Maroc. L’activité du secteur manufacturier suit une tendance favorable

Maroc. L’activité du secteur manufacturier suit une tendance favorable

L’activité du secteur manufacturier a suivi une tendance globalement favorable au titre du troisième trimestre 2023, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). « Le secteur manufacturier a clôturé le premier semestre 2023 sur une quasi-stagnation de sa valeur ajoutée (-0,2% en moyenne), après une légère baisse de 0,5% un an auparavant », a indiqué ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances. Cette évolution est attribuée à la baisse de 2,1% au titre du deuxième trimestre 2023, atténuée par un accroissement de 1,8% au premier trimestre 2023, a expliqué la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de novembre 2023 (N°321). « La production du secteur manufacturier semble en amélioration au troisième trimestre de l’année », a-t-elle souligné en se basant sur les derniers résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib. Selon les chiffres, entre les mois d’août et de septembre 2023, l’accroissement de la production aurait été observé dans toutes les branches d’activité, excepté dans celle de l’agro-alimentaire où elle aurait plutôt reculé ; tandis que les ventes auraient progressé dans l’ensemble des branches hormis celles de l’agro-alimentaire et de la «chimie et parachimie» où elles se seraient repliées. En amélioration de 4,4 points en une année, après une baisse de 0,6 point l’année dernière, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) aurait atteint 75,7% au terme du troisième trimestre de l’année en cours, signant ainsi sa meilleure performance sur les 14 dernières années. Les données montrent que  cette progression a concerné l’ensemble des branches d’activité, notamment le « textile et cuir » (+11,3 points), la « mécanique et métallurgie » (+8 points), l’«électrique et électronique» (+5,7 points), la «chimie et para-chimie» (+3 points) et l’«agro-alimentaire» (+1,7 point), comme cela a été précisé dans la note ajoutant que le TUC se serait accru de 2,3 points au terme des neuf premiers mois de 2023 pour atteindre 73,9%, après une baisse de 0,6 point un an auparavant. Dans sa note de conjoncture, la DEPF fait état des bonnes performances des exportations du secteur manufacturier, en valeur, au troisième trimestre. Des évolutions observées « notamment au niveau de l’automobile, de l’électronique et électricité, et de l’industrie pharmaceutique dont les taux de croissance ont été respectivement de +30,6%, +25,9% et +18,3% ». Soulignons qu’au terme des neuf premiers mois de l’année, les exportations du secteur de l’automobile se sont raffermies de 33,1%, a-t-elle fait remarquer de même source ; ajoutant que celles de l’électronique et électricité ont progressé de 30,7%, celles du textile et cuir de 7,2% et celles de l’industrie pharmaceutique de 19,9%. Quant aux dérivés de phosphates, les chiffres suggèrent que la valeur de leurs ventes à l’étranger s’est repliée de 40% à fin septembre 2023, après +65% un an auparavant; alors que le volume de ces expéditions s’est renforcé de son côté au titre de la même période de 3,3%, en raison d’une performance de +12,9% lors du troisième trimestre 2023. Soulignons également que, pour le quatrième trimestre 2023, les industriels s’attendent à un accroissement de la production et des ventes dans toutes les branches d’activité. Alain Bouithy

Maroc. Les marchands non financiers s’attendent à une baisse de leur activité

Maroc. Les marchands non financiers s’attendent à une baisse de leur activité

Les chefs d’entreprise opérant dans le secteur des services marchands non financiers déclarent s’attendre à une baisse de leur activité au titre du premier trimestre 2022. Selon les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture menées par le Haut-commissariat au plan (HCP) auprès des entreprises relevant de ce secteur, un quart des patrons (25%) anticipent une diminution de l’activité globale au cours du premier trimestre de l’année en cours. Dans une note d’information rendue publique récemment, le Haut-commissariat ajoute que 22% d’entre eux s’attendent plutôt à une hausse de l’activité durant cette même période. Si l’on en croit l’organisme public chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, ces anticipations seraient dues, d’une part, à la baisse prévue dans les activités de l’«Hébergement» et de la «Restauration» et, d’autre part, à l’amélioration prévue dans les «Activités des agences de voyages, voyagistes, services de réservation et activités connexes» et les «Activités de location et location-bail». Poursuivant son analyse, le Haut-commissariat ajoute que 60% des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de ses enquêtes prévoient une stabilité de la demande et 26% une hausse des effectifs employés. En ce qui concerne la trésorerie, les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture du HCP révèlent que 37% des chefs d’entreprise sondés la jugent difficile. Dans sa note d’information, l’organisme public révèle également les appréciations des chefs d’entreprise portant sur l’évolution de l’activité au titre du quatrième trimestre 2021. Ainsi, il apparaît qu’au cours des trois derniers mois de l’année précédente, l’activité des services marchands non financiers aurait connu une baisse selon près de la moitié des patrons (44%). En revanche, ils sont un peu moins (34%) à croire à une hausse de l’activité dans ce secteur, ajoute le Haut-commissariat. Dans sa note d’information, l’organisme explique que cette évolution aurait été le résultat de la baisse des activités des «Télécommunications», de l’«Hébergement» et de la «Restauration». Cette progression proviendrait aussi de la hausse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports aériens», des «Transports terrestres et transport par conduites» et de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», poursuit-il.Il est à noter que le taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) du secteur se serait établi à 75%, selon toujours le Haut-commissariat. Des résultats de ses enquêtes trimestrielles de conjoncture, il ressort par ailleurs que «les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par 54% des patrons et inférieur à la normale selon 38%». A en croire le Haut-commissariat, l’emploi aurait de son côté connu une stabilité selon une majorité (64%) des chefs d’entreprise interrogés. Dans sa note d’information, l’institution publique conclut en notant que «76% des entreprises du secteur auraient réalisé des dépenses d’investissements en 2021 destinés, principalement, au remplacement d’une partie du matériel et à l’extension de l’activité». Alain Bouithy

DEPF : Perspectives de reprise de l’activité dans la zone euro

DEPF : Perspectives de reprise de l’activité dans la zone euro

La reprise du PIB de la zone euro s’est essoufflée au quatrième trimestre 2021 (0,3% après 2,3% au T3), freinée par la forte propagation des cas Covid-19, la hausse des prix de l’énergie et la persistance de perturbations des chaînes d’approvisionnement, a constaté la Direction des études et des prévisions financières. Selon ce département relevant du ministère marocain de l’Economie te des Finances, l’économie allemande s’est contractée (-0,7% après 1,7%), alors que la croissance a ralenti pour la France (0,7% après 3,1%), l’Italie (0,6% après 2,6%) et l’Espagne (2% après 2,6%). Pour l’ensemble de l’année 2021, la zone euro a connu une expansion record de 5,2% après un repli de 6,4% en 2020. Dans sa note de conjoncture du mois dernier (février 2022), la DEPF note que le PIB de la zone euro est revenu à son niveau pré-pandémie au T4-2021 et que l’économie française le dépasse désormais nettement (+0,9%). En revanche, quelques points de croissance restent à rattraper en Espagne (-4 points), en Allemagne (-1,5) et en Italie (-0,5). La DEPF souligne, à titre de comparaison, l’activité a dépassé largement son niveau d’avant crise aux États-Unis (+3,1%), alors qu’elle en est resté inférieure au Japon (-0,2%) et au Royaume-Uni (-0,4%). Dans sa note, il est aussi indiqué annoncé que la zone euro devrait poursuivre son expansion en 2022 (4% selon la Commission européenne après 5,2% en 2021). Les perspectives de croissance s’avèrent robustes dans les principaux pays membres, à savoir l’Allemagne (3,6% après 2,8%), la France (3,6% après 7%), l’Italie (4,1% après 6,5%) et l’Espagne (5,6% après 5%). L’activité est soutenue par la réouverture de l’économie, le progrès des campagnes de vaccination, la reprise de la demande et lemaintien du soutien budgétaire et monétaire.Toutefois, les perspectives de croissance de la zone euro sont entourées de risques baissiers, liés notamment aux nouveaux variants du virus, à la persistance des goulots d’étranglement logistiques et dans les chaînes d’approvisionnement, aux pressions inflationnistes et aux tensions géopolitiques en Europe de l’Est. L’incidence de la pandémie sur l’activité économique a nettement diminué, grâce notamment aux taux de vaccination relativement élevés : 73% en moyenne dans l’UE, avec 75% en Allemagne, 79% en Italie, 81% en France, 82% en Espagne et 90% au Portugal. Partout en Europe, la levée des restrictions anti-Covid-19 se poursuit, en ligne avec le fort repli des cas d’infections liées au variant Omicron, après avoir atteint un nombre record en janvier. La croissance économique de la zone euro devrait rester modérée au premier trimestre 2022, affectée par la dernière vague pandémique et par des obstacles persistants sur l’offre. Toutefois, l’expansion économique devrait reprendre son rythme au deuxième trimestre et rester robuste sur le reste de l’année. La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro a confirmé son ralentissement début 2022, comme le montre l’indice PMI composite (52,3 en janvier après 53,3 en décembre). La décélération dans le secteur des services (51,1 après 53,1), affecté par lavague Omicron, contraste, toutefois, avec la résilience relative du secteur manufacturier (58,7 après 58,0). La croissance de l’activité globale a ralenti en France (52,7 après 55,8) et en Italie (50,1 après 54,7) mais s’est renforcée en Allemagne (53,8 après 49,9). Le taux de chômage en zone euro a atteint son plus bas historique à 7% en décembre, en baisse de 0,1 point sur un mois et de 1,2 point en glissement annuel. Parmi les grands pays membres, le chômage a diminué en Allemagne (-0,8 point sur un an à 3,2%), en France (-0,4 à 7,4%), en Italie (-0,8 à 9%) et en Espagne (-3,3 à 13%). Le marché de l’emploi continue de s’améliorer, témoignant de la vigueur de la reprise économique et de l’efficacité des programmes de travail à temps partiel pendant la pandémie. Sur le marché des changes, l’euro valait 1,14 dollar le 18 février, en hausse de 1,9% depuis son creux du 28 janvier, ramenant ses pertes à 6% depuis un an. Le dollar est soutenu par la Fed qui envisage de relever ses taux d’intérêt en 2022, plus tôt que prévu, pour contenir les tensions inflationnistes.En revanche, la BCE a annoncé le maintien de sa politique monétaire ultra-souple, anticipant une inflation transitoire (1,8% en 2023 après 3,2% en 2022 et 2,6% en 2021). Le taux d’inflation annuel de la zone euro a atteint un nouveau record de 5,1% en janvier après 5% en décembre, restant supérieur de l’objectif de 2% de la BCE pour le septième mois consécutif.Cette poussée inflationniste est attisée par une panoplie de facteurs, dont notamment la vigueur de la demande, les coûts élevés de l’énergie, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les pénuries de main d’œuvre. Toutefois, le taux d’inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, s’est atténué en janvier (2,3% après 2,6% en décembre). Avec CP

Maroc. Les marchands non financiers s’attendent à une stabilité de leur activité

Maroc. Les marchands non financiers s’attendent à une stabilité de leur activité

L’année 2021 devrait s’achever sur une note globalement stable pour bon nombre de  chefs d’entreprise opérant dans les services marchands non financiers, si l’on en croit  l’enquête de  conjoncture du Haut-commissariat au plan (HCP) au titre du quatrième trimestre 2021. En effet, selon les résultats de ce sondage réalisé auprès des marchands non  financiers, près de la moitié d’entre eux (42%) s’attend à une stabilité pour le quatrième trimestre 2021 En outre, et d’après le Haut-commissariat, qui vient de rendre publics les résultats de son enquête, 34% des chefs d’entreprise du secteur des services marchands non financiers s’attendent à une augmentation de leur acticité au cours du dernier trimestre de cette année. Ces anticipations seraient principalement attribuables à l’amélioration prévue dans les branches des «Transports terrestres et transport par conduites» et de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», indique l’institution publique dans une note d’information synthétisant les résultats de son enquête. Selon la même source, ces anticipations seraient également dues à la baisse prévue dans les activités de l’«Hébergement», des «Transports aériens» et des «Activités des agences de voyage, voyagistes, services de réservation et activités connexes», poursuit le Haut-commissariat. L’enquête de conjoncture du Haut-commissariat montre par ailleurs que 52% des patrons sondés dans le cadre de cette même enquête parient sur une stabilité de la demande. Le HCP note également que 78% d’entre eux anticipent une stagnation des effectifs employés au dernier trimestre de l’année en cours. Dans sa note d’information, le Haut-commissariat au plan a également fait état des avis des marchands non financiers au troisième trimestre 2021. On apprend ainsi que 57% des patrons interrogés estiment que l’activité des services de leur secteur aurait connu une hausse durant le précédent trimestre. Ils sont 22% seulement à croire qu’elle a connu une baisse au cours de la même période. Selon les explications du Haut-commissariat au plan, cette évolution résulterait de la hausse des activités observée au niveau des «Transports aériens», des «Télécommunications» et des «Transports terrestres et transport par conduites», précise-t-on de même source. La hausse de l’activité des services marchands non financiers au cours de cette même période serait également due à la baisse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports par eau» et de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», fait savoir l’institution publique dans sa note d’information. Quant au taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) du secteur, la même source révèle qu’il se serait établi autour de 77%. Autre enseignement important: selon les estimations de 56% des patrons, les carnets de commandes du secteur des services non marchands ont été d’un niveau normal au troisième trimestre dernier. Il est à noter cependant que 40% d’entre eux pensent au contraire qu’ils auraient été jugés inférieurs à la normale, souligne le Haut-commissariat. Enfin, au niveau de l’emploi, 67% des marchands non financiers sondés par le Haut-commissariat estiment qu’il aurait connu une stabilité, rapporte le HCP dans sa note. Alain Bouithy

Maroc/DEPF: Redressement notable de l’activité du secteur agricole

Maroc/DEPF: Redressement notable de l’activité du secteur agricole

AGRICULTURE. Au terme du premier trimestre 2021, la valeur ajoutée du secteur agricole s’est raffermie de 20,5% après une baisse de 5,9% un an auparavant. Cette amélioration notable devrait se maintenir au deuxième trimestre 2021, portée par le raffermissement remarquable des rendements de la majorité des cultures et ce, grâce aux conditions climatiques favorables qui ont marqué la campagne agricole 2020-2021. Particulièrement pour les céréales, la production est estimée à 98 millions de quintaux, en hausse de 55% par rapport à la moyenne des cinq dernières années et de 206% par rapport à la campagne précédente. Cette production serait constituée à hauteur de 49% de blé tendre, 24% de blé dur et 27% d’orge. Parallèlement, les autres cultures végétales et l’arboriculture affichent un état favorable. Pour ce qui est des exportations du secteur d’agriculture et agro-alimentaire, elles se sont accrues de 6,7%, à fin mai 2021, incorporant une hausse des expéditions de l’industrie alimentaire de 10,8% et des produits d’« agriculture, sylviculture et chasse » de 3,2%.

Maroc. Les marchands non financiers anticipent une diminution de leur activité

Maroc. Les marchands non financiers anticipent une diminution de leur activité

La crise induite par la pandémie de coronavirus (Covid-19) semble avoir entamé la confiance de bon nombre de chefs d’entreprise du secteur des services marchands non financiers. Elle semble aussi avoir contribué à amoindrir la confiance de leurs collègues grossistes. Selon les résultats de l’enquête de conjoncture menée auprès des entreprises par le Haut-commissariat au plan (HCP), 62% des marchands non financiers anticipent une diminution de l’activité globale au deuxième trimestre 2020. A en croire l’institution publique, ces anticipations seraient dues à la baisse prévue dans la quasi-totalité des branches de ce secteur, principalement dans les activités du «Transport aérien», de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», du «Transport terrestre» et de l’«Hébergement et restauration». Il ressort aussi de cette enquête que plus de la moitié des patrons sondés (59%) anticipe une baisse de la demande et 31% une diminution des effectifs employés, selon le Haut-commissariat. Rappelons qu’une précédente enquête, réalisée par téléphone du 1er au 3 avril 2020 par le Haut-commissariat au plan, a ciblé un échantillon de 4000 entreprises organisées opérant dans les secteurs de l’industrie manufacturière, de la construction, de l’énergie, des mines, de la pêche, du commerce et des services marchands non financiers. Selon les résultats de cette enquête dont l’objectif principal a été d’évaluer l’impact immédiat de la crise de Covid-19 sur la situation des entreprises au Maroc, près de 142.000 sociétés représentant environ 57% de l’ensemble des entreprises avaient déclaré avoir arrêté définitivement ou temporairement leurs activités. « Sur ce total, plus de 135.000 entreprises ont dû suspendre temporairement leurs activités tandis que 6300 ont cessé leurs activités de manière définitive », avait révélé le HCP. Soulignant les répercussions sur l’emploi, le Haut-commissariat avait noté que « 27% des entreprises auraient dû réduire temporairement ou définitivement leurs effectifs. Ainsi, et selon les résultats de l’enquête, près de 726.000 postes d’emploi auraient été réduits, soit 20% de la main-d’œuvre des entreprises organisées ». Entre-temps, pour les 43% des entreprises qui continuaient leurs activités en dépit de la crise sanitaire, « la moitié d’entre elles auraient dû réduire leur production pour s’adapter aux conditions imposées par cette situation. 81% d’entre elles l’auraient réduite de 50 % ou plus ». Précisons qu’«en raison de la pandémie de Covid-19 et du confinement qui ont impacté le mode et la qualité de la collecte, les anticipations des chefs d’entreprise pour le deuxième trimestre ne reflètent pas totalement la réalité et devront être prises avec beaucoup de prudence », a tenu à faire savoir le HCP dans sa dernière note. Qu’à cela ne tienne, les anticipations des chefs d’entreprise pour cette période nous renvoient aux appréciations des patrons opérant dans le même secteur pour le premier trimestre. Concernant l’évolution de l’activité des chefs d’entreprise du secteur des services marchands non financiers au premier trimestre 2020, 42% des patrons sondés par le Haut-commissariat ont confié que l’activité du secteur des services marchands non financiers aurait connu une baisse. Selon le HCP, cette évolution aurait été le résultat de la baisse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports aériens», de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports» et de l’«Hébergement». Dans sa note, le Haut-commissariat a par ailleurs relevé une augmentation de l’activité de la branche des «Télécommunications» au cours des trois premiers mois de l’année. Selon toujours les résultats de l’enquête, « l’évolution de l’activité globale des services marchands non financiers aurait été accompagnée d’une diminution des prestations à l’étranger», a également noté le HCP. S’agissant des carnets de commandes du secteur, il ressort des appréciations d’un tiers des patrons (31%) qu’ils ont été d’un niveau inférieur à la normale ; tandis que 71% des chefs d’entreprise sont persuadés que l’emploi aurait connu une stagnation. Alain Bouithy

Les marchands non financiers pronostiquent une stabilité de leur activité au premier trimestre (Maroc)

Les marchands non financiers pronostiquent une stabilité de leur activité au premier trimestre (Maroc)

L’activité des entreprises opérant dans les secteurs des services marchands non financiers aurait connu une stabilité au cours du premier trimestre 2020, selon les anticipations des patrons du secteur. A en croire le Haut-commissariat au plan (HCP), qui a publié récemment les résultats de ses enquêtes de conjoncture réalisées au titre des trois premiers mois de l’année en cours, « les anticipations des chefs d’entreprise du secteur des services marchands non financiers, pour le premier trimestre 2020, révèlent une stabilité de l’activité globale, selon 58% d’entre eux, et une hausse selon 22% ». Dans une note d’information, le Haut-commissariat a attribué ces anticipations, d’une part, à l’amélioration prévue dans les activités de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports» et, d’autre part, à la baisse prévue dans les branches des « Transports aériens », «Transports par eau» et de l’« Hébergement». Selon les résultats de ces enquêtes, la majorité des chefs d’entreprise (62%) anticipe une stabilité de la demande et 70% une stagnation des effectifs employés, a indiqué l’institution publique. Il est à souligner que les appréciations des patrons sondés ont porté également sur l’évolution de l’activité de ce secteur au cours du quatrième trimestre 2019. Il ressort ainsi, qu’au cours des trois derniers mois de l’année écoulée, le taux d’utilisation des capacités de prestation des services marchands non financiers (TUC) se serait établi à 78%. Des analyses des données recueillies par le Haut-commissariat, il apparait que l’activité des services marchands non financiers aurait connu une baisse selon 39% des patrons et une hausse selon 38%. Pour l’institution, cette évolution aurait été le résultat, d’une part, de la baisse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Télécommunications» et des « Activités de poste et de courrier » et, d’autre part, de la hausse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports aériens» et de l’« Entreposage et services auxiliaires des transports ». Il ressort, en outre, que « l’évolution de l’activité globale des services marchands non financiers aurait été accompagnée d’une hausse des prestations à l’étranger », a relevé le HCP dans sa note d’information.Soulignons également que 89% des chefs d’entreprise sondés ont estimé que les carnets de commandes du secteur ont été d’un niveau normal alors que 5% seulement l’ont jugé supérieur à la normale. En ce qui concerne l’emploi, la majorité d’entre eux (63%) sont persuadés qu’il aurait connu une stagnation, a relevé le Haut-commissariat de même source. Enfin, 86% des entreprises ont déclaré avoir réalisé « des dépenses d’investissement en 2019 destinées, principalement, au remplacement d’une partie du matériel et à l’extension de l’activité », a fait savoir l’institution publique. A titre de rappel, en décembre dernier, les anticipations des chefs d’entreprise du secteur des services marchands non financiers, pour les trois derniers mois de 2019, avaient révélé une hausse de l’activité globale, selon 35% d’entre eux, et une baisse selon 13%. Dans une note relatant les principales appréciations des chefs d’entreprise telles qu’elles étaient ressorties des enquêtes de conjoncture réalisées à cette période, le Haut-commissariat avait expliqué que ces anticipations seraient dues, d’une part, à l’amélioration prévue dans les activités du « Transports aériens » et de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports» et, d’autre part, à la baisse prévue dans les branches des « Activités de location et location-bail » et de la « Restauration». Les enquêtes d’alors avaient également permis fait état de ce que 61% des chefs d’entreprise anticipaient une stabilité de la demande et 80% une stagnation des effectifs employés. Alain Bouithy

Maroc: Les marchands non financiers anticipent une stabilité de leur activité au deuxième trimestre

Maroc: Les marchands non financiers anticipent une stabilité de leur activité au deuxième trimestre

S’il n’est pas en hausse, le moral des chefs d’entreprise opérant dans le secteur des services marchands non financiers ne s’en trouve pas pour autant affecté, si l’on en croit les résultats des enquêtes de conjoncture réalisées par le Haut-commissariat au plan (HCP) au titre du deuxième trimestre 2018. En effet, selon le Haut-commissariat, plus de la moitié des chefs d’entreprise du secteur des services marchands non financiers (64%) anticipe une stabilité de l’activité globale pour le deuxième trimestre de cette année. Près d’un quart (24%) des chefs d’entreprise sondés anticipe, au contraire, une hausse de leur activité au cours de cette même période, souligne le HCP dans une note relatant les principales appréciations de ces derniers telles qu’elles ressortent de ses enquêtes de conjoncture réalisées au titre du deuxième trimestre. Dans sa note de conjoncture, l’organisme public explique que ces anticipations seraient imputables, d’une part, à l’amélioration prévue des activités de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports» et des «Activités de location et location-bail » et, d’autre part, à la baisse prévue des activités du «Transports par eau» et de la «Publicité et études de marché». Par ailleurs, le Haut-commissariat indique, de même source, qu’une majorité des patrons opérant dans le secteur des services marchands non financiers (76%) anticipe une stabilité de la demande. Ils seraient un peu plus nombreux (82%) à s’attendre une stagnation des effectifs employés au cours de ce même trimestre. Il est à souligner que les enquêtes de conjoncture du HCP portent également l’évolution de l’activité des entreprises du secteur au cours du premier trimestre 2018. Ainsi, il ressort qu’au premier trimestre de cette année que le taux d’utilisation des capacités de prestation des services marchands non financiers (TUC) se serait établi à 79%. En outre, pour 51% des patrons interrogés, l’activité du secteur des services marchands non financiers aurait connu une stagnation. Ils sont près d’un tiers (28%) à croire au contraire qu’il a connu une hausse. Dans sa note, le Haut-commissariat explique que cette évolution aurait été le résultat, d’une part, de la hausse d’activité enregistrée au niveau des branches de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», des «Activités de location et location-bail» et des «Activités des agences de voyages, voyagistes, services de réservation et activités connexes» et, d’autre part, de la baisse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports aériens». En ce qui concerne l’évolution de l’activité globale des services marchands non financiers, les résultats des enquêtes font apparaître qu’elle aurait été accompagnée par une stabilité des prestations à l’étranger. S’agissant des carnets de commande du secteur, 74% des chefs d’entreprise estiment qu’ils ont été d’un niveau normal, alors que 16% seulement pensent au contraire qu’ils étaient inférieurs à la normale. Quant aux appréciations des chefs d’entreprise sondés en ce qui concerne l’emploi, il ressort que 72% d’entre eux assurent qu’il a connu une stagnation. Alain Bouithy