Angola : 180 000 immigrants dont plusieurs volontaires retournent en RDC

Angola : 180 000 immigrants dont plusieurs volontaires retournent en RDC

Suite une opération initiée par les autorités angolaises contre les personnes vivant en situation irrégulière sur leur territoire, pas moins 180 000 Congolais auraient regagnés librement la République démocratique du Congo les dix derniers jours. Selon la chaîne Africanews, on dénombrerait plus de volontaires que de refoulés parmi ces ressortissants congolais qui ont été reconduits chez eux, précisant que « ce départ en grand nombre se justifie par la violence disent -ils des forces de l’ordre lors des opérations menées contre les étrangers ». A en croire une ONG congolaise et plusieurs médias angolais, ces violences auraient causé au moins une dizaine de morts dans les rangs des immigrés, ce qu’a naturellement démenti le porte-parole de la police locale angolaise. Adrien Thyg

Québec /Canada : l’immigration et le nationalisme blanc sournois deviennent les sujets vedettes de la compagne électorale en cours

Québec /Canada : l’immigration et le nationalisme blanc sournois deviennent les sujets vedettes de la compagne électorale en cours

TRIBUNE. Le débat des chefs de ce jeudi le 13 septembre 2018 à Montréal, n’a pas été convaincant et d’aucuns disent qu’il y a vraiment pas de gagnants. Beaucoup d’électeurs et d’électrices sont encore restés sur leur faim. Certains chefs ont franchi le rubicond en prônant une réduction du nombre d’immigrants entrants de 53 milles à 40 milles. Comme quoi le malheur du Québec (une province du Canada) serait lié au nombre des nouveaux venus. Depuis un certain temps, l’immigration et l’Islam sont devenus les cibles préférées de politiciens en panne de publicité. Les sujets sur l’immigration qu’on abordait à l’époque avec beaucoup de respect font en ce moment, l’objet de déclarations très maladroites et frustrantes pour les nouveaux venus. La xénophobie et le nationalisme radical blanc seraient-ils en train prospérer au Canada ? L’immigration une solution au vieillissement de la population du Québec/Canada La densité de la population du Québec serait de 6 habitants par km² (de nos jours). Ailleurs elle serait 57 pour le Sénégal, 112 pour la France, 338 pour le Japon, 31 pour les Etats-Unis et 3,3 pour le Canada. Ces chiffres datent de 2005 et ne sont qu’à titre indicatif. Cette province canadienne est très faiblement peuplée avec un indice synthétique de fécondité de 1,54 enfant par femme en 2017, alors qu’il était de 1,59 en 2016. Sans surprise, l’augmentation de l’espérance de vie et la faible fécondité qui perdurent depuis 1970 ont transformé le visage du Canada en général. Les naissances ne suffisent pas, en l’absence d’immigration, à renouveler la population selon Laurent Martel directeur de la division de la démographie à Statistique Canada. Cette agence fédérale prévoit qu’un canadien sur 4 sera âgé de de plus de 65 ans dans 15 ans. En cinq ans, les personnes de 65 ans et plus ont dépassé les 14 ans et moins. Le poids démographique des aînés est un signe indéniable du vieillissement de la population canadienne, alors qu’un siècle plus tôt les jeunes étaient les plus nombreux. Le même phénomène s’observe au Québec, où la population active a connu une diminution au profit des personnes âgées. L’évolution de la population ontarienne (province voisine) est pour sa part demeurée relativement stable, grâce à une immigration soutenue. Par contre, La population d’ici est incapable de se renouveler. Elle a besoin d’un nombre important d’immigrants afin de palier au déficit et combler la pénurie de la main d’œuvre. De plus, la diminution de la proportion de la population du Québec dans le Canada a des effets politique et économique négatifs. Elle réduirait la représentation de cette province au parlement fédéral et diminuerait ses transferts fédéraux sans compter l’impact sur la langue française qui est la seule langue officielle du Québec. Néanmoins, une certaine couche de la population reste allergique à l’immigration. Ce phénomène a été amplifié par certains politiciens racistes et xénophobes. Les médias auraient également jeté de l’huile sur le feu en accusant à tort les immigrants de ne pas s’intégrer et de refuser de parler la langue de la majorité qui est le français. D’ailleurs, de plus en plus de mouvements radicaux ont envahi l’espace public depuis un certain temps. Un de ces derniers groupes assure que son combat est de protéger la nation québécoise contre l’invasion de l’Islam. D’autres semblent cibler carrément les minorités culturelles sans pour autant le dire publiquement. Représentation des minorités dans les institutions québécoises (suite et fin, voir article précèdent) À Montréal (métropole québécoise), une personne sur trois est issue des minorités visibles et ethnoculturelles. Pourtant, très peu sont représentées au sein des sociétés paramunicipales et organismes associés. L’administration Plante (du nom de la mairesse actuelle, Valérie Plante), est très critiquée pour la faible représentation des minorités visibles dans ses rangs. Beaucoup de demandes lui ont été adressées afin qu’elle pose des gestes concrets en faveur de la diversité. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) compte 14,5 % de minorités visibles parmi son effectif policier et administratif. On est encore bien loin des 34 % que compte la population de la ville de Montréal, mais des efforts ont été faits ces dernières années. Par contre le quartier général de la Sûreté du Québec (police de l’état québécois ou police politique) a la peau blanche à 99,5 %. Moins d’une trentaine de minorités visibles y sont employées. Il en faudrait cinq fois plus, mais l’organisation stagne – voire recule – depuis des années dans ce domaine de recrutement. La police et les minorités. La police de la ville de Montréal est souvent pointée du doigt dans ses rapports avec les minorités. En mars 2018, elle et 2 de ses agents ont été condamnés par le Tribunal des droits de la personne à payer 12 000 $ de dommages à un homme pour profilage racial, dans une cause portée par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Selon les faits rapportés par le jugement, un jeune homme d’origine ghanéenne travaillait comme livreur pour un restaurant et circulait à Montréal Nord vers 4h du matin. Deux policiers ont intercepté son véhicule. Après quelques vérifications, ils ont constaté des infractions au Code de la sécurité routière. Par la suite, les policiers ont procédé à l’arrestation du plaignant et son véhicule a été remorqué. L’attentat de la grande mosquée de Québec. Le 29 janvier 2017, un homme armé, de nationalité canadienne, avait ouvert le feu sur les fidèles présents au centre islamique de Québec, au Canada, tuant six personnes et faisant huit blessés. L’auteur de la fusillade, Alexandre Bissonnette, un étudiant en sciences politiques de 27 ans, était connu pour son ultranationalisme et sa xénophobie. C’était l’attentat de la grande mosquée de Québec considérée comme une tuerie de masse. Le Centre culturel islamique de Québec avait déjà fait l’objet d’actions islamophobes dans les mois précédents. En juin 2016, une tête de porc est déposée devant cette mosquée en plein ramadan. Quelques semaines plus tard, une lettre islamophobe est distribuée dans son voisinage. Les révélations du

Quelle belle correction du peuple malien aux autorités algériennes !

Quelle belle correction du peuple malien aux  autorités algériennes !

L’Ambassade algérienne à Bamako (Mali) a été prise d’assaut, le 12 mars 2018, par des centaines de maliens expulsés d’Algérie dans des conditions inhumaines. Ces jeunes expulsés maliens très en colère contre les autorités algériennes se sont attaqués à tout ce qu’ils trouvaient sur leur passage et ont même mis le feu à l’Ambassade algérienne. Ainsi, à coups de jets de pierres, ces ressortissants maliens ont brisé les vitres de fenêtres, des ampoules et des caméras de surveillance et ont arraché les barrières en fer, lançant un signal fort à l’endroit des autorités algériennes qui leur imposent des conditions de vie inhumaines dans leur pays. Pis, ont déploré les manifestants, même au moment de leur rapatriement, ils sont maltraités par les autorités algériennes. Cette réaction de maliens expulsés d’Algérie dans des conditions inhumaines intervient au moment même où de nombreuses ONG’s alertent l’opinion internationale, protestant contre autorités algériennes suite au traitement dégradant et cruel subi par les réfugiés subsahariens qui affluent en grand nombre en Algérie ces dernières années. Ces manifestants font partie des milliers de subsahariens dont de nombreux maliens qui avaient été arrêtés, puis expulsé par Alger. En effet, Alger se livre à une chasse aux subsahariens en état de déshérence. Entassés dans des moyens de transport de fortune, sans nourriture et dépossédés de leurs maigres économies, en proie au froid et à la faim, ces « pestiférés » seront parqués comme des bêtes sauvages, dans des camps, avant d’être jetés hors des frontières. Cette situation intervient au moment même où la France s’apprête à renvoyer au bercail des milliers d’Algériens en situation irrégulière au pays de Bouteflika. En effet, ils sont plus de 10 000 ressortissants algériens dont 484 mineurs à être en situation irrégulière en France et font actuellement l’objet d’une procédure d’expulsion vers leur pays d’origine, l’Algérie. Au final on peut affirmer qu’à l’inverse du Maroc ou de la Tunisie, pays de grande tradition d’accueil et modèle d’intégration à l’échelle africaine, l’Algérie, hélas, a emprunté la voie du rejet, de la xénophobie et de l’ostracisme. Farid Mnebhi.

La régulation de l’immigration au congo-brazzaville

La régulation de l’immigration au congo-brazzaville

TRIBUNE. Le Congo-Brazzaville parait comme être un pays trop généreux vis à vis des étrangers. En effet, beaucoup d’étrangers vivent au Congo-Brazzaville sans posséder une carte de séjour ou de résident. Cela va, de plusieurs ressortissants venant des pays d’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Togo, la Guinée Conakry et la Mauritanie, mais aussi de certains pays d’Afrique centrale comme la Centrafrique, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Cameroun. Même beaucoup de ressortissants occidentaux comme les Français, Américains Italiens, sans oublier les Chinois et les Libanais résident au Congo-Brazzaville sans pourtant se préoccuper d’avoir en leur possession leurs documents de séjours. Alors qu’à leur tour, les Congolais de Brazzaville qui vivent dans tous ces pays cités se doivent d’être conforme et respecter les législations relatives au séjours pour les étrangers dans ces pays. Mais cette réalité relève de la lassitude des autorités policières et gouvernementales congolaises qui ferment les yeux devant ces comportements inciviques de ces étrangers qui peuvent faire ce qu’ils veulent au Congo-Brazzaville ce que ces derniers ne pourront admettre dans leurs pays respectifs. A tout effet, l’immigration au Congo-Brazzaville doit être réguler et le contrôle des étrangers effectifs car tout étranger dans un pays se doit de respecter les lois sur son séjour dans le pays d’autrui et ce partout au monde. Au Congo-Brazzaville par exemple, quatre vingt quinze pour cent du commerce est aux mains de personnes étrangères. Ce qui est un fait rare dans beaucoup de pays du monde et cela n’est normal pour un pays comme le Congo-Brazzaville où les nationaux congolais doivent avoir des droits économiques et dont ils doivent en jouir. Enfin, à ce jour, le Congo-Brazzaville accueil 12 pour cent des étrangers ce qui fait de lui un pays à fort taux d’étrangers pour un pays qui à peine est moins riche économiquement car classé par la Banque Mondiale dans la catégorie de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure avec un PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat de 6720 dollars en 2016. Christian LOUHOU KINSANGOU, Melun, France.

Une politique migratoire du Maroc conforme à son Histoire séculaire et à son africanité.

Une politique migratoire du Maroc conforme à son Histoire séculaire et à son africanité.

Force est de reconnaître et de constater que les campagnes de déportation de migrants subsahariens et autres ressortissants africains, notamment d’Afrique de l’Est et de l’Ouest, opérées par les autorités algériennes ont suscité, et continuent de susciter à ce jour 17 décembre 2016, des réactions d’indignation chez tous les acteurs sociaux et politiques internationaux, mais aussi au Mali, au Niger, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et dans bien d’autres pays africains touchés par ces inhumaines opérations d’expulsion. A ce sujet, il a été remarqué le « silence radio » de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine (U.A), la sud-africaine Nkosazana Dlaimini-Zuma. Le silence de cette responsable de l’U.A est la démonstration parfaite de sa compromission avec les responsables algériens. Ceci étant dit, face aux violences dépassant l’entendement humain perpétrées à l’endroit des migrants subsahariens et autres africains, monnaie courante en Algérie, le Maroc, pionnier en Afrique en matière de régularisation des migrants, vient de lancer sa 2ème phase de régularisation et d’intégration des personnes en situation irrégulière sur le territoire marocain. En effet, dès la fin de ses visites officielles dans plusieurs pays africains, le Roi Mohammed VI a ordonné, le 12 décembre 2016, le lancement de cette vaste opération de régularisation. Cette nouvelle opération concernera les étrangers conjoints de ressortissants marocains, les étrangers conjoints d’autres étrangers en résidence régulière au Maroc, les enfants issus des deux cas susvisés, les étrangers disposant de contrats de travail effectifs, les étrangers justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc ainsi que les étrangers atteints de maladies chroniques. A noter que la première phase, tenue en 2014, avait été un succès et avait permis la régularisation de près de 25 000 subsahariens et autres ressortissants africains. Ainsi, donc, nul ne peut nier que le Maroc, sous la conduite sage et humaine de son Roi, est une terre d’accueil et que le Roi Mohammed VI est, et restera toujours, à l’écoute de leurs difficultés et de leurs souffrances, et que son Souverain a toujours joint la parole à l’acte, contrairement à certains pays qu’il est inutile de nommer. Ils se reconnaîtront ! Autre preuve de solidarité du Maroc envers ces centaines d’expulsés subsahariens d’Algérie lâchés en plein désert du Sahara algérien comme des va-nu-pieds ou dirigés, pour les plus « chanceux », vers Agadez, au Niger, dans des camions à sable, le Roi Mohammed VI a, une fois encore, tenu à apporter la preuve de la solidarité du Maroc et du peuple marocain envers ses frères africains en ordonnant, le 15 décembre 2016, l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au Niger. Une première aide de 16 tonnes composée de produits alimentaires, de couvertures et de tentes est arrivée à Agadez le vendredi 16 décembre 2016. Une 2ème tranche d’un même volume est attendue très prochainement à Agadez pour soulager, autant que faire se peut, les souffrances physiques et psychologiques de ces expulsés d’Algérie, vieillards, enfants, femmes, et hommes. Aujourd’hui, aucune organisation, associations et défenseurs des Droits de l’Homme ainsi qu’aucune instances internationales, quelle qu’elle soit ne peut montrer du doigt le Maroc sur cette question et encore moins sur celles des libertés publiques, de la démocratie, du respect de l’autre et de la tolérance religieuse. Sur ces chapitres, le Maroc n’a aucune leçon à recevoir. Elle ferait bien de jeter un coup d’oeil assidu et sans complaisance en Algérie, en Kabylie, en territoire M’Zab et dans les camps des séquestrés des sahraouis marocains de Tindouf.

Traque à grande échelle et expulsion musclée de subsahariens en Algérie : la communauté internationale s’indigne.

Traque à grande échelle et expulsion musclée de subsahariens en Algérie : la communauté internationale s’indigne.

A la suite des arrestations violentes et des expulsions massives de migrants originaires d’Afrique subsaharienne, d’Afrique Centrale, d’Afrique de l’Est et d’Afrique de l’Ouest, la communauté internationale s’est mobilisée pour signifier aux autorités algériennes sa colère et sa révolte face à ce comportement inhumain. Cette chasse aux subsahariens, qui bafoue les valeurs élémentaires des Droits de l’Homme, continue de soulever un véritable tollé en Europe, en Amérique, en Asie et en Afrique, comme elle a également provoqué l’indignation normale de la presse écrite, télévisuelle et électronique à travers le monde, sans oublier de mentionner celle des ONG’s, associations et personnalités versées dans la défense des Droits de l’Homme. Ainsi, « Human Rights Watch » a-t’elle vivement condamné ces expulsions sommaires tous azimuts, rappelant aux responsables algériens les engagements internationaux de leur pays, particulièrement la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés et son Protocole de 1967. D’ailleurs, Madame Sarah Leah Whitson, Directrice Moyen-Orient et Afrique de cette organisation, a émis une sévère mise garde à l’Algérie sur toute tentative de violation des droits de ces réfugiés. Les ONG’s Médecins Sans Frontières, Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc, Haut Conseil des Acteurs Non-Etatiques gabonais, Réseau des Organisations de la Société pour l’Economie Verte en Afrique Centrale, Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, Horizon Sans Frontières, Association de Promotion des Libertés Fondamentales et bien d’autres, ont condamné avec la plus grande fermeté ces déportations en masse intervenues dans des conditions inhumaines et dégradantes. Toutes ces ONG’s ont appelé l’Union Africaine, la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) à se prononcer sur cette situation dramatique. L’Algérie n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai ! Je rappellerai les expulsions massives de 2004, 2010 et 2016 ; des expulsions qui portent préjudice à l’idéale d’unité africaine que cherchent à bâtir les dirigeants africains et qui sont intervenues alors que l’Algérie organisait le Forum Africain d’Investissements et d’Affaires qui fut un échec total. Les expulsions d’Algérie de migrants subsahariens ont fait et continuent de faire les gros titres de la presse internationale, notamment africaine où elles ont été dénoncées avec virulence. Même le parti algérien d’opposition, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), a stigmatisé le traitement infligé aux migrants subsahariens. Cette traque cruelle de subsahariens pourrait trouver son explication dans la situation explosive que vit l’Algérie, sur les plans politique, économique et social. En effet, la forte baisse du cours des hydrocarbures a très négativement impacté les équilibres financiers de l’Etat algérien et provoqué l’épuisement du Fonds de Régulation des Recettes (FFR) et des réserves de change. Un tel environnement financier défavorable, dont les perspectives d’amélioration restent pessimistes, du moins à cours terme, affecte le pouvoir d’achat des Algériens, augmente l’inflation, diminue les commandes publiques, entraîne des licenciements et accroit le nombre de chômeurs. C’est pourquoi les autorités algériennes, dans une tentative désespérée de désamorcer la crise en cours, se sont attelées à désigner à la population des boucs émissaires pour détourner leur attention des autres grands problèmes de la société algérienne Les subsahariens ont malheureusement fait les frais de cette politique populiste et raciste. Avec ces expulsions incompréhensibles de migrants subsahariens, déjà empêtrés dans une détresse sans fond, et avec l’annonce du récent décès en détention du journaliste bloggeur Mohamed Tamalt après plus de 03 mois de grève de la faim et condamné à 02 ans de prison pour avoir diffusé sur sa page facebook un poème contenant des vers offensant le Président Bouteflika, l’Algérie vient, une nouvelle fois, de s’illustrer sinistrement sur le registre des Droits de l’Homme. Ces déportations inhumaines de subsahariens viennent définitivement d’écrire une page sombre de l’Histoire de ce pays, qui, si je me souviens, fait partie du continent Africain.