La situation des étudiants congolais à l’université privée de Marrakech !
LIBRES PROPOS. Il est difficile de rester silencieux devant le drame et l’humiliation que vivent nos étudiants de l’université privée de Marrakech. On est surtout surpris par l’attitude du Ministre de l’enseignement technique et professionnel qui va demander aux étudiants de rentrer à Brazzaville sans leurs diplômes. Véritable scandale. Pour le gouvernement, il n’a pas d’argent. Évidemment, il n’y a pas d’argent dans un pays où soit disant le Premier ministre gagnerait 25 millions de francs cfa, le ministre d’état gagnerait 15 millions, le ministre 11 millions avec un gouvernement et des institutions pléthoriques. Les membres du gouvernement et les membres des institutions ne savent-ils pas qu’un simple ministre congolais gagne plus que le Président français, qu’un ministre d’Etat gagne autant sinon plus que le Président américain. Ne savent-ils pas qu’un ministre burkinabé gagne moins d’un million de francs cfa et cela ne les empêche pas de travailler et de bien travailler. A quand la réduction du train de vie de l’Etat. Par ailleurs, depuis 2006, le Président Sassou a déclaré ce qui suit: « Je ne surprends personne en affirmant qu’en dépit de nos efforts multiformes, notre pays n’est hélas, exempt de corruption, de fraude, de détournement de deniers et d’autres actes tout autant répréhensibles que néfastes à l’accomplissement du bonheur collectif.Ici, ce sont les gouvernants qui sont interpellés. » Il est bien dit et c’est très clair que ce sont les gouvernants qui sont interpellés. Ceci, dans notre pays le Congo où on a chanté : « Youlou a tout volé, nous rebâtirons de nouveau, suffit la liberté, Congo, o,o,o » Soyons honnêtes et faisons le point: Où en sommes nous aujourd’hui. Les Panamas Papers ont révélé que six congolais détenaient près de 5.500 milliards de francs cfa dans 35 comptes. Certains sont de façon soudaine et surprenante devenus des multimilliardaires avec des fortunes de plus de 2.000 milliards de francs, 7 fois supérieures à la fortune colossale de la Reine Elisabeth , après son règne de 70 ans. D’où proviennent ces fortunes. Peut on en avoir l’origine et la traçabilité. A cela, il faut ajouter que depuis 2002, aucun citoyen élu ou nommé à une haute fonction publique n’a déclaré son patrimoine conformément à la loi. L’article 12 de la loi relative à la déclaration de patrimoine prévoit des sanctions pour cela. Ce qui devrait faire rentrer l’argent dans les caisses de l’Etat puisque: « Nul n’est au-dessus de la loi et que la loi s’appliquer à tous dans toute sa rigueur. » Jusqu’à quand va t-on continuer à protéger ceux qui se sont enrichis de façon illicite ainsi que les responsables des scandaleux crimes économiques et financiers et faire souffrir la population. Jusqu’à va t-on sacrifier la jeunesse alors que l’on a parlé des excédents budgétaires, de l’argent des générations futures. Argent estimé par plusieurs analystes à 14.000 milliards. Bref, les gouvernants doivent prendre conscience que la situation devient à la fois intolérable et inacceptable. J’ai dit Clément MIERASSA Ancien ministre Président de la Fédération de l’opposition congolaise
Congo Brazzaville-Maroc/Diplômes contre paiement de la dette
Les étudiants congolais de cette université réclament la délivrance de leurs diplômes confisqués; l’université privée de Marrakech exige à l’Etat congolais le respect de ses engagements contractuels. Une situation rendue d’autant plus difficile qu’il s’agit d’une coopération académique entre un État et une université privée. Difficile pour les officiels marocains de faire jouer les canaux diplomatiques. « Je fais partie de la dernière promotion; et aujourd’hui je suis ingénieur en technologie de l’information et de la communication et des systèmes embarqués, parcours, Énergie Renouvelable. Malheureusement, je me retrouve sans relevé de notes ni attestation de fin de formation. C’est vraiment triste. », lance, à brûle pourpoint, un étudiant congolais à l’université privée de Marrakech, au Maroc. La situation est vraiment intenable pour tous les étudiants formés dans cette université, incapables d’ accéder au marché du travail, faute de diplôme ou attestation de réussite. Le nouveau ministre de l’enseignement technique et professionnel, qui a hérité de ce désastreux passif , s’est pourtant investi, au nom du principe de la continuité de l’Etat, pour tenter de désamorcer cette bombe. L’encours de la dette du Congo envers l’université privée de Marrakech s’élève, selon nos informations, à plus de 7 milliards de fcfa. Maguessa Ebomé, au terme d’âpres négociations avec les marocains, avait pu faire délivrer des diplômes, attestations de réussite et relevés de notes d’une partie des étudiants, en contre partie d’un échéancier de paiement signé au nom du gouvernement congolais. Comme toujours, la dégradation de la qualité de la signature de l’Etat congolais, à laquelle il faut y adjoindre le non respect des échéanciers, a amené la partie marocaine à se cabrer. Aucune délivrance des diplômes ou attestations tant que le gouvernement congolais ne respecte pas ses engagements contractuels. Les étudiants congolais qui ne savent plus à quel saint se vouer, s’en prennent, certainement à tort, à l’université privée de Marrakech. C’est ce qui explique ces voies de faits à laquelle s’est mêlée la regrettable violence policière. Une situation extrêmement tendue qui risque d’altérer les bonnes relations de coopération académique entre le Congo et le Maroc. Pourquoi Brazzaville ne bouge t-il pas le petit doigt pour résoudre cette importance question ? Peut-être, faudrait-il ouvrir des négociations avec les 54 étudiants congolais à l’université privée de Marrakech, pour tenter de trouver une solution définitive à cette importante question. Aux dernières nouvelles, le ministère de l’enseignement technique et professionnel y aurait dépêché une mission aux fins d’y remédier. Pourvu que ce soit une solution définitive, cette fois-ci. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier
Congo Brazzaville. L’honneur du pays, encore, en jeu
Des étudiants congolais sont inscrits à l’Université Libre de Marrakech, au Maroc. Mme Fatima Zobra El Mehdi, Directrice des Opérations de ladite Université a adressé, en date du 7 octobre 2020, à ces compatriotes une mise en demeure de paiement des factures de leur scolarité et autres frais qui s’élèvent à 8.893.200 Euros. La date butoir d’apurement de la dette est fixée au 30 octobre 2020. Passé ce délai, les étudiants sont appelés à quitter l’Université. D’autant que sont demeurées infructueuses toutes les relances de solde en direction du Ministère congolais de l’Enseignement Professionnel. Pour l’honneur de la nation congolaise, le destin des étudiants concernés, la sécurité de leurs familles, l’Etat congolais est en obligation d’en finir avec cette affaire des frais de scolarité des étudiants au Maroc. Il y va du crédit de cet État, en Afrique et ailleurs, dans le monde. Cette affaire de frais universitaires non régularisés, au Maroc, en est une de plus qui s’ajoute à d’autres, sur une longue liste de charges scolaires impayées, dans des écoles étrangères. Au-delà de ces questions d’étudiants, une célébration à caractère historique, de portée internationale, non fondamentalement essentielle pour les populations congolaises, se tiendra, à Brazzaville, courant octobre 2020. Organisée par le Congo, on imagine son coût élevé, au regard de la sensibilisation des pays touchés qui l’accompagnent. Toute proportion gardée, les questions de formation, majeures pour l’avenir du Congo, passent, en terme de priorité, avant cet événement, à connotation historique. La France, pays du Général de Gaulle, personnalité centrale de l’événement, à l’époque, semble ne l’avoir jamais commémoré. D’où vient- il, alors, que le Congo, dans un contexte de vaches maigres, ait pris l’option d’abriter cette commémoration, même si Brazzaville en a tiré dans l’histoire sa gloire? A l’Etat congolais de savoir hiérarchiser ses priorités. Ouabari Mariotti – Membre de l’UPADS Paris 9.10.2020.
L’Université Privée de Marrakech ouvre sa faculté de Médecine dès la rentrée universitaire 2018/2019
L’Université Privée de Marrakech – UPM a obtenu, en ce début du mois de septembre 2018 l’autorisation du Ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour l’ouverture de sa Faculté de Médecine à Marrakech ou sera dispensé le diplôme de Docteur en Médecine. La première promotion intégrera les rangs de la faculté dès la fin de ce mois de septembre pour la rentrée universitaire 2018/2019. Dotée d’installations modernes, la Faculté de Médecine de l’UPM offrira à ses étudiants les moyens et les ressources nécessaires pour jouer un rôle de premier plan, dans tous les domaines de la médecine et de la recherche. Le Doctorat de Médecine, solide formation de 7 années d’études est basée sur un enseignement théorique et pratique donné au sein du complexe hospitalo-universitaire de l’UPM. Pour l’inscription, l’accès en première année d’étude à la faculté de médecine de l’université privée de Marrakech a lieu par voie de concours ouvert aux candidats titulaires d’un baccalauréat scientifique avec mention. Pour cette première promotion, le concours d’entrée se tiendra le 29 septembre 2018 au sein des locaux de l’Université Privée de Marrakech – Km13, route d’Amizmiz, Marrakech.
Signature d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Enseignement technique et professionnel et l’UPM
Le nouvel accord a été signé par le ministre congolais Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes et le président fondateur de l’UPM, Mohamed Kabbadj. Une nouvelle convention de partenariat a été signée, mercredi 15 février, à Marrakech au Maroc, entre le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi du Congo et l’Université privée de Marrakech (UPM). Le nouvel accord a été signé par le ministre congolais Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes et le président fondateur de l’UPM, Mohamed Kabbadj. « Nous avons profité de revisiter cette convention afin de mettre en place des dispositions nouvelles qui n’y figuraient pas et visiter l’Université pour voir dans quelles conditions nos étudiants sont logés et enseignés », a confié le ministre. « Globalement, je pars de là satisfait de cette visite pour avoir signé la nouvelle convention, discuter avec des étudiants sur leurs conditions d’apprentissage, leurs conditions d’hébergement, sur leurs perspectives d’emploi de demain. Donc, je suis très ravi d’avoir fait le déplacement », a-t-il ajouté. « La question de l’employabilité ne peut pas être réglée alors que vous êtes à l’extérieur » S’adressant aux étudiants congolais résidant au Maroc, le ministre Fylla Saint-Eudes a déclaré : « je sais que les conditions d’étude ne sont pas toujours les meilleures, je sais aussi que la régularité de vos bourses et le paiement de vos frais académiques posent des problèmes; mais je vous exhorte à travailler malgré tout ». Car, « le gouvernement de la République s’emploiera à résoudre ces différentes questions. Il trouvera un système de financement innovant aussi bien des bourses que des frais académiques », a assuré le ministre congolais. Sur la question de l’employabilité, ce dernier a invité les lauréats à rentrer au pays qui « a besoin de vous » et a indiqué que cette « question ne peut pas être réglée alors que vous êtes à l’extérieur ».