Les prix mondiaux des denrées alimentaires sur un trend baissier pour le sixième mois d’affilée
Les prix des denrées alimentaires sont restés sur un trend baissier à l’échelle mondiale, pour le sixième mois consécutif en septembre, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) soulignant que les prix des huiles végétales sont les premiers responsables du recul enregistré en septembre. « Le baromètre des prix mondiaux des denrées alimentaires a affiché une baisse pour le sixième mois consécutif en septembre, avec un net recul des cours des huiles végétales qui a fait plus que contrebalancer la hausse des prix des céréales », a indiqué l’agence onusienne dans un récent rapport. En effet, comme l’explique l’organisation internationale dans son rapport, « le fléchissement de septembre tient à la forte chute des cours internationaux des huiles végétales et à la baisse modérée de ceux du sucre, de la viande et des produits laitiers ». Selon une analyse de la FAO, les baisses observées au cours du mois de septembre de ces produits ont largement neutralisé le rebond du sous-indice des prix des céréales. En s’établissant en moyenne à 136,3 points en septembre, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a accusé une baisse de 1,1% par rapport au mois d’août. L’organisation précise toutefois que le niveau de l’indice demeure supérieur de 5,5% à sa valeur d’il y a un an et de noter qu’il suit l’évolution mensuelle des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires couramment échangés. A l’origine de la baisse observée au cours du mois dernier, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a cédé 6,6% (10,8 points) au cours du même mois. Avec une valeur moyenne affichée de 152,6 points, il a ainsi atteint son niveau le plus bas depuis février 2021. Dans le détail, les données recueillies montrent un fléchissement des cours internationaux des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza. D’après les analystes de la FAO, la persistance de stocks importants d’huile de palme, qui a coïncidé avec la hausse saisonnière de la production en Asie du Sud-Est, a tiré vers le bas les prix de cette denrée. Le repli du sous-indice est justifié par « la hausse des disponibilités d’huile de soja à l’exportation en Argentine, l’offre accrue d’huile de tournesol de la région de la mer Noire et la baisse des prix du pétrole brut », a expliqué l’organisation. En atteignant une valeur moyenne de 147,8 points en septembre, l’Indice FAO des prix des céréales a progressé de 1,5% (2,2 points) par rapport au mois d’août et de 11,2% (14,9 points) de plus qu’en septembre 2021. Dans le détail, « les prix internationaux du blé ont enregistré un rebond de 2,2%, sous l’effet de préoccupations concernant l’état des cultures en Argentine et aux Etats-Unis d’Amérique où prédomine un temps sec ». Pour les experts de la FAO, cette progression a aussi pour causes le rythme rapide des exportations de l’Union européenne, qui se double d’une forte demande interne, et l’incertitude accrue qui pèse sur le prolongement de l’initiative céréalière de la mer Noire au-delà du mois de novembre. S’agissant des prix mondiaux du maïs, les données révèlent qu’ils n’ont quasiment pas bougé. Et pour cause : la vigueur du dollar américain a permis de « contrebalancer la pression exercée par la contraction des perspectives d’approvisionnement, alors que les prévisions de production ont encore été revues à la baisse aux Etats-Unis d’Amérique et dans l’Union européenne ». Quant à l’Indice des prix de tous les types de riz, la FAO note qu’il a progressé de 2,2%, en grande partie en raison des changements apportés par l’Inde à sa politique d’exportation. Commentant l’évolution de l’Indice FAO des prix des produits laitiers en septembre dernier, l’agence onusienne annonce que celui-ci s’est établi en moyenne à 142,5 points, perdant ainsi 0,6% (0,8 point) au cours de ce mois. Ce recul reflète « dans une large mesure les effets de la dépréciation de l’euro par rapport au dollar américain, à quoi s’ajoutent les incertitudes du marché et des perspectives de croissance économique peu réjouissantes à l’échelle mondiale », selon les explications de la FAO. L’Indice FAO des prix de la viande s’est de son côté replié de 0,5% (0,6 point) après s’être établi en moyenne à 121,4 points en septembre dernier. Après analyse, il ressort qu’« il s’agit de la troisième baisse mensuelle consécutive de l’indice, dont la valeur demeure toutefois supérieure de 8,7 points (7,7%) à celle enregistrée au même mois de l’année dernière », a constaté l’institution internationale. Il ressort de la même analyse que les prix de la viande de bovins ont connu une baisse « du fait du niveau élevé des disponibilités à l’exportation au Brésil et d’une liquidation importante du cheptel bovin dans certains pays producteurs ». La FAO note cependant que les prix de la viande de volaille ont légèrement fléchi sous l’effet d’une demande atone à l’importation et que ceux de la viande porcine ont à l’inverse été en hausse suite à une offre insuffisante d’animaux prêts à l’abattage dans l’Union européenne. L’autre constat relevé durant le mois de septembre dernier, c’est le recul de 0,7% de l’Indice FAO des prix du sucre. Sous l’effet en grande partie de perspectives de production encourageantes au Brésil, d’une baisse des prix de l’éthanol et des fluctuations des taux de change, il a cédé 0,8 point par rapport au mois précédent. Précisant qu’il s’agit de la cinquième baisse mensuelle consécutive de cet indice. Lequel a atteint son niveau le plus bas depuis juillet 2021, a rappelé l’organisation. Alain Bouithy
Nette baisse des prix mondiaux des produits alimentaires en juillet
Les prix mondiaux des produits alimentaires ont enregistré une nette baisse en juillet dernier, selon un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Tiré vers le bas par les huiles végétales et les produits laitiers, l’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est rétracté par rapport au mois précédent. En effet, il s’est établi en moyenne à 140,9 points en juillet, soit une baisse de 8,6% par rapport à juin. Ainsi que l’a souligné l’agence onusienne dans son rapport, « il s’agit de sa quatrième baisse mensuelle consécutive depuis qu’il a atteint, plus tôt dans l’année, son niveau le plus haut jamais enregistré ». Cependant, et comme l’a fait également remarquer l’organisation internationale dans ledit document, l’indice FAO des prix des produits alimentaires – qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires couramment échangés- « est néanmoins resté supérieur de 13,1% à sa valeur de juillet 2021 ». Quoi qu’il en soit, et du point de vue de l’accès aux aliments, il est évident que «la baisse des prix des produits alimentaires, qui avaient atteint des niveaux très élevés, est positive », a estimé l’économiste en chef de la FAO, Maximo Torero. Quand bien même « de nombreuses incertitudes demeurent, notamment les prix élevés des engrais et leurs potentielles incidences sur la production et les moyens de subsistance des agriculteurs à l’avenir, les perspectives économiques mondiales sombres et les fluctuations des taux de change, menacent sérieusement la sécurité alimentaire mondiale», a-t-il reconnu. Les prix des principales céréales et des huiles végétales enregistrent une baisse à deux chiffres, selon la FAO. Dans le détail, les données recueillies par l’organisation montrent que l’indice FAO des prix des huiles végétales s’est affaissé de 19,2% en juillet, après s’être établi en moyenne à 171,1 points, soit une baisse de 40,7 points. Il tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis 10 mois. « Ce net recul est principalement dû à la chute des prix mondiaux des huiles de palme, de soja, de colza et de tournesol », selon l’agence onusienne notant que les prix internationaux de l’huile de palme ont enregistré leur quatrième baisse mensuelle consécutive en juillet. « Les cours de tous les types d’huile ont chuté, en raison des abondantes disponibilités exportables prévues en Indonésie pour ce qui concerne l’huile de palme, de la nouvelle récolte abondante d’huile de colza qui est prévue et d’une demande d’huile de soja qui est restée atone », a-t-elle ajouté. Restons dans ce rayon pour souligner que les prix de l’huile de tournesol ont eux aussi accusé une baisse marquée, dans un contexte de demande mondiale à l’importation limitée, malgré les incertitudes persistantes quant à la logistique dans la région de la mer Noire. Les experts de la FAO sont persuadés que la baisse des prix du pétrole brut a également tiré les valeurs des huiles végétales vers le bas. En affichant une valeur moyenne de 147,3 points en juillet, soit une chute de 19,1 points, l’indice FAO des prix des céréales a cédé 11,5% au cours du mois dernier. Mais à en croire l’organisation, il reste tout de même en hausse de 16,6% (21,0 points) par rapport à sa valeur de juillet 2021. Il est à noter que « les prix de toutes les céréales représentées dans l’indice ont chuté, la plus forte baisse étant à mettre au compte des prix mondiaux du blé, qui perdent pas moins de 14,5% », a relevé la FAO. Ce recul s’est produit « en réaction à l’accord conclu entre l’Ukraine et la Fédération de Russie au sujet du déblocage des principaux ports de la mer Noire et du fait de l’arrivée des disponibilités saisonnières issues des récoltes en cours dans l’hémisphère Nord », a expliqué l’organisation. Soulignons également le recul des prix mondiaux des céréales secondaires et du maïs qui ont cédé respectivement 11,2% et 10,7% en juillet, suite en partie à l’accord concernant la mer Noire, ainsi qu’à l’accroissement des disponibilités saisonnières en Argentine et au Brésil. Quant aux prix internationaux du riz, l’agence onusienne annonce qu’ils ont également enregistré leur première baisse en 2022. S’agissant de l’indice FAO des prix du sucre, les chiffres révèlent qu’il s’est établi en moyenne à 112,8 points en juillet, soit un recul de 4,4 points. Il s’est ainsi rétracté de 3,8% par rapport au mois de juin, a fait savoir la FAO notant qu’il s’agit de la troisième baisse mensuelle consécutive de cet indice, qui atteint son niveau le plus bas depuis cinq mois. Comme l’a souligné la FAO dans son rapport, ce recul intervient « sur fond d’inquiétudes en ce qui concerne la demande future compte tenu du nouveau ralentissement de l’économie mondiale qui est attendu et en raison de l’affaiblissement du real brésilien et d’une baisse des prix de l’éthanol qui a donné lieu à une production de sucre plus importante que prévu au Brésil au cours du mois de juillet ». D’après la même source, la baisse des prix mondiaux du sucre pourrait être aussi influencée par « les informations indiquant une hausse des exportations et des perspectives de production favorables en Inde » ; tandis que le temps chaud et sec dans l’Union européenne a empêché une baisse plus nette des prix. Affichant une valeur moyenne de 146,4 points en juillet, soit 3,8 points de moins qu’en juin, l’indice FAO des prix des produits laitiers a cédé 2,5% en glissement mensuel. Mais pour les auteurs du rapport de la FAO, tout indique que ce niveau reste supérieur de 29,7 points (25,4%) à celui du mois de juillet de l’année dernière. Alors que les prix des laits en poudre et du beurre ont accusé une baisse en juillet dernier, les données de la FAO montrent que ceux du fromage sont restés stables grâce à la demande observée dans les destinations touristiques européennes. En recul de 0,5% par rapport à juin, l’indice FAO des prix de la viande a régressé « du fait de l’affaiblissement de la demande à l’importation de viandes bovine, ovine et porcine », a expliqué l’organisation internationale. En raison d’une solide demande
Baisse des prix des céréales, des huiles végétales et du sucre à l’échelle internationale
Les prix des céréales, des huiles végétales et du sucre ont reculé à l’échelle mondiale à fin juin, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ceux des produits laitiers et de la viande ont en parallèle augmenté, a constaté la FAO notant que le baromètre des prix mondiaux des denrées alimentaires a légèrement fléchi pour le troisième mois consécutif. En effet, «l’indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une valeur moyenne de 154,2 points en juin 2022, soit un recul de 2,3% par rapport à mai», a affirmé l’organisation internationale précisant toutefois qu’il est encore en hausse de 23,1% par rapport à juin 2021. Comme le fait remarquer l’économiste en chef de la FAO, Máximo Torero Cullen, «les facteurs qui ont tiré les prix mondiaux vers le haut en premier lieu continuent de peser». Ce dernier fait allusion, en particulier, à la forte demande mondiale, aux conditions météorologiques défavorables dans certains des principaux pays producteurs, aux coûts élevés de la production et du transport et aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement dues à la Covid-19. A tous ces facteurs « s’ajoutent les incertitudes découlant de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine», a-t-il souligné. Dans le détail, l’indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 166,3 points en juin, soit une baisse de 4,1% par rapport au mois de mai, a fait savoir la FAO constatant qu’il reste toutefois en hausse de 27,6% par rapport à sa valeur de juin 2021. Bien qu’en chute de 5,7% en juin dernier, les prix internationaux du blé affichaient encore une valeur supérieure de 48,5% à celle de l’année dernière au même mois, a indiqué l’institution dans son rapport. Qu’à cela ne tienne, «le recul constaté en juin s’explique par la disponibilité saisonnière de nouvelles récoltes dans l’hémisphère nord, l’amélioration des conditions de culture dans certains des principaux pays producteurs et le relèvement des perspectives de production en Fédération de Russie». Quant aux prix internationaux des céréales secondaires, les données montrent qu’ils ont accusé un recul de 4,1%, tout en gardant leur valeur supérieure de 18,4% à celle d’il y a un an. A noter que la baisse en glissement mensuel des prix mondiaux du maïs (-3,5%) s’explique par l’accroissement des disponibilités saisonnières en Argentine et au Brésil et de l’amélioration des conditions de culture aux Etats-Unis d’Amérique. En s’établissant en moyenne à 211,8 points en juin, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a enregistré une baisse de 7,6% par rapport au mois précédent. Selon l’agence onusienne, «les prix mondiaux de l’huile de palme ont fléchi sous l’effet de la hausse saisonnière de la production dans les principaux pays producteurs et de l’accroissement des disponibilités prévu en Indonésie». Les données recueillies par la FAO montrent en outre que ceux de l’huile de tournesol et de l’huile de soja se sont inscrits en baisse, suite au fléchissement de la demande mondiale à l’importation du fait de la hausse des coûts. En recul de 2,6% par rapport au mois de mai, l’Indice FAO des prix du sucre a pour sa part affiché une valeur moyenne de 117,3 points au titre du sixième mois de l’année. Ainsi que le relève la FAO dans son rapport, «il s’agit de la deuxième baisse mensuelle consécutive de l’indice, qui a atteint son niveau le plus bas depuis février, notamment parce que les perspectives concernant les disponibilités mondiales sont favorables». Aussi, tout porte à croire que le ralentissement de la croissance économique mondiale a également pesé sur la demande et les prix internationaux du sucre, ont estimé les experts de l’organisation. Rappelons que les prix internationaux de la viande et des produits laitiers ont marqué une tendance opposée à celle affichée par ceux des céréales, des huiles végétales et du sucre. En effet, selon les experts de l’agence onusienne, l’indice FAO des prix de la viande s’est établi en moyenne à 124,7 points en juin, soit 1,7% de plus qu’en mai, atteignant ainsi un nouveau niveau record et dépassant de 12,7% sa valeur de juin 2021. Il ressort des données analysées que «les prix mondiaux de tous les types de viande ont augmenté, notamment ceux de la volaille, qui ont nettement progressé et ont atteint un niveau record, du fait du resserrement persistant des disponibilités mondiales dû à la guerre en Ukraine et de l’apparition de foyers de grippe aviaire dans l’hémisphère nord», a indiqué l’organisation. De son côté, l’indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré une valeur moyenne de 149,8 points en juin, soit 4,1 points (1,8%) de plus qu’en mai et un niveau supérieur de 24,9% à celui de juin 2021, a fait savoir la FAO relevant que les prix internationaux de tous les produits laitiers ont augmenté en juin denier. Pour l’institution, «la plus forte hausse est à mettre au compte des prix du fromage, laquelle s’explique principalement par l’envolée de la demande à l’importation sur le marché au comptant sur fond de craintes quant à une baisse des disponibilités plus tard dans l’année». En raison d’une forte demande à l’importation et de la faiblesse persistante de l’offre mondiale, l’organisation des Nations unies a indiqué que les prix mondiaux du lait en poudre ont augmenté au cours de la même période. Alain Bouithy
L’envolée des prix des huiles végétales et du maïs s’estompe à l’échelle mondiale
Répit. Les prix mondiaux des produits alimentaires ont amorcé un repli au cours du mois d’avril 2022, à la suite principalement du léger recul des prix des huiles végétales et des céréales, a annoncé l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Après leur envolée au mois précédent, les prix des huiles végétales et du maïs ont affiché une légère baisse. Quant à ceux du riz, de la viande, des produits laitiers et du sucre, ils se sont accrus légèrement au cours de la même période, a indiqué l’agence onusienne dans un nouveau rapport. Malgré ce recul, les données recueillies par l’institution internationale laissent cependant apparaitre une dégradation des perspectives concernant les échanges mondiaux. Quoi qu’il en soit, « l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a enregistré une valeur moyenne de 158,5 points en avril 2022, soit une baisse de 0,8% par rapport au niveau record atteint en mars », a constaté l’agence dans son rapport précisant qu’il était encore en hausse de 29,8% par rapport à son niveau d’avril 2021. Dans le détail, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a baissé de 5,7% en avril. D’après les données analysées, il efface près d’un tiers de la hausse enregistrée en mars, mais reste bien supérieur à son niveau enregistré un an auparavant. « Cette baisse s’explique par le recul des prix des huiles de palme, de tournesol et de soja, qui a plus que compensé la hausse des cours de l’huile de colza », a expliqué la FAO. Sous l’effet de la faiblesse des importations mondiales due aux coûts élevés, ainsi que de l’affaiblissement des perspectives concernant la demande en Chine, les prix internationaux de l’huile de palme ont pour leur part accusé un retrait modéré en avril dernier. Si le léger recul de l’indice est le bienvenu, en particulier pour les pays à faible revenu et à déficit vivrier, l’Économiste en chef de la FAO, Máximo Torero Cullen, note cependant que « les prix des produits alimentaires restent proches de leurs plus hauts niveaux atteints récemment, en raison du resserrement persistant du marché ». Ce qui, a-t-il estimé, « met à mal la sécurité alimentaire des plus vulnérables dans le monde entier». Tiré vers le bas par une baisse de 3,0% des prix mondiaux du maïs, l’Indice FAO des prix des céréales a, de son côté, cédé 0,7 point (0,4%) au cours du mois dernier, après avoir affiché une valeur moyenne de 169,5 points en avril. A noter que les prix internationaux du blé, qui se ressentent fortement du blocage prolongé des ports en Ukraine et des craintes suscitées par les conditions de culture aux États-Unis d’Amérique, ont gagné 0,2%, selon l’agence des Nations Unies. La FAO affirme toutefois que cette hausse a été tempérée par l’accroissement des expéditions de l’Inde et un volume d’exportations plus important que prévu en Fédération de Russie. Soutenus par une forte demande en Chine et au Proche-Orient, les prix internationaux du riz ont quant à eux augmenté de 2,3% par rapport à leurs niveaux de mars. L’Indice FAO des prix du sucre a progressé de 3,3% au cours de cette même période. Des données montrent qu’il a affiché une valeur moyenne de 121,8 points en avril, correspondant ainsi à une augmentation de 3,9 points depuis mars. Selon les explications de la FAO, cette évolution est justifiée par « la hausse des prix de l’éthanol et de craintes au sujet du lent démarrage de la récolte de 2022 au Brésil, le premier exportateur mondial de sucre ». Dans son rapport, l’agence onusienne note toutefois que des disponibilités plus importantes que prévu en Inde, exportateur majeur de sucre, ont renforcé les perspectives mondiales en matière d’offre et ont empêché une hausse plus substantielle des prix. S’agissant de l’Indice FAO des prix de la viande, il s’est établi en moyenne à 121,9 points en avril, enregistrant ainsi une hausse de 2,2% (2,7 points) par rapport au mois précédent et atteignant du coup un nouveau niveau record. Une évolution due à la hausse des prix de la volaille, de la viande de porcins et de la viande de bovins. Comme l’explique l’agence, « les perturbations qui touchent les exportations de l’Ukraine et la propagation de la grippe aviaire dans l’hémisphère Nord ont eu des incidences sur les prix de la volaille », tandis que les prix de la viande d’ovins ont affiché une valeur moyenne légèrement plus faible. En s’établissant en moyenne à 147,1 points en avril, l’Indice FAO des prix des produits laitiers a progressé de 0,9%, soit 1,3 point, de plus qu’en mars. Il s’agit de la huitième hausse mensuelle consécutive de l’Indice qui s’établit ainsi à 28,0 points (23,5%) de plus que sa valeur enregistrée il y a un an, a fait savoir la FAO. Selon elle, « en avril, la tendance haussière des prix des produits laitiers s’est poursuivie, sous l’effet d’un resserrement persistant des disponibilités mondiales, car la production laitière en Europe de l’Ouest et en Océanie a continué d’afficher des résultats en dessous de ses niveaux saisonniers ». A noter que la plus forte hausse est à mettre au compte des prix internationaux du beurre, dont la demande s’est envolée du fait de la pénurie actuelle d’huile de tournesol et de margarine, a conclu l’agence. Alain Bouithy
Huiles végétales et produits laitiers tirent les prix vers le haut
Les prix mondiaux des produits alimentaires étaient en hausse au cours du mois de janvier 2022, annonce l’Agence des Nations Unies pour l’aliment et l’agriculture (FAO). En s’établissant en moyenne à 135,7 points le mois dernier, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a enregistré une hausse de 1,1% par rapport à décembre 2021. La progression de cet indice est due «en premier lieu à la hausse de 4,2% en glissement mensuel de l’Indice FAO des prix des huiles végétales, dont la tendance à la baisse enregistrée en décembre s’est inversée et qui a atteint son plus haut niveau historique», a expliqué l’agence onusienne. A en croire la FAO, les cours de toutes les principales huiles ont augmenté également au cours de la même période en raison de la hausse des prix du pétrole brut. Dans son rapport, l’organisation internationale attribue l’évolution «des prix de l’huile de palme en grande partie aux craintes concernant la possible diminution des disponibilités exportables en Indonésie, premier exportateur mondial. La même source explique, par ailleurs, que les prix de l’huile de soja ont pour leur part été soutenus par d’abondants achats à l’importation, en particulier de la part de l’Inde. Quant aux prix de l’huile de colza, ils ont été portés par la poursuite du resserrement de l’offre a poursuivi la FAO notant, en ce qui concernant l’huile de tournesol, que le resserrement de l’offre et la hausse de la demande mondiale à l’importation se sont répercutés sur les cours. Cité dans un communiqué de la FAO, Boubaker Ben-Belhassen, Directeur de la Division des marchés et du commerce de la FAO, estime que «la diminution des disponibilités exportables, qui s’ajoute à d’autres contraintes sur le plan de l’offre, en particulier le manque de main-d’œuvre et les conditions météorologiques défavorables, est en grande partie à l’origine de cette augmentation des prix, qui atteignent un niveau record». En progression de 2,4%, l’Indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré sa cinquième hausse mensuelle consécutive, selon l’agence qui précise cependant que les plus fortes hausses étant à mettre au compte sont celles du lait écrémé en poudre et du beurre. Notons que le resserrement des marchés mondiaux des produits laitiers fait suite à la réduction des disponibilités exportables en provenance de l’Europe de l’Ouest, au fait que l’on attende une production en dessous de la moyenne en Océanie dans les mois à venir ainsi qu’aux retards dans le traitement et le transport dus au manque de main‑d’œuvre lié à la covid-19, comme l’a fait savoir la FAO dans son communiqué. Selon la même source, l’Indice FAO des prix des céréales s’est légèrement accru de +0,1% par rapport à décembre 2021 : les prix du maïs à l’exportation ont progressé de 3,8%, ceux du blé ont accusé un recul de 3,1% tandis qu’une hausse mensuelle de 3,1% a été observée au niveau des prix internationaux du riz. Notons que «l’Indice FAO des prix de la viande a légèrement augmenté en janvier, les prix internationaux de la viande de bovins atteignant un niveau record, tandis que les prix de la viande d’ovins et de la volaille se sont assouplis» également, fait savoir l’agence onusienne ajoutant que ceux de la viande de porcins ont légèrement augmenté. En recul de 3,1% par rapport au mois précédent, l’Indice FAO des prix du sucre est le seul sous-indice à afficher une baisse en janvier dernier. En cause : «les perspectives de production favorables dans des pays exportateurs majeurs, l’Inde et la Thaïlande, ainsi que de l’amélioration des précipitations et de la baisse des prix de l’éthanol au Brésil», d’après les explications de la FAO. Alain Bouithy
Les cours mondiaux des huiles végétales atteignent un niveau inédit
Les cours des produits alimentaires continuent de grimper à l’échelle mondiale. Selon les données recueillies par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ils ont atteint le niveau le plus haut de ces dix dernières années. Après trois mois consécutifs de hausse, l’indice des prix des produits alimentaires se situait en octobre à son plus haut niveau depuis juillet 2011, a annoncé l’agence onusienne dans un nouveau rapport précisant qu’il s’est établi en moyenne à 133,2 points en octobre, soit 3% (ou 3,9 points) de plus qu’en septembre. Cette hausse est « principalement due à la solidité constante des prix mondiaux des huiles végétales et des céréales », a expliqué l’organisation internationale de même source. Notons à ce propos qu’avec une hausse de 9,6% en octobre, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a atteint son plus haut niveau jamais enregistré, suite à l’affermissement des cours des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza. Il s’est en effet établi en moyenne à 184,8 points en octobre, gagnant ainsi 16,3 points par rapport au mois dernier. En progression pour le quatrième mois consécutif, la hausse des prix de l’huile de palme « est largement due à des craintes qui persistent quant à la production limitée en Malaisie, où l’on manque actuellement de travailleurs migrants », selon l’agence des Nations unies. A noter que les cours de l’huile de colza sont restés solides en raison principalement du resserrement prolongé de l’offre et de la demande mondiales. De son côté, « l’Indice FAO des prix des céréales a affiché une valeur moyenne de 137,1 points en octobre, soit 4,3 points (3,2%) de plus qu’en septembre et 25,1 points (22,4%) de plus que son niveau enregistré il y a un an », a indiqué l’organisation précisant que les cours internationaux de toutes les principales céréales ont progressé par rapport au mois précédent. La progression de cet indice provient de l’augmentation des prix mondiaux du blé de 5% qui ont continué de grimper pour le quatrième mois consécutif pour atteindre un niveau supérieur de 38,3% à celui qu’ils affichaient il y a un an, soit leur plus haut niveau depuis novembre 2012. Cette évolution survient «dans un contexte de resserrement des disponibilités mondiales dû à une baisse des récoltes dans les principaux pays exportateurs, notamment le Canada, les États-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie», comme le précise la FAO. Dans son rapport, l’organisation internationale s’est également intéressée à l’évolution en octobre dernier des cours mondiaux des produits laitiers, de la viande et du sucre. Il ressort ainsi que l’Indice FAO des prix des produits laitiers a affiché une valeur moyenne de 120,7 points en octobre, correspondant à une hausse de 2,6 points (2,2%) par rapport au mois de septembre et un niveau supérieur de 16,2 points (15,5%) à celui enregistré au même mois un an auparavant. A en croire l’agence, cette évolution a été soutenue par « une demande à l’importation mondiale dans l’ensemble plus forte pour le beurre, le lait écrémé en poudre et le lait entier en poudre, en raison des efforts consentis par les acheteurs pour trouver des disponibilités, afin de constituer des stocks ». L’offre des principaux pays producteurs étant suffisante pour satisfaire la demande mondiale à l’importation, ledit rapport indique que les prix du fromage sont en revanche restés globalement stables au cours du mois dernier. En cédant 0,7% par rapport à sa valeur révisée de septembre, l’Indice FAO des prix de la viande a affiché son troisième recul mensuel consécutif. En effet, il s’est établi en moyenne à 112,1 points en octobre, soit 0,8 point (0,7%) de moins que sa valeur révisée de septembre. Selon la FAO, et en raison respectivement de la diminution des achats en Chine et d’un fort recul des cours des disponibilités en provenance du Brésil, les cours internationaux de la viande de porcins et de la viande de bovins ont baissé en octobre dernier. L’organisation note, en revanche, que « les cours de la viande de volaille et de la viande d’ovins ont augmenté, sous l’impulsion d’une forte demande mondiale et du faible accroissement de la production ». Quant à l’Indice FAO des prix du sucre, il a affiché une valeur moyenne de 119,1 points en octobre, perdant ainsi 1,8% (2,1 points) depuis septembre. Après six hausses mensuelles consécutives, l’indice accuse une baisse qui « s’explique principalement par une demande à l’importation mondiale limitée et par des perspectives de disponibilités exportables abondantes en Inde et en Thaïlande, ainsi que par la dépréciation du real brésilien par rapport au dollar américain», selon la FAO. Alain Bouithy
Hausse des cours mondiaux des céréales et des huiles végétales en septembre
Les cours mondiaux des produits alimentaires ont maintenu leur tendance haussière pour le deuxième mois consécutif, selon les données publiées par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 130,0 points en septembre 2021, affichant ainsi une hausse de 1,2% par rapport au mois d’août et 32,8% de plus qu’en septembre 2020, a souligné la FAO dans un récent rapport. L’accroissement de l’indice FAO des prix, qui suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde, « est principalement imputable à l’augmentation des prix de la plupart des céréales et des huiles végétales », a expliqué l’agence onusienne relevant que les prix des produits laitiers et du sucre se sont également affermis alors que le sous-indice des prix de la viande est resté stable.Dans le détail, en s’établissant en moyenne à 132,5 points en septembre, l’indice FAO des prix des céréales a progressé de 2,0% par rapport au mois précédent. En raison d’un resserrement des disponibilités exportables dans un contexte de forte demande, les prix mondiaux du blé ont ainsi connu une augmentation de près de 4%, soit un niveau supérieur de pas moins de 41% à celui enregistré il y a un an. Egalement en hausse, les cours internationaux du riz ont affiché une valeur moyenne supérieure de 38% à celle enregistrée l’année dernière à la même période. S’il apparaît que les prix mondiaux du maïs n’ont que modérément progressé (0,3%) au cours du même mois, la FAO a indiqué toutefois que ceux-ci sont restés élevés, à un niveau supérieur de 38% à celui de septembre 2020. A noter que les prix internationaux de l’orge ont, de leur côté, bondi de 2,6%, en raison principalement «d’une demande soutenue, de la baisse des perspectives de production en Fédération de Russie et des gains enregistrés sur d’autres marchés », a fait savoir la FAO dans son rapport. En s’établissant en moyenne à 168,6 points en septembre, l’indice FAO des prix des huiles végétales a progressé de 1,7% par rapport au mois précédent et de près de 60% depuis septembre 2020. Il s’agit du troisième mois consécutif de hausse et du plus haut niveau atteint depuis dix ans. En effet, comme le fait remarquer l’agence des Nations unies, « les prix internationaux de l’huile de palme ont atteint leur plus haut niveau depuis 10 ans, sous l’effet d’une forte demande mondiale à l’importation et de craintes quant aux conséquences du manque de travailleurs migrants sur la production en Malaisie ». Contrairement aux cours internationaux de l’huile de soja et de l’huile de tournesol qui ont accusé un recul en septembre, il ressort dudit rapport que ceux de l’huile de colza se sont nettement appréciés. Avec une valeur moyenne de 117,9 points, soit une hausse de 1,7 point par rapport au mois d’août, l’indice FAO des prix des produits laitiers a progressé de 1,5% depuis le mois d’août.Selon l’organisation, cette progression est due à une demande mondiale à l’importation soutenue et à des « facteurs saisonniers en Europe et en Océanie qui ont tiré vers le haut les cours internationaux de tous les produits laitiers, en particulier le beurre ». S’agissant de l’indice des prix du sucre, le rapport de la FAO indique qu’il s’est établi en moyenne à 121,2 points en septembre, progressant ainsi de 0,5% par rapport au mois précédent et de 53,5% par rapport au même mois de l’année écoulée. Selon les explications de l’agence, cette progression est liée aux conditions météorologiques défavorables et à la hausse des prix de l’éthanol au Brésil, le premier producteur mondial de sucre. En ce qui concerne l’indice FAO des prix de la viande, les données recueillies montrent qu’il s’est établi en moyenne à 115,5 points en septembre. Si son niveau est resté pratiquement identique à celui enregistré au mois précédent, il réalise une progression de 26,3% par rapport au même mois de l’année dernière. Il est à préciser que les cours de la viande d’ovins et de la viande de bovins ont augmenté au cours du mois dernier suite à une offre limitée. En revanche, poursuit la FAO, après neuf mois consécutifs de hausse, les cours de la viande de volaille ont diminué, en raison de l’augmentation du volume de l’offre mondiale. Tout comme ceux de la viande de porcins qui ont reculé, « sous l’effet d’une baisse de la demande à l’importation en Chine et d’une demande interne atone, en particulier en Europe », a expliqué l’organisation. Alain Bouithy
Flambée des prix des huiles végétales, du sucre et des céréales
Les cours mondiaux des produits alimentaires n’affichent toujours pas de changement de tendance. Bien que la production mondiale de céréales soit en voie d’atteindre un nouveau record, ils ont enregistré leur plus forte hausse mensuelle depuis plus d’une décennie. «L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 127,1 points en mai, soit 4,8% de plus qu’en avril et 39,7 de plus qu’en mai 2020», a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) notant qu’il a atteint son plus haut niveau depuis septembre 2011 et ne se situe plus qu’à 7,6% de son record historique en valeur nominale. En effet, selon les précisions de la FAO, «la hausse enregistrée en mai est la plus forte progression mensuelle de l’indice depuis octobre 2010. Il s’agit également de la douzième hausse mensuelle consécutive de la valeur de l’indice, qui atteint son niveau le plus haut depuis septembre 2011 et s’établit à seulement 7,6% de son niveau record, 137,6 points, enregistré en février 2011». La hausse de l’indice, qui suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés, s’explique par l’envolée des prix des huiles végétales, du sucre et des céréales, a indiqué l’agence onusienne soulignant également le raffermissement des prix de la viande et des produits laitiers. En effet, sous l’effet principalement de la hausse des cours des huiles de palme, de soja et de colza, l’Indice FAO des prix des huiles végétales a grimpé de 7,8% en mai. Il s’est ainsi établi en moyenne à 174,7 points en mai, soit un gain de 12,7 points par rapport au mois précédent qui marque sa douzième hausse mensuelle consécutive, a souligné l’organisation. «L’augmentation des prix de l’huile de palme s’explique par la faible croissance de la production dans les pays d’Asie du Sud-Est, tandis que la forte demande mondiale prévue, en particulier dans le secteur de l’agrogazole, a tiré les prix de l’huile de soja vers le haut», selon l’agence des Nations unies. Même si les exportations abondantes de l’Inde ont contribué à atténuer la flambée, l’Indice FAO des prix du sucre s’est établi en moyenne à 106,7 points en mai, correspondant à une hausse de 6,8% (6,8 points) par rapport à avril. Cette évolution est « principalement imputable à des retards de récolte et à des craintes concernant une baisse des rendements des cultures au Brésil, le premier exportateur mondial de sucre», a expliqué l’organisation. Egalement en hausse, l’Indice FAO des prix des céréales a progressé de 6% par rapport au mois d’avril et 36,6% par rapport à sa valeur de mai 2020, en raison d’une hausse des prix internationaux du maïs, qui enregistrent une valeur moyenne supérieure de 89,9% à celle de mai 2020. En raison principalement de l’amélioration des perspectives de production aux Etats-Unis d’Amérique, il apparaît cependant que «les prix du maïs ont commencé à reculer à la fin du mois de mai», a constaté la FAO. Tout comme ceux du blé qui ont progressé en moyenne de 6,8% par rapport à avril, alors que les cours du riz sont restés stables. En ce qui concerne l’Indice FAO des prix de la viande, les données recueillies par l’agence montrent qu’il a progressé de 2,2% (2,3 points) par rapport à avril. Et pour cause : les cours de tous les types de viande ont connu une augmentation « en raison de l’accélération des achats à l’importation en Chine, ainsi que de la hausse de la demande interne de viande de volaille et de viande de porcins dans les principales régions de production ». Quant à l’Indice FAO des prix des produits laitiers, les chiffres de l’agence onusienne font état d’une hausse mensuelle de 1,8%, affichant une valeur moyenne supérieure de 28% à celle de l’année dernière à la même période. A en croire la FAO, « cette hausse est due à la vigueur de la demande à l’importation de lait écrémé en poudre et de lait entier en poudre », a-t-elle relevé notant que les prix du beurre ont de leur côté reculé pour la première fois depuis près d’un an, sous l’effet de l’augmentation des disponibilités exportables en Nouvelle-Zélande. Alain Bouithy