justice, ne peut être considérée comme une vraie alternance politique. 2. Toutes les tentatives de sortie de la grave crise de notre pays appellent une transition exceptionnelle qui ne  sera pas comme les transitions antérieures

     Le bilan désastreux d’une crise qui ne cesse de s’aggraver doit interpeller notre conscience. Il y a déjà plus de 9.000.000 de morts, plus de 5.500.000 de Congolaises et Congolais déplacés de force et vivant comme des réfugiés abandonnés sur le sol de nos ancêtres, plus de 2.000.000 de femmes et enfants violées et traumatisées, des millions de Congolais poussés à l’immigration sauvage. Et le Peuple Congolais est parmi les cinq peuples les plus pauvres de l’humanité. Et nous risquons de vivre un chaos inattendu qui amènerait encore plus de 20 millions de morts. La République Démocratique du Congo reste un pays en transition.

     Toutes les transitions réduites au simple schéma électoral ont échoué dans notre pays depuis la Conférence Nationale Souveraine (CNS) (07 août 1991-06 décembre 1992). Un peuple qui oublie son histoire est un peuple condamné à la disparition et exclu de l’histoire des peuples et nations libres, stables et prospères. Malgré l’organisation des élections injustes, inadaptées, humiliantes, voire iniques en 2006, 2011 et 2018-2019, la République Démocratique du Congo reste toujours un pays en transition depuis le 24 avril 1990 et en grave crise. En effet, le tennis politique injuste, inadapté, criminel et suicidaire, lancé depuis le 24 avril 1990, est toujours en vigueur dans notre pays. Les crises électorales n’en sont que des émanations. L’accord ou deal boiteux signé par le FCC et le CACH en décembre 2018, dans le cadre des élections catastrophiques que nous déplorons aujourd’hui, est le point culminant de ce tennis politique avilissant  et  inadapté. Tout processus fondé sur la corruption, le mensonge, la fraude, la duplicité et les crimes organisés est un processus qui conduit inévitablement à un vrai chaos. Le deal obscur de FCC avec CACH, vecteur de blocages et de cacophonies, est une mauvaise transition pour notre pays ; iaggrave la crise congolaise et n’amènera pas la paix ni la stabilité, mais le chaos. Ce deal ne garantira la sécurité de personne, mais il deviendra un danger contre tout le monde. Ce deal n’ira donc pas au bout en dépit de l’appui extérieur. Il faut donc anticiper, car diriger c’est anticiper.

   Il nous faut une transition exceptionnelle parce que nous avons été incapables d’inventer un nouveau système depuis le départ de Mobutu du pouvoir en mai 1997. Nous tournons en rond comme avec le deal FCC-CACH. La République Démocratique du Congo (RDC) est un don de Dieu. La misère matérielle et spirituelle dans laquelle se trouvent le peuple et le pays ne s’explique pas. Sinon par la faillite des élites. Le Congo mérite aussi des élites de qualité pour réaliser la construction d’une grande société stable, pacifique, juste et prospère, et pour ainsi faire éclater le génie congolais. Après tout au Congo, comme ailleurs, il y a un génie. A l’instar de nos ancêtres et de nos Pères de l’indépendance, nous devons donner le meilleur de nous-mêmes pourinventer ensemble un meilleur avenir pour les futures générations.

  Le combat pour la vérité des urnes, combat noble de la justice, appelle aussi une transition et non une alternance, car avec le tennis politique inadapté, injuste et humiliant en vigueur dans notre pays, il est impossible de faire aboutir cette vérité des urnes par la voie de la justice. Etant donné que le mal devient le bien et le bien devient le mal, et la vérité devient le mensonge et le mensonge devient la vérité. Dans un processus normal, la vérité des urnes devait aboutir à une alternance pacifique. Il ne faut jamais attendre la reconnaissance de votre victoire, par la vérité des urnes, de la part de la personne qui vous a volé la victoire ou qui tire un grand profit de ce forfait. Les urnes étant cachées, trouées, voire parfois brûlées, le peuple souverain a le devoir de manifester pour réclamer la vérité des urnes et la justice. Dans la situation actuelle de notre pays, une grande mobilisation populaire réussie pour la vérité des urnes n’amènera pas une alternance pacifique. Le peuple se fera justice pour une transition exceptionnelle. Le peuple devra arracher son pouvoir.

   Il y a eu une cacophonie hors du commun au niveau international autour des résultats des élections cyniques, iniques et honteuses que nous venons de vivre au Congo. Tout le monde connaît la vérité sans dire la vérité, tout le monde connaît la vérité sans comprendre la vérité. Les jeux des intérêts au niveau national et international nous exposent aussi aux conflits de dimension internationale. La reconnaissance tacite ou hypocrite du pouvoir en place par des puissances, des groupes d’intérêts et des pays voisins n’est pas une garantie du tout. Aucun investisseur sérieux ne peut venir investir à ses risques dans notre pays. La nouvelle forme terrible de terrorisme qui se met en place, va balayer tous leurs intérêts. La fragilité voulue du Congo va devenir la fragilité voulue pour les intérêts de tout le monde. Un chaos nous guette tous. Il faut donc anticiper en mettant en place une transition exceptionnelle. Vouloir à tout prix protéger un pouvoir assis sur des fondations mauvaises, nuisibles et faibles, est une façon volontaire et provocatrice de défier un peuple. L’appui militaire de pays voisins ne résoudra pas cette grave crise, au contraire va l’enflammer à leurs propres risques de déstabilisation. Cela pourrait créer un grave climat des vengeances et des règlements des comptes. Il faut faire attention, car on ne peut pas défier un peuple conscient éternellement. L’explosion ou la balkanisation du Congo sera une explosion inattendue de toute la région des Grands Lacs et de l’Afrique. Toute la communauté internationale gagnerait, pour la paix et la sécurité internationales, de ne pas appuyer le deal piège de FCC-CACH. Que les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, l’OTAN, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la CIRGL et la SADC évitent le piège de FCC et de CACH au Congo.

Peuple Congolais,

Peuple grand, fier et debout,

Congolaises, Congolais,

Jeunesse congolaise désormais debout,

Amis du Peuple Congolais,

   Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. Il nous faut donc d’urgence une transition exceptionnelle pour éviter la disparition imminente de notre pays. Ou nous continuons dans la voie actuelle et nous mourrons tous, ou nous disons stop pour prendre ensemble une bonne direction. Il faut donc le sacrifice de tout le monde pour que nous puissions tous désormais nous mettre du bon côté de l’histoire. Il s’agit d’une transition entre l’ancien Congo, qui doit se terminer maintenant avec le deal piège FCC-CACH et le nouveau Congo qui doit commencer dans le cadre d’un Nouveau Pacte National politique, sécuritaire, économique, social, culturel et environnemental. Ce ne sera plus une transition clientéliste de partage des postes. Ce sera une transition où la société civile, la jeunesse, la femme, la diaspora congolaise devront jouer un grand rôle.3. Tout le cadre d’une Transition exceptionnelle en République Démocratique du Congo estdéjà préparé et sera affiné 

   Il est impossible de présenter toutes les options de la  transition dans le présent appel. Le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) donne quelques indications utiles.3.1. Les urgences d’une transition exceptionnelle– Se mettre ensemble pour inventer un nouveau Congo, un Grand Congo attendu dans le monde.- Mettre véritablement et de manière originale la République Démocratique du Congo sur les rails des Etats de droit modernes en jetant les bases de la refondation de la nation congolaise. Il faut mener toutes les réformes urgentes de l’Etat. – Réaliser un audit complet de l’Etat et de toutes les institutions, y compris l’audit de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) et de la Cour Constitutionnelle. Audit réalisé par des cabinets indépendants outillés.- Réinstaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, anéantir tous les groupes armés et milices, reformer en profondeur l’armée, la police et les services des renseignements pour défendre l’intégrité territoriale et la sécurité des personnes et des biens.- Empêcher le développement d’une nouvelle forme de terrorisme qui va faire exploser notre pays et la région.- Etablir un pont ou une solide charnière entre l’ancien Congo, entendu l’ancien système qui adétruit notre pays et qui doit se terminer maintenant, et le nouveau Congo, attendu par tout le monde, un Congo solide, stable, uni, prospère, libre et solidaire, fondé sur la Justice qui élève une nation et affermit le pouvoir.- Organiser l’identification de la population par l’organisation d’un recensement national scientifique. Identification précise de tous les étrangers vivant au Congo dans le cadre de la formulation d’une nouvelle loi sur l’immigration.- Restructurer en profondeur la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et la Cour Constitutionnelle. Désigner de nouveaux juges de la Cour Constitutionnelle restructurée. Mettre en place une nouvelle formule de la CENI avec de nouveaux responsables. Promulguer une nouvelle loi électorale.- Introduire le génie congolais et la sacralité congolaise dans la Constitution de la République Démocratique du Congo. Cette Constitution contient des dispositions qui consacrent des conflits d’intérêts, une certaine impunité, le clientélisme et une vision inadaptée du Congo conçu  comme un  Etat curieusement sans  identité. Deux  lacunes graves  se  remarquent  dans cette Constitution, à savoir l’absence du génie congolais et de la sacralité congolaise. Ainsi, la Constitution peut devenir un simple règlement d’ordre intérieur d’un pouvoir dictatorial. La Constitution est le fruit du génie d’un peuple par rapport à son identité profonde et incontournable, à ses réalités et aux grands enjeux mondiaux de paix, de justice, de liberté, de solidarité, de prospérité et de sécurité. Ce qui illustre l’importance de l’exception culturelle dans la vision de la Nation et de l’Etat Congolais.- Sortir définitivement la République Démocratique du Congo de la tragicomédie des élections iniques, cyniques et criminelles, des élections de nomination des candidats par le pouvoir au détriment de la volonté du peuple. La transition exceptionnelle devra se terminer par l’organisation historique des élections incontestées et incontestables, en commençant par les élections locales. On ne commence jamais la construction de la maison par la toiture.  Il ne s’agit pas simplement d’organiser des élections crédibles, libres, transparentes et justes, mais avant tout et surtout de mettre en place une tradition des élections transparentes, libres, justes, adaptées, incontestées et incontestables puisant dans notre identité profonde.- Jeter enfin les bases qui permettent de résoudre définitivement le paradoxe d’un pays potentiellement très riche et dont les habitants sont parmi les plus pauvres de l’humanité. Toutes les conditions de décollage économique devront être réunies par la formulation d’une nouvelle politique économique et sociale. Il faut arrêter une nouvelle politique ambitieuse de création des richesses.- Assurer, dans un cadre juste, équilibré et cohérent, la sécurité de l’ancien Président de la République, de ses membres de famille et de ses collaborateurs, ainsi que la sécurité de leurs biens.- Mettre en œuvre un Programme triennal d’urgence politique, sécuritaire, sociale, économique, culturelle et environnementale. Mettre en place d’urgence les institutions de la transition, à savoir : le Gouvernement, le Parlement, la Constituante et les organes d’appui à la démocratie.3.2. Durée de la transition 36 mois.3.3. Du Gouvernement de Transition

  Sous réserve d’améliorations futures du cadre, des consultations menées depuis 2017, la formule la plus proposée est celle d’un Président de la République avec deux Vice-Présidents. Il s’agit de :- Le Président de la Transition, Président de la République ;- un Vice-Président chargé des Réformes institutionnelles,  de la Reconstruction Nationale, de la Défense et de la Sécurité Nationales ;- un Vice-Président chargé de l’Economie Nationale, du développement des Entités Décentralisées et de l’amélioration du social des Congolais.

  Le Gouvernement de Transition sera chargé de la mise en œuvre d’un Programme d’urgence politique, sécuritaire, sociale, économique, culturelle et environnementale devant déboucher sur l’organisation historique des élections démocratiques et  irréprochables en République Démocratique du Congo. Ce qui est le plus important, c’est le profil des personnalités qui doivent codiriger la transition. 

3.4Du Parlement de Transition

. Sous réserve d’améliorations futures du cadre, le Parlement de Transition de 500 membres devra être mis en place pour remplacer le Sénat et l’Assemblée Nationale, globalement nommés, qui doivent être dissous. La composition sera la suivante dans un processus de justice et de réconciliation :a. 100 représentants de la Société Civile ;b. 100 représentants du CACH ;c. 100 représentants du FCC ;d. 100 représentants de LAMUKA ;e. 100 représentants de la diaspora congolaise.

  Des critères rigoureux seront appliqués pour le choix de membres des institutions de la transition. Il sera tenu compte de l’incitation des jeunes et des femmes à la responsabilité politique, de la représentativité de toutes les couches de la société. Tout sera bien équilibré. Ce sont des fils et filles méritants du pays qui seront appelés à la responsabilité. Le Parlement de Transition sera dirigé par une personnalité émérite de la société civile ou de la diaspora.

3.3. De la Constituante

    La mise en place d’une Constituante pour analyser à fond toutes les dispositions  conflictuelles dans la Constitution. La situation étant grave avec le non respect de la Constitution qui renforce la crise qui n’est pas une simple crise électorale, un Pacte National de la Transition (PNT) sera pris pour couvrir les aspects de la transition exceptionnelle non prévus dans la Constitution. Ce qui contribuera ainsi à donner une nouvelle intelligence pour des réformes constitutionnelles futures.  Le génie congolais et la sacralité congolaise devront être introduits par la suite dans cette Constitution. Quatre grands éminents juristes et philosophes politiques congolais sont identifiés pour diriger la Constituante.

3.4. Des organes d’appui à la démocratie

    Une réforme de fond en comble s’impose pour les institutions d’appui à la démocratie, à savoir la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel Congolais (CSAC) pour l’organisation des élections irréprochables à tous les niveaux. Des états généraux des élections en République Démocratique du Congo seront organisés pour évaluer objectivement le processus électoral et proposer des réformes urgentes et profondes de la CENI dans ses structures, son fonctionnement et sa composition. Il n’y a pas de vraie démocratie sans la défense des droits de l’homme et notamment de la liberté d’expression, d’opinion et d’association. La liberté de la presse est essentielle dans un système démocratique. Il faudra repenser totalement le fonctionnement du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel Congolais (CSAC) afin de donner à tous sans exception les mêmes chances et droits d’accès aux médias tant publics que privés. 4. La diaspora congolaise à l’avant-plan de la sortie de crise de notre pays, la République Démocratique du Congo

  En novembre – décembre 2017, le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) a mené des consultations sur les différentes voies de sortie de crise de notre pays, la République Démocratique du Congo. Ces consultations ont abouti à la publication le  17 janvier 2018 du Mémorandum du CMDC pour la mise en place urgente d’une transition exceptionnelle en République Démocratique du Congo. Ce mémorandum a été transmis aux autorités congolaises et aux institutions internationales et régionales. Cette transition demeure d’actualité, car la République Démocratique du Congo n’est pas sortie de sa crise qui d’ailleurs s’empire. Notre pays ne peut pas être géré par des institutions sorties des élections scandaleusement frauduleuses, souillées totalement par la corruption et le mensonge. Des élections transformées en séances de nomination nocturne au vu et au su de tout le monde.

  Le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) salue le travail remarquable réalisé par toutes les forces vives de la diaspora congolaise dans leurs propositions de voies de sortie de notre pays de sa grave crise. Toutes ces propositions constituent une base de données appréciable et un outil de travail remarquable pour la mise en place d’une transition exceptionnelle urgente en vue de sauver notre pays qui risque de disparaître dans un bref délai, si nous ne faisons pas attention. Il salue le travail de résistants, de différentes plateformes de la diaspora, des acteurs politiques, sociaux et indépendants engagés pour la sortie de crise de notre pays. Le CMDC salue aussi le travail de grande envergure réalisé par les forces vives congolaises au pays, notamment celles de la société civile, pour la sortie de crise de notre pays. Le CMDC salue aussi de manière particulière la mobilisation du Peuple Congolais qui est parti voter massivement le 30 décembre 2018 pour mettre fin à un système qui le martyrise depuis des décennies. Malheureusement, c’était une fois de plus un grand rendez-vous manqué, une grande déception pour lui. La tragédie de la vérité des urnes est encore revenue. La diaspora congolaise, initiatrice de la transition exceptionnelle, doit être aussi au cœur de la mise en place et de la gestion de cette transition.Elle apportera sa grande expérience internationale et sa connaissance aussi du terrain national.

  Fort de ce qui précède, le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) appelle d’urgence le Peuple Congolais à un nouveau rendez-vous de l’histoire pour sauver notre pays, la République Démocratique du Congo, qui risque de disparaître en 2019. Un cadre approprié, juste et efficace sera déterminé bientôt, qui n’est pas celui des dialogues, concertations et tables rondes inutiles que nous avons connues. Mettons-nous tous debout ensemble pour sauver notre pays et notre peuple.

Que Dieu bénisse le Peuple Congolais et la République Démocratique du Congo appelée à devenir le Grand Congo du 21ème siècle.

Ainsi fait à Paris, le lundi 17 juin 2019

Pour le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise

Jerry IZOUELE DJAMBA          Armand MAVINGA TSAFUNENGA

Secrétaire Général                                   Président Exécutif

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