Niger: Conseil des Ministres du mercredi 30 novembre 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, mercredi 30 novembre 2022, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes : I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après : 1.1 projet de loi autorisant l’adhésion de la République du Niger à l’accord portant création de l’Organisation Internationale de Droit du Développement (OIDD), signé à Rome (Italie) le 5 février 1988 Le 5 février 1988 a été signé à Rome, l’Accord portant création de l’Organisation Internationale de Droit du Développement (OIDD), modifié successivement le 30 juin 2002, le 30 novembre 2002, le 28 mars 2008, le 13 décembre 2012 et le 28 novembre 2017. L’OIDD a pour objectifs de : – contribuer à l’établissement, au développement progressif et à la promotion de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit, y compris l’accès à la justice, aux droits et aux services juridiques ; – encourager et faciliter l’amélioration et l’utilisation des ressources juridiques dans le processus de développement ; – aider les pays à améliorer leurs capacités de négociation dans les domaines de la coopération au développement, des investissements étrangers, du commerce international et d’autres transactions commerciales internationales ; – promouvoir le développement durable par l’amélioration et le maintien des systèmes juridiques et judiciaires. 1.2 projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des personnes âgées, adopté le 31 janvier 2016 à Addis Abeba (Ethiopie) et signé le 27 mai 2022 par le Niger à Malabo (Guinée Equatoriale) Ce Protocole, objet du présent projet de loi a été adopté lors de la vingt-sixième (26ème) Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Il a pour objectifs d’éliminer toute forme de discrimination à l’égard des personnes âgées, d’assurer l’accès à la justice et à l’égalité devant la loi à ces personnes et de les protéger contre les abus et les pratiques traditionnelles néfastes. 1.3 projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique, adopté le 29 janvier 2018 à Addis Abeba (Ethiopie) et signé par le Niger le 27 mai 2022 à Malabo (Guinée Equatoriale) Ce Protocole a été adopté lors de la trentième (30ème) session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. Il a pour objectifs de promouvoir, de protéger et de garantir la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de la personne humaine aux personnes handicapées. 1.4 projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n° 7204-NE d’un montant de cent quarante-quatre millions trois cent mille Euros (144.300.000 €), signé le 03 octobre 2022 à Niamey, entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID), pour le financement du Projet d’Aménagement Intégré des Paysages au Niger (PGIP). L’objectif du projet financé par l’Accord, objet du présent projet de loi, est d’accroître l’adoption des pratiques de restauration des paysages intelligentes face au climat et d’améliorer l’accès aux opportunités de revenus dans les communes ciblées. Les quatre (04) projets de lois seront transmis à l’Assemblée Nationale. II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant le décret n°2021-428/PRN/MES/R du 10 juin 2021, portant organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le présent projet de décret a pour but de réaménager l’organigramme du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour tenir compte de la création de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité pour l’enseignement supérieur et la Recherche (ANAQ-sup) qui entraine la suppression de la Direction Générale de la qualité, des évaluations et de l’accréditation. III. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence Nigérienne de Réglementation du secteur Pharmaceutique (ANRP). Le présent projet de décret est pris conformément à l’article 9 du décret portant création de l’Agence qui prévoit que ses statuts sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres. Il détermine les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence. IV. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant amodiation du périmètre « TAMARI-SUD TAMOU » à la Société des Mines de l’AÏR (SOMAÏR) Le présent projet de décret a pour objet l’amodiation du périmètre « TAMARI-SUD TAMOU » à la Société des Mines de l’Aïr (SOMAÏR) pour l’exploitation des gisements d’uranium situés dans la Concession d’Arlit, Région d’Agadez, Département d’Arlit. L’amodiation dudit périmètre emporte transfert de tous les droits et toutes les obligations de la société Orano Mining SA qui en est concessionnaire, à la SOMAÏR, à l’exception des droits spécifiques liés à la concession. V. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après : 5.1 le projet de décret portant nomination du liquidateur de l’Organisation Commune Bénin-Niger (OCBN) et déterminant ses missions. 5.2 le projet de décret modifiant et complétant le décret n°2021-1011/PRN/MI/EJ/MF du 02 décembre 2021, portant prorogation de la durée du bénéfice des avantages du Code des Investissements accordé à la société Malbaza Cement Company (MCC) SA Malbaza. VI. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après : 6.1 projet de décret portant adoption du Schéma d’Aménagement Foncier (SAF) de la Région de Tillabéri 6.2 projet de décret portant adoption du Schéma d’Aménagement Foncier (SAF) de la Région de Zinder. Les Schémas d’Aménagement Foncier des régions de Tillabéri et de Zinder ont pour objet d’inventorier et de cartographier l’ensemble des espaces et des ressources des régions concernées
Congo. Le président de la République DSN, le 1er opposant de la majorité présidentielle

OPINION. Lors de son adresse 2022 à la nation devant le parlement réuni en congrès, le Président de la République s’est livré dans une litanie dont il est le seul maestro. Les discours rébarbatifs qui n’inspirent plus les Congolais ni les parlementaires, cette fois-ci aucune standing Ovation pour montrer le caractère ennuyeux de cet exercice. Le Président de la République s’est comporté comme le 1er opposant de la majorité présidentielle lors de son galimatias. Il n’a pas arrêté de critiquer son propre gouvernement qui est dans l’immobilisme total (je demande au gouvernement, j’exhorte le Gouvernement, j’enjoins le gouvernement). Il a même égratigné son fils et le pouvoir judiciaire. Enfin il a jeté les pierres contre les dirigeants qu’il a lui-même nommé à des hautes fonctions de l’état. Le Président de la République a le pouvoir des décisions conformément à la constitution du 25 octobre 2015 (articles 64,83,84,85,88,89,90) par ailleurs comment qualifier le manque de sanctions auprès de celui qui dispose les pouvoirs de mettre un terme aux antivaleurs, à la corruption, à la concussion, etc… LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FAIT LE TRAVAIL DE L’OPPOSITION DE DÉNONCER LES ÉGAREMENTS DE L’EXÉCUTIF, DU LÉGISLATEUR ET DU JUDICIAIRE. En retour, il ne propose rien de concret pour mettre un terme à cette bamboula qui règne au sommet de l’état. LES CONGOLAIS ONT COMPRIS L’AVEU D’IMPUISSANCE DU CHEF DE L’ÉTAT QUI A DÉCIDÉ MAINTENANT DE FAIRE PARTIE DE L’OPPOSITION CONTRE SON PROPRE CAMP. Plus personne n’est séduit par des redites du chef de l’état qui est devenu lui-même otage de son propre système qui le conduira jusqu’à l’abîme. Nous nous réjouissons de voir le Président de la République rejoindre le camp de l’opposition qui avait disparu des radars du pays. Nous espérons qu’avec le chef de l’état nous allons booster l’opposition pour apporter le véritable changement tant attendu par nos concitoyens. « L’immobilisme n’est pas une vertu, mais seul moyen pour les simples d’esprit de croire qu’ils avancent. » Michel Partenza. « La vérité appelle le changement, le mensonge l’immobilisme. » Patrick Louis Richard. Fait à Annecy, le 02 décembre 2022. Evrard NANGHO.
Gabon. Le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA effectuera une Visite de travail et d’amitié au Togo

A l’invitation de S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise, S.E.M. Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat effectuera une Visite de Travail et d’Amitié en République Togolaise du 30 novembre au 1er décembre 2022. Cette visite s’inscrit dans le cadre du raffermissement des excellents liens d’amitié et de coopération unissant si heureusement la République Gabonaise et la République Togolaise. Au cours de son séjour, le Président de la République et son Homologue du Togo examineront les questions bilatérales, régionales, continentales et les sujets internationaux de l’heure, à l’instar de la lutte contre les changements climatiques ou ceux liés à l’économie et à la sécurité. Les deux Chefs d’Etat entendent mettre à profit cette occasion pour faire un état des lieux de la coopération bilatérale entre nos deux pays, aux fins de la renforcer dans tous les domaines d’intérêt commun, au regard des excellentes relations politiques et diplomatiques qu’entretiennent le Gabon et le Togo. Pour rappel, le déplacement du Président de la République Gabonaise en terre togolaise intervient cinq ans après celle qu’il avait effectuée à Lomé le 13 juillet 2017 d’une part, et à la suite des nombreuses Visites de Travail et d’Amitié de son Homologue du Togo à Libreville, dont la dernière a eu lieu le 19 août 2022, d’autre part.
RD Congo. Le boxeur Martin Bakole reçu par le président de la République

Peu avant de s’envoler ce samedi 21 mai 2022 pour le Burundi, le Président de la République a reçu, à la cité de l’Union Africaine, le boxeur Martin Bakole, classé 11è dans la catégorie lourd de la division WBC, la même que son frère ainé Makabu, champion chez les lourd-légers. Le 15 mai dernier à Paris, Martin Bakole a eu le dessus sur le champion olympique français Tony Yoka, classé 15è dans la même division. Se confiant à la presse , Martin Bakole a remercié le Chef de l’ État pour l’avoir bien reçu. Il s’est dit heureux de voir que le Chef de l’ État avait également suivi son match à la télévision . D’après lui , le Premier ministre et d’autres autorités du pays vont également le recevoir pour le féliciter de cette éclatante victoire. Avec 19 combats dont 18 remportés haut la main et une défaite, Martin Bakole s’engage à contribuer à l’amélioration de la boxe en RDC en vue de l’émergence d’autres Bakole et Makabu. En ce qui concerne son prochain combat, le champion congolais dit vouloir d’abord célébrer sa victoire avec ses compatriotes . Il se prononcera le moment venu.
RD Congo. Conflit MIBA/SACIM : Le président de la république exige la mise en place d’une commission paritaire

Poursuivant son séjour à Mbuji mayi, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a effectué ce lundi 27 décembre 2021, une visite de travail en début d’après midi, à la société ANHUI CONGO Sarl, une société d’investissement Minier. Le Chef de l’État était allé palper du doigt, les réalités de la société et connaître les difficultés auxquelles sont confrontées les travailleurs. Au cours d’une réunion qu’il a présidé, pour écouter les différentes parties notamment les dirigeants de SACIM sur les revendications de la partie MIBA. S’exprimant à la presse, les ouvriers de SACIM ont déploré les conditions inhumaines dans lesquelles ils travaillent et demandent au Président de la République d’inviter leurs dirigeants en vue d’améliorer leurs conditions de travail afin de permettre la paix sociale et le développement de la communauté locale. Ayant constaté une vive tension sur place à Miabi au sein de la population qui en veut aux méthodes de la société chinoise, le Président de la République a décidé la mise en place urgente d’une commission paritaire. Celle-ci sera composée du ministère du portefeuille, des mines, de la Miba, de la Sacim et d’autres acteurs impliqués dans la résolution du conflit entre les deux dernières entreprises au sujet de l’exploitation du site Kimberlytique appartenant à la MIBA, mais exploité par la société d’investissement Minier SACIM, en violation des règlement du code minier, selon les dires du DG ai de la Minière de Bakwanga. Dans le même ordre d’idées, le garant de la Nation a instruit les dirigeants de la SACIM d’humaniser les conditions sociales de leurs travailleurs, en leur demandant d’améliorer leurs conditions salariales. La SACIM est une société d’exploitation minière vieille de plus de huit ans, située dans le groupement de Bena Tshimungu, dans le secteur Kakangayi, à 45 km de la ville de Mbuji mayi, dans la province du Kasaï Oriental.
Bénin: Conseil des Ministres du mercredi 10 novembre 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 10 novembre 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises : I- MESURES NORMATIVES. I-1. Décret portant classement de biens culturels au patrimoine culturel national après signature de l’acte de restitution, par la France, de 26 trésors royaux extorqués au Bénin. Le Président de la République a pris part, le mardi 9 novembre 2021 à Paris, à la cérémonie officielle de restitution, par la République française, de 26 œuvres relevant des trésors royaux de notre pays. Du compte rendu qu’il en a fait au Conseil, il ressort que la restitution a été définitivement actée et que le Bénin est à nouveau propriétaire de ces œuvres d’une valeur inestimable qui portent en elles une partie de l’histoire de notre peuple et de notre civilisation. Cependant, en raison des conditions de navigation aérienne, le cargo spécial affrété pour leur transport jusqu’à Cotonou n’a pu partir de la capitale française en même temps que le Président de la République, au risque d’arriver à Cotonou nuitamment. C’est donc en milieu d’après-midi de ce jour, mercredi 10 novembre 2021, que ces œuvres, considérées comme des biens publics seront en terre béninoise et intégrés au patrimoine culturel national. Une cérémonie d’accueil est prévue ce même jour dans l’enceinte de la présidence de la République. Après celle-ci, conformément aux pratiques muséales, les 26 œuvres passeront un temps d’acclimatation. Puis, à partir du 15 janvier 2022, elles seront accessibles au public à la salle du Peuple du palais de la Marina en association avec une exposition d’art contemporain, destinée à promouvoir le dialogue entre les époques, la connexion entre le Bénin d’hier et celui d’aujourd’hui. Chaque citoyen béninois pourra, cependant, dans sa relation intime avec ce patrimoine, lui attribuer selon son ressenti, une valeur artistique, culturelle, mémorielle, historique, patrimoniale ou spirituelle. Pour rappel, c’est pendant la période coloniale et en particulier à l’occasion de la guerre entre les troupes du royaume du Danxomè et l’armée française, que des milliers de pièces de nos biens culturels ont été illicitement emportés en France. Mais, dès 2016, le Gouvernement a formulé une demande officielle en vue de leur restitution. Le retour au pays étant désormais une réalité, ces biens deviendront, d’après le décret pris à cet effet, insaisissables, inaliénables et bénéficieront de la protection appropriée en vertu des lois et règlements en la matière. I-2. Déclaration d’utilité publique de la zone administrative et commerciale de Ganhi à Cotonou. Cette décision participe de la volonté du Gouvernement de rénover et de moderniser le secteur. Le projet vise notamment l’aménagement de la berge sud-ouest de la lagune de Cotonou et du quartier Xwlacodji, avec l’installation d’un ponton pour l’accostage des embarcations dédiées aux loisirs sur le plan d’eau. Il favorisera également le développement d’activités commerciales, de loisirs et de services. Le Conseil a marqué son accord pour conférer cette destination à ladite zone et les diligences nécessaires seront accomplies par les ministres concernés par le projet. I-3. Adoption des décrets d’application de la loi relative à la santé sexuelle et à la reproduction en République du Bénin. L’adoption et la promulgation de la loi n°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction n’a pas été suivie de textes d’application. Il convient alors de combler ce vide. C’est pourquoi, le Conseil a adopté les présents décrets. Le premier organise notamment les conditions de promotion des produits et méthodes contraceptifs, les modalités d’autorisation de fabrication, d’importation, de distribution et de délivrance desdits produits, ainsi que les sanctions applicables aux contrevenants. Quant au second, il fixe les conditions de création, d’agrément, de fonctionnement et de contrôle des structures de santé sexuelle et de la reproduction en République du Bénin, de même que le régime des sanctions applicables. Ont été également adoptés, au titre des mesures normatives, les décrets portant : cadre général de gestion des investissements publics ; modalités de déclaration et d’autorisation des installations d’autoproduction d’électricité en République du Bénin ; cadre juridique et institutionnel de la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’électrification ; nomination des membres du Conseil d’administration de l’Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés ; et nomination de membre du Conseil d’administration de l’Office béninois de recherches géologiques et minières. II- COMMUNICATIONS. II-1. Approbation de la stratégie nationale de financement du secteur agricole 2021-2030. L’objectif poursuivi en élaborant cette stratégie est d’exploiter au mieux le potentiel agricole de notre pays et d’en tirer de substantiels revenus au profit de l’économie nationale. Elle vise à créer les conditions favorables à l’amélioration et à la compétitivité des systèmes d’exploitation agricoles. Elle participe également de la création de petites et moyennes entreprises en lien avec les différentes chaînes de valeur agricole. Ceci suppose la facilitation de l’accès des acteurs du secteur aux facteurs de production surtout aux services financiers. Un tel dispositif renforcerait les interventions de l’Etat ainsi que des partenaires du secteur privé et des institutions de financement de façon coordonnée, harmonieuse et durable. La mise en place de cette stratégie entrainera la mobilisation d’investissements importants estimés à 220 milliards de FCFA et destinés à trois grands programmes spécifiques que sont : le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire du financement agricole pour 5, 256 milliards de FCFA ; le développement de mécanismes pérennes de financement du secteur agricole pour 212,5 milliards de FCFA ; puis le renforcement des structures d’appui aux entreprises agricoles et aux organisations de producteurs pour 2,2 milliards de FCFA. Le Conseil a instruit le ministre chargé de l’Agriculture ainsi que les autres ministres concernés, à l’effet d’engager, avec méthode, les actions qui en découlent afin d’atteindre les résultats escomptés. II-2. Adoption de la Politique nationale de maîtrise d’énergie pour la période 2021-2030. La vision du Gouvernement relative à la maîtrise des consommations énergétiques est la suivante : « à l’horizon 2030, la maîtrise d’énergie au Bénin garantit la réduction considérable de la consommation, de la dépendance et des dépenses énergétiques sans préjudice de la qualité des services énergétiques ». Pour ce faire, il y a lieu d’assurer
Niger: Discours du Président Mohamed Bazoum à l’ouverture des assises du Conseil supérieur de la magistrature

« Mme la Première Présidente de la Cour de Cassation, Vice-présidente du Conseil Supérieur de la Magistrature, . M. le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, . Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature. C’est la première fois que j’ai l’honneur de présider les travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature, organe essentiel pour la carrière des magistrats et le bon fonctionnement de notre système judicaire. A travers vous, je voudrais rendre hommage et saluer le Corps judicaire dans son ensemble pour le rôle éminent qu’il joue pour la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie. La justice est au cœur du projet que j’ai proposé aux nigériens, parce que j’ai pleinement conscience que le respect du droit, de l’équité et de toutes les valeurs de la démocratie n’est possible que lorsqu’il y a une justice de qualité, efficace, équitable et accessible aux citoyens, tout en étant le moteur de la promotion de la culture de la transparence et du respect scrupuleux du bien public. J’ai aussi conscience que parmi les défis majeurs qui ont entrainé la réforme de notre système judiciaire, figure la lutte contre la corruption qui se traduit par diverses formes d’infractions et dont la prise en charge a conduit à la mise en place, en 2015, du Pôle Judiciaire et des Chambres spécialisées en matière économique et financière. Malgré la mise en place de cette juridiction spécialisée, dont les compétences s’exercent en même temps que celles d’autres organes dédiés à la lutte contre ce phénomène, nos concitoyens estiment que l’Etat ne fait pas assez pour combattre cette hydre. Il est vrai que pour faire face à ce fléau, réguler la vie en société, protéger les plus faibles et éteindre les conflits, il ne suffit pas seulement de disposer de textes et des juridictions, les plus pertinents et modernes soient-ils, mais faudrait-il encore que des ressources humaines en quantité suffisante et de qualité surtout leur soient dédiées. Et que par ailleurs un cadre sécurisé pour l’évolution de la carrière du magistrat et des conditions de vie à la hauteur des exigences des fonctions assumées soit mis en place. Avec 449 magistrats en activité, notre ratio populations/magistrat est de l’ordre de 49.000 habitants pour 1 magistrat. Nous sommes encore très loin du standard défini par les Nations Unies, qui est de 1 magistrat pour 10.000 habitants. J’entends poursuivre fermement les efforts de formation des magistrats afin d’améliorer significativement ce ratio, mais aussi obtenir une meilleure adéquation magistrats-greffiers pour permettre à notre justice de gagner en efficacité et en célérité. Une justice de qualité repose aussi sur un cadre de vie et de travail progressivement amélioré. C’est donc face à tous ces défis que pour le budget de l’année 2022, j’ai décidé de rehausser très significativement le budget du Ministère de la Justice, conformément à l’engagement que j’ai pris devant les représentants des magistrats du SAMAN que j’ai reçus dans cette même salle. En effet, de 13,02 Milliards en 2021, il va passer à 19,24 Milliards en 2022, soit une hausse de 47,7% entre les deux années. En valeur absolue, cela fait une augmentation de 6,22 Milliards. Dans ma volonté d’améliorer de manière continue les performances de notre système judicaire, je veillerai à ce que la Programmation Pluriannuelle des Dépenses du secteur de la Justice reflète cette ambition que j’ai de rapprocher la justice du justifiable et de fournir à nos concitoyens un service de justice de qualité. Je veillerai également à ce que les manquements, les fautes disciplinaires et autres atteintes à la probité des membres du corps judicaire soient traités, de façon vigoureuse, sans équivoque, conformément au statut de chaque catégorie. J’ai la ferme conviction que la non observance par les magistrats de leurs obligations de poursuivre et de juger de manière équitable et honnête toutes les affaires qui leur sont soumises, en répondant à des injonctions ou en faisant valoir leurs intérêts propres, est la pire des injustices, car elle est appréhendée par les citoyens et elle constitue en vérité tout simplement un acte de corruption, de trafic d’influence ou exprime une forme d’ingérence dans le travail souverain que doit accomplir le magistrat. La politique pénale du gouvernement ne fera place à aucun atermoiement dans le traitement des dossiers dont sont saisis les tribunaux. La justice ne saurait être ce régulateur vers lequel accourent les citoyens lorsqu’elle-même est minée de l’intérieur par des pratiques corruptives et autres actes qui exhortent au déni de justice. Cette justice que nous avons voulue indépendante par notre loi fondamentale, animée par des magistrats nommés en toute transparence, doit inspirer le respect de tous nos concitoyens afin que, par ses sanctions, elle raffermisse notre vivre ensemble et notre cohésion nationale. Les présentes nominations et affectations auxquelles nous allons procéder à l’occasion de ce conseil se feront conformément au respect strict de la hiérarchie entre les différents grades, faisant ainsi, droit à une revendication qui m’a été soumise par le SAMAN. Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la présente session du Conseil Supérieur de la Magistrature. Je vous remercie ».
RD Congo. Une délégation de l’OIF chez le Président de la république

ACTUALITE. Évaluer l’état d’avancement des préparatifs des jeux de la Francophonie attendus à Kinshasa en faisant un tour d’horizon complet de la situation, telle est la motivation ayant sous-tendu l’audience que le Chef de l’État, Félix-Tshisekedi, a accordé, dans la soirée du vendredi 6 août, à la Cité de l’Union africaine, à une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). À en croire son administrateur, M. Monpetit, en mission d’évaluation à Kinshasa, cette délégation a eu un « échange franc et productif en vue de comprendre l’ampleur des travaux qui restent à faire ». Il a salué la détermination du Président de la République à offrir aux congolais des Jeux dignes de ce nom, à la hauteur de ses ambitions pour son pays. Pour lui, le Président Tshisekedi a été très clair, car il faut absolument que ces jeux soient réalisés conformément aux charges qui avaient été convenues. Ce qui, a-t-il dit, nécessite une bonne coordination. A noter que la délégation de l’OIF était conduite auprès du Chef de l’État par Christophe Lutundula Apala et Mme Tshombe Matchik, respectivement ministre d’État en charge des Affaires étrangères et représentante spéciale du chef de l’État à la francophonie.