Le meilleur buteur de la CAN 2023 exclu de son équipe nationale !

Le meilleur buteur de la CAN 2023 exclu de son équipe nationale !

Une surprise de taille a secoué la scène footballistique ce mardi soir avec l’annonce de l’exclusion du leader du classement des buteurs de la compétition, Emilio Nsué de la Guinée-Équatoriale, en raison de comportements indisciplinés. Cette nouvelle inattendue a émergé après la clôture de la CAN 2023 dimanche dernier, marquée par la victoire de la Côte d’Ivoire. Emilio Nsué, ayant remporté le titre de meilleur buteur avec cinq réalisations, se retrouve maintenant écarté de la sélection nationale. L’exclusion s’étend également à Edu Salvador, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Les raisons évoquées sont des incidents d’indiscipline survenus pendant la CAN, allant même jusqu’à nécessiter l’intervention de la police ivoirienne. Ya Willy

Centrafrique : Geoffrey Kondogbia veut plus de responsabilité au sein de l’équipe nationale

Centrafrique : Geoffrey Kondogbia veut plus de responsabilité au sein de l’équipe nationale

Après plusieurs mois de silence, Geoffrey Kondogbia, capitaine des Fauves de Bas-Oubangui, réagit en pointant du doigt plusieurs maux qui empêchent l’évolution du ballon rond en République centrafricaine. Le joueur de l’Atlético de Madrid pousse les autorités du pays à adopter des réformes pour hisser le football centrafricain. Des gages présentés lors d’une rencontre, jeudi 02 juin, avec la presse à Bangui. Le capitaine des Fauves de Bas-Oubangui se prononce sur la santé du football centrafricain alors que le pays est engagé, actuellement, dans les éliminatoires de la CAN 2023 en Côte-d’Ivoire. Geoffrey Kondogbia conditionne son retour en sélection nationale aux réponses à ses préalables. « J’ai la légitimité de pouvoir demander cela«  L’international centrafricain ne ferme pas la porte à un retour mais désire plutôt être associé dans les prises de décisions concernant la vie de la sélection nationale. « Concrètement, je veux avoir mon mot à dire sur des choses importantes sur ce projet à long terme. J’ai la légitimité de pouvoir demander cette place et que mon avis compte. Qu’on me consulte pour le succès des Fauves. J’ai l’expérience pour. J’ai eu la chance de travailler avec les gens qui ont tout gagné, joué avec les meilleurs joueurs de la planète. Qu’on dialogue, ce n’est pas d’imposer quoique ce soit. Le plus important, c’est le succès des Fauves. Je dois être consulté à chaque prise de décision importante« , fait-il savoir. Concernant son retrait temporaire de la sélection nationale, Geoffrey Kondogbia rappelle quelques raisons qui, selon lui, relèvent de l’impréparation à tous les niveaux. « Avant le rassemblement du mois de septembre 2021, nous n’avons pas eu la possibilité de jouer dans notre stade. A deux semaines du rassemblement, nous n’avions pas eu de staff technique et toutes ces choses m’ont fait comprendre que quand on fait quelque chose de grand, il faut le faire à 100 %. Si tu es dans l’incapacité d’atteindre tes objectifs, il faut prendre du recul », justifie le capitaine des Fauves. Envie de jouer à domicile Des rumeurs ont circulé ces derniers mois sur des négociations entamées par les autorités centrafricaines pour son retour dans la tanière. Geoffrey Kondogbia affirme avoir réitéré, à chaque occasion, sa demande sur la réhabilitation du Complexe sportif Barthélémy Boganda. « Mon grand mal, c’est de ne pas jouer devant les supporters. Cela fait vraiment mal. Je porte le maillot mais ils n’ont pas l’occasion de voir jouer leurs Fauves et ça, c’est une situation très difficile pour moi. Je ne parle même pas, d’abord, des résultats, je parle de la possibilité de pouvoir jouer sur notre terrain. Il y a des pays qui ont eu le même problème mais pour nous, cela a trop duré », insiste le pensionnaire de l’Atlético de Madrid. . Même absent de la sélection, Geoffrey n’entend pas baisser les bras. Il dit afficher un soutien total aux Fauves qui viennent de s’engager dans les éliminatoires de la CAN 2023. Des éliminatoires qui pourraient voir son retour si ses demandes sont prises en compte.

RD Congo. Retour sur les prétendues prophéties sur l’équipe nationale

RD Congo. Retour sur les prétendues prophéties sur l’équipe nationale

SPORT. Le match de barrage retour Maroc- Rdc pour la participation à la coupe du monde au Qatar n’a pas soulevé que des passions populaires. Il a été également l’occasion pour des congolais autoproclamés “ prophètes” de prédire le score final et de raconter toutes sortes de délires pour lesquels Dieu lui-même peine à se retrouver. Voici un panel des pasteurs et leurs déclarations : 1) Kamisha Elohim “ Je sors de séances intenses de prière et j’ai demandé 3 buts au Seigneur en faveur du Congo. Et lui a donné deux buts à Bakambu et un but à Soso. En premier mi-temps, la RDC va l’emporter déjà avec deux buts sur l’équipe marocaine. Le troisième but sera en deuxième période. Je dis à tout congolais d’être déjà dans la joie car notre victoire arrive.” 2) prophète Djo Bila : “J’ai vu la RDC rater un penalty. J’au aussi vu un très mauvais arbitrage.” 3) Evangeliste Eric Bianco : (église cité de victoires à Mont Ngafula) “Je viens vous annoncer un ORACLE de la part de l’Eternel concernant notre équipe nationale. J’étais dans une vision la nuit quand je priais et l’Eternel m’a révélé des choses qui viendront. Le Seigneur m’a dit de vous dire que la RDC ira bel et bien au mondial de Qatar. Et voici comment se présentera le scénario. On aura comme l’impression de faire un match nul et juste vers la fin, la RDC viendra marquer la différence avec l’écart de 4 à 1. Ainsi dit l’Eternel. Que Dieu vous bénisse!” 4. Mutamba : “Ma prophétie sur le match de barrage retour pour l’éliminatoire de la coupe du monde Qatar 2022 : RDC 2:1 MAROC. C’est ce score qui conduira aux pénalties auxquels les marocains seront éliminés par les buts de Meschac Eliya et Dieu-Merci Mbokani, dans la capitale Marocaine. Une grande victoire des congolais et de ya FATSHI.” 5. HUGHES : “Meschack Elia est notre Moïse qui va nous sortir au maroc le mardi but de la qualification c’est lui qui va marquer. Bosala capture na commentaire oyo c’est l prophétie. Si vous voulez comprendre ça, il a été le choix de notre président et la majorité des congolais sont comme back en équipe national est une bénédiction pour nous pour vous montrer bien, il est venus quand il y’avait plus l’espoir de le voir avec la sélection et il est dernière joueur à rejoindre la sélection 2022 c’est pour nous les congolais c’est la prophétie ça. La Rdc sera belle et bien qualifie. Je sais que sur 100% des gens Peut-être 2% vont me croire mais après le match vous allez comprendre ça après Rendez-vous mardi et bonne chance aux Léopords.” MA PETITE CONCLUSION: 1. Ces gens qui jurent parler au nom de Dieu doivent être jugés avec le baromètre du conflit de compétences qui avait jadis opposé le prophète Elie aux 450 prophètes de Baal et 400 prophètes de la déesse Achera protégés par la reine Jesabel ( 1 Rois 18, 19-39). Elie défie les faux prophètes de Baal de faire descendre le feu du ciel. Les faux prophètes échouent. Elie prie et le Seigneur envoie du feu pour consumer l’holocauste et l’autel. Pour revenir à notre sujet d’actualité, quiconque se proclame “prophète de Dieu” doit être jugé selon la RÉALISATION de ses paroles prophétiques. Il est douloureux de constater que sur les cinq prophéties mentionnées ci-dessus, aucune ne s’est révélée exacte. Il n’ y a pas eu de victoire de l’équipe nationale, ni penalty manqué ni de doublé de Bakambu etc. Bref rien qu’un tissu de mensonges faussement attribués à Dieu. Comme le dit la parole de Dieu : “ C’est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, des tromperies de leur coeur, qu’ils vous prophétisent.” ( Jer 14, 14). 2. Cet épisode des prophéties sur le match de barrage pour le mondial au Qatar doit en même temps ouvrir les yeux des congolaises et des congolais sur les nombreux ESCROCS qui écument les rues de leurs quartiers et viennent frapper à leur porte pour leur débiter des discours sortis simplement de leur propre imagination humaine mais qui dans la suite impacte négativement dans beaucoup de familles. A l’instar de ces prophètes qui avaient dévié le roi Achab et la reine Jesabel de la voie droite, ils prétendent eux aussi avoir reçu un message de Dieu pour donner telle orientation à un dirigeant politique juste pour lui soutirer de l’argent. Ils s’invitent dans des familles pour détecter la sorcellerie dans un enfant pourtant INNOCENT, l’obligeant aux sévices corporels pour lui faire faire des aveux forcés jusqu’au point de provoquer son exclusion familiale et se retrouver dans la rue comme phraseur et privé de cadre de bonne éducation et encadrement. Les mêmes prétendus prophètes vont jusqu’à accuser faussement de sorcellerie des époux des foyers stables pour leur arracher leurs épouses. Et tant d’autres escroqueries spirituelles qui sèment la zizanie et la division dans des familles entières en RD Congo. D’où l’actualité du sévère avertissement de notre Seigneur Jésus: “ Méfiez-vous de faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups rapaces et des voleurs”(Mt 7:15). La peste de faux prophètes, c’est devenu un danger public en RDC Congo, un problème de sécurité intérieure, mettant en opposition les uns contre autres, les membres issus des mêmes familles. Les familles qui se veulent les cellules-mères de la société sont déstabilisées et à son tour, cette instabilité menace à long terme l’unité de tout un pays et la cohésion sociale. Il faudra de la part des gestionnaires de l’Etat lever des mesures drastiques pour que la liberté de culte ne devienne pas source d’aliénation, de manipulation et de réduction de tout un peuple à un nouvel état d’asservissement collectif. Par Germain Nzinga

Football: qui est Marc Raphaël Yapende, le jeune latéral gauche de l’équipe nationale ?

Football: qui est Marc Raphaël Yapende, le jeune latéral gauche de l’équipe nationale ?

SPORT. Marc Raphael Yapende alias Marco a été une grande révélation du football national lors du Championnat des jeunes d’Afrique U-20. Ce latéral gauche de l’équipe nationale est déjà trois fois sélectionné avec les A1. Pour ses encadreurs, Marco est un grand avenir du ballon rond centrafricain. En mars 2021, Marc Raphael Yapende dit Marco était le capitaine de l’équipe nationale pour la première participation de la RCA à la CAN U20 en Mauritanie. Même si la RCA a été éliminée en quarts de finale, la prestation de ce jeune de 19 ans, 1m 70 va pousser François Zahoui, sélectionneur national à l’époque, à le titulariser lors des 3 dernières journées des qualifications à la CAN 2022. Sa complicité réside sur le terrain lorsqu’il est avec ses coéquipiers. Pascal Lafleuriel, coach intérimaire de l’équipe nationale apprécie les qualités de Marco en dépit de ses manquements. « Marco, c’est un garçon qui a d’importantes qualités athlétiques. Il a un très bon pied gauche. Il a une vraie qualité de vitesse, de jeu et de frappe. C’est vraiment un joueur puissant. Maintenant il lui reste à travailler sur sa capacité athlétique, à faire le bon choix dans ses passes, dans ses centres et prises de position », souligne l’encadreur.  Freeman Niamathé, son coéquipier est impressionné par le talent de Marc et lui donne quelques conseils. « C’est un bon joueur. J’ai commencé avec lui depuis notre enfance. Il lui reste maintenant à travailler sa personnalité et son tempérament dans un match », dit-il. Ancien élève de l’Ecole Foot, Jimmy Yanibada (EFJY), Marc Raphael Yapende explique son rôle sur le terrain. « Aujourd’hui mes entraineurs me demandent de beaucoup travailler sur les centres, mes placements dans le match à chaque fois que je reçois la balle. Je n’aime pas perdre et j’ai toujours la soif de gagner. Je souhaite un jour aller évoluer à l’extérieur », fait-il savoir. Elu l’homme du match lors de la 3ème journée de la CAN U20 en Mauritanie face à la Tunisie en mars 2021, Marc Raphaël Yapende compte travailler dur pour garder le cap et faire mieux à l’équipe séniore.

Cyclisme. Le champion Rufin Bakouétana réintègre l’équipe nationale

Cyclisme. Le champion Rufin Bakouétana réintègre l’équipe nationale

Le coureur cycliste, Champion Rufin Bakouétana, abandonné sur le banc de touche lors des 11èmes jeux africains de Brazzaville a récemment répondu favorablement à l’appel de la Fédération Congolaise de Cyclisme (FCC) pour prendre part au tour cycliste, édition 2016, de la République démocratique du Congo, prévu du 4 au 14 juin 2016. La rédaction de Pagesafrik (ex-starducongo) l’a rencontré au cours d’une ses séances de préparation. Pagesafrik/Starducongo : Est-ce vrai que vous allez prendre part à l’édition 2016 du tour cycliste de la RDC pour le compte du Congo ? Champion Rufin Bakouétana : Les nouvelles ! Elles vont vite. Elles vont même très vite. Est-il vrai que vous prenez part à ce tour pour le Congo, notre pays ? Champion Rufin Bakouétana : Effectivement, c’est vrai, je pense que la RDC organise le tour cycliste cette année et le Congo va répondre présent à l’invitation qui lui a été adressée par la Fédération Congolaise de Cyclisme de la RDC. Je crois qu’il faut commencer par évoquer certains faits. Nous sortons d’un contentieux et vous le savez. Nous y sommes peut-être encore. Nous sommes encore en attente des chèques après le matériel pour lequel nous avons dépensé beaucoup d’argent dans l’affaire qui opposait Rufin Bakouétana et Texeira à la FCC. Il est donc arrivé que le président de la fédération se surpasse un peu, il fait preuve de beaucoup d’humilité et d’humanisme en consultant les sportifs qui lui avaient été retirés du fait de ce contentieux. Que vous a-t-il dit pour vous convaincre de revenir vers lui ? Champion Rufin Bakouétana : En ce qui me concerne, il m’a appelé et m’a dit que le Congo devait impérativement prendre part au tour cycliste de la RDC cette année. La RDC menace même de mettre un terme au voisinage sportif si le Congo ne participait pas à cette édition. Pour lui, il s’agit de réconcilier les fils du cyclisme en appelant tout le monde à un dépassement de soi quelle que soit la situation. Il faut avouer que lorsque j’ai vu le numéro de téléphone du président sur l’écran du mien, je croyais qu’il allait me demander d’aller prendre mon chèque. A cette question, il m’a répondu que c’était une décision de justice et qu’il ne pouvait s’en soustraire, qu’après avoir réagi en donnant les vélos qui constituaient la partie la plus difficile, le chèque n’est qu’une affaire de moyens financiers. Cette partie financière du contentieux est une priorité dès que les caisses sont alimentées. Je dois préciser que je n’ai pas donné mon accord automatiquement. J’ai pris quelques temps de réflexion. Quelles sont les dispositions prises pour ne plus retomber dans le contentieux ? Champion Rufin Bakouétana : La réalité, c’est que cette fois-ci, le Congo doit participer. Cette fois encore, on a pu consulter les coureurs, ce qui ne se faisait pas. On ne savait pas qui allait courir avec vous. Le mécanisme de sélection était flou. C’était une équipe nationale montée sur la base de certaines affinités de tous genres, de gens qui certainement avaient soutenu le président lors de son élection ou ceux qui avaient apporté quelques moyens financiers et qu’il fallait récompenser. Ce sont des comportements qui ont contribué à fausser les résultats de l’équipe nationale. J’ai même cherché à savoir si le président est maintenant convaincu de mes efforts. Il m’a répliqué que je suis le champion et que, si «tu réussis à t’accrocher à la première étape, cela signifie que tu vas terminer le tour», a-t-il ajouté. Ce qui m’encourage, c’est que le président ne parle plus simplement d’aller participer mais d’aller faire quelque chose. J’avoue que je ne suis pas un cycliste de participation, on ne peut pas aller à un tour pour abandonner après deux étapes. Comment comptez-vous vous y prendre ? Champion Rufin Bakouétana : Nous avons pour mission de ramener une place honorifique pour le pays ; c’est ce que je fais pendant mes sorties. Il nous faut mettre de côté le langage de la simple participation pour parler de la compétition. J’ai voulu ensuite la composition de cette équipe pour éviter l’hégémonie de toute une famille. En effet, il nous faut nous éloigner de ces équipes dans lesquelles on retrouve trois membres appartenant à une même famille ; ce n’est pas bien. Nous avons vécu ce genre de chose pendant les jeux africains où un coureur avait demandé à son frère cadet de ne pas prendre le relais parce qu’il était en froid avec un autre qui se disait fort et c’est le Congo qui paie le prix. Vous ne pouvez pas vous représenter des problèmes de famille qui se règlent sur le terrain de cyclisme. Des frères sont allés aussi se battre à l’étranger. Devant tout cela, nous avons également abordé la condition qui nous enseigne que pour qu’une mission se passe bien, il faut un homme et des moyens. A ce niveau, nous nous considérons comme en mission officielle. Que nous gagnions ou que nous perdions, on parlera du Congo en bien ou en mal mais il s’agira du Congo. L’homme est là mais les moyens posent quelques problèmes. Le président nous a dit que les caisses étaient vides et qu’il s’agit de préfinancer, de faire des sacrifices. L’équipe congolaise à ce tour est constituée de Champion Rufin Bakouétana et Thierry Bikoumou de Brazzaville ; de deux Tchicaya et de Ngoma Gésimart ainsi qu’un quatrième, tous venus de Pointe-Noire. Y allez-vous les poches vides ? Champion Rufin Bakouétana : C’est ce qu’on nous demande de faire ; on va faire des sacrifices pour le pays. Ce qu’il faut souligner, c’est que lorsque je me prépare, j’ai un état de besoins, je dois m’acheter des médicaments de récupération. Prenant en compte le fait que c’est un tour, il faut y aller avec au moins 1500 km dans les jambes, le temps ne nous le permettant pas parce que nous devons quitter Brazzaville le 2 juin 2016, il nous fait donc aller avec environ 700 km dans