Léger fléchissement des prix des produits alimentaires à l’échelle mondiale
En octobre, « l’Indice FAO des prix des produits alimentaires reste sur une tendance baissière, mais à un rythme moins soutenu », a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) notant qu’il a cédé 0,5% par rapport à septembre. Selon les explications de l’agence onusienne, il « s’est établi en moyenne à 120,6 points en octobre, soit 10,9% de moins que sa valeur enregistrée un an auparavant », suite au fléchissement des indices des prix du sucre, des céréales, des huiles végétales et de la viande, tandis que l’indice des prix des produits laitiers a rebondi. En effet, selon les données recueillies, à l’exception des produits laitiers dont les prix ont enregistré une hausse de 2,2% en octobre, les cours internationaux du riz, du blé, de l’huile de palme sont ressortis en baisse durant le mois dernier. Dans le détail, l’indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 125,0 points en octobre, soit un recul de 1,0% (1,3 point) par rapport au mois précédent et de 17,9% (27,3 points) par rapport à sa valeur d’il y a un an. Les données montrent que les prix internationaux du riz ont accusé un recul de 2,0%, tandis que ceux du blé sont ressortis en baisse de 1,9%, suite à l’abondance des disponibilités aux Etats-Unis d’Amérique et à une forte concurrence entre les exportateurs. Dans son rapport, la FAO fait état d’un léger affermissement des cours des céréales secondaires, en raison principalement de la diminution de l’offre de maïs en Argentine. S’agissant de l’indice FAO des prix des huiles végétales, il a reculé de 0,7% depuis septembre, affichant ainsi une valeur moyenne de 120,0 points en octobre. Le recul de l’indice est principalement attribué à la baisse des prix de l’huile de palme, qui a plus que compensé la hausse des prix des huiles de soja, de tournesol et de colza, a expliqué l’organisation internationale. En revanche, et sous l’effet d’une demande solide de la part du secteur de l’agrogazole, les cours de l’huile de soja ont rebondi après deux mois de suite de recul. Après deux hausses mensuelles de suite, l’indice FAO des prix du sucre a fléchi de 2,2% et s’est établi en moyenne à 159,2 points en octobre. Selon une analyse de la FAO, il affichait encore une hausse de 46,6% par rapport à son niveau d’octobre 2022. Quoi qu’il en soit, « la baisse enregistrée en octobre, qui s’explique principalement par le rythme soutenu de la production au Brésil, a toutefois été limitée car on craint un resserrement des disponibilités mondiales l’année prochaine », a fait savoir l’agence. En ce qui concerne l’indice FAO des prix de la viande, les données suggèrent qu’il « a reculé de 0,6%, car une demande à l’importation poussive, en particulier dans certains pays d’Asie de l’Est, a entraîné une baisse des prix internationaux de la viande porcine qui a plus que compensé une légère hausse des prix de la viande de volaille, de bovins et d’ovins », a expliqué l’institution. L’Indice FAO des prix des produits laitiers a bondi de 2,2%, après neuf mois de baisses consécutives Quant à l’indice FAO des prix des produits laitiers, le seul à augmenter, il a progressé de 2,2% (2,4 points) en octobre, pour une valeur moyenne de 111,3 points, mettant ainsi fin à neuf mois de baisse. Selon les observations de la FAO contenues dans son rapport, « les prix mondiaux du lait en poudre ont enregistré la plus forte hausse, principalement en raison d’une recrudescence de la demande à l’importation en vue de livraisons à court terme et à plus long terme, ainsi que d’une certaine incertitude quant aux effets du phénomène météorologique El Niño sur la prochaine production de lait en Océanie ». Alain Bouithy
Baisse des prix des céréales, des huiles végétales et du sucre à l’échelle internationale
Les prix des céréales, des huiles végétales et du sucre ont reculé à l’échelle mondiale à fin juin, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ceux des produits laitiers et de la viande ont en parallèle augmenté, a constaté la FAO notant que le baromètre des prix mondiaux des denrées alimentaires a légèrement fléchi pour le troisième mois consécutif. En effet, «l’indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une valeur moyenne de 154,2 points en juin 2022, soit un recul de 2,3% par rapport à mai», a affirmé l’organisation internationale précisant toutefois qu’il est encore en hausse de 23,1% par rapport à juin 2021. Comme le fait remarquer l’économiste en chef de la FAO, Máximo Torero Cullen, «les facteurs qui ont tiré les prix mondiaux vers le haut en premier lieu continuent de peser». Ce dernier fait allusion, en particulier, à la forte demande mondiale, aux conditions météorologiques défavorables dans certains des principaux pays producteurs, aux coûts élevés de la production et du transport et aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement dues à la Covid-19. A tous ces facteurs « s’ajoutent les incertitudes découlant de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine», a-t-il souligné. Dans le détail, l’indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 166,3 points en juin, soit une baisse de 4,1% par rapport au mois de mai, a fait savoir la FAO constatant qu’il reste toutefois en hausse de 27,6% par rapport à sa valeur de juin 2021. Bien qu’en chute de 5,7% en juin dernier, les prix internationaux du blé affichaient encore une valeur supérieure de 48,5% à celle de l’année dernière au même mois, a indiqué l’institution dans son rapport. Qu’à cela ne tienne, «le recul constaté en juin s’explique par la disponibilité saisonnière de nouvelles récoltes dans l’hémisphère nord, l’amélioration des conditions de culture dans certains des principaux pays producteurs et le relèvement des perspectives de production en Fédération de Russie». Quant aux prix internationaux des céréales secondaires, les données montrent qu’ils ont accusé un recul de 4,1%, tout en gardant leur valeur supérieure de 18,4% à celle d’il y a un an. A noter que la baisse en glissement mensuel des prix mondiaux du maïs (-3,5%) s’explique par l’accroissement des disponibilités saisonnières en Argentine et au Brésil et de l’amélioration des conditions de culture aux Etats-Unis d’Amérique. En s’établissant en moyenne à 211,8 points en juin, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a enregistré une baisse de 7,6% par rapport au mois précédent. Selon l’agence onusienne, «les prix mondiaux de l’huile de palme ont fléchi sous l’effet de la hausse saisonnière de la production dans les principaux pays producteurs et de l’accroissement des disponibilités prévu en Indonésie». Les données recueillies par la FAO montrent en outre que ceux de l’huile de tournesol et de l’huile de soja se sont inscrits en baisse, suite au fléchissement de la demande mondiale à l’importation du fait de la hausse des coûts. En recul de 2,6% par rapport au mois de mai, l’Indice FAO des prix du sucre a pour sa part affiché une valeur moyenne de 117,3 points au titre du sixième mois de l’année. Ainsi que le relève la FAO dans son rapport, «il s’agit de la deuxième baisse mensuelle consécutive de l’indice, qui a atteint son niveau le plus bas depuis février, notamment parce que les perspectives concernant les disponibilités mondiales sont favorables». Aussi, tout porte à croire que le ralentissement de la croissance économique mondiale a également pesé sur la demande et les prix internationaux du sucre, ont estimé les experts de l’organisation. Rappelons que les prix internationaux de la viande et des produits laitiers ont marqué une tendance opposée à celle affichée par ceux des céréales, des huiles végétales et du sucre. En effet, selon les experts de l’agence onusienne, l’indice FAO des prix de la viande s’est établi en moyenne à 124,7 points en juin, soit 1,7% de plus qu’en mai, atteignant ainsi un nouveau niveau record et dépassant de 12,7% sa valeur de juin 2021. Il ressort des données analysées que «les prix mondiaux de tous les types de viande ont augmenté, notamment ceux de la volaille, qui ont nettement progressé et ont atteint un niveau record, du fait du resserrement persistant des disponibilités mondiales dû à la guerre en Ukraine et de l’apparition de foyers de grippe aviaire dans l’hémisphère nord», a indiqué l’organisation. De son côté, l’indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré une valeur moyenne de 149,8 points en juin, soit 4,1 points (1,8%) de plus qu’en mai et un niveau supérieur de 24,9% à celui de juin 2021, a fait savoir la FAO relevant que les prix internationaux de tous les produits laitiers ont augmenté en juin denier. Pour l’institution, «la plus forte hausse est à mettre au compte des prix du fromage, laquelle s’explique principalement par l’envolée de la demande à l’importation sur le marché au comptant sur fond de craintes quant à une baisse des disponibilités plus tard dans l’année». En raison d’une forte demande à l’importation et de la faiblesse persistante de l’offre mondiale, l’organisation des Nations unies a indiqué que les prix mondiaux du lait en poudre ont augmenté au cours de la même période. Alain Bouithy
Flambée des cours du sucre, du blé et de l’huile de palme à l’échelle mondiale
Les cours mondiaux des produits alimentaires ont repris de la hauteur en août 2021, après deux mois consécutifs de baisse, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Tiré vers le haut par le sucre, le blé et l’huile de palme, «l’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 127,4 points en août, soit une hausse de 3,1% par rapport au mois de juillet et de 32,9% par rapport au même mois en 2020», a indiqué l’institution onusienne. Dans le détail, avec une valeur moyenne de 120,1 points en août, l’indice FAO des prix du sucre a bondi de 9,6% (10,5 points par rapport à juillet), enregistrant ainsi son cinquième mois de hausse consécutive et son niveau le plus haut depuis février 2017. Cette évolution est justifiée par les craintes au sujet des dégâts du gel sur les cultures au Brésil, le premier exportateur mondial de sucre, selon les explications de la FAO. Dans son rapport, l’organisme international affirme toutefois que « de bonnes perspectives de production en Inde et dans l’Union européenne, ainsi que le recul des prix du pétrole brut et l’affaiblissement du réal brésilien, ont atténué cette hausse ». En s’établissant en moyenne à 129,8 points en août, soit 4,3 points de plus qu’au mois de juillet et un niveau supérieur de 30,8 points à celui d’août 2020, l’indice FAO des prix des céréales a progressé de 3,4% par rapport au mois précédent. Soulignons que «la baisse des prévisions concernant les récoltes dans plusieurs des principaux pays exportateurs a fait grimper les prix mondiaux du blé de 8,8% par rapport au mois dernier», comme l’a indiqué l’institution spécialisée des Nations unies notant, en revanche, que les prix du maïs se sont inscrits en baisse de 0,9%, tandis que ceux du riz ont continué sur leur tendance haussière. Avec une moyenne de 165,7 points en août, l’indice FAO des prix des huiles végétales a progressé de 6,7% en raison principalement de la hausse des prix internationaux de l’huile de palme qui retrouve leurs plus hauts niveaux historiques. Selon les données de la FAO, en août dernier, les cours de l’huile de colza et de l’huile de tournesol ont également enregistré une progression. Les prix de l’huile de colza ont bénéficié d’une forte demande dans l’Union européenne, en raison du resserrement des disponibilités mondiales prévu ; tandis que ceux de tournesol ont évolué du fait des disponibilités exportables limitées dans la région de la mer Noire. S’agissant des cours de la viande et des produits laitiers, les données récoltées montrent qu’ils ont connu des fortunes différentes au cours du mois d’août dernier. «L’indice FAO des prix de la viande a légèrement augmenté en août ». Il s’est ainsi établi en moyenne à 112,5 points, ce qui porte l’indice à 20,3 points (22,0%) de plus que son niveau enregistré l’année dernière, à la même période, a expliqué la FAO. Cette évolution est liée aux importants achats réalisés par la Chine, qui ont soutenu les prix de la viande d’ovins et de la viande de bovins, et à la forte demande à l’importation en Asie de l’Est et au Moyen-Orient qui a, de son côté, tiré les prix de la volaille vers le haut, selon le rapport de l’institution. De sont côté, l’indice FAO des prix des produits laitiers a affiché une valeur moyenne de 112,5 points en août, en légère hausse par rapport à juillet. Ce recul s’explique par la baisse des cours internationaux des laits en poudre due à la faiblesse de la demande mondiale à l’importation et la hausse saisonnière des disponibilités exportables en Océanie qui a plus que compensé l’augmentation des prix du beurre et du fromage, précise-t-on dans ledit rapport. Alain Bouithy
Flambée des prix des huiles végétales, du sucre et des céréales
Les cours mondiaux des produits alimentaires n’affichent toujours pas de changement de tendance. Bien que la production mondiale de céréales soit en voie d’atteindre un nouveau record, ils ont enregistré leur plus forte hausse mensuelle depuis plus d’une décennie. «L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 127,1 points en mai, soit 4,8% de plus qu’en avril et 39,7 de plus qu’en mai 2020», a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) notant qu’il a atteint son plus haut niveau depuis septembre 2011 et ne se situe plus qu’à 7,6% de son record historique en valeur nominale. En effet, selon les précisions de la FAO, «la hausse enregistrée en mai est la plus forte progression mensuelle de l’indice depuis octobre 2010. Il s’agit également de la douzième hausse mensuelle consécutive de la valeur de l’indice, qui atteint son niveau le plus haut depuis septembre 2011 et s’établit à seulement 7,6% de son niveau record, 137,6 points, enregistré en février 2011». La hausse de l’indice, qui suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés, s’explique par l’envolée des prix des huiles végétales, du sucre et des céréales, a indiqué l’agence onusienne soulignant également le raffermissement des prix de la viande et des produits laitiers. En effet, sous l’effet principalement de la hausse des cours des huiles de palme, de soja et de colza, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a grimpé de 7,8% en mai. Il s’est ainsi établi en moyenne à 174,7 points en mai, soit un gain de 12,7 points par rapport au mois précédent qui marque sa douzième hausse mensuelle consécutive, a souligné l’organisation. «L’augmentation des prix de l’huile de palme s’explique par la faible croissance de la production dans les pays d’Asie du Sud-Est, tandis que la forte demande mondiale prévue, en particulier dans le secteur de l’agrogazole, a tiré les prix de l’huile de soja vers le haut», selon l’agence des Nations unies. Même si les exportations abondantes de l’Inde ont contribué à atténuer la flambée, l’Indice FAO des prix du sucre s’est établi en moyenne à 106,7 points en mai, correspondant à une hausse de 6,8% (6,8 points) par rapport à avril. Cette évolution est « principalement imputable à des retards de récolte et à des craintes concernant une baisse des rendements des cultures au Brésil, le premier exportateur mondial de sucre», a expliqué l’organisation. Egalement en hausse, l’Indice FAO des prix des céréales a progressé de 6% par rapport au mois d’avril et 36,6% par rapport à sa valeur de mai 2020, en raison d’une hausse des prix internationaux du maïs, qui enregistrent une valeur moyenne supérieure de 89,9% à celle de mai 2020. En raison principalement de l’amélioration des perspectives de production aux Etats-Unis d’Amérique, il apparaît cependant que «les prix du maïs ont commencé à reculer à la fin du mois de mai», a constaté la FAO. Tout comme ceux du blé qui ont progressé en moyenne de 6,8% par rapport à avril, alors que les cours du riz sont restés stables. En ce qui concerne l’Indice FAO des prix de la viande, les données recueillies par l’agence montrent qu’il a progressé de 2,2% (2,3 points) par rapport à avril. Et pour cause : les cours de tous les types de viande ont connu une augmentation « en raison de l’accélération des achats à l’importation en Chine, ainsi que de la hausse de la demande interne de viande de volaille et de viande de porcins dans les principales régions de production ». Quant à l’Indice FAO des prix des produits laitiers, les chiffres de l’agence onusienne font état d’une hausse mensuelle de 1,8%, affichant une valeur moyenne supérieure de 28% à celle de l’année dernière à la même période. A en croire la FAO, « cette hausse est due à la vigueur de la demande à l’importation de lait écrémé en poudre et de lait entier en poudre », a-t-elle relevé notant que les prix du beurre ont de leur côté reculé pour la première fois depuis près d’un an, sous l’effet de l’augmentation des disponibilités exportables en Nouvelle-Zélande. Alain Bouithy
Les cours mondiaux des produits alimentaires poursuivent leur envolée
Les prix internationaux des produits alimentaires ont poursuivi leur progression au cours du mois d’avril, souligne un nouveau rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En avril, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a enregistré une onzième hausse mensuelle consécutive, s’établissant en moyenne à 120,9 points, soit une hausse de 1,7% depuis mars et 30,8% de plus que son niveau enregistré au même mois de l’année dernière. S’il a atteint son plus haut niveau depuis 2014, l’agence onusienne a toutefois noté un recul en valeur nominale de 12% par rapport à son plus haut historique atteint en février 2011. Selon les données disponibles, le sucre a enregistré la plus forte hausse au cours de cette période. En effet, l’Indice FAO des prix du sucre s’est accru de 3,9% au cours du mois dernier et progresse de 60% par rapport à avril 2020. «Le rebond des prix internationaux du sucre constaté en avril est dû à un niveau d’achat élevé, dans un contexte où la lente progression des récoltes au Brésil et les dégâts provoqués par le gel en France ont amplifié les craintes d’un resserrement des disponibilités mondiales en 2020-2021», a expliqué la FAO. D’après l’organisation, l’évolution des prix a « également bénéficié de l’appréciation du real brésilien par rapport au dollar des Etats-Unis, qui a généralement des effets sur les expéditions du Brésil, le premier producteur mondial de sucre». Si l’on en croit l’agence des Nations unies, il apparaît que la pression à la hausse sur les prix a été quelque peu limitée par les importantes exportations prévues en Inde et par le léger recul des prix du pétrole brut, a-t-elle souligné dans un communiqué. En hausse de 2,9 points (1,8%) en glissement mensuel, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a pour sa part connu une progression de 1,8% au cours du même mois, suite à la hausse des cours internationaux de l’huile de palme « sous l’effet de craintes d’une croissance de la production plus lente que prévu dans les principaux pays exportateurs ». Dans son rapport, la FAO a également fait état de la poursuite de la hausse des valeurs des huiles de soja et de colza ainsi que de la contraction modérée des prix de l’huile de tournesol. En s’établissant en moyenne à 101,8 points, l’Indice FAO des prix de la viande a enregistré une hausse de 1,7% par rapport à sa valeur de mars. Il a ainsi enregistré son septième mois consécutif de hausse et un niveau supérieur de 5,1% à celui du même mois de l’année dernière, a précisé l’agence. Dans son communiqué, la FAO a attribué cette évolution à la « forte demande en provenance de l’Asie de l’Est qui a soutenu les cours des viandes de bovins d’ovin et de porcin». L’agence a toutefois relevé une stabilité au niveau des prix de la viande de volaille, en raison de l’équilibre des marchés mondiaux dans leur ensemble. Selon la même source, en avril, « l’Indice FAO des prix des céréales a gagné 1,2%, après un bref repli en mars, et s’établit maintenant à 26% de plus que son niveau d’avril 2020 ». Dans le détail, les données disponibles montrent que « les prix du maïs ont progressé de 5,7% et ont atteint un niveau supérieur de 66,7% à leurs valeurs enregistrées il y a un an ». Comme l’a expliqué l’organisation de même source, « les superficies plantées sont moins importantes que prévu aux États-Unis d’Amérique et les conditions de culture en Argentine, au Brésil et aux Etats-Unis d’Amérique ont suscité certaines inquiétudes ». Si les cours internationaux du blé sont restés stables dans l’ensemble, les données recueillies montrent que ceux du riz, de l’orge et du sorgo ont de leur côté accusé un recul. Quant à l’Indice FAO des prix des produits laitiers, il s’est établi en moyenne à 118,9 points, ce qui correspond à une progression de 1,2% par rapport au précédent mois. « Il s’agit du onzième mois consécutif de hausse de l’Indice, qui grimpe de 24,1% par rapport à son niveau enregistré il y a un an », a précisé l’organisation notant que les cours du beurre, du fromage et du lait écrémé en poudre ont augmenté sous l’effet d’une forte demande à l’importation en Asie. Alain Bouithy
Les prix des produits alimentaires enregistrent leur dixième hausse consécutive à l’échelle mondiale
Les prix mondiaux des denrées alimentaires se sont envolés en mars 2021 pour le dixième mois consécutif, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). « L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 118,5 points en mars, soit une hausse de 2,1% par rapport à février et son niveau le plus haut depuis juin 2014 », a indiqué l’agence onusienne dans un rapport rendu public récemment. Cette inflation est portée principalement par les gains enregistrés dans les sous-indices des huiles végétales, de la viande et des produits laitiers, alors que ceux des céréales et du sucre ont perdu du terrain, a expliqué la FAO. En effet, selon les données recueillies, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a progressé de 8% par rapport au mois précédent, en raison de la hausse des valeurs des huiles de palme, de soja, de colza et de tournesol. Avec une valeur moyenne de 159,2 points en mars, correspondant à un gain de 11,8 points, l’indice a presque atteint son plus haut niveau depuis 10 ans. Soulignons que les prix internationaux de l’huile de palme ont enregistré leur dixième hausse mensuelle consécutive, ceux de l’huile de soja ont fortement progressé, tandis que le resserrement prolongé des disponibilités des huiles de colza et de tournesol, respectivement au Canada et dans la région de la mer Noire, a continué de soutenir les prix. En s’établissant à une valeur moyenne de 117,4 points en mars, l’Indice FAO des prix des produits laitiers a fait un bond de 3,9% par rapport au mois de février. L’analyse des données publiées par la FAO laisse apparaître qu’«il s’agit du dixième mois consécutif de hausse de l’indice, qui est désormais en hausse de 16% par rapport à sa valeur de l’année dernière à la même période », souligne le rapport. D’après l’organisation, les prix du beurre ont bénéficié de disponibilités quelque peu limitées en Europe et d’une hausse de la demande en prévision d’une reprise du secteur de la restauration. Dans son rapport, l’agence des Nations Unies ajoute que «les prix du lait en poudre ont également progressé, soutenus par une forte augmentation des importations en Asie, en particulier en Chine». En ce qui concerne l’Indice FAO des prix de la viande, qui s’est établi en moyenne à 98,9 points en mars dernier, il a gagné 2,3% par rapport à février. Bien que la tendance à la hausse se poursuit pour le sixième mois consécutif, les données relatives à ce produit montrent que «l’indice se situe encore légèrement en dessous (0,5%) de sa valeur d’il y a un an», note la FAO. S’il ressort des chiffres publiés par l’organisation que les prix de la viande de bovins sont restés stables, alors que ceux de la viande d’ovins ont reculé, le rapport affirme que les importations de la Chine et la forte hausse des ventes internes en Europe ont entraîné une hausse des cours de la volaille et de la viande de porc. En mars dernier, l’Indice FAO des prix des céréales a affiché une valeur moyenne de 123,6 points, accusant ainsi une baisse de 1,8% par rapport au mois de février. Mais en dépit de ce recul, l’organisation internationale relève qu’il est toujours en hausse de 26,5% par rapport à son niveau de mars 2020. Il est à souligner que «ce sont les prix du blé à l’exportation qui ont le plus baissé, principalement parce que l’offre est satisfaisante et que les perspectives de production pour les cultures de 2021 sont favorables», explique la FAO faisant remarquer que les prix du maïs et du riz ont également fléchi, alors que ceux du sorgho ont progressé. Quant à l’Indice FAO des prix du sucre, il apparaît qu’il s’est établi en moyenne à 96,2 points cédant ainsi 4,0%s, « sous l’effet des importantes exportations prévues en Inde ». Quoi qu’il en soit, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture constate qu’il reste supérieur de plus de 30% à son niveau d’il y a un an et qu’il s’agit du premier recul après les fortes hausses enregistrées lors des deux mois précédents. Alain Bouithy
Maroc: Les opérateurs de la filière sucrière planchent sur les chemins de croissance
Casablanca a abrité mercredi 10 mars les travaux de la quatrième édition de la Conférence internationale du sucre (CIS), un rendez-vous biannuel organisé cette année en format semi-digital sous le thème « Secteur sucrier mondial : Quels chemins de croissance ? » Evènement incontournable pour l’ensemble de la région et pour le marché sucrier, la Conférence internationale du sucre est une manifestation organisée par l’Association professionnelle sucrière (APS) regroupant l’ensemble des opérateurs industriels marocains (Cosumar S.A, Surac, Sunabel et Suta) et l’Organisation internationale du sucre (OIS) dont les actions visent l’amélioration des conditions sur le marché mondial du sucre. Comme annoncé quelques jours plus tôt dans un communiqué, cette rencontre a été l’occasion pour les participants dont des experts nationaux et internationaux d’échanger sur les enjeux stratégiques du secteur sucrier. Elle a permis aux professionnels marocains et internationaux de la filière sucrière de se pencher notamment sur l’impact du nouveau coronavirus (Covid-19) sur le marché du sucre, les défis liés à l’eau, les chemins de diversification et les enjeux de l’innovation et de la recherche et du développement. Retransmise en direct sous forme de webinaire, l’édition 2021 a permis de décortiquer toute l’actualité liée à la filière sucrière, mais aussi de revenir sur les perspectives et les enjeux du marché. S’exprimant à cette occasion, le président de l’APS, Mohammed Fikrat, a déclaré que la pandémie de Covid-19 représente un challenge pour les opérateurs de la filière sucrière, rapporte la MAP. Pour lui, ce rendez-vous est également l’occasion « de mettre en lumière le rôle du secteur agricole et, en particulier, la filière sucrière tant sur le plan de la sécurité alimentaire que celui du développement socioéconomique des régions », poursuit l’agence de presse. Cité par la même source, le président de l’Association des producteurs des plantes sucrières du Gharb (APPSG), Driss Radi, a pour sa part rappelé que la canne à sucre et la betterave demeurent parmi les cultures privilégiées par les agriculteurs eu égard à leur rentabilité et leur rendement. Après avoir mis en avant l’importance de la CIS pour les agriculteurs, grâce à la présence d’experts et d’intervenants de renom, le président de l’Union nationale des producteurs des plantes sucrières du Maroc (UNAPPSM) et de l’Association des producteurs de betterave Doukkala-Abda (APBDA), Abdelkader Kandil, a rappelé que la région de Doukkala compte parmi les principaux producteurs de betterave. Saisissant cette occasion pour aborder la question de l’eau dans ce secteur, il a indiqué que la raréfaction des ressources en eau constitue l’un des principaux défis auxquels fait face la culture sucrière au Maroc. Le secteur sucrier est hautement stratégique au Maroc. Selon l’Association professionnelle sucrière, l’activité sucrière constitue la colonne vertébrale dans cinq régions abritant la culture de canne à sucre et de betterave. Comme l’a relevé son président lors de son intervention, cette culture concerne quelque 80.000 agriculteurs. D’après les chiffres en lien avec ce secteur, la filière génère près de 5.000 emplois permanents directs et indirects au Maroc. Grâce au suivi des industriels, l’évolution de la productivité des plantes sucrières au Maroc a progressé au cours de la dernière décennie, affirme l’Association des producteurs des plantes sucrières du Gharb. Une évolution qui s’explique par le suivi rigoureux du monde industriel, en termes de processus, de productivité et d’automatisation, selon Abdelkader Kandil. Pour rappel, l’OIS est un organisme intergouvernemental voué à l’amélioration des conditions sur le marché mondial du sucre par le biais de débats, d’analyses, d’études spéciales, de statistiques transparentes, de séminaires, de conférences et d’ateliers, peut-on lire sur son site officiel. Alain Bouithy
Huiles végétales, sucre et produits laitiers font grimper les prix mondiaux des produits alimentaires
Le rebond des cotations des huiles végétales, du sucre et des produits laitiers ont fait grimper,pour la première fois depuis le début de l’année, les prix mondiaux des produits alimentaires en juin 2020. En effet, « l’Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 93,2 points en juin, soit en hausse de 2,4% par rapport au mois précédent », a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cependant, face aux incertitudes du marché causées par la pandémie de coronavirus (Covid-19), la « plupart des prix sur les marchés des céréales et de la viande ont persisté vers une tendance à la baisse », a relevé l’agence onusienne. En détail, après quatre mois d’affilée de baisse, l’Indice FAO du prix des huiles végétales s’est accru de 11,3% en juin, gagnant ainsi 8,8 points. « Ce rebond s’explique essentiellement par la hausse des cours de l’huile de palme, et aussi des huiles de soja, de tournesol et de colza », a indiqué la FAO. Dans un communiqué publié récemment, l’agence expliquela forte hausse du prix des huiles de palme par la relance de la demande mondiale d’importations. Laquelle est« favorisée par un relâchement des mesures de confinement liées au Covid-19 dans de nombreux pays et aux inquiétudes concernant d’éventuels reculs de production face aux pénuries de main-d’œuvre ». Avec une valeur moyenne de 75,0 points en juin, correspondant à une hausse de 7,2 points, l’Indice FAO des prix du sucre a progressé de 10,6% par rapport au mois précédent. Selon les explications de la FAO, « la hausse du pétrole brut a contribué à faire augmenter les marchés du sucre, encourageant les raffineries de sucre au Brésil à puiser dans leurs stocks de canne à sucre pour produire de l’éthanol au lieu du sucre ». Ce qui a, de ce fait, affecté les disponibilités à l’exportation du sucre ainsi que les prix. Avec une valeur moyenne de 98,2 points en juin, soit une hausse de 3,8 points, l’Indice FAO des prix des produits laitiers a connu une hausse de 4%par rapport à mai. Quand bien même cet indice est resté à un niveau 4,6 % inférieur à son niveau de juin 2019, force est de constater que le mois dernier a marqué la première hausse de l’indice après quatre mois de déclin consécutifs. « La relance des demandes d’importations pour des stocks immédiatement disponibles associée à la baisse saisonnière des stocks en Europe et à une disponibilité limitée en Océanie ont contribué à la hausse récente des prix », a fait savoir la FAO. Concernant l’Indice FAO des prix des céréales, l’agence annonce qu’il a baissé de 0,6% depuis mai (correspondant à une valeur moyenne de 96,9 points en juin), en raison « de nouvelles récoltes dans l’hémisphère nord et de meilleures perspectives de production dans de nombreux pays exportateurs, y compris dans la région de la mer Noire ». Quant à l’Indice FAO des prix de la viande, il s’est établi à 95,2 points en moyenne en juin, accusant ainsi un repli de 0,6%, avec une moyenne en baisse de 6% par rapport à sa valeur de juin 2019. Selon la FAO, les cotations pour la viande de bœuf et de volaille ont reculé du fait de la hausse des disponibilités à l’exportation dans les principales régions productives. S’agissant des prix de la viande de porc, l’agence a noté qu’ils« ont enregistré une petite hausse, principalement en Europe, alors que se profile un nouveau relâchement des restrictions mises en place sur les marchés suite à la pandémie du Covid-19 ». Alain Bouithy