Mondial-2018 : Hervé Renard explique les choix des 23 Lions De L’Atlas retenus (vidéo)
Hervé Renard explique les choix des 23 Lions De L’Atlas retenus pour la Coupe du monde 2018 de football, prévue du 14 juin au 15 juillet en Russie, et dont la liste a été rendue publique lundi dernier. Gardiens de but : Mounir El Kajoui (Numancia, Espagne), Yassine Bounou (Gérona, Espagne), Ahmad Reda Tagnaouti (IR Tanger). Défenseurs: Mehdi Benatia (Juvetnus, Italie), Romain Saiss (Wolverhampton, Angleterre), Manuel Da Costa (Basaksehir, Turquie), Nabil Dirar (Fenerbahçe, Turquie), Achraf Hakimi (Real Madrid, Espagne), Hamza Mendyl (Lille, France). Milieux: M’barek Boussoufa (Al Jazira, EAU), Karim El Ahmadi (Feyenoord, Pays-Bas), Youssef Aït Bennasser (Caen, France), Sofyan Amrabat (Feyenoord, Pays-Bas), Younès Belhanda (Galatasaray, Turquie), Fayçal Fajr (Getafe, Espagne), Amine Harit (Schalke 04, Allemagne). Attaquants: Khalid Boutaïb (Malatyaspor, Turquie), Aziz Bouhaddouz (Saint Pauli, Allemagne), Ayoub El Kaâbi (RS Berkane), Nordin Amrabat (Leganés, Espagne), Mehdi Carcela (Standard Liège, Belgique), Hakim Ziyech (Ajax Amsterdam, Pays-Bas), Youssef En-Nesyri (Malaga, Espagne).
Mondial 2018 -Tunisie: Les Aigles de Carthage restent invaincus
Avant son dernier match de préparation au Mondial russe prévu le 9 juin à Moscou contre l’Espagne, la Tunisie reste invaincue au terme des trois tests disputés jusque-là : contre l’Iran (le 23 mars dernier à Radès, victoire 1-0), le Costa Rica (le 27 mars à Nice, victoire 1-0), le Portugal (le 28 mai à Braga, nul 2-2) et la Turquie (le 1er juin à Genève, nul 2-2). Un bilan positif même si la qualité du football produit a été inégale. Confirmation donc de cette inconstance dans le jeu, vendredi soir au stade du Servette Genève, devant 14 mille spectateurs face à la Turquie qui n’est pas qualifiée pour la Coupe du monde. Alors qu’ils semblent se diriger vers une victoire logique, les hommes de Nabil Maâloul concèdent à la dernière minute le but de l’égalisation (2-2) sur une nouvelle bévue d’inattention défensive, ce dont profite Caglar Soyuncu, embusqué au deuxième poteau pour dévier le ballon de Cengiz Ünder. Après quoi, l’arbitre suisse Alain Bieri siffle précipitamment la fin de la partie suite à un envahissement du terrain par les supporters. Pourtant, l’équipe du Roumain Mircea Lucescu a évolué dès la 60e minute à dix suite à l’expulsion de Cenk Tosun pour une dispute avec …. les supporters turcs. En fait, ces tout petits détails de concentration et de placement risquent de coûter cher au onze tunisien dans quelques jours en territoire russe devant les attaquants anglais et belges. Maâloul a, à coup sûr, beaucoup à faire pour présenter une défense plus solide et capable d’éviter, par exemple le genre d’intervention qui lui a coûté un pénalty suite à l’intervention musclée dans la surface d’Elyès Skhiri, paru vendredi plus fébrile que d’habitude. Sur ce pénalty, Cenk Tosun allait donner l’avantage (1-0) aux Turcs à la 54′. Heureusement que les motifs de satisfaction ne manquent pas. Comme ce nouveau but d’Anis Badri d’une frappe somptueuse à la limite de la surface qui va mourir en pleine lucarne des buts de Serkan Kırıntılı (56′). Une réalisation encore plus belle que celle réussie cinq jours plus tôt par le milieu de l’Espérance Sportive de Tunis à Braga contre le Portugal. Si le but de l’avantage (2-1) des Aigles réussi d’un pointu pas très puissant par Ferjani Sassi (79′) est du genre chanceux sur lequel la responsabilité du portier Serkan est clairement engagée, il n’en reste pas moins que le représentant africain en Coupe du monde a laissé par moments entrevoir de belles choses. A l’image de Badri et Sliti, les progrès sont certains. Toutefois, il faut que les Aigles de Carthage apprennent à serrer les boulons défensifs. A commencer par le jeune gardien de Châteauroux, Moez Hassène, fébrile dans ses relances du pied qui constituent à chaque fois une réelle menace pour son arrière-garde. Malgré tout, le moral est bon. La Tunisie partira en Russie à la fois confiante et ambitieuse.
RUSSIE 2018: Les cinq représentants du continent africain connaissent leurs adversaires
Les cinq représentants du continent africain, Egypte, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie connaissent désormais leurs adversaires, après le tirage au sort de la Coupe du monde Russie 2018 effectué le vendredi 1er décembre à Moscou. De toute évidence, ce ne sera pas facile pour les équipes africaines. A priori le Nigeria est peut-être le moins mal loti. Sa qualification dans un groupe redoutable avec l’Algérie, le Cameroun et la Zambie a marqué le retour des Super Eagles au premier plan. Après leur titre de champion d’Afrique en 2013 en Afrique du Sud, les Nigérians avaient manqué les deux éditions suivantes. Lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil, l’équipe s’était hissée en huitième de finale où elle avait été battue par la France (0-2). Fait étonnant, pour la quatrième fois en cinq éditions (1994, 2002, 2010, 2014), le Nigeria se retrouve dans le groupe de l’Argentine. Elle ne l’a jamais battue, s’inclinant chaque fois par un seul but de différence. Vaincra-t-elle enfin le signe indien ? Pourquoi pas. Le Maroc disputera, en Russie, sa cinquième Coupe du monde après 1970, 1986, 1994 et 1998. Les Lions de l’Atlas ont passé une première fois le premier tour. C’était en 1986 au Mexique. Cette année-là, après deux nuls sans buts avec la Pologne et l’Angleterre, elle avait dominé le Portugal (3-1), un de ses trois adversaires en Russie, grâce à un doublé d’Abderrazak Khairi et un troisième but de Merry Krimau. Les Marocains cédèrent en huitième de finale contre l’Allemagne (0-1). En 1994, pour son unique confrontation avec la Belgique, elle céda sur un unique but de Marc Degryse. La Tunisie a déjà quatre participations à la Coupe du monde (1978, 1998, 2002 et 2006) à son palmarès. Elle n’a jamais passé le premier tour. Hormis une victoire contre le Mexique (3-1, buts d’Ali Kaabi, Nejib Ghommidh et Mokhtar Dhouib) en Argentine en 1978, elle n’a plus remporté la moindre victoire s’inclinant à sept reprises et obtenant quatre nuls. Avec l’Angleterre et la Belgique dans leur groupe, les Aigles de Carthage, toujours plus à l’aise dans les phases éliminatoires que dans le tournoi final, devront se sortir les tripes pour s’extirper de la première phase. L’Egypte, après 28 ans d’absence, retrouve la Coupe du monde à laquelle elle a participé deux fois (1934, 1990). Pourtant, depuis 1990, elle a brillé en Afrique remportant la Coupe d’Afrique des Nations à quatre reprises (1998, 2006, 2008, 2010). Au début de 2017, elle a encore atteint, de manière inattendue, la finale de l’épreuve contre le Cameroun. Une nouvelle génération emmenée par Mohamed Salah et bien coachée par l’Argentin Hector Fugain a un bon coup à jouer dans le groupe du pays organisateur, de l’Uruguay, autre redoutable concurrent, et de l’Arabie Saoudite avec laquelle les Pharaons vont jouer une sorte de derby avec un enjeu qui dépasse le seul football, celui d’une forme de suprématie régionale. Le Sénégal revient pour la deuxième fois en phase finale. En 2002, les Lions de la Teranga, lors du match d’ouverture avait créé une véritable sensation en s’imposant face à la France, alors tenante du titre. La suite fut tout aussi séduisante : un nul avec le Danemark puis un autre avec l’Uruguay, une victoire contre la Suède en huitième de finale (2-1, but en or d’Henri Camara à la 104’), avant son échec en quart de finale, sur un but en or également contre la Turquie. Le Sénégal, rappelons-le fut la deuxième équipe africaine a atteindre les quarts de finale d’une Coupe du monde après le Cameroun en 1990 et le Ghana en 2010. Les hommes d’Aliou Cissé sont dans un groupe extrêmement équilibré avec la Pologne, la Colombie et le Japon. La qualité de son effectif peut lui permettre d’envisager une participation intéressante, pourquoi pas dans la lignée de celle de 2002. Ce sera d’abord une question de solidarité. Avec CAF
Congo : Les Diables rouges sévèrement corrigés par les Black Stars du Ghana (5-1)
La douche a été on ne peut plus froide pour le nouveau ministre congolais des Sport et de l’éducation physique , Hugues Ngouelondélé, qui espérait, sans doute, entamer ses nouvelles fonctions sur une victoire des Diables rouges. Après avoir arraché un nul au math aller à Kumasi au Ghana (1-1), l’équipe nationale de football du Congo s’est lourdement inclinée chez elle, mardi 5, face à des Ghanéens réalistes et certainement vengeurs, lors de la 4ème journée des éliminatoires du Mondial 2018. Des adversaires que les poulains de Sébastien Migné étaient pourtant parvenus à impressionner lors du match aller en arrachant un nul précieux. Mais c’était sans compter sur la rage du jour des Black Stars et particulièrement de Thomas Partey, auteur de trois buts, qui n’auraient visiblement pas apprécié cet affront chez eux. Ce mardi noir, tout semblait ainsi rentrer dans l’ordre pour les joueurs ghanéens qui n’imaginent pas la honte qu’ils viennent d’infliger aux Congolais et particulièrement aux autorités nationales. Car, quand bien même elles ne l’auraient pas dit, celles-ci espéraient une bouffée d’air en ce temps de crise économique et financière. Le sport collectif connaît une évolution en dents de scie depuis plusieurs décennies déjà au désespoir des Congolais qui n’ont plus que de maigres occasions de manifester leur joie lors de grandes rencontres sportives auxquelles participe l’équipe nationale. Cela dit, à vrai dire, la défaite des Diables rouges, fût-elle lourde, ne surprend guère les fins connaisseurs du football congolais. Tant il est vrai que les « Diables » du Congo les ont souvent habitués à ce genre de débandade juste au moment où les Congolais croient retrouver l’équipe des grandes épopées. Les raisons de ces échecs à répétition et retentissants sont à la fois lointaines et actuelles. Tout comme les responsabilités sont partagées. Mais une chose est sûre, il va falloir revoir les logiciels utilisés jusqu’à ce jour pour gérer ce secteur, apprendre à voir ce qui se passe ailleurs sans toutefois céder au complexe et surtout arrêter de se mentir. Car le football congolais est malade.
Eliminatoires Mondial 2018 : Les Léopards de la RDC s’inclinent face aux Aigles de Carthage
Les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) se sont inclinés face aux Aigles de Carthage, vendredi 1 septembre à Radès en Tunisie. Les Congolais ont été battus sur le score de 2 buts à 1, à l’issue de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018. La confrontation qui s’annonçait pourtant équilibrée, au résultat bien incertain, « a tourné à l’avantage des Aigles de Carthage comme l’indique la possession du ballon, 61% en faveur des Tunisiens, 39% pour les Congolais, le nombre de ballons joués, 629 contre 403, enfin les tirs au but, 14 contre 6 », note la Confédération africaine de football (CAF). Il n’est donc pas étonnant si les hommes de Nabil Maâloul ont pu prendre le dessus sur la RD Congo et ouvrir le score sur un pénalty du défenseur Yassine Meriah consécutif à une faute d’Issama Mpeko sur Fakhreddine Ben Youssef (1-0, 18’). Une joie de courte durée, puisque peu avant la mi-temps, les Congolais parviennent à égaliser sur une erreur défensive des Aigles. En effet, alors que Mathlouti sort pour intercepter un centre congolais, Rami Bedoui tente de dégager le ballon mais il se rate. Cédric Bakambu, l’attaquant de Villareal, qui a suivi, n’a plus qu’à pousser le ballon au fond de la cage vide (1-1, 42’), décrit la CAF sur son site. La rencontre prend une autre tournure dès l’entame de la deuxième période lorsque la Tunisie se rue à l’assaut de la surface de vérité de Ley Matampi. « Ghilane Chaalani est au rebond d’un centre repoussé de Youssef Msakni. Le Tunisien frappe à bout portant et ne laisse aucune chance au gardien congolais (2-1, 47’) ». Le match retour est prévu pour le 5 septembre à Kinshasa en RDC.
Mondial 2018 : les Diables rouges chutent face aux Cranes de l’Ouganda (0-1)
Samedi 12 novembre, les Diables rouges du Congo ont perdu face aux Cranes de l’Ouganda (0-1), en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde. Les poulains de Pierre Lechantre, qui a été démis de ses fonctions après cette deuxième défaites et 11 mois seulement à la tête de l’équipe, se trouvent en mauvaise posture. Avec deux défaites au compteur, tout semble désormais compromis pour le onze national.
Eliminatoires Mondial 2018: la RDC l’emporte face à la Guinée (2-1)
La RD Congo s’est imposée à Conakry en Guinée, dimanche 13 novembre, sur le score de 2 buts à 1, dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires comptant pour le Mondial 2018. Grâce aux buts de Neeskens Kebano et Yannick Bolasie, les Léopards de la RDC retrouvent la tête du groupe A avec 6 points au compteur, juste devant les Aigles de Carthage.