Bénin. Quatre accords de financement signés à Washington pour 74,5 milliards de FCFA

Bénin. Quatre accords de financement signés à Washington pour 74,5 milliards de FCFA

Les 23 et 24 octobre 2024, en marge des Assemblées Annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International qui se tiennent à Washington DC, le Ministre de l’Economie et des Finances, Ministre d’Etat, Romuald WADAGNI, a procédé à la signature de divers accords de financement, pour un montant global de 74,5 milliards de FCFA, avec le Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et le Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA). Trois secteurs ont été couverts à cette occasion : l’agriculture, la formation professionnelle et technique ainsi que l’accès à l’eau potable. Avec une contribution de 26 millions de dollars US, soit environ 15,6 milliards de FCFA, le Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID) s’est engagé pour l’extension du Projet d’Appui au Développement du Maraîchage (PADMAR) à 27 nouvelles communes (Karimama, Malanville, Banikoara, Kandi, Péhunco, Parakou, Tchaourou, N’Dali, Nikki, Pèrèrè, Ouaké, Djougou, Ouèssè, Bantè, Glazoué, Dassa, Aplahoué, Toviklin, Bopa, Houéyogbé, Bohicon, Agbangnizoun, Toffo, Allada, Kpomassè, Sô-Ava et Akpro-Missérété). La mise en œuvre du projet permettra d’accroître, d’une part, les revenus des exploitants maraîchers, et d’autre part, d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Grace à l’appui de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), trois (03) lycées techniques professionnels seront réhabilités, construits et équipés à Bohicon, Natitingou et Lokossa, pour montant de 30 milliards de FCFA. Enfin, le projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable sera déployé dans les villes de Bassila, Allada, Lokossa et Athiémé grâce au concours du Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (8,9 milliards de FCFA) et la BOAD (20 milliards de FCFA). La signature de ces accords de financement est intervenue respectivement avec Messieurs Abdulhamid Alkhalifa, Président de Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID), Serge EKUE, Président du Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et Ghanem Al Ghunaiman, Directeur Général du Fonds Koweïtien pour le Développement Economique Arabe (FKDEA). A travers les secteurs concernés par ces accords, le Gouvernement continue de témoigner de son engagement à placer le bien-être des populations au cœur de sa politique, notamment par le relèvement du niveau du Capital Humain, l’amélioration de la sécurité alimentaire et le renforcement de l’accès aux services sociaux de base.

22ème session des négociations intergouvernementales bénino-allemandes : Un engagement plus accru

22ème session des négociations intergouvernementales bénino-allemandes : Un engagement plus accru

Le lundi 30 octobre 2023 s’est tenue, à Berlin (Allemagne), la 22ème session des négociations intergouvernementales bénino-allemandes. La délégation béninoise, conduite par le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances en charge de la Coopération, Monsieur Romuald WADAGNI, comprenait également le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, Monsieur Raphaël AKOTEGNON, ainsi que l’Ambassadeur du Bénin à Paris, Madame Corinne BRUNET. À l’ouverture des travaux, le Ministre d’État Romuald WADAGNI et le Secrétaire d’État parlementaire au Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Monsieur Niels ANNEN, chef de la délégation allemande se sont félicités de la qualité exceptionnelle des relations de coopération et d’amitié qui lient les deux pays. Ils ont également marqué leur engagement à poursuivre ce partenariat mutuellement avantageux. Les échanges ont permis aux deux parties d’acter par domaine d’intervention, le niveau des engagements financiers et de définir les actions à entreprendre en vue d’une réalisation effective des projets et programmes envisagés. Sur la période 2023-2025, une enveloppe financière globale d’environ soixante et deux millions (62.000.000) d’euros, soit environ quarante et un milliards (41.000.000.000) de francs CFA sera consacrée à la mise en œuvre des projets de développement dans divers domaines notamment la bonne gouvernance, la formation technique et professionnelle, la décentralisation, l’eau et l’assainissement, ainsi que la biodiversité et les énergies renouvelables. Par ailleurs, deux (02) conventions de dons ont été signées à cette occasion. La première, d’un montant de vingt (20) millions d’euros, contribuera au financement de la construction de deux Lycées Techniques Agricoles à Natitingou et à Cobly. La seconde, d’un montant de dix (10) millions d’euros, bénéficiera à la Fondation des Savanes Ouest Africaines (FSOA) dans le cadre de la gestion du Parc National de la Pendjari et du Parc W-Bénin. La signature du Procès-Verbal de cette session de négociations par les deux chefs de délégation a marqué la clôture des travaux.

27ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques : Le Bénin réaffirme ses attentes

27ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques : Le Bénin réaffirme ses attentes

Deux membres du gouvernement ont conduit la délégation béninoise à la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (CCNUCC) à Sharm El-Sheikh en Egypte. Il s’agit de Messieurs Aurélien AGBENONCI, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et Romuald WADAGNI, Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances. Pour la COP 27, les Nations Unies insistent sur la mise en œuvre des engagements des États, dans la réduction des gaz à effet de serre.  Ouverte officiellement le 06 novembre 2022, la 27ème Conférence des Nations Unies sur le Climat a réuni à Sharm El-Sheikh en Égypte, les Chefs d’État et de gouvernement, les délégations des pays, les Organisations de défense du climat et les experts. « Together for implementation » (Ensemble pour la mise en œuvre), c’est le thème retenu cette année pour ce grand rassemblement sur le climat. À travers ce choix, c’est la mise en œuvre des engagements pris par les États qui est réclamé par l’Organisation des Nations Unies. En clair, il faut cesser les promesses non tenues pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, fixé par l’Accord de Paris en 2015.  À la tête de la délégation béninoise, le Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald WADAGNI et le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien AGBENONCI. Les représentants du Chef de l’État ont assisté à la cérémonie d’ouverture officielle du sommet des Chefs d’États et de gouvernement. Leur présence à cette Convention annuelle des Nations Unies, dénote de l’intérêt du Bénin à défendre sa position sur le climat.  Réuni au sein du Groupe des 77 plus la Chine, le Bénin soutient que les pays les plus pollueurs doivent payer le prix de leurs dégâts sur l’environnement. Les pays africains qui émettent pourtant moins de carbone, sont les victimes des changements climatiques. C’est pourquoi, le Ministre Aurélien AGBENONCI appelle les pays riches au respect de leurs engagements. La promesse de 100 milliards de dollars par an, pour soutenir les programmes d’adaptation au climat dans les pays pauvres, reste pour l’heure, non tenue. Or, l’accélération de la dégradation de l’environnement est préjudiciable à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).  S’exprimant sur la Chaîne de télévision publique égyptienne « NILE TV », le Chef de la Diplomatie béninoise, a indiqué que le Gouvernement du Bénin prend des mesures pour atténuer les effets des changements climatiques. Cependant, son pays joint sa voix à celle des autres États africains pour exiger la mise en œuvre des engagements pris par les plus grands pollueurs. La solidarité des États à l’apparition de la Covid-19 peut aussi aider à trouver des solutions rapides aux difficultés liées au climat, a conclu Aurélien AGBENONCI.

Bénin : 150 millions de dollars pour renforcer le potentiel de croissance forte et inclusive

Bénin : 150 millions de dollars pour renforcer le potentiel de croissance forte et inclusive

La Banque mondiale a approuvé mercredi 21 septembre un financement de 150 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour aider le gouvernement du Bénin à renforcer l’autonomisation des femmes et des filles, élargir l’accès à une énergie fiable et durable et améliorer la gestion fiscale et de la dette. Il s’agit de la seconde opération d’appui des politiques de développement destinée à financer des réformes pour améliorer le potentiel de croissance forte et inclusive du Bénin, à travers notamment la participation active des femmes à la vie sociale et économique. Ces réformes vont aider, entre autres, les jeunes filles à achever leurs études secondaires, grâce à l’enseignement des compétences de vie, et l’Etat à supprimer les obstacles à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive ainsi que renforcer les mécanismes de prévention des violences liées au genre. Le programme soutiendra aussi le renforcement de la résilience du réseau de distribution d’électricité, la promotion d’une politique incitative de frais de connexion ainsi que de nouveaux textes en matière d’efficacité énergétique. Il permettra aussi au Bénin de parachever la réforme de sa politique fiscale et d’assurer une gestion efficace de la dette.   « Le Bénin a accompli des progrès importants en matière d’autonomisation des femmes et des filles grâce à des réformes courageuses entreprises par le gouvernement. Ces réformes permettent sans aucun doute de libérer les énergies des millions de femmes et de filles qui ne pouvaient participer activement à la vie sociale et économique », souligne Atou Seck, responsable des opérations de la Banque pour le Bénin. « Ce financement permettra au pays de mettre à échelle les réformes nécessaires pour la transformation structurelle de l’économie et le bien-être des populations ». Le Bénin a adopté en 2021 des lois et des décrets visant à promouvoir l’accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, à renforcer la pénalisation des violences basées sur le genre ainsi que l’entité nationale chargée du plaidoyer, du suivi et du soutien des réformes liées au genre. Les crimes sexistes dirigés vers le système judiciaire (en pourcentage du total reçu) sont passés de 12,1 % en 2020 à 13,7 % en 2021. Dans le secteur de l’énergie, les réformes ont porté sur la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire adéquat pour l’augmentation de la participation privée dans le secteur de l’énergie, notamment les énergies renouvelables et l’adoption de la Politique Nationale de Maitrise de l’Energie.  « Les réformes structurelles dans le secteur de l’énergie permettront d’augmenter significativement l’accès à l’électricité de la population notamment dans les zones rurales, en rendant la distribution d’électricité moins onéreuse et plus résiliente aux chocs climatiques. Ces réformes sont nécessaires pour améliorer le potentiel d’une croissance plus élevée et plus inclusive d’autant qu’elles créent les conditions d’investissements privés structurants », soutient Romuald Wadagni, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances. « Cette opération aidera à renforcer la progression du Bénin vers une économie à revenu intermédiaire supérieur ».    Le nouveau financement a été conçu en alignement avec le Plan d’action du gouvernement béninois 2021-2026, et surtout le plan national de développement (2020-2025) dont l’un des piliers essentiels est la réduction de la fécondité pour tirer parti du dividende démographique. Il s’inscrit également dans le cadre de partenariat de la Banque avec le Bénin dont les axes d’interventions sont : la transformation structurelle de l’économie pour la compétitivité et la productivité, le renforcement du capital humain et le soutien pour la résilience et la réduction de la vulnérabilité face au changement climatique.

Bénin : plus de 9 millions de personnes bénéficient de services essentiels de santé

Bénin : plus de 9 millions de personnes bénéficient de services essentiels de santé

La Banque mondiale a approuvé récemment un financement de 187 millions de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA) pour aider le Bénin à améliorer la qualité et l’accès aux services de soins de santé primaire, et renforcer sa capacité de réponse aux urgences de santé publique. Le programme de renforcement du système sanitaire du Bénin est axé sur la performance (PforR en anglais). Il soutiendra l’amélioration de la qualité et de l’accès aux services de soins de santé primaire avec un accent sur les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, adolescente et nutritionnelle. Le projet permettra d’assurer des services essentiels de santé à près de 9 millions de personnes et des services de nutrition de base à plus de 4 millions d’enfants. Plus de 2,8 millions d’enfants bénéficieront également de la vaccination et plus 2 millions d’accouchements assistés seront réalisés par un personnel de santé qualifié. Le projet aidera aussi à améliorer la capacité du Bénin à assurer une meilleure surveillance des maladies, à se préparer à une réponse rapide et efficace lors d’urgences de santé publique. « En dépit des efforts déployés ces dernières années, le système sanitaire du Bénin se heurte toujours à des obstacles pour fournir des services de qualité à tous les niveaux, y compris les services de santé maternelle et infantile. La formation adéquate du personnel et l’équipement des installations vont permettre des services de base standardisés et de qualité pour combler le fossé actuel entre l’accès adéquat aux services et les résultats positifs en matière de santé maternelle, néonatale et infantile », souligne Atou Seck, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin. Le nouveau programme axé sur la performance va consolider les acquis du projet de performance du système de santé (2010-2017) qui avait permis la mise en œuvre d’un système de financement basé sur la performance dans huit zones de santé et  a considérablement amélioré l’utilisation des services de santé maternelle, néonatale et infantile,  la qualité des soins , ainsi que la capacité institutionnelle du ministère de la Santé. « Le financement massif dans le secteur de la santé fait partie des priorités du gouvernement pour renforcer le capital humain. Le gouvernement est engagé à mettre en place des infrstructures de qualité et à recruter du personnel qualifié pour mettre aux normes le système sanitaire et offrir des soins de santé primaire de qualité aux femmes et aux enfants », appuie Romuald Wadagni, ministre d’Etat, chargé de l’Economie et des Finances. « Ce nouveau programmé axé sur la performance traduit la détermination du gouvernement à renforcer les investissements sociaux grâce à une gestion optimale des ressources publiques ». Cette opération s’aligne avec le programme d’action du gouvernement (2021-2026) dont l’axe 3 concerne l’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base et à la protection sociale.