RDC. Le chef de l’État a échangé avec l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo et l’homme d’affaires Aliko Dangote
Ce jeudi, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu l’ex-Président du Nigéria Olusegun Obasanjo, accompagné de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote. Les discussions ont porté sur la politique, le développement et la présentation de M. Dangote. « C’était un entretien amical. Il s’agissait de féliciter le Président Tshisekedi pour sa réélection et la qualité de la cérémonie d’investiture. Je venais aussi le mettre au courant des progrès réalisés dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council », a indiqué M. Obasanjo. « Enfin, il s’agissait de voir dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council, qui permet le rapprochement, la facilitation et l’intégration économique entre nos pays, comment on pourrait tirer profit d’un de nos plus grands investisseurs Aliko Dangote », a rajouté l’ancien Président nigérian. De son côté, Aliko Dangote indique qu’il compte investir massivement en République Démocratique du Congo (RDC). « Il était important que j’aborde la question avec le Président Tshisekedi pour avoir sa bénédiction. », a-t-il dit.
Olusegun Obasanjo aux dirigeants africains : Alassane Ouattara et Guillaume Soro doivent se parler (2ème partie)
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et le Président de l’Assemblée ivoirienne Guillaume Soro ont besoin d’entamer des discussions franches, estime l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo « Certes, Alassane Ouattara est dépositaire de l’autorité présidentielle, mais tous les faits doivent être étudiés », a-t-il déclaré à Jeune Afrique. Sollicité pour mener une médiation entre le président ivoirien et son ancien Premier ministre, Olusegun Obasanjo espère qu’«ils vont se rencontrer prochainement » mais estime qu’à ces négociations, « il faudra jouer cartes sur table ». A la question de savoir si Guillaume Soro a-t-il l’étoffe d’un futur président, l’ancien président déclare n’avoir aucune raison de penser le contraire. Et pour cause : « Guillaume Soro a beaucoup appris, et je crois qu’il va continuer dans cette voie. Il sera bien préparé pour affronter l’avenir ».
Environnement : L’acte de naissance du Fonds Bleu du Bassin du Congo signé à Oyo
Les ministres venus de huit pays membres du Bassin du Congo, à savoir, l’Angola, le Burundi, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, la RCA, le Gabon, le Rwanda et le Tchad ainsi que celui du Maroc, ont procédé, le 9 mars à Oyo dans le département de la cuvette situé à plus de 400 km, au nord de Brazzaville, à la signature d’un mémorandum d’accord portant création du Fonds Bleu du Bassin du Congo. Le but de ce fond qui compte 13 articles est la préservation des forêts de cette zone. Il a été signé sous le patronage des présidents congolais Denis Sassou N’Guesso, et togolais Faure Gnassingbé Eyadema en présence des anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo et d’Alpha Omar Konaré du Mali et de plusieurs hautes personnalités du Système des Nations Unies et de la Fondation de Brazzaville. Par cet accord, les pays membres du Bassin du Congo, ont réaffirmé l’engagement des chefs d’Etat et des gouvernements des pays de cette zone, à œuvrer pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestier de cet espace géographique, exprimé à l’issue du sommet de Yaoundé le 17 mars 1999 et réitéré lors du 2ème sommet ,tenu le 5 février à Brazzaville. Cette marche vers la mise en œuvre de cette initiative, de l’avis de tous, contribuera à la diversification de l’économie et du développement durable des forêts de cette sous -région aux énormes potentialités. Des subventions financières de 100 millions d’euros (plus de 65 milliards de francs CFA). Ce fonds promeut la valorisation des plans d’eau qui sont d’une grande utilité dans la production de l’hydroélectricité, l’approvisionnement en eau potable des populations, la pratique de l’aquaculture et l’irrigation de l’agriculture, ainsi que l’assainissement des cours d’eau. L’initiative du Fonds bleu pour le Bassin du Congo prévoit des subventions financières renouvelables, chaque année, à hauteur de 100 millions d’euros, soit plus de 65 milliards de francs CFA. Il est également précisé que le Fonds bleu jouira d’une indépendance financière et de gestion. Les fonds de départ seront constitués par les contributions volontaires des pays signataires, des donateurs et autres bailleurs de fonds. Il s’inscrira dans le concept de «l’Economie bleue », défini par la Commission Economique des Nations Unies (CEA) pour l’Afrique en ces termes : « L’économie bleue concerne toutes les étendues d’eau, y compris les lacs, les cours d’eau et les nappes souterraines, sans oublier les mers et les côtes. Il devra jouer un rôle essentiel dans la promotion de l’économie bleue dans le Bassin du Congo, en vue de la croissance économique et du développement durables et du bien-être des populations. La création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été annoncée le 17 novembre 2016 par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, en marge des travaux de la COP22 à Marrakech, au Maroc. Il s’inscrira dans le concept de «l’Economie bleue », défini par la Commission Economique des Nations Unies (CEA) pour l’Afrique en ces termes : « L’économie bleue concerne toutes les étendues d’eau, y compris les lacs, les cours d’eau et les nappes souterraines, sans oublier les mers et les côtes.