Glovo Maroc lance un programme pour renforcer les PME des secteurs de la restauration et du commerce de proximité
Glovo Maroc, la plateforme technologique de livraison multi-catégories, a annoncé le lancement de Glovo Local, un programme visant à soutenir la digitalisation des petites et moyennes entreprises (PME) des secteurs de la restauration et du commerce de proximité. Lancé sur les 25 marchés où opère la plateforme, Glovo Local est le premier programme de ce type en Europe, Afrique et en Asie, offrant un portefeuille consolidé de services et de solutions pour les petites et moyennes entreprises. Le programme s’articule autour de trois axes principaux: La déclinaison de ce programme concorde avec une étude globale de Glovo, menée au Maroc par le cabinet d’études ThinkOne auprès de 428 PME du secteur du commerce et de la restauration, qui analyse leur niveau de digitalisation ainsi que les principaux défis auxquelles elles sont confrontées. Selon les résultats de l’étude, 75% des PME marocaines disent rencontrer des difficultés dans la conjoncture actuelle, citant comme plus grands défis l’accès aux nouveaux clients et la navigation dans l’inflation. L’étude révèle que les sujets prioritaires d’investissement pour les PME sont le marketing et l’amélioration de l’expérience client, et 82% des participants pensent qu’un partenaire technologique les aiderait à mieux comprendre le marché et à rester compétitifs. « Glovo a collaboré avec plus de 6000 partenaires au Maroc, la majorité étant des petites et moyennes entreprises qui vivent une première expérience digitale avec Glovo. Nous sommes conscients du rôle que nous jouons dans le développement de ces PME et, avec Glovo Local, nous mettons à disposition un catalogue de ressources spécialement conçues pour ces entreprises. A travers ces outils, les PME partenaires peuvent accéder à de nouveaux clients en ligne, développer une meilleure compréhension du marché et augmenter leurs revenus ”, a déclaré Hamza Naciri Bennani, directeur général Glovo Maroc. Ce programme s’inscrit dans la continuité des engagements de Glovo pour soutenir le développement de l’écosystème local, notamment dans le cadre du partenariat conclu avec le Ministère de l’Industrie et du Commerce en Juin 2022, qui a pour objectif d’accompagner la digitalisation du commerce de proximité. Lien à l’étude: https://sell.glovoapp.com/ma/fr/smes-report/ Lien à la plateforme Glovo Local: https://sell.glovoapp.com/ma/fr/?utm_source=pr&utm_medium=press_release&utm_campaign=glovo_local
L’OFPPT renforce son dispositif à Fès avec deux nouveaux centres de formation dans les métiers du digital, de la restauration, du textile et du bâtiment
Le dispositif de formation de l’OFPPT dans la région Fès-Meknès se dote, pour la rentrée 2022-2023, de 2 nouveaux centres de formation réalisés dans le cadre d’une convention de partenariat reliant l’Office à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité dont le coup d’envoi a été donné ce vendredi 16 septembre 2022. Le coup d’envoi de la formation au Centre de formation et d’aide à l’insertion des jeunes et celui dédié aux métiers du Bâtiment à Fès a été donné en présence de Monsieur Said Zniber, Wali de la Région de Fès-Meknès, de Madame Loubna Tricha, Directrice Générale de l’OFPPT et de représentants de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, en plus de partenaires économiques et d’acteurs régionaux. D’une enveloppe budgétaire de 38 MDH, les 2 établissements contribueront au renforcement du dispositif de l’OFPPT avec une capacité 738 places pédagogiques ouvertes sur des formations diversifiées dans 4 niveaux à savoir le Technicien Spécialisé, le Technicien, Qualification et Spécialisation, en plus de formations qualifiantes sanctionnées par des certificats. Les deux Centres de formation bénéficient de cartes de formation qui traduisent la nouvelle offre de formation mise en place par l’OFPPT dans le cadre de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle, notamment de nouvelles filières avec un fort potentiel d’insertion et la nouvelle architecture de programme basée sur des troncs communs et des spécialités. Centre de formation et d’aide à l’insertion des jeunes à Fès D’une capacité totale de 354 places pédagogiques, le centre de formation et d’aide des jeunes dispense des formations dans 10 filières touchant aux métiers liés au développement digital, les infrastructures digitales, le management Hôtelier, le webmarketing, la restauration, en plus de la coiffure et de la couture. Etendu sur une superficie de 3924 m², le Centre est doté d’infrastructures et d’équipements variés facilitant les exercices pratiques. Il abrite également un espace d’information et d’orientation pour un accompagnement rapproché des jeunes depuis leur candidature jusqu’à leur aide à l’insertion professionnelle. Ce Centre a nécessité la mobilisation d’un budget de 23.5 MDH dont 18 MDH pour la construction pris en charge par la Fondation et 5.5 MDH pour l’équipement assuré par l’OFPPT. Centre de formation dans les Métiers du Bâtiment à Fès Ce Centre dispose d’une capacité de 384 places, dont 264 en première année, garantissant des formations dans les niveaux de Technicien Spécialisé, Technicien et Spécialisation, dédiées principalement aux métiers du Bâtiment. La carte de formation du centre prévoit 2 troncs communs en Génie Civil et en Bâtiment ouverts respectivement aux niveaux technicien spécialisé et technicien. D’autres filières en Géométrie-Topographie, Menuiserie aluminium, Plomberie sanitaire et Electricité de bâtiment sont également accessibles aux jeunes. En plus des salles de cours, et afin de garantir une formation axée sur la pratique, le centre dispose d’ateliers spécifiques notamment un Laboratoire BTP, une plateforme pour travaux pratiques Gros Œuvres, des ateliers de Peinture Décoration, plomberie sanitaire, menuiserie aluminium et électricité de bâtiment. Une salle de langues, une autre dédiée à la formation en soft skills et une médiathèque sont également ouvertes aux stagiaires du Centre. Il est à noter que le coût global du projet s’élève à 14,5 MDH, dont 08 MDH pour la construction pris en charge par la Fondation et 6.5 MDH pour l’équipement assuré par l’OFPPT. Par ailleurs, les 2 centres sont dotés d’une trentaine de ressources composant le corps formateur, administratif et technico-pédagogique nécessaires pour la gestion de la formation. Dispositif de l’OFPPT dans la région de Fès-Meknès Au service des jeunes de la région, le dispositif de l’OFPPT dans la région de Fès-Meknès est supporté par 40 Etablissements dont 8 centres de formation en milieu pénitentiaire et 2 unités mobiles de formation. La région compte 41000 stagiaires relevant du dispositif de l’OFPPT dans 6 secteurs de formation à savoir le BTP, le Digital & Intelligence Artificielle, l’Hôtellerie et Tourisme, l’Industriel, en plus du Tertiaire et du Transport et Logistique. La région compte également 5 internats afin de répondre aux besoins en hébergement des jeunes de la Région et leur offrir un cadre de vie propice à la formation.
Afrique : Le Mozambique et Blue Forest lancent le plus grand projet de restauration de mangrove d’Afrique
Le plus grand projet de restauration de mangrove d’Afrique a été lancé par le ministère de la Mer, des Eaux intérieures et de la Pêche du Mozambique (MIMAIP), en partenariat avec Blue Forest, un spécialiste du reboisement de mangrove basé aux EAU. Le projet sera mis en œuvre dans les provinces de Sofala et de Zambezia, sensibles à la biodiversité, sur 185 000 hectares de forêts de mangroves. On s’attend à ce qu’entre 50 et 100 millions d’arbres soient plantés dans le cadre de ce partenariat à long terme. Ce projet permettra de compenser environ 200 000 tonnes d’émissions de CO2 par an, ce qui équivaut à retirer 50 000 voitures de la circulation. Les partenaires utiliseront l’imagerie satellite haute résolution, la technologie LiDAR et les données de télédétection pour identifier les principaux « points chauds » où le besoin de restauration est le plus élevé. Des algorithmes d’intelligence artificielle (IA) seront ensuite utilisés pour déchiffrer les données satellitaires et les mesures sur le terrain afin de personnaliser les activités de reboisement de manière précise, efficace et transparente. Les travaux de reboisement seront réalisés en collaboration avec plusieurs parties prenantes s’attaquant à la question de la restauration des forêts de mangrove au Mozambique. Des institutions publiques telles que la Direction Nationale des Forêts (DINAF) et le Fonds National pour le Développement Durable (FNDS), ainsi que des universités et des ONG seront engagées dans cette campagne. Le projet sera financé par les crédits carbone qui seront générés par les activités de reboisement et de conservation au cours des 30 ans de ce partenariat. Les recettes seront partagées entre les parties prenantes locales et nationales, conformément aux directives établies par le FNDS. Xavier Munjovo, le Secrétaire permanente au MIMAIP, a commenté: « Le Mozambique possède plus de 300 000 hectares de mangroves le long de sa côte, ce qui représente l’une des plus grandes étendues de forêt de mangrove en Afrique. Nous sommes ravis de nous associer à Blue Forest et d’introduire une technologie innovante dans la façon dont nous cartographions et restaurons nos forêts de mangroves vitales pour les générations à venir. » Vahid Fotuhi, fondateur et PDG de Blue Forest, ajoute: « Le Mozambique est un pays extrêmement stratégique en ce qui concerne les forêts de mangrove. Nous sommes ravis de nous associer avec le ministère de la Mer, des Eaux intérieures et de la Pêche et de travailler en coordination avec toutes les institutions nationales et provinciales, ainsi qu’avec les communautés locales de Sofala et de Zambezia sur ce projet phare. Des dizaines de milliers de personnes et une vie marine infinie bénéficieront de ce projet. »
Maroc. Baisse drastique de la valeur ajoutée dans l’hôtellerie et la restauration au deuxième trimestre
La valeur ajoutée des industries de transformation a reculé de 22% au deuxième trimestre après une augmentation le même trimestre de 2,9% un an auparavant, a souligné Bank Al-Maghrib dans sa revue de la conjoncture économique, monétaire et financière d’octobre. Selon la banque centrale, cette contreperformance a concerné particulièrement les «industries mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques» et du «textile et cuir» qui ont accusé respectivement un recul de 53,6% et 46,7%. Cette évolution a été faible pour l’«alimentaire et tabac» (-1,5%), alors que la «chimie et parachimie» a enregistré une amélioration de 3,2%, a relevé l’institution soulignant que les données des comptes nationaux relatives à cette période permettent d’apprécier l’ampleur du double choc lié à la pandémie du Covid-19 et aux conditions climatiques sur l’économie nationale. A en croire les économistes de BAM, l’activité aurait poursuivi son amélioration au troisième trimestre, tout en demeurant en deçà de son niveau une année auparavant. En effet, pour les mois de juillet et août, le taux d’utilisation des capacités dans l’industrie a accusé une baisse de «7 points de pourcentage par rapport à la même période de l’année 2019, pour s’établir à 65%, niveau proche de sa moyenne historique de 71%», a relevé Bank Al Maghrib qui s’appuie sur les résultats de son enquête mensuelle de conjoncture. Alors qu’elle s’est contractée de 17,1% au deuxième trimestre, après une augmentation de 1,4% un an auparavant, l’activité dans le BTP « aurait poursuivi sa baisse au troisième trimestre, toutefois à un rythme moindre comme en atteste la diminution de 3,7% des ventes de ciment au cours du même trimestre au lieu d’une hausse de 2,6% », selon BAM. De son côté, la valeur ajoutée de la branche « électricité et eau » s’est repliée de 12,3%, après une hausse de 19,1%. Ce qui reflète la baisse de l’activité observée dans plusieurs secteurs économiques durant la période de confinement. Comme le relève la banque centrale dans sa revue, «cette évolution se serait nettement atténuée au trimestre suivant comme le laisse présager la légère baisse de 1,9% de la production d’électricité en juillet et août». Il apparaît ainsi, par source, que celle-ci a régressé de 28,4% pour l’hydraulique, de 7,8% pour l’éolienne et de 7% pour le solaire, alors qu’elle s’est accrue de 1,3% pour le thermique qui représente près de 80% du total, peut-on lire. En même temps, il ressort que la demande d’électricité s’est améliorée de 1,3%, avec un léger recul de 0,4% pour celle très haute, haute et moyenne tension, a fait savoir l’institution. «Dans ces conditions, les importations ont augmenté de 21,5% et les exportations ont chuté de 52,1%», a estimé BAM. Quant aux industries extractives, les analyses de BAM montrent qu’elles ont affiché une certaine résilience, marquée par une amélioration de leur valeur ajoutée de 7,9% après une baisse de 1,1% un an auparavant. Mais cela n’a été que de courte durée, puisque les données du mois de juillet font état d’une diminution de 3,1%, après un accroissement de 6,6% un an auparavant de la production marchande de phosphate. Concernant la branche «hôtels et restaurants», l’enquête mensuelle de conjoncture montre que sa valeur ajoutée a reculé de 90% au deuxième trimestre contre une hausse de 4,3%. Selon les prévisions de BAM, «cette contreperformance devrait se poursuivre au troisième trimestre mais à un rythme moindre, avec la légère reprise du tourisme interne et la réouverture partielle et conditionnelle du trafic aérien et maritime des passagers». Dans sa note, la banque centrale rappelle que cette branche est considérée comme l’une des plus affectées par la pandémie avec la fermeture à partir de mi-mars 2020 des frontières aériennes et maritimes de passagers et l’arrêt quasitotal du trafic ferroviaire et routier de voyageurs ainsi que la fermeture des hôtels et restaurants. Après une progression de 6,9% une année auparavant, la VA des services de transport a baissé de plus de moitié au deuxième trimestre. Ce qui, à en croire les analyses des économistes de BAM, reflète «l’arrêt quasi-total du trafic des voyageurs durant la période du confinement et la contraction du trafic des marchandises, avec le reflux des échanges extérieurs du Maroc et de l’activité dans les autres secteurs». Pour le troisième trimestre, les économistes de Bank Al-Maghrib prédisent que la baisse devrait nettement s’atténuer, avec notamment la reprise progressive du trafic notamment interne de voyageurs et de l’activité dans plusieurs branches économiques. Se basant sur les dernières données relatives au mois de juillet et août, BAM indique une hausse de 5% du trafic de marchandises maritime au niveau des ports gérés par l’Agence nationale des ports. Enfin, en dépit de l’essor du télétravail, du commerce électronique et de l’enseignement à distance, il ressort que la valeur ajoutée au niveau des postes et télécommunications «a de nouveau reculé de 1,7% au deuxième trimestre, au lieu de 0,4% un an auparavant». Alain Bouithy