RDC. Le chef de l’État a échangé avec l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo et l’homme d’affaires Aliko Dangote

RDC. Le chef de l’État a échangé avec l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo et l’homme d’affaires Aliko Dangote

Ce jeudi, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu l’ex-Président du Nigéria Olusegun Obasanjo, accompagné de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote. Les discussions ont porté sur la politique, le développement et la présentation de M. Dangote. « C’était un entretien amical. Il s’agissait de féliciter le Président Tshisekedi pour sa réélection et la qualité de la cérémonie d’investiture. Je venais aussi le mettre au courant des progrès réalisés dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council », a indiqué M. Obasanjo. « Enfin, il s’agissait de voir dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council, qui permet le rapprochement, la facilitation et l’intégration économique entre nos pays, comment on pourrait tirer profit d’un de nos plus grands investisseurs Aliko Dangote », a rajouté l’ancien Président nigérian. De son côté, Aliko Dangote indique qu’il compte investir massivement en République Démocratique du Congo (RDC). « Il était important que j’aborde la question avec le Président Tshisekedi pour avoir sa bénédiction. », a-t-il dit.

Nigeria : inauguration d’une méga-raffinerie

Le président nigérian Muhammadu Buhari a inauguré lundi à Lagos la méga-raffinerie du milliardaire Aliko Dangote qui ambitionne de répondre entièrement aux besoins en carburant du pays le plus peuplé d’Afrique et même d’en exporter sur le continent. Le Nigeria (215 millions d’habitants) est l’un des plus gros producteurs de pétrole en Afrique, mais il importe pourtant la quasi-totalité de son carburant en raison de la défaillance de ses raffineries d’Etat. Et les pénuries de carburant empoisonnent le quotidien de ses habitants. Lancé en 2013, le projet industriel de plus de 18,5 milliards de dollars (le double du coût initial) est « la plus grande raffinerie à train unique du monde », selon le groupe Dangote, et devrait, à plein régime, avoir la plus grande capacité de raffinage de brut sur le continent africain… Lire la suite sur Africanews.com

Afrique: Il est temps d’exporter la pauvreté…

Afrique: Il est temps d’exporter la pauvreté…

La formule paraît barbare à première vue mais elle est en réalité originale. Et c’est Aliko Dangote, l’homme d’affaires nigérian qui l’a utilisée donnant son avis sur le programme de la Banque Centrale du Nigeria (CBN). Il a exhorté tout récemment les opérateurs et banquiers de son pays à arrêter d’importer la pauvreté. “Il est temps d’exporter la pauvreté », a déclaré le PDG de Dangote Group en marge d’un séminaire de Zénith Bank tenu fin juillet à Lagos sur le potentiel des exportations non pétrolières. «Lorsque vous importez, vous importez la pauvreté dans votre pays… Lorsque vous exportez, vous créez des emplois ici et vous exportez la pauvreté vers eux. Tout ce que nous pouvons exporter, nous devons le faire », a-t-il dit avec insistance. Un pays qui décide de vivre sur les importations se tue à petit feu car il arrête la production locale pour vivre d’une économie extravertie. Dès lors que les politiques se décident de renflouer le pays de devises étrangères en produisant localement divers produits destinés à inonder le marché intérieur et à exporter la seconde partie aux marchés extérieurs, ils réduisent logiquement le chômage des classes ouvrières tout en obligeant les autres pays à vivre en dépendance de leur économie et en exportant la pauvreté à leurs acheteurs. À chaque dirigeant africain de résoudre cette équation! Par Germain Nzinga

Congo Brazzaville. Crise du ciment : Dangote Cement bloqué par une panne grave de son broyeur et les Congo micmacs

Congo Brazzaville. Crise du ciment : Dangote Cement bloqué par une panne grave de son broyeur et les Congo micmacs

ENQUETE. Au-delà de la panne du centre de broyage, d’une valeur de plus 25 milliards de FCFA d’après nos recherches sur le net, Dangote Cement voudrait surtout faire respecter aux autorités congolaises les engagements qu’elles ont pris peu avant et après son installation en 2017. Enquête. Selon de bonnes sources, le nigérian Aliko Dangote, pdg du groupe éponyme, serait d’attente lasse. Ses tentatives de rencontrer le Chef pour lui expliquer de vive voix certains blocages observés au niveau gouvernemental seraient encore lettre morte. En l’état actuelle des choses, « il n’est nullement question d’abandonner la plus importante cimenterie d’Afrique centrale », rassure t-on au siège du groupe à Lagos. « Your country is strange… »!( votre pays est étrange), lance, dans un anglais à l’accent londonien, une bonne source nigériane proche du groupe. Notre entretien est courtois et bref. Le Congo est comparé à un avion qui s’est positionné en bout de piste de décollage.Tous les indicateurs sont au vert, la check -list a été vérifiée, les moteurs tournent parfaitement, le temps passe, mais l’avion ne parvient pas à decoller! Que se passe-t-il cette fois-ci entre le gouvernement et Dangote cement Congo ? S’il est vrai que la panne du broyeur explique techniquement en partie la pénurie de ciment observée sur le marché national, avec comme conséquence une flambée du prix du sac de ciment du simple au double, force est de connaître que les nigérians voudraient surtout appliquer la sagesse chinoise qui conseille de considérer toute crise comme étant tout une opportunité. Pas seulement pour exiger de l’Etat congolais les remboursements, en milliards de FCFA, des investissements de viabilité (construction pont et route…) effectués par Dangote, pour le compte de l’État, dans le cadre de l’implantation de la cimenterie à Yamba, dans le département de la Bouenza, mais aussi la mise en œuvre, par des ministères concernés, des mesures compensatoires ou d’assouplissement des taxes et paiements de péages sur la nationale 1. Un exemple, La congolaise de routes(LCR) refuse d’accéder à l’assouplissement du prix du péage accordé à Dangote cement Congo. Sur tous les engagements du gouvernement, seul Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du Domaine public a fait aboutir ceux qui relèvent de sa compétence, notamment la zone d’exploitation de la base vie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Aliko Dangote éprouverait de la peine pour rencontrer Denis Sassou Nguesso, un président pourtant réputé plus accessible mieux que ses pairs d’Afrique centrale. Quels sont donc les « intouchables de la République  » qui ne feraient pas remonter les sollicitudes du nigérian Dangote ? Faut-il noter que Dangote cement Congo est la plus importante cimenterie d’Afrique centrale, avec une production annuelle projetée à 2 millions de tonnes. Elle vise à absorber les demandes de ciment en provenance de la RD.CONGO, RCA, Sud et Est Cameroun, Gabon… La capacité de production des deux cimenteries congolaises ( Sonocc et Forspak) ne permet pas de couvrir le marché congolais. Face aux Congo micmacs de ceux que l’on appelle à Brazzaville « les intouchables de la République « , il n’est donc pas impossible que Dangote retarde la reprise de la production de ciment, le temps que le gouvernement congolais joue pleinement sa partition conformément à ses engagements. Juste après notre publication, une source de Dangote croît savoir que la production de ciment pourrait rependre sous peu. Vrai ou faux? Wait and see! Par Alphonse Ndongo Journaliste économique et financier.

Nigéria: Le gouvernement fédéral s’engage à soutenir le projet de raffinerie de pétrole de Dangote

Nigéria: Le gouvernement fédéral s’engage à soutenir le projet de raffinerie de pétrole de Dangote

Lors d’une visite officielle du complexe pétrochimique situé dans la zone de libre-échange de Lekki à Lagos, au Nigéria, M. le ministre des Ressources pétrolières, Timipre Sylva, a indiqué que le gouvernement fédéral s’engageait à soutenir la finalisation du projet de raffinerie de pétrole de Dangote, avec une capacité de 650 000 BPJ. Le ministre, qui a visité la raffinerie en présence de M. Aliko Dangote, PDG du Groupe Dangote Industries Limited, et de M. Devakumar Edwin, directeur exécutif de la société pour la stratégie, les projets de capitaux et le développement de portefeuille, était accompagné du président du Comité pétrolier sénatorial en aval et du sénateur Sabo Nakudu ; du président du Comité sénatorial des Services/membre, du Comité sénatorial en amont, du sénateur Muhammad Musa ; du directeur général de Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), M. Mallam Mele Kyari ; du directeur du département des Ressources pétrolières (DPR), M. Ahmed Shakur ; du secrétaire exécutif du Conseil nigérian de développement et supervision des contenus (NCDMB), M. Simbi Wabote ; du secrétaire exécutif de Petroleum Equalization Fund (PEF), M. Ahmed Boboi, entre autres personnalités. Il a déclaré : « Il s’agit d’un moment très rassurant pour tous les Nigérians. Il était impossible qu’un projet d’une telle ampleur ne suscite pas l’intérêt du gouvernement. Où que vous soyez dans le monde, si un citoyen investit autant d’argent dans un projet aussi considérable, le gouvernement doit manifester de l’intérêt. « Je dois dire à présent que Dangote Group a fait de ce projet un événement qui nous concerne tous, et nous devons tous le soutenir pour qu’il réussisse, car cette réussite aura d’importantes répercussions. Je suis convaincu que le monde entier attend de voir ce projet. Face à sa réussite, les investisseurs internationaux en tiendront compte et se rendront au Nigéria pour y saisir des opportunités d’investissement. Nous sommes donc ici pour garantir à Dangote Group qu’aussi bien le gouvernement et NNPC, soutiendront pleinement ce projet. Vous avez fait un excellent travail ». « Comme vous pouvez le voir, l’équipe est au complet. Quelles que soient vos préoccupations ou vos difficultés, n’hésitez pas à nous les faire savoir, afin que nous trouvions une solution ensemble, car avec un projet de cette ampleur, on doit s’attendre à rencontrer des écueils. M. Sylva a affirmé que le projet de raffinerie et de pétrochimie de Dangote apporte la preuve que le pays dispose d’un environnement favorable à la prospérité des entreprises, et il a ajouté que la réussite du projet stimulera la confiance des investisseurs dans les projets pétroliers et gaziers du pays. Il a appelé les Nigérians à soutenir ce projet de raffinerie pour assurer la création de valeur dans l’économie nationale. M. Mele Kyari, directeur général de NNPC, a déclaré : « Nous ne sommes pas en concurrence avec Dangote, nous nous complémentons mutuellement afin de stimuler la capacité de production. Nous avons le même objectif, faire du Nigéria un exportateur net de pétrole brut. Nous ne pourrons pas y parvenir sans avoir des activités complémentaires entre le secteur privé et le gouvernement ». « Au cours des cinq prochaines années, Dangote ajoutera 650 000 barils, le gouvernement 445 000 barils, et d’autres compagnies contribueront à augmenter la capacité », a-t-il déclaré. Lors de son intervention, Aliko Dangote, PDG du Groupe Dangote, a déclaré : « Nous croyons en le Nigéria, et si nous ne prenons pas nous-mêmes les choses en main, personne ne le fera à notre place. La croissance démographique annuelle est de trois pour cent au Nigéria et, en outre, le Nigéria est supposé répondre aux besoins en approvisionnement de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale ». En parallèle, M. Devakumar Edwin, directeur exécutif du Groupe pour la stratégie, les projets de capitaux et le développement de portefeuille, a déclaré que l’actif créera un marché de 11 milliards annuels de brut nigérian, pouvant couvrir à 100 pour cent les besoins nationaux, tous produits liquides confondus. Il a indiqué que le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole brut d’Afrique, mais que sa capacité de raffinage n’est pas suffisante pour répondre à ses propres besoins en carburant. « Conçue pour optimiser la production pétrolière, la raffinerie de Dangote aura une production suffisante pour disposer d’un léger excédent destiné à l’exportation. Elle sera également en mesure d’envoyer un important volume de diesel et de kérosène sur les marchés internationaux ». Il a révélé que la raffinerie de Dangote prévoyait de tirer parti de l’approvisionnement local en brut, et il a ajouté qu’elle ne participera pas à l’accord d’échange brut-pétrole géré par la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC). « Nous allons acheter du brut au juste prix d’exportation, et nous vendrons nos produits au prix d’importation. L’échange de brut ne s’effectue que pour les importateurs du produit. La nouvelle raffinerie a été conçue pour transformer divers types de brut, du brut non sulfureux au brut léger, approvisionnés au niveau local et à l’étranger. « Dangote projette d’exporter son diesel vers l’Europe et son essence vers l’Amérique latine, l’Afrique occidentale et l’Afrique centrale », a ajouté M. Edwin. Il a déclaré que l’évacuation des produits raffinés sera effectuée par voies maritime et terrestre. « Nous envisageons d’investir dans des navires. Nous ne voulons être à la merci d’aucun transporteur. La plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique avait indiqué qu’elle acheminerait ses carburants jusqu’aux consommateurs nigérians par voies terrestre et voie maritime et qu’une fois opérationnelle, elle se substituerait à la totalité des importations de pétrole du Nigéria. » Par APO

OMT: Aliko Dangote, premier Africain désigné Ambassadeur du tourisme responsable

OMT: Aliko Dangote, premier Africain désigné Ambassadeur du tourisme responsable

Grande figure de la philanthropie mondiale, le richissime et très brillant homme d’affaires Aliko Dangote est devenu le premier Africain désigné par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) Ambassadeur du tourisme responsable. Aliko Dangote a été nommé Ambassadeur du tourisme responsable par le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, dans le cadre de la soixante et unième réunion de la Commission régionale pour l’Afrique qui s’est tenue dernièrement à Abuja (Nigéria). « Avec cette nomination, M. Dangote rejoint les personnalités nommées par l’OMT Ambassadeurs du tourisme responsable ; nous comptons sur eux pour diffuser à travers le monde notre travail et notre vision de l’avenir » a déclaré M. Pololikashvili. Pour rappel, Aliko Dangote a fondé Dangote Group il y a 30 ans devenu aujourd’hui le plus grand conglomérat de l’Afrique de l’Ouest. L’homme d’affaires a également créé la plus grande fondation d’Afrique, Dangote Foundation, laquelle se consacre à la nutrition, à la santé et à l’éducation des populations les plus vulnérables du continent, souligne l’OMT dans un communiqué. L’OMT rappelle aussi qu’il met œuvre en faveur d’un tourisme bien géré qui contribue au développement durable et responsable et qui offre des possibilités de croissance aux populations et aux économies. Adrien Thyg