Les prix mondiaux des produits alimentaires restent inchangés en juillet

La hausse des cours des huiles végétales, des produits carnés et du sucre compensant la baisse des prix des céréales Les cours internationaux des produits alimentaires sont restés inchangés au cours du mois de juillet 2024, pour le deuxième mois consécutif, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). La hausse des prix des huiles végétales, des produits carnés et du sucre ayant compensé la baisse actuelle de ceux des céréales, « l’indice de référence des prix mondiaux des produits alimentaires est resté globalement inchangé en juillet», a expliqué vendredi l’agence onusienne. «L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 120,8 points en juillet, un niveau légèrement inférieur à sa valeur révisée du mois de juin, qui était de 121 points», selon l’organisation internationale notant un recul de 3,1% de l’indice par rapport à sa valeur enregistrée un an plus tôt. Dans le détail, les prix mondiaux à l’exportation de toutes les principales céréales ayant affiché leur deuxième mois consécutif de baisse, les données recueilles montrent que l’Indice FAO des prix des céréales a reculé de 3,8% par rapport à juin. En effet, l’Indice FAO des prix des céréales a affiché une valeur moyenne de 110,8 points en juillet, correspondant à une baisse de 4,4 points (3,8%) par rapport au mois de juin et 15,1 points (12,0%) de moins que sa valeur de juillet 2023. D’après les explications des experts de la FAO, les cours du blé ont fléchi en raison de l’accroissement des disponibilités saisonnières dû aux récoltes hivernales en cours dans l’hémisphère Nord et des conditions généralement favorables au Canada et aux États-Unis d’Amérique, qui laissent présager d’abondantes récoltes de blé de printemps plus tard dans l’année. Quant au recul des prix du maïs à l’exportation, il s’explique par la progression plus rapide que l’an dernier des récoltes en Argentine et au Brésil et par les conditions de culture qui sont restées solides aux Etats-Unis. L’institution note en outre que « l’Indice FAO des prix de tous les types de riz a reculé de 2,4% par rapport au mois de juin, dans un contexte d’activités commerciales globalement calme en ce qui concerne les variétés Indica et Japonica ». Poursuivant son analyse, l’organisation indique que l’Indice FAO des prix des huiles végétales a en revanche gagné 2,4% par rapport à juin et a atteint son niveau le plus élevé depuis un an et demi. En effet, il a enregistré une valeur moyenne de 135 points en juillet, correspondant à une progression de 3,2 points par rapport à juin. Selon les explications de la FAO, «les cours mondiaux des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont tous augmenté, sous l’effet d’une forte demande d’huile de soja dans le secteur des agrocarburants et de la détérioration des perspectives de récolte concernant l’huile de tournesol et de colza dans plusieurs grands pays producteurs». Avec une valeur moyenne de 119,5 points en juillet, soit 1,5 point de plus qu’en juin et 1 point de plus que sa valeur de l’année dernière au même mois, l’Indice FAO des prix de la viande est ressorti en hausse de 1,2% au cours du mois dernier. Précisons que cette évolution s’inscrit dans un contexte marqué par une forte demande d’importation de viande ovine, bovine et de volaille, quand bien même bien « les prix de la viande porcine auraient légèrement baissé en raison d’une offre excédentaire en Europe de l’Ouest», a fait savoir l’organisation. Quant à l’Indice FAO des prix du sucre, les données suggèrent qu’il a progressé de 0,7% par rapport au mois de juin, enregistrant ainsi une valeur moyenne de 120,2 points en juillet, soit 0,8 point de plus qu’au mois précédent. L’institution fait état d’une production plus faible que prévu au Brésil qui a contrebalancé les effets de l’amélioration des niveaux de pluies de mousson en Inde et les conditions météorologiques favorables en Thaïlande. A noter que l’Indice FAO des prix des produits laitiers est resté inchangé en juillet, la baisse des cours du lait en poudre ayant compensé la hausse des cours du beurre et du fromage. Selon la FAO, il «s’est établi en moyenne à 127,7 points en juillet, un niveau pratiquement identique à celui de juin et 8,6 points (7,2%) de plus que sa valeur enregistrée il y a un an», a-t-elle conclu. Alain Bouithy
Les prix mondiaux des céréales reculent de 15,4% sur un an

L’indice FAO des prix des céréales a affiché une valeur moyenne de 122,8 points en décembre 2023, a annoncé en début de la nouvelle année l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Bien qu’en hausse de 1,8 point (1,5%) par rapport au mois de novembre, son niveau est encore inférieur de 24,4 points (16,6%) à celui de décembre 2022, a fait remarquer l’agence onusienne. Dans le détail, l’organisation internationale indique qu’après quatre mois consécutifs de recul, les prix du blé à l’exportation ont augmenté au douzième mois de l’année écoulée. Cette évolution s’est redressée « sous l’effet de perturbations logistiques dues aux conditions météorologiques dans certains des principaux pays exportateurs et de tensions en mer Noire dans un contexte de forte demande», a expliqué la FAO. Les données montrent que les prix mondiaux du maïs ont de leur part ressorti en hausse durant la même période, a poursuivi l’organisation attribuant cette variation aux « craintes concernant les semis de la seconde récolte du Brésil et de contraintes logistiques qui ont entravé les expéditions en partance d’Ukraine ». L’analyse des autres céréales secondaires laisse apparaître une augmentation des prix mondiaux de l’orge, une légère baisse de ceux du sorgho et un gain de 1,6% de l’indice FAO des prix de tous les types de riz par rapport à son niveau de novembre. D’après les explications de la FAO, la hausse de ce dernier « est imputable aux cours de l’Indica, qui ont progressé consécutivement aux commandes de certains acheteurs asiatiques ». Cette augmentation s’explique aussi par le fait d’une concurrence réduite entre les exportateurs qui est due aux restrictions à l’exportation imposées en Inde et à la maigreur des disponibilités au Viet Nam, a-t-elle ajouté. Selon l’indice, poursuit l’agence des Nations unies dans son rapport, les prix internationaux du riz ont enregistré une hausse annuelle de 21% en 2023, en grande partie en raison de craintes quant à l’impact du phénomène El Niño sur la production de riz et sous l’effet des restrictions à l’exportation imposées par l’Inde. Quant à l’indice des prix des céréales, il s’est établi à une valeur moyenne de 130,9 points sur l’ensemble de l’année 2023, ce qui représente une baisse de 23,8 points (15,4%) par rapport à la moyenne annuelle record de 2022. Cette baisse est due au fait que les marchés mondiaux ont été bien approvisionnés, a précisé la FAO. Dans l’ensemble, rappelons que l’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi à 118,5 points en décembre 2023. Selon les chiffres de l’institution, iI est ressorti en baisse de 1,8 point (1,5%) par rapport à son niveau du mois de novembre dernier, « car le recul des indices des prix du sucre, des huiles végétales et de la viande a plus que compensé la hausse des indices des produits laitiers et des céréales », a-t-elle souligné notant qu’il cède 13,3 points (10,1%) par rapport à son niveau de décembre 2022. Sur l’ensemble de l’année 2023, la valeur moyenne de l’indice était inférieure de 13,7% à celle de l’année précédente, seul l’indice des prix internationaux du sucre ayant affiché une valeur supérieure sur cette période. En effet, « l’indice a enregistré une valeur moyenne de 124 points, soit 19,7 points (13,7%) de moins que sa valeur moyenne en 2022», peut-on lire. Alain Bouithy
Baisse marquée des cours du sucre à l’échelle mondiale

L’indice de référence des prix mondiaux des produits alimentaires a fini l’année 2023 environ 10% en dessous de son niveau enregistré un an auparavant, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il «s’est établi en moyenne à 118,5 points en décembre, ce qui représente une baisse de 1,5% depuis novembre et de 10,1% par rapport à décembre 2022 », a indiqué la FAO notant que, sur l’ensemble de l’année 2023, sa valeur moyenne était inférieure de 13,7% à celle de l’année précédente. Selon l’agence onusienne, la baisse la plus marquée a été observée au niveau des cours du sucre, en raison principalement du rythme soutenu de la production au Brésil, ainsi que de la diminution de l’utilisation de la canne à sucre pour produire de l’éthanol en Inde. Ainsi que l’a relevé l’organisation onusienne, « l’indice FAO des prix du sucre a cédé 16,6% depuis novembre et a atteint son niveau le plus bas depuis neuf mois, mais sa valeur est encore en hausse de 14,9% par rapport à décembre 2022 ». L’indice FAO des prix des huiles végétales a suivi la même tendance, puisqu’il a baissé de 1,4% par rapport à novembre, en raison de la faiblesse des achats d’huile de palme, de soja, de colza et de tournesol. A propos des cours de l’huile de soja, comme le relève la FAO, précisons qu’ils ont « en particulier été tirés vers le bas par un ralentissement de la demande dans le secteur de l’agrogazole et par l’amélioration des conditions météorologiques dans les principales régions de culture du Brésil ». Il est à souligner que la valeur de l’indice FAO des prix des huiles végétales sur l’ensemble de l’année 2023 était inférieure de 32,7% à celle de l’année précédente. Le fléchissement a aussi été observé dans l’évolution de l’indice FAO des prix de la viande qui a accusé un recul de 1% en glissement mensuel. Il est ainsi tombé à un niveau inférieur de 1,8% à celui de décembre 2022, sous l’effet de la faiblesse persistante de la demande à l’importation de viande de porc en Asie. Malgré l’abondance des disponibilités exportables dans les grandes régions de production, l’intérêt des acheteurs de la région pour la viande de bovins et la volaille s’est également amoindri durant cette période. En revanche, comme le montrent les données recueillies, les prix de la viande d’ovins ont augmenté à l’approche des fêtes de fin d’année. A l’inverse, les indices FAO des prix des céréales et ceux des produits laitiers ont pour leur part affiché des hausses au titre du mois de décembre dernier. Le premier indice a progressé de 1,5% en glissement mensuel, suite à la hausse « des prix du blé, du maïs, du riz et de l’orge, en partie sous l’effet de perturbations logistiques qui ont entravé les expéditions en partance des principaux pays exportateurs », selon les explications de l’institution internationale. Sur l’ensemble de l’année, il était en recul de 15,4% par rapport à la moyenne de 2022, en dépit du fait que l’indice FAO des prix de tous les types de riz ait enregistré une hausse de 21%, a-t-on fait remarquer attribuant cette variation au bon approvisionnement des marchés mondiaux. Quant au deuxième indice (produits laitiers), il ressort des chiffres qu’il a bondi de 1,6% par rapport à novembre, tandis que sa valeur était encore inférieure de 16,1% à celle de décembre 2022. L’agence onusienne attribue cette progression mensuelle principalement « à la hausse des cours du beurre et du fromage, qui s’explique par la vigueur des ventes internes en Europe de l’Ouest à l’approche des fêtes de fin d’année ». Elle constate, en outre, que la forte demande mondiale à l’importation a tiré vers le haut les prix internationaux du lait entier en poudre. Alain Bouithy
Les prix mondiaux des denrées alimentaires sur un trend baissier pour le sixième mois d’affilée

Les prix des denrées alimentaires sont restés sur un trend baissier à l’échelle mondiale, pour le sixième mois consécutif en septembre, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) soulignant que les prix des huiles végétales sont les premiers responsables du recul enregistré en septembre. « Le baromètre des prix mondiaux des denrées alimentaires a affiché une baisse pour le sixième mois consécutif en septembre, avec un net recul des cours des huiles végétales qui a fait plus que contrebalancer la hausse des prix des céréales », a indiqué l’agence onusienne dans un récent rapport. En effet, comme l’explique l’organisation internationale dans son rapport, « le fléchissement de septembre tient à la forte chute des cours internationaux des huiles végétales et à la baisse modérée de ceux du sucre, de la viande et des produits laitiers ». Selon une analyse de la FAO, les baisses observées au cours du mois de septembre de ces produits ont largement neutralisé le rebond du sous-indice des prix des céréales. En s’établissant en moyenne à 136,3 points en septembre, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a accusé une baisse de 1,1% par rapport au mois d’août. L’organisation précise toutefois que le niveau de l’indice demeure supérieur de 5,5% à sa valeur d’il y a un an et de noter qu’il suit l’évolution mensuelle des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires couramment échangés. A l’origine de la baisse observée au cours du mois dernier, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a cédé 6,6% (10,8 points) au cours du même mois. Avec une valeur moyenne affichée de 152,6 points, il a ainsi atteint son niveau le plus bas depuis février 2021. Dans le détail, les données recueillies montrent un fléchissement des cours internationaux des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza. D’après les analystes de la FAO, la persistance de stocks importants d’huile de palme, qui a coïncidé avec la hausse saisonnière de la production en Asie du Sud-Est, a tiré vers le bas les prix de cette denrée. Le repli du sous-indice est justifié par « la hausse des disponibilités d’huile de soja à l’exportation en Argentine, l’offre accrue d’huile de tournesol de la région de la mer Noire et la baisse des prix du pétrole brut », a expliqué l’organisation. En atteignant une valeur moyenne de 147,8 points en septembre, l’Indice FAO des prix des céréales a progressé de 1,5% (2,2 points) par rapport au mois d’août et de 11,2% (14,9 points) de plus qu’en septembre 2021. Dans le détail, « les prix internationaux du blé ont enregistré un rebond de 2,2%, sous l’effet de préoccupations concernant l’état des cultures en Argentine et aux Etats-Unis d’Amérique où prédomine un temps sec ». Pour les experts de la FAO, cette progression a aussi pour causes le rythme rapide des exportations de l’Union européenne, qui se double d’une forte demande interne, et l’incertitude accrue qui pèse sur le prolongement de l’initiative céréalière de la mer Noire au-delà du mois de novembre. S’agissant des prix mondiaux du maïs, les données révèlent qu’ils n’ont quasiment pas bougé. Et pour cause : la vigueur du dollar américain a permis de « contrebalancer la pression exercée par la contraction des perspectives d’approvisionnement, alors que les prévisions de production ont encore été revues à la baisse aux Etats-Unis d’Amérique et dans l’Union européenne ». Quant à l’Indice des prix de tous les types de riz, la FAO note qu’il a progressé de 2,2%, en grande partie en raison des changements apportés par l’Inde à sa politique d’exportation. Commentant l’évolution de l’Indice FAO des prix des produits laitiers en septembre dernier, l’agence onusienne annonce que celui-ci s’est établi en moyenne à 142,5 points, perdant ainsi 0,6% (0,8 point) au cours de ce mois. Ce recul reflète « dans une large mesure les effets de la dépréciation de l’euro par rapport au dollar américain, à quoi s’ajoutent les incertitudes du marché et des perspectives de croissance économique peu réjouissantes à l’échelle mondiale », selon les explications de la FAO. L’Indice FAO des prix de la viande s’est de son côté replié de 0,5% (0,6 point) après s’être établi en moyenne à 121,4 points en septembre dernier. Après analyse, il ressort qu’« il s’agit de la troisième baisse mensuelle consécutive de l’indice, dont la valeur demeure toutefois supérieure de 8,7 points (7,7%) à celle enregistrée au même mois de l’année dernière », a constaté l’institution internationale. Il ressort de la même analyse que les prix de la viande de bovins ont connu une baisse « du fait du niveau élevé des disponibilités à l’exportation au Brésil et d’une liquidation importante du cheptel bovin dans certains pays producteurs ». La FAO note cependant que les prix de la viande de volaille ont légèrement fléchi sous l’effet d’une demande atone à l’importation et que ceux de la viande porcine ont à l’inverse été en hausse suite à une offre insuffisante d’animaux prêts à l’abattage dans l’Union européenne. L’autre constat relevé durant le mois de septembre dernier, c’est le recul de 0,7% de l’Indice FAO des prix du sucre. Sous l’effet en grande partie de perspectives de production encourageantes au Brésil, d’une baisse des prix de l’éthanol et des fluctuations des taux de change, il a cédé 0,8 point par rapport au mois précédent. Précisant qu’il s’agit de la cinquième baisse mensuelle consécutive de cet indice. Lequel a atteint son niveau le plus bas depuis juillet 2021, a rappelé l’organisation. Alain Bouithy
Nette baisse des prix mondiaux des produits alimentaires en juillet

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont enregistré une nette baisse en juillet dernier, selon un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Tiré vers le bas par les huiles végétales et les produits laitiers, l’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est rétracté par rapport au mois précédent. En effet, il s’est établi en moyenne à 140,9 points en juillet, soit une baisse de 8,6% par rapport à juin. Ainsi que l’a souligné l’agence onusienne dans son rapport, « il s’agit de sa quatrième baisse mensuelle consécutive depuis qu’il a atteint, plus tôt dans l’année, son niveau le plus haut jamais enregistré ». Cependant, et comme l’a fait également remarquer l’organisation internationale dans ledit document, l’indice FAO des prix des produits alimentaires – qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires couramment échangés- « est néanmoins resté supérieur de 13,1% à sa valeur de juillet 2021 ». Quoi qu’il en soit, et du point de vue de l’accès aux aliments, il est évident que «la baisse des prix des produits alimentaires, qui avaient atteint des niveaux très élevés, est positive », a estimé l’économiste en chef de la FAO, Maximo Torero. Quand bien même « de nombreuses incertitudes demeurent, notamment les prix élevés des engrais et leurs potentielles incidences sur la production et les moyens de subsistance des agriculteurs à l’avenir, les perspectives économiques mondiales sombres et les fluctuations des taux de change, menacent sérieusement la sécurité alimentaire mondiale», a-t-il reconnu. Les prix des principales céréales et des huiles végétales enregistrent une baisse à deux chiffres, selon la FAO. Dans le détail, les données recueillies par l’organisation montrent que l’indice FAO des prix des huiles végétales s’est affaissé de 19,2% en juillet, après s’être établi en moyenne à 171,1 points, soit une baisse de 40,7 points. Il tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis 10 mois. « Ce net recul est principalement dû à la chute des prix mondiaux des huiles de palme, de soja, de colza et de tournesol », selon l’agence onusienne notant que les prix internationaux de l’huile de palme ont enregistré leur quatrième baisse mensuelle consécutive en juillet. « Les cours de tous les types d’huile ont chuté, en raison des abondantes disponibilités exportables prévues en Indonésie pour ce qui concerne l’huile de palme, de la nouvelle récolte abondante d’huile de colza qui est prévue et d’une demande d’huile de soja qui est restée atone », a-t-elle ajouté. Restons dans ce rayon pour souligner que les prix de l’huile de tournesol ont eux aussi accusé une baisse marquée, dans un contexte de demande mondiale à l’importation limitée, malgré les incertitudes persistantes quant à la logistique dans la région de la mer Noire. Les experts de la FAO sont persuadés que la baisse des prix du pétrole brut a également tiré les valeurs des huiles végétales vers le bas. En affichant une valeur moyenne de 147,3 points en juillet, soit une chute de 19,1 points, l’indice FAO des prix des céréales a cédé 11,5% au cours du mois dernier. Mais à en croire l’organisation, il reste tout de même en hausse de 16,6% (21,0 points) par rapport à sa valeur de juillet 2021. Il est à noter que « les prix de toutes les céréales représentées dans l’indice ont chuté, la plus forte baisse étant à mettre au compte des prix mondiaux du blé, qui perdent pas moins de 14,5% », a relevé la FAO. Ce recul s’est produit « en réaction à l’accord conclu entre l’Ukraine et la Fédération de Russie au sujet du déblocage des principaux ports de la mer Noire et du fait de l’arrivée des disponibilités saisonnières issues des récoltes en cours dans l’hémisphère Nord », a expliqué l’organisation. Soulignons également le recul des prix mondiaux des céréales secondaires et du maïs qui ont cédé respectivement 11,2% et 10,7% en juillet, suite en partie à l’accord concernant la mer Noire, ainsi qu’à l’accroissement des disponibilités saisonnières en Argentine et au Brésil. Quant aux prix internationaux du riz, l’agence onusienne annonce qu’ils ont également enregistré leur première baisse en 2022. S’agissant de l’indice FAO des prix du sucre, les chiffres révèlent qu’il s’est établi en moyenne à 112,8 points en juillet, soit un recul de 4,4 points. Il s’est ainsi rétracté de 3,8% par rapport au mois de juin, a fait savoir la FAO notant qu’il s’agit de la troisième baisse mensuelle consécutive de cet indice, qui atteint son niveau le plus bas depuis cinq mois. Comme l’a souligné la FAO dans son rapport, ce recul intervient « sur fond d’inquiétudes en ce qui concerne la demande future compte tenu du nouveau ralentissement de l’économie mondiale qui est attendu et en raison de l’affaiblissement du real brésilien et d’une baisse des prix de l’éthanol qui a donné lieu à une production de sucre plus importante que prévu au Brésil au cours du mois de juillet ». D’après la même source, la baisse des prix mondiaux du sucre pourrait être aussi influencée par « les informations indiquant une hausse des exportations et des perspectives de production favorables en Inde » ; tandis que le temps chaud et sec dans l’Union européenne a empêché une baisse plus nette des prix. Affichant une valeur moyenne de 146,4 points en juillet, soit 3,8 points de moins qu’en juin, l’indice FAO des prix des produits laitiers a cédé 2,5% en glissement mensuel. Mais pour les auteurs du rapport de la FAO, tout indique que ce niveau reste supérieur de 29,7 points (25,4%) à celui du mois de juillet de l’année dernière. Alors que les prix des laits en poudre et du beurre ont accusé une baisse en juillet dernier, les données de la FAO montrent que ceux du fromage sont restés stables grâce à la demande observée dans les destinations touristiques européennes. En recul de 0,5% par rapport à juin, l’indice FAO des prix de la viande a régressé « du fait de l’affaiblissement de la demande à l’importation de viandes bovine, ovine et porcine », a expliqué l’organisation internationale. En raison d’une solide demande
Forte envolée des prix mondiaux des produits alimentaires en janvier

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont connu une nouvelle envolée au mois de janvier 2021. Il s’agit de la huitième hausse mensuelle consécutive, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 113,3 points en janvier, marquant une hausse de 4,3% par rapport à décembre 2020 et atteignant son plus haut niveau depuis juillet 2014, a indiqué l’agence onusienne qui impute cette augmentation «à la forte hausse des sous-indices du sucre, des céréales et des huiles végétales». En détail, selon les données publiées par l’organisation internationale, l’indice FAO des prix des céréales a enregistré sa septième hausse mensuelle consécutive. Avec un bond de 7,1%, il s’est établi en moyenne à 124,2 points en janvier dernier, ce qui correspond à 8,3 points de plus qu’en décembre. L’envolée des prix des céréales en janvier dernier était tirée par les cours internationaux du maïs, qui ont bondi de 11,2% et sont désormais 42,3% plus élevés qu’en janvier 2020, selon les explications de la FAO. Soulignons que « les cours du blé ont connu une hausse de 6,8%, en raison de la forte demande mondiale et des prévisions de diminution des ventes par la Fédération de Russie lorsque sa taxe à l’exportation de blé doublera en mars 2021 », comme l’a relevé la FAO dans un communiqué affirmant en outre la forte demande des acheteurs asiatiques et africains qui a soutenu les prix élevés du riz. En s’établissant en moyenne à 138,8 points en janvier, l’indice FAO des prix des huiles végétales a connu une progression de 5,8% sur le mois. Il s’agit de son plus haut niveau depuis mai 2012. A en croire l’agence, « cette hausse s’explique entre autres par la production d’huile de palme plus faible que prévu en Indonésie et en Malaisie, en raison de pluies excessives et d’une pénurie persistante de travailleurs migrants, ainsi que par des grèves prolongées en Argentine qui ont réduit les disponibilités exportables d’huile de soja ». A noter aussi la hausse pour le huitième mois de suite des prix internationaux de l’huile de soja, suite à la réduction des disponibilités à l’exportation et de grèves qui perdurent en Argentine. Ainsi que celle des prix de l’huile de tournesol qui « ont continué à monter, car un important recul des récoltes de tournesol en 2020-2021 a contribué à un resserrement de l’offre mondiale », a déclaré la FAO. Concernant l’indice FAO des prix du sucre, l’organisation fait état d’une hausse de 8,1% par rapport à décembre, avec en moyenne 94,2 points en janvier, soit 7 points de plus. Cette hausse « découle en grande partie de craintes concernant un recul des disponibilités mondiales en 2020-2021 dû à une aggravation des perspectives de récolte dans l’Union européenne, en Fédération de Russie et en Thaïlande et à des conditions météorologiques plus sèches qu’à la normale en Amérique du Sud », a expliqué la FAO assurant que cette progression est également soutenue par la hausse des cours du pétrole brut et le raffermissement du réal brésilien. S’agissant de l’indice FAO des prix des produits laitiers, il s’est établi en moyenne à 111,0 points en janvier, affichant ainsi une hausse de 1,6%. Soit 1,7 point de plus qu’en décembre 2020 et une huitième hausse mensuelle consécutive. Cette augmentation est « emmenée par les achats importants de la Chine à l’approche des festivités du Nouvel An, parallèlement à la baisse saisonnière des disponibilités exportables de la Nouvelle-Zélande, selon l’agence onusienne. Quant à l’indice FAO des prix de la viande, il s’est établi en moyenne à 96 points le mois dernier, en hausse de 1% par rapport à décembre, a fait savoir la FAO précisant que si l’indice a enregistré son quatrième mois de hausse consécutive, il cède toujours 7,6 points (7,3%) par rapport à sa valeur au même mois de l’année dernière. L’agence explique en outre que la hausse des cours de la viande est le « fait de fortes importations mondiales de viande de volaille, notamment en provenance du Brésil, alors que des épidémies de grippe aviaire ont limité la production et les exportations de plusieurs pays européens ». Alain Bouithy
Huiles végétales, sucre et produits laitiers font grimper les prix mondiaux des produits alimentaires

Le rebond des cotations des huiles végétales, du sucre et des produits laitiers ont fait grimper,pour la première fois depuis le début de l’année, les prix mondiaux des produits alimentaires en juin 2020. En effet, « l’Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 93,2 points en juin, soit en hausse de 2,4% par rapport au mois précédent », a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cependant, face aux incertitudes du marché causées par la pandémie de coronavirus (Covid-19), la « plupart des prix sur les marchés des céréales et de la viande ont persisté vers une tendance à la baisse », a relevé l’agence onusienne. En détail, après quatre mois d’affilée de baisse, l’Indice FAO du prix des huiles végétales s’est accru de 11,3% en juin, gagnant ainsi 8,8 points. « Ce rebond s’explique essentiellement par la hausse des cours de l’huile de palme, et aussi des huiles de soja, de tournesol et de colza », a indiqué la FAO. Dans un communiqué publié récemment, l’agence expliquela forte hausse du prix des huiles de palme par la relance de la demande mondiale d’importations. Laquelle est« favorisée par un relâchement des mesures de confinement liées au Covid-19 dans de nombreux pays et aux inquiétudes concernant d’éventuels reculs de production face aux pénuries de main-d’œuvre ». Avec une valeur moyenne de 75,0 points en juin, correspondant à une hausse de 7,2 points, l’Indice FAO des prix du sucre a progressé de 10,6% par rapport au mois précédent. Selon les explications de la FAO, « la hausse du pétrole brut a contribué à faire augmenter les marchés du sucre, encourageant les raffineries de sucre au Brésil à puiser dans leurs stocks de canne à sucre pour produire de l’éthanol au lieu du sucre ». Ce qui a, de ce fait, affecté les disponibilités à l’exportation du sucre ainsi que les prix. Avec une valeur moyenne de 98,2 points en juin, soit une hausse de 3,8 points, l’Indice FAO des prix des produits laitiers a connu une hausse de 4%par rapport à mai. Quand bien même cet indice est resté à un niveau 4,6 % inférieur à son niveau de juin 2019, force est de constater que le mois dernier a marqué la première hausse de l’indice après quatre mois de déclin consécutifs. « La relance des demandes d’importations pour des stocks immédiatement disponibles associée à la baisse saisonnière des stocks en Europe et à une disponibilité limitée en Océanie ont contribué à la hausse récente des prix », a fait savoir la FAO. Concernant l’Indice FAO des prix des céréales, l’agence annonce qu’il a baissé de 0,6% depuis mai (correspondant à une valeur moyenne de 96,9 points en juin), en raison « de nouvelles récoltes dans l’hémisphère nord et de meilleures perspectives de production dans de nombreux pays exportateurs, y compris dans la région de la mer Noire ». Quant à l’Indice FAO des prix de la viande, il s’est établi à 95,2 points en moyenne en juin, accusant ainsi un repli de 0,6%, avec une moyenne en baisse de 6% par rapport à sa valeur de juin 2019. Selon la FAO, les cotations pour la viande de bœuf et de volaille ont reculé du fait de la hausse des disponibilités à l’exportation dans les principales régions productives. S’agissant des prix de la viande de porc, l’agence a noté qu’ils« ont enregistré une petite hausse, principalement en Europe, alors que se profile un nouveau relâchement des restrictions mises en place sur les marchés suite à la pandémie du Covid-19 ». Alain Bouithy
Les cours mondiaux du sucre et des céréales en forte augmentation en octobre

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont connu une augmentation en octobre. Cela faisait cinq mois qu’ils n’avaient pas connu de hausse, a relevé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son dernier rapport. Selon l’agence onusienne, le mois d’octobre a enregistré la première augmentation d’un mois sur l’autre de la valeur de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires depuis mai 2019, indiquant qu’il affichait une moyenne de 172,7 points en octobre, soit en hausse d’1,7% par rapport au mois précédent et de 6% par rapport à octobre 2018. La FAO a toutefois assuré que «les flambées des prix du sucre, des céréales et, dans une moindre mesure, de la viande et des huiles végétales, ont plus que compensé une légère baisse de la valeur du sous-indice des produits laitiers». En détail, «l’indice FAO des prix des céréales a atteint une valeur moyenne de 164,0 points en octobre, en hausse de 4,2 points (près de 7 points) par rapport au mois de septembre», a relevé l’agence précisant qu’il reste néanmoins inférieur de 1% à son niveau d’octobre 2018. Il est à noter qu’au cours de ce mois «les prix des exportations de blé et de maïs ont fortement augmenté face aux prévisions faisant état d’une réduction des perspectives de récolte dans plusieurs grands pays producteurs et d’une bonne activité commerciale», a souligné la FAO dans une note publiée jeudi 7 novembre. En revanche, l’organisation a fait savoir que les prix du riz ont connu une baisse en raison de la faiblesse de la demande et de perspectives indiquant des récoltes de riz basmati relativement abondantes. En ce qui concerne l’Indice FAO du prix du sucre, les chiffres publiés par l’organisation montrent qu’il a connu une hausse de 5,8% au cours du même mois, s’établissant en moyenne à 178,3 points par rapport à sa moyenne réduite de septembre « face à des prévisions faisant état de stocks plus restreints pour l’année prochaine ». Cette évolution s’explique par «la baisse attendue de la production du sucre en Inde et en Thaïlande, respectivement le plus important producteur de sucre au monde et le plus important exportateur de sucre au monde», a souligné l’agence dans un communiqué. Autre hausse du mois d’octobre, celle de l’Indice FAO du prix des huiles végétales qui a progressé de 0,5%, correspondant à une valeur moyenne de 136,4 points, atteignant ainsi son plus haut niveau en un peu plus d’un an. Cette légère progression est due principalement à la hausse des cours de l’huile de palme, qui était en hausse pour le troisième mois consécutif «grâce à l’introduction de nouveaux mandats pour l’utilisation de biodiesel en Indonésie, à une demande d’importations soutenue et à un ralentissement prévu de la croissance de la production». Bien que faible, cette hausse a plus que compensé la baisse des cours des huiles de tournesol due aux ventes actives effectuées par les agriculteurs à la suite des récoltes exceptionnelles de graines de tournesol dans la région de la mer Noire. Et de ceux du colza dont le broyage plus important que prévu de graines dans l’UE a pesé sur ses cours. Pour le neuvième mois consécutif, l’Indice FAO des prix de la viande a enregistré une hausse, affichant une valeur moyenne de 182,7 points en octobre. Cette progression représente un bond de 0,9% qui s’explique par l’accroissement de la demande d’importation pour la viande bovine et ovine, en particulier en provenance de Chine. A noter également que «les prix de la viande porcine ont augmenté modérément, tandis que ceux de la viande de volaille ont baissé en raison de meilleures disponibilités à l’exportation», a constaté la FAO. En s’établissant à une moyenne de près de 192 points en octobre, l’Indice FAO des prix des produits laitiers a affiché son deuxième mois consécutif de baisse. L’indice a ainsi reculé de 0,7% en octobre, quand bien même il «reste toujours 5,6% au-dessus de son niveau du mois correspondant de l’année dernière», souligne la FAO. Selon l’organisation, «la baisse d’octobre est imputable au net fléchissement des cours du fromage, qui a plus que compensé les hausses des cours du lait écrémé en poudre et du lait entier en poudre». Alain Bouithy