Congo. Qui est le plus proche parent du Nzèbi ou Nzabi (Niari) entre le Béembé (Bouenza) et Mbéti (Cuvette Ouest) ?

Congo. Qui est le plus proche parent du Nzèbi ou Nzabi (Niari) entre le Béembé (Bouenza) et Mbéti (Cuvette Ouest) ?

TRIBUNE. Diviser pour mieux régner est le leitmotiv des politiques Congolais et des intellectuels Congolais qui souffrent d’un déficit intellectuel, culturel chronique. Pour accéder à leur fin, ils n’ont pas hésité de manipuler les populations à leur guise. Aujourd’hui ils sont démasqués. Ceux qui veulent diviser le Congo doivent nous expliquer entre le Nzabi ou Nzèbi (Niari) et le Béembé (Bouenza) et le Mbéti (Cuvette Ouest), lesquelles sont les plus proches parents ? Grégoire Lefouoba qui est Mbéti (Cuvette Ouest) parlait avec Lissouba qui est Nzabi ou Nzèbi (Niari) en patois sans interprète. D’après les recherches scientifiques, le Nzabi ou Nzèbi et Mbéti ont la même racine, la même souche. Seules les pronciations diffèrent et les intonations diffèrent sinon c’est quasiment la même langue. L’origine des Nzabi ou Nzèbi et les Mbéti est la région de la Sangha avant la grande migration de certains via le Gabon actuel puis dans le Niari. Il en résulte que le Nzèbi ou Nzabi (Niari) son proche parent est le Mbéti (cuvette ouest) et non le Béembé. L’unité dont les gens évoquent dans le Sud ne réside que sur le Munukutuba. Voilà comment on a manipulé et divisé les Congolais depuis des décennies par des faux intellectuels corrompus et des faux hommes politiques. Et ceci est valable aussi pour les Tékés de la Lekoumou et des Plateaux. Les uns parlent le Munukutuba et les autres le Lingala, on a voulu les instrumentaliser et les manipuler pour leur dire qu’ils sont différents et qui ne sont pas parents alors que c’est faux. PLUS PERSONNE VIENDRA MENTIR LES CONGOLAIS SUR DES QUESTIONS ETHNIQUES, AUJOURD’HUI AVEC LA SCIENCE, NOUS POUVONS REMONTER LA MACHINE DU TEMPS DEPUIS LES ORIGINES. Vous connaîtrez la vérité et elle vous rendra libre. PAR EVRARD NANGHO.

Congo-Brazzaville: Les couleurs musicales congolaises de la Bouenza

Congo-Brazzaville: Les couleurs musicales congolaises de la Bouenza

Le département de la Bouenza a produit des cultures musicales et des musiciens de talent qui ont été révélés par le disque et par la scène des bars-dancings de Nkayi, de Madingou et de Brazzaville. Ils ont évolué dans des groupes qui ont joué sur tous les registres. Le climat très particulier de leurs compositions, servi par des voix extraordinaires, ont fait  de « Nsi tua Fwila », « Sakomansa », « Super Boboto », « Bantous », « Extra musica », « Balka Sound », « African Flash, « ATC Music », « Rumbaya », « Kamba-Kamba », des groupes favoris de ceux qui exigeaient de la Rumba une plus grande rigueur littéraire musicale. Au nombre des musiciens congolais originaires de la Bouenza, les plus doués de leur génération et qui ont connu davantage de succès – sans être exhaustif – on compte les chanteurs et les instrumentistes ci-après, qui ont longtemps marqué les années de gloire de la musique congolaise de 1970 à 2000. Nous les avons recensés sur la base des disciplines artistiques et de l’évolution temporelle. Musique Traditionnelle La musique traditionnelle de la Bouenza, avec ses dialectes et groupements ethniques, est une richesse singulière, au regard de la qualité intrinsèque de ses chants et de ses musiques folkloriques transmis oralement depuis des siècles. Au nombre des groupes qui ont réussi à imposer une instrumentation diversifiée, des rythmes variés, des mélodies colorées, une inspiration et un tel assemblage de mots, on compte les noms ci-après : « Moukoukoulou National », « Kiburikiri », « TH Musica », « Fondation Moundele », « Djo Mambu », « Le Procureur » (folklore bembé) et « J.B. Gerbeau » (folklore dondo). Parmi les différentes danses produites par ces groupes, on compte : Kuni, Kamba : le Kodobo, Ndondo et Soundi  : le Ndada, Bembe et Mikengué : le goma na mukonsi, le Balka, le Muntunta Kiburikiri. Musique Tradi-Moderne et Moderne – Au chapitre tradi-moderne, citons : Albert N’Kibi dit « Loussialala de la poussière. Il est demeuré le seul musicien important de la musique tradi-moderne qui s’est exclusivement consacré au « Ngomfi »(instrument à corde) et qui a suscité un grand enthousiasme à travers le monde, en solo ou avec son groupe «  »Balka Sound ». (décédé le 06 octobre  2011 à Pointe-Noire) – En ce qui concerne la musique moderne, les grandes vedettes ont été : Luli Madeira (chanteur, il a fait les beaux jours des orchestres : African Flash – Nsi Tua Fwila  de Nkayi dans les années 70 et Africa Mod Matata de Pointe-Noire dans les années 80) Athanase N’Kaya « Matos Mwana Mukamba » (Chanteur – Orchestres : SBB – Sakomansa) Lucien Kimpouni (chanteur et son  groupe Kamba Kamba – Années 70) – Massala Moutina « Général Canta Moutina » (chanteur, SBB) Bertrand Thierry Mabika Taba « Bebe Chinois »(Chanteur, et avec son album « Kivuka Makanda », il a donné aux Kamba et à la Bouenza la place qui est la leur dans l’élaboration du tissu culturel national) –   Albert Moundosso « Maître Jolle » (Il fait partie de ces jeunes musiciens qui ont mis , depuis les années 1970, un talent original, un goût et une compétence rares au service d’une musique qu’ils aiment avec passion – A fait partie de ATC Music et Rumbaya) Maurice Koudiatou alias « Kaly Djatou » (Avec sa voix tonique, il s’est toujours imposé comme le griot, à cheval entre la vieille musique et la nouvelle, par ses chants envoûtants et ses envolées mélancoliques inimitables. Boniface Mazonga – Plus connu sous le nom de « Johnny », ce guitariste virtuose a longtemps fait la gloire de l’orchestre Super Boboto (SBB) par son style tout particulier. Chiden de Mbuta – Evoluant en solo, il est parmi les jeunes talents qui, dès la fin de l’année 1985, ont opéré une révolution au sein de la musique congolaise. En quête d’identité, Chiden de Mbuta s’est affirmé davantage comme un admirable vocaliste et compositeur. Brice Samba Abilissi – Il est passé par le groupe Extra-Musica où il a su imposer sa voix, pleine de sensibilité viscérale. Ce qui lui à permis d’aborder avec aisance tous les thèmes des chansons propres au style Zangul. Pierre Ngouala Dana – Un parcours instructif à travers une bonne une bonne partie de sa carrière, notamment chez Les Bantous de la capitale, puis dans Balka Sound de Loussialala. En effet, il a dominé  presque partout son entourage, avec un sens mélodique très aigu. Fernand Mabala « Le grand Mumbafuneur » – Il a été à l’apogée de sa carrière dans son pays, grâce à ses morceaux fétiches « Yatama », « Adjanny Monacyr », « petite Mbemba », « Chemin de l’école » produits par MGA Production. Il s’est envolé, ensuite pour la France. Né à Nkayi, dans la Bouenza, des parents originaires du département du Pool. Très ancré dans la Bouenza, il s’est toujours considéré plus comme enfant de cette contrée où il a fait une grande partie de sa vie (décédé le 04/08/2019 à Paris). Mboungou « Abdan » – Guitariste talentueux, familier des studios où il a officié derrière des vedettes connues. Il s’offre quand même de bons moments en faisant partie des Bantous, où il est demeuré un des acteurs les plus doués. Il a participé à la réussite de l’album « I have a dream » de Boulhos Loupino en 2009. Nkaba Ndoudi – Au cours des années 1990, il se révèle comme un humoriste de talent. Ses sketchs touchent à la vie courante, abordant aussi les questions politiques, économiques et sociales. Nota : cette liste n’est pas exhaustive. Le renouveau de la musique congolaise dans la Bouenza A l’idée d’un renouveau de la musique congolaise dans la Bouenza, et à la veille du prochain Fespam, nous avons eu envie de revenir sur  cette période extraordinaire des couleurs musicales congolaises de la Bouenza qui vit particulièrement dans les grandes villes de Nkayi, Madingou, mais aussi dans les campagnes, se mixer soukous, zouk, reggae coupé décalé  et musiques traditionnelles, pour créer une musique unique, entraînante et envoutante, une musique en pleine résurgence ces dernières années, aussi bien avec la mobilisation des anciens qu’avec l’appropriation de ce genre musical  par des jeunes gens. La soirée culturelle  « Au fil des couleurs de la culture Bouenza » tenue cet Eté 2019 à la Guinguette Africaine de Suresnes (France), par une équipe

Poésie : «Tes larmes ô mon peuple» de Tristel Mouanda Moussoki sur le marché

Poésie : «Tes larmes ô mon peuple» de Tristel Mouanda Moussoki sur le marché

Etudiant au parcours type des Sciences et Techniques de la Communication (STC), Tristel Mouanda Moussoki est né le 8 mai 1997 à Soukou-Bouadi dans le département de la Bouenza. Il vient de se faire une place dans la cours des grands en publiant son premier recueil de poèmes intitulé «Tes larmes ô mon peuple» aux éditions Renaissance africaine à Paris en France. Il s’est prêté aux questions de pagesafrik.info. Pagesafrik : Combien de poèmes trouve-t-on dans votre œuvre ? Tristel Mouanda Moussoki : Il y a dans mon œuvre quarante-cinq poèmes que j’ai dédiés à des aînés férus de la littérature. Ils sont pêle-mêle Prince Arnie Matoko, Florent Sogni Zaou, Jessy Loemba, Alima Madina et bien d’autres. Pagesafrik : Pourquoi avez-vous préféré la poésie plutôt que les autres genres littéraires ? Tristel Mouanda Moussoki : Merci pour cette question. La poésie est pour moi l’âme de vivre. Elle est une forme de consolation face aux maux et mots du temps présents qui minent la société. Il faut dire que j’ai été séduit par la poésie du poète Jean Blaise Bilombo Samba avec son recueil ‘’Hors-la-nuit’’. Je m’inscris donc dans cette perspective de blâmer l’aube assujettie. En fait, ce poète fait partie de la lignée d’Aimé Césaire, Sédar Senghor et bien sûr Tchicaya U Tam’Si. La poésie, c’est également pour dire ce qui ne marche pas mais aussi ce qui marche parce que le poète est une lumière qui éclaire le monde. Il aime la beauté, il émerveille ses lecteurs à travers les vers. Il dénonce les injustices sociales. Pagesafrik : Voulez-vous dire que vous dénoncez ces injustices dans vos poèmes ? Tristel Mouanda Moussoki : En effet, je le fais à travers des poèmes comme ‘’Une vie de maux’’. J,y parle de ma sensibilité au monde. Je dis «Dites à mon peuple/Dites-lui/ que les larmes ont trop coulé/. C’est une forme de dénonciation que je fais dans ce poème pour dire qu’il faut aller sur les hauteurs. ‘’La vie pour le fleuve’’ est dédié à Alima Madina qui est une fleur de la littérature africaine. La particularité est la douleur, parce que dans ce recueil, la clef de voûte est la problématique des larmes du peuple africain. En réalité, un poète n’écrit pas seulement pour son pays mais pour le monde. J’invite ceux de ma génération de bien lire ces poèmes, ce souffle, pour voir ma part de sensibilité face aux questions liées à l’injustice. Pagesafrik : Avez-vous rencontré des difficultés particulières avec ce genre réputé difficile ? Tristel Mouanda Moussoki : Oui. Les difficultés ne manquent pas. Je commencerais par saluer tous mes aînés qui m’ont soutenu tout au long de ce difficile voyage. Je dis que ce n’était pas facile de voir un bébé littéraire naitre en Afrique et dans le monde quand on sait les obstacles qui jalonnent le chemin. Il y a aussi les difficultés d’éditions. J’ai eu des problèmes pour rencontrer un éditeur, il faut aussi parler des moyens financiers qui ont été un goulot d’étranglement pour envoyer mon tapuscrit à l’éditeur. Le déblocage est venu par un frère qui m’a incité à rencontrer un autre jeune éditeur. Ce jeune éditeur a vite cru en moi, en la substance de mes poèmes et me voici dans la cours des poètes. Je peux aujourd’hui me sentir dans la maison des poètes et je rencontre déjà des grands noms de la poésie comme le Pr Théophile Obenga, le Pr Ngoïe Ngalla et le docteur Jean Blaise Bilombo Samba dont j’entendais parler, qui étaient pour moi des légendes. J’ai serré leurs mains et j’en suis fier. Pagesafrik : Des perspectives maintenant que vous avez mis le pied à l’étrier ? Tristel Mouanda Moussoki : Je ne vais pas cesser d’écrire parce que l’écriture devient pour moi une passion. J’ai toujours cru que le Congo était une belle métropole de gens qui savent dire ce qu’il y a à dire. A la nouvelle génération, je dis qu’il faut s’affirmer, aller jusqu’aux hauteurs afin que demain, le rire embrasse et embase le jour. Je souhaiterais profiter de cette opportunité que vous m’offrez pour dire que je suis membre du Pen Centre Congo Brazzaville et je remercie les aînés qui n’ont pas hésité de me tendre la main et de me recevoir avec beaucoup d’enthousiasme. Je remercie également Rosin Loemba et Madame Laure Dimixson qui ont très vite cru en moi. Propos recueillis par Florent Sogni Zaou

Indépendance: Madingou à l’honneur sur tous les plans

Indépendance: Madingou à l’honneur sur tous les plans

Le chef-lieu du département de la Bouenza, Madingou, a été à l’honneur, le 15 août 2016, à l’occasion de la célébration du 56ème anniversaire de l’indépendance nationale et de celle de la municipalisation accélérée de ce département qui vient de le doter de nouvelles infrastructures. Tout a commencé avec la présentation officielle des projets de la municipalisation accélérée du département, le Semi-Marathon International de Brazzaville version Madingou, l’élection Miss indépendance et les matches de football pour ajouter au Congo un champion en vue des prochaines échéances africaines. La boucle é été bouclée par le grand défilé populaire, civil et militaires sur le nouveau boulevard Denis Sassou Nguesso de la coquette Madingou. Trois heures ont suffi pour que le nouveau macadam soit inauguré par des pas élégamment marqués par les militaires au rythme de la fanfare et des civils à celui des kimbanguistes. Des chefs d’Etat ont en effet répondu à l’invitation du Congo. On a vu à Madingou, les présidents Teodoro Obiang Nguéma Mbasogo de la Guinée Equatoriale, Faustin Archange Touadera de la RCA, Alpha Condé de la Guinée Conakry, Hage Geingob de la Namibie, Patrice Talon du Bénin ainsi que le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, représentant le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, des corps constitués nationaux et internationaux, la force publique et les forces vives de la Nation ont partagé cette joie qu’autorise la célébration de l’indépendance, synonyme de liberté retrouvée. Les feux d’artifice ont agrémenté la fête dans le ciel de cette localité de Madingou qui vient d’entrer dans la cour des villes congolaises où l’on peut vivre sans trop de problèmes de courant électrique et de déplacement. L’eau reste tout de même un problème parce que les invités ont rencontré des difficultés de ce côté. Le Semi- marathon international de Brazzaville (SMIB) La 13e édition du Semi- marathon international de Brazzaville qui s’est couru à Madingou, le chef -lieu du département de la Bouenza a regroupé 612 venus des douze départements du Congo. Les athlètes Kenyans ont fait baver les congolais. En version homme, Marius Kimutai a avalé les 21,100km en 1’04’’ 28, décrochant le plus grand prix de la 13e édition du cette activité et en empochant un chèque de 2,5 millions ; son compatriote Richard Kiplimo Mutai, a franchi la ligne d’arrivée en 1’05’’01’’ avant Eric Shabarihe du Rwanda. Du côté des femmes, Jeruto Agness Barsosio, a récidivé comme à Ouesso en 2015 avec 1’11’’33, mieux qu’à Ouesso avec un temps de 1’18’’04. Sa sœur Stellah Jepngetich Barsosio a occupé la deuxième marche du podium avec 1’12’’22, puis est arrivée Pamela Jimeli Kipchoge en troisième position avec rang en 1’14’’48. Au niveau national L’homme fort de Ouesso, Eric Semba n’a pas comblé les espoirs des congolais. C’est Romy Ampion qui est arrivé pour se classer en 4e position au classement général, et premier pour le Congo, avec un chrono de 1’07’’06 soit 40 secondes de moins qu’Eric Semba. Eric a réalisé un bon chrono de 1’07’’46 à Madingou contre 1’11’’58 à Ouesso et Nael Okoueké est monté sur la troisième marche avec 1’09’’45. Les femmes ont vu surgir au rond-point du boulevard de Madingou Jodelle Ossou Wakeyi en huitième position avec 1’22’’48 suivie de Cleme Mambeké en seconde place et avec 1’26’’15 et Mariam Gana qui complété le podium avec ses 1’27’’05. AC Léopard s’impose face à Aiglon Cara Les Léopards ont remporté leur quatrième trophée après 2009,2011 et 2013. Ils ont marché sur Aiglons qui a est arrivé à cette finale avec un contentieux parce que suspectés d’avoir été favorisé par l’arbitre. AC Léopard a attendu la dernière minute pour crucifier son adversaire. C’est Gloire Yila qui a demandé au gardien de Cara d’aller chercher le ballon au fond des filets qu’il avait pourtant réussi à garder pendant 90 minutes.