Congo Brazzaville Terre des Légendes. Cette nuit là. La nuit du 21 au 22 mars 2021

Congo Brazzaville Terre des Légendes. Cette nuit là. La nuit du 21 au 22 mars 2021

SOUVENIRS. Nuit terrible. Nuit désastreuse. Nuit effroyable. Une nuit où a retenti comme un éclat de tonnerre l’accablante dépêche du décès de M. Guy Brice Parfait Kolélas. La nuit où l’annonce de cette disparition par les media internationaux a arraché le sommeil aux Congolais, ainsi qu’à ces autres citoyens monde, démocrates, qui croyaient en quelques chances d’alternative nouvelle au Congo Brazzaville, avec la candidature de M. Guy Brice Parfait Kolélas aux présidentielles de mars 2021. M. Guy Brice Parfait Kolélas, malade, trouve la mort à bord de l’avion médicalisé qui l’évacuait de Brazzaville à Paris, pour des soins appropriés. De la nuit du 21 au 22 mars 2021 à celle du 21 au 22 mars 2022, un an s’est écoulé. Un an où tous les espoirs placés en M. Guy Brice Parfait Kolélas par les militants et sympathisants de l’UDH-YUKI se sont évanouis en fumée. Ceux- ci n’ont pas fini de le pleurer. Leurs larmes ne sèchent pas. Au siège de l’UDH-YUKI, à Mpissa Brazzaville, les recueillements devant les portraits de leur leader n’ont pas cessé. M. Guy Brice Parfait Kolelas, économiste de formation, était un homme politique accompli, par les fonctions occupées, avant sa tragique disparition. Député du Pool. Plusieurs fois Ministre, sous le Président Denis Sassou Nguesso. Président du Parti l’Union des Démocrates Humanistes -Yuki. Co-fondateur en 2015 et jusqu’en 2016, Vice-Président, de la plateforme d’opposition congolaise, l’Initiative pour la Démocratie au Congo(IDC). Candidat de son parti aux scrutin présidentiel anticipé du 20 mars 2016 et à à celui du 21 mars 2021. M.Guy Brice Parfait Kolélas représentait, pour les militants et sympathisants de l’UDH-YUKI, la réincarnation des idéaux politiques requalifiés à la hausse de M. Bernard Kolélas, son père, opposant charismatique des pouvoirs qui se sont succédé au Congo, depuis les années 68. M. Guy Brice Parfait Kolélas croyait en son étoile. Il rêvait d’être Président de la République et travaillait, patiemment, son image pour cette fonction suprême. Convaincu de réaliser cette noble et légitime ambition, grâce à une sorte de prédestination et l’ardent solide apport de son parti, l’UDH-YUKi dont les fortes capacités de mobilisation populaire ont impressionné les observateurs, lors de la campagne présidentielle de mars 2021. Le dernier meeting du 19 mars 2021, au Stade Marchand, avant le vote du 21 mars, est parmi les plus monstres, véritable démonstration de force, que le Congo Brazzaville ait connus. L’absence de M. Guy Brice Parfait Kolélas, pour des raisons de santé, n’y a pas réduit l’ardeur des milliers de participants. Leader Destin Gavet et Jean Jacques Yhombi Opango, ses compagnons de campagne, présents, ont fait le boulot. Séparé d’avec le MCDDI, M. Guy Brice Parfait Kolélas a laminé ce Parti, lors des législatives des 16 et 30 juillet 2017, emportant la majorité des sièges dans les circonscriptions où le MCDDI était en lice contre l’UDH-YUKI. L’homme politique qu’a été M. Guy Brice Parfait pouvait se prévaloir de ses atouts. Au delà de la politique, c’était un Monsieur qui portait des vertus. L’humilité, la sobriété, la discrétion, la réserve, la culture, le respect pour son prochain, l’ouverture, la facilité d’accès, l’amour de la famille étaient ancrés en lui. Un homme, par ailleurs, sincère. Chez lui, il n’y avait pas une tendance au double jeu. Il s’engageait en entier. Tout ceci dit, le destin de M. Guy Brice Parfait Kolélas l’a extirpé de la nation congolaise, au moment où elle avait encore besoin de lui. Et, conséquemment, l’a retiré de sa famille et de nous, ses amis. Des arrêts du destin, l’ordre est invariable. Les coups du sort sont inéluctables. Nul ne saurait éviter sa destinée. Par la loi dure et amère de son destin, M. Guy Brice Parfait Kolélas a été inhumé, dix mois après son décès, le 21 janvier 2022, au cimetière du Bourget, en Ile de France. Son corps avait été conservé à l’institut-médico légal de Paris, jusqu’à la mise en terre. Les dissensions ont miné la famille du défunt occasionnant le report de l’enterrement à plusieurs reprises. Par la loi dure et amère de son destin, M. Guy Brice Parfait Kolélas laisse une famille divisée. Sa soeur Lydie Kolélas estime que son frère est parti seul. La recherche de la vérité sur sa mort continue. Par la loi dure et amère de son destin, M. Guy Brice Parfait Kolelas n’aura pas eu l’hommage solennel de la nation congolaise. Un hommage que le pays rend à ces illustres personnalités qui se sont dévouées pour la République et pour leur engagement profond au service de leur Patrie. Néanmoins, par la loi dure et amère de son destin, M. Guy Brice Parfait Kolelas demeurera, à jamais, dans les annales de l’histoire politique du Congo Brazzaville, une figure qui aura fait rêver par ses aspirations fondées et sa volonté affichée de gouverner autrement le Congo Brazzaville. Le destin en a décidé autrement. La-bas, à l’Orient Eternel, Reposez en paix, M. le Ministre Repose en paix, Parfait. Ouabari Mariotti Paris 22 mars 2022

Mali: Conseil des ministres du mercredi 31 mars 2021

Mali: Conseil des ministres du mercredi 31 mars 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 31 mars 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté des projets de textes ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES      AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes relatifs à la ratification de deux Accords de prêt, signés à Lomé, le 21 décembre 2020, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Ouest africaine de Développement, en vue du financement des mesures urgentes prises pour faire face à la crise sanitaire liée à la COVID-19. Par ces accords, la Banque Ouest Africaine de Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali : un prêt d’un montant de 15 milliards de francs CFA remboursable sur une période de 18 ans ; un prêt d’un montant de 13 milliards francs CFA remboursable sur une période de 10 ans. Les prêts accordés sont destinés au financement du plan de riposte adopté par le Gouvernement dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus. La mise en œuvre de ce plan contribuera à réduire les impacts sanitaires, économiques et sociaux de la maladie à Coronavirus, notamment le renforcement des capacités sanitaires et le soutien aux entreprises évoluant dans les secteurs de l’économie les plus affectés. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : un projet de décret portant approbation de l’avenant n°1 au marché n°00713/DGMP-DSP 2018 relatif au contrôle et à la surveillance des travaux d’aménagement en 2×2 voies de la traversée de la ville de Sikasso. L’avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le bureau CIRASAS pour un montant hors taxes de 303 millions 478 mille 986 francs CFA et un délai d’exécution supplémentaire de 09 mois. L’avenant conclu vise à prendre en compte, dans le marché de surveillance et de contrôle des travaux, les modifications intervenues dans la construction du viaduc et de l’échangeur dans la ville de Sikasso. un projet de décret portant approbation de l’avenant n°2 au contrat de concession pour la réalisation en Build, Own, Operate and Transfer de la Centrale solaire photovoltaïque de 33 Mégawatt-crêtes à Ségou. Le Gouvernement de la République du Mali et la Société SEGOU SOLAIRE ont signé, en 2015, un contrat de concession pour la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 33 mégawatt-crêtes, à Ségou dans la Commune rurale de Pélengana. Au cours de l’exécution dudit projet, la baisse du prix des équipements solaires sur les marchés internationaux et le financement additionnel des infrastructures connexes par le Gouvernement norvégien ont permis la révision du coût des dépenses d’investissement et la baisse du prix de cession du kilowatt. Le retard observé dans l’exécution du projet et la baisse du prix de cession du kilowatt heure ont rendu nécessaire une nouvelle révision du contrat concernant notamment la définition de certains termes, le droit de substitution de l’acheteur, le régime fiscal et douanier applicable et les modalités de mise en œuvre de la convention de cautionnement. L’adoption du présent projet de décret s’inscrit dans ce cadre. un projet de décret portant approbation de la convention de concession pour la construction et l’exploitation de la centrale solaire photovoltaïque de 50 Mégawatt-crêtes à Fana en Build, Own, Operate and Transfer. Le Gouvernement de la République du Mali et la Société Legendre Energie ont signé, en 2016, un protocole d’accord pour la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 50 mégawatt-crêtes à Fana. Le contrat de concession conclu définit le cadre juridique de mise en œuvre du projet. Il décrit également les principes techniques, financiers ainsi que les modalités pratiques de mise en œuvre du projet, notamment la signature d’un contrat d’achat d’énergie entre la Société Energie du Mali (EDM-SA) et la société Fana Solar Power. La durée de la concession est de 30 ans et le coût de réalisation du projet est estimé à 60 milliards 835 millions de francs CFA hors taxes et frais de douanes. La réalisation de la centrale solaire photovoltaïque de Fana s’inscrit dans le cadre du développement à grande échelle d’infrastructures de production d’énergies renouvelables en vue de réduire le déficit énergétique du pays. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES FONCIERES, DE L’URBANISME ETDE L’HABITAT Sur le rapport du ministre des Affaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Conseil des Ministres a adopté : un projet de décret portant affectation au Ministère de la Santé et du Développement social de la parcelle de terrain, objet du titre foncier n°186976 du Cercle de Kati, sise à Kouralé, Commune rurale de Kalabancoro. La parcelle de terrain, d’une superficie de 2 hectares 15 ares 36 centiares, est destinée à la construction du Centre de Santé de Référence de Kouralé. La construction dudit centre permettra de renforcer la couverture sanitaire et d’améliorer les conditions de prise en charge des populations bénéficiaires. un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°9117 et n°9118 du Cercle de Ségou, sise à Farako. Les deux parcelles de terrain, d’une superficie respective de 15 hectares 34 ares 13 centiares et de 9 hectares 52 ares 10 centiares, sont destinées à satisfaire les besoins d’extension du village de Farako. L’affectation de ces parcelles permettra l’installation des services et des équipements sociaux collectifs en vue de promouvoir le développement du village de Farako et d’améliorer le cadre de vie des populations. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le

Sénégal: Conseil des Ministres du mercredi 17 mars 2021

Sénégal: Conseil des Ministres du mercredi 17 mars 2021

Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres ce mercredi 17 mars 2021 au Palais de la République. A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs voeux au Khalife général des Layènes, El hadji Abdoulaye Thiaw Laye et à la communauté Layène, à l’occasion de la célébration de la 141 ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, présenté les condoléances de la Nation, au monde de la Culture, à la famille et aux proches de feu Thione Ballago SECK, arraché brutalement à notre affection. Thione Ballago SECK, fût l’un des plus grands musiciens de l’histoire du Sénégal. Parolier visionnaire et compositeur réputé, il a toujours développé un style musical spécial, faisant de ses œuvres, des références nationales et internationales. Le Président de la République a informé le Conseil de sa décision de lui décerner, à titre posthume, la distinction de Commandeur de l’Ordre national du Lion. Abordant la question liée à la pandémie de la COVID-19, le Président de la République a souligné que la levée de l’état de catastrophe sanitaire, le vendredi 19 mars 2021 à minuit, ne signifie pas la fin de la pandémie.  Le Chef de l’Etat invite, dès lors, le Gouvernement à développer auprès des populations, une stratégie de communication persuasive et une mobilisation communautaire adaptée afin d’éviter tout relâchement, préjudiciable aux efforts collectifs jusque-là consentis pour faire face à la pandémie COVID-19. Le Président de la République demande, à ce titre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’accélérer le déploiement de la campagne nationale vaccination, en veillant à l’administration adéquate aux concernés, de la seconde dose. Le Chef de l’Etat invite, surtout, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale à accentuer le plaidoyer pour l’observation stricte des mesures barrières et le respect permanent du port du masque dans les commerces, les transports et les lieux publics. Le Président de la République rappelle, aussi, l’urgence de finaliser le processus de relance des activités de l’usine pharmaceutique MEDIS SENEGAL SA. Le Chef de l’Etat indique au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, la nécessité de finaliser le plan de réformes devant soutenir les importants investissements dans le système sanitaire, en impliquant fortement toutes les parties prenantes (partenaires sociaux, universitaires, collectivités territoriales, etc ). Le Président de la République demande, enfin, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale de veiller au fonctionnement optimal des quatre (4) nouveaux hôpitaux régionaux de Kaffrine, Kédougou, Sédhiou et Touba, dont il procédera à l’inauguration, très prochainement. Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement, la nécessité de procéder à une évaluation prospective des politiques de jeunesse, de renforcer la vie associative et de promouvoir une nouvelle doctrine inclusive et participative de promotion de l’emploi des jeunes.  Il a, à ce propos, insisté sur la nécessaire prise en charge des préoccupations des jeunes, par un changement de paradigme, en développant davantage une démarche d’écoute et de proximité dans la formation, l’encadrement, l’entreprenariat, l’insertion et l’emploi des jeunes. Le Président de la République souligne l’impératif de territorialiser, au niveau des communes et départements, les plateformes de gestion des offres et demandes d’emplois des jeunes et de déployer les dispositifs innovants de l’Economie sociale et solidaire.  A cet égard, le Chef de l’Etat a requis la tenue, dans le courant de la semaine prochaine, des Comités régionaux et départementaux de développement (CRD et CDD) sur l’Emploi des jeunes associant tous les acteurs concernés. Le Chef de l’Etat demande, en outre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération d’engager en relation avec la Ministre de la Jeunesse, et la Commission d’Evaluation des Politiques et programmes publics, une évaluation des politiques de jeunesse et d’encadrement des jeunes, dont le rapport exhaustif devra lui être soumis avant fin avril 2021. Le Président de la République invite, dans le même élan, les Ministres en charge de l’Education, de la formation professionnelle et de la Jeunesse à consolider les actions d’instruction civique et de formation citoyenne des Jeunes. Le Chef de l’Etat demande, à ce sujet, au Ministre de la Jeunesse, avec le concours du Ministre des Forces armées et du Ministre des Finances et du Budget, l’urgence de renforcer le Service Civique National (SCN), structure qui doit être dotée d’un plan stratégique, ainsi que de ressources humaines et financières exceptionnelles à partir de 2021.                               Le Chef de l’Etat invite, enfin, le Ministre de la Jeunesse à présenter en Conseil des Ministres, avant la fin du mois de mars 2021, le projet de loi d’orientation sur le volontariat. Le Président de la République a, particulièrement, félicité le Gouvernement et APIX SA, pour la signature du protocole d’accord de renégociation de la concession de l’Autoroute à péage Dakar- Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Cet acte majeur de partenariat gagnant-gagnant, consacre l’entrée de l’Etat du Sénégal dans le capital de la société concessionnaire à hauteur de 25 %, ainsi que la détermination des redevances importantes à verser régulièrement à l’Etat. Revenant sur la rationalisation des dépenses publiques et la réduction des charges de fonctionnement de l’Etat, le Président de la République a rappelé, après la réforme des conditions de logement des agents de l’Etat, la poursuite de la politique d’optimisation des ressources publiques avec le décret n° 2019 -1310 fixant une allocation forfaitaire mensuelle pour charges de téléphone mobile à certains agents de l’Etat. Cette mesure a permis la diminution de la facture téléphonique de l’Etat qui passe de 22 milliards FCFA (en 2019) à 3,5 milliards FCFA (en 2020), soit une économie annuelle de 18,5 milliards FCFA. Le Chef de l’Etat indique que cette dynamique de rationalisation s’est poursuivie également au niveau des véhicules administratifs à travers le décret n° 2020-474 du 19 février 2020 portant suspension de toute commande ou acquisition de véhicules administratifs. Il convient de préciser que, de 2012 à 2020, l’Etat, sans

Niger: Conseil des Ministres du vendredi 19 mars 2021

Niger: Conseil des Ministres du vendredi 19 mars 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 19 mars 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes : I. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE. Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant dérogation aux règles de passation des marchés publics dans le cadre de l’organisation de la cérémonie d’investiture du Président de la République. Cette procédure vise à faciliter la passation des marchés publics pour l’acquisition des biens et services nécessaires dans le cadre de l’organisation de la cérémonie d’investiture. II. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES, DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT. Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après : 2.1. Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Acquisition et aménagement de 15 000 parcelles à Bangoula et construction de murs de clôture pour chacune des parcelles ». Les travaux entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Acquisition et aménagement de 15000 parcelles et construction de murs de clôture pour chacune des parcelles» ont été déclarés d’utilité publique par décret en date du 16 octobre 2020. Le présent projet de décret a pour objet de déclarer cessibles au profit de l’Etat, les propriétés impactées par lesdits travaux. 2.2. Projet de décret déterminant les modalités d’application de l’ordonnance n° 2010-66 du 21 octobre 2010, règlementant la profession de Géomètre expert et instituant un Ordre des Géomètres experts du Niger. Le présent projet de décret a pour objet de préciser certaines dispositions de l’ordonnance n° 2010-66 du 21 octobre 2010, réglementant la profession de Géomètre Expert et instituant un Ordre des Géomètres Experts du Niger. Il explicite notamment le processus d’inscription au tableau de l’ordre, le déroulement du stage, ainsi que les modalités de fonctionnement des organes de l’ordre. Il traite en outre des devoirs professionnels des géomètres experts. III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION. Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après : 3.1. Projet de décret portant création d’un groupement d’intérêt public dénommé Académie des Sciences du Niger (ASNI). L’académie est une structure de concertation, un organisme de consultation pour les pouvoirs publics, regroupant des personnalités scientifiques hautement qualifiées, pour la participation effective à l’élaboration du savoir, à sa réactualisation et à sa diffusion. La création de l’Académie des sciences obéit à une recommandation de la 3ème réunion des Ministres chargés de la science et de la technologie des Etats membres de la CEDEAO tenue à Cotonou en décembre 2018. L’Académie des sciences favorisera, en particulier, la mobilisation des savoirs au service du progrès de la science et de l’innovation technologique, la promotion de la culture de l’excellence scientifique et, en général la contribution à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. 3.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI). Le présent projet de décret est pris en application de l’article 21 du décret portant création de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI) qui précise que les statuts de cet organisme sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres. Il traite principalement des missions de l’Académie, de l’organisation et des modalités de fonctionnement de ses différents organes. IV. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT. Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déclarant d’utilité publique les travaux de réalisation de certaines infrastructures routières. Dans le cadre de la politique de développement des infrastructures routières, il est prévu l’aménagement, le bitumage et/ou la réhabilitation des tronçons ci-après : – Tamaské- Tahoua et Tamaské Mararaba ; – Bolbol-Lido-Guéchemé-Douméga-Tibiri-Koré Mairoua y compris les bretelles de Tibiri-Nassaraoua-Tombo et Douméga-Wadata Frontière Nigéria ; – Malbaza-Dabnou ; – Dogondoutchi-Dogonkiria-Bagaroua-Tébaram y compris 5 km de voiries dans la ville de Dogondoutchi ; – Loga-Dogondoutchi y compris les travaux de voiries dans les villes de Dogondoutchi, de Loga et de Ballayara ; – Dogondoutchi-Konni-Tsernaoua y compris l’aménagement et le bitumage de 10 km de voiries dans la ville de Birnin N’konni ; – Niamey- Kollo- Kirtachi-Boumba ; – Hamdara-Wacha-Dunguass–Frontière Nigéria ; – Voie d’accès à l’Hôpital de référence y compris le drainage des eaux au ravin de Koira Tégui ; – Mayayi-Tessaoua–Frontière Nigéria ; – Boureimi-Dioundiou-Sabon Gari. La construction de ces routes va entrainer l’empiètement sur des propriétés privées, voire des démolitions d’immeubles dans la traversée des localités concernées et cela afin de dégager l’emprise des routes et respecter les normes de construction en la matière. La réalisation de ces routes permet : – de désenclaver les zones desservies ; – d’accroitre la sécurité des usagers ; – de faciliter l’écoulement des produits commerciaux ; – de réduire le temps et les coûts de transports ; – de diminuer les coûts d’exploitation des véhicules ; – d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations ; – de contribuer à la création d’emplois. V. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS. Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant abrogation du décret n° 2020-614/PRN/MJS du 07 août 2020, portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Agence Nationale d’Exploitation des Infrastructures Sportives du Niger » (ANEIS). VI. MESURES NOMINATIVES. Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes : AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE • Monsieur Mouctar Mamoudou, urbaniste aménagiste, expert villes en développement, est nommé directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMV-Niger). AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE A. Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi • Monsieur Amadou Djoudout, membre du Conseil National du Patronat Nigérien (CNPN), est nommé président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE). • Monsieur

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 17 mars 2021

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 17 mars 2021

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 mars 2021, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre, Chef du Gouvernement, par délégation. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement des Membres du Tribunal militaire de Ouagadougou, au titre de l’année judiciaire 2020-2021. L’adoption de ce décret permet la nomination de magistrats de sièges, de magistrats du Parquet militaire, d’un juge chargé de l’application des peines, de juges assesseurs militaires et d’autorités chargées de l’exécution des peines. Ce décret vient en application des dispositions de la loi n°24/94 ADP du 24 mai 1994 et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017 portant Code de justice militaire. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT Le Conseil a adopté trois (03) rapports. Le premier rapport est relatif aux marchés publics en exécution dans le cadre du Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) et qui sont en situation de souffrance de paiement du fait de l’insécurité en zones fragiles. Au total 157 dossiers physiques de marchés publics ont été répertoriés dont 66 marchés entièrement exécutés et 06 marchés partiellement exécutés. Par ailleurs 85 marchés ont été recalés pour des raisons autres que la question sécuritaire. Le montant global des contrats exécutés entièrement et partiellement s’élève à 23 231 817 061 F CFA, pour un montant dû de 2 257 593 073 F CFA. Le Conseil a instruit le ministre chargé des Finances à prendre les mesures suivantes : ⦁ pour les marchés ayant fait l’objet de réception provisoire et de paiement avec constitution de garantie de parfait achèvement et en attente de réception définitive, autoriser la main levée de la garantie ; ⦁ pour les marchés ayant fait l’objet de réception provisoire et de paiement avec retenue à la source, autoriser le paiement des retenues de garantie après établissement d’une attestation de bonne fin d’exécution ; ⦁ pour les marchés entièrement exécutés et n’ayant pas fait l’objet de réception, autoriser le paiement des soldes sans constitution de caution ni de prélèvement de retenue de garantie ; ⦁ pour les marchés partiellement exécutés, autoriser la résiliation des contrats pour cas de force majeure et le paiement des acomptes établis sur la base des états contradictoires ou attachements reçus et permettre également la libération de la garantie de bonne exécution. Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2021. Cette loi rectificative de la loi de finances permet de prendre en compte la nouvelle configuration des ministères, intervenue suite aux élections couplées du 22 novembre 2020. Il s’agira essentiellement de regrouper les ressources des anciens ministères fusionnés et de prendre en compte les changements de dénomination. Il permet également aux ministères et institutions de réaliser leurs besoins d’ajustements qui ne peuvent pas s’opérer par la voie règlementaire. Avec cette loi rectificative l’épargne budgétaire s’établit définitivement à 36 119 908 000 F CFA contre 24 469 514 000 F CFA dans la loi de finances initiale. Cette hausse s’explique par l’augmentation des ressources internes et leur affectation en grande partie au financement de dépenses d’investissements. Le déficit budgétaire reste au même niveau de 540 800 107 000 F CFA que celui de la loi de finance initiale, du fait de la couverture des ouvertures de dépenses par les ouvertures additionnelles de recettes ou des annulations de dépenses en contrepartie, soit 5,6% du PIB nominal. Le besoin de financement reste inchangé et est entièrement couvert à travers le recours aux emprunts obligataires. Le budget exercice 2021 ajusté s’élève ainsi donc à 2 128 983 415 000 F CFA en recettes et à 2 669 783 522 000 F CFA en dépenses. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale. Le troisième rapport est relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration. L’adoption de ce rapport permet la location de six (06) bâtiments au profit de l’Administration publique et de trois (03) autres au profit d’organismes régionaux et internationaux. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE Le Conseil a adopté trois (03) décrets. Il s’agit : ⦁ d’un décret portant nomination dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ; ⦁ d’un décret portant nomination dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ; ⦁ d’un décret portant nomination dans le grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire. L’adoption de ces décrets permet à titre de régularisation, la nomination de 03 inspecteurs de sécurité pénitentiaire divisionnaire, de 35 inspecteurs de sécurité pénitentiaire principal et de 69 inspecteurs de sécurité pénitentiaire, conformément au décret n°2017-0866/MJDHPC/CAB du 21 septembre 2017 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la commission d’avancement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION Le Conseil a adopté un décret portant introduction d’une tutelle scientifique sur les offres de formation post-baccalauréat dans les écoles et centres de formation professionnels de l’Etat (ECFPE). Ce décret s’inscrit dans la dynamique d’une amélioration de la qualité du système de formation supérieure. Il consiste à adapter ces offres de formation aux standards du système Licence-Master-Doctorat (LMD) et aux autres diplômes académiques (BTS, Ingéniorat) sur la base de la signature d’une convention-cadre de partenariat entre les écoles et centres de formation professionnels de l’Etat et les institutions d’enseignement supérieur et de recherche. L’adoption de ce décret donne l’opportunité aux écoles et centres de formation professionnels de l’Etat d’offrir une valeur universitaire à leurs offres

Congo. Pourquoi l’opposition congolaise ne pourra pas gagner en mars 2021!

Congo. Pourquoi l’opposition congolaise ne pourra pas gagner en mars 2021!

TRIBUNE. Aucun combat politique n’est gagné d’avance dit-on, mais aucun n’est aussi gagné sans un minimum de préalables, un minimum d’ambition et surtout sans une orientation politique clairement assumée et affichée. Il ne s’agit pas ici de parler des compétences ou de la qualité des candidats à cette élection. A quelques semaines de l’élection présidentielle de mars 2021, je vais plutôt énumérer certains faits probants qui montrent à suffisance qu’il relèvera d’un miracle, si l’opposition congolaise venait à remporter cette élection, ça sera comme gagner à la Loterie. Plusieurs raisons expliquent un échec assuré dont entre autres: UN MANQUE DE LEADERSHIP AFFIRMÉ. En 2016, le président Denis SASSOU NGUESSO avait comme principal concurrent, le général Jean Marie Michel MOKOKO. Ajoutez à celui-ci tous les autres candidats de l’opposition congolaise, le rêve était permis et l’alternance au pouvoir était possible. A deux mois de la présidentielle de 2016, la dynamique était positive et excitante, les choses étaient différentes, les soutiens extérieurs de l’opposition étaient solides et efficaces, et une bonne partie de la population congolaise avait adhéré à la ligne directive dictée par les candidats de l’opposition. Mais ça c’était hier. Aujourd’hui la situation est toute autre. L’opposition congolaise est engluée dans des logiques incompréhensibles. Ainsi, par glissements sémantiques et une logique désuète couplée d’une incohérence idéologique et politique, l’opposition congolaise a fini par porter en elle-même les germes de son propre échec. LE MANQUE DE COHÉRENCE POLITIQUE. – Depuis 2017, l’opposition congolaise a voté tous les budgets proposés par le Premier ministre Clément MOUAMBA à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Si ces budgets avaient l’assentiment de l’opposition, critiquer aujourd’hui le bilan du président de la République Denis SASSOU NGUESSO à quelques semaines de l’élection présidentielle est plus qu’inconcevable et s’apparente à une injure faite au peuple congolais. – En aout 2017, l’opposition congolaise a voté à l’unanimité, le président de l’Assemblée Nationale ISIDORE MVOUBA. En 2020, elle a voté à l’unanimité le nouveau maire de la ville de Brazzaville BATSIMBA Dieudonné en remplacement de Christian OKEMBA. Comment peut-elle vouloir nous proposer autre chose aujourd’hui ? Pendant les cinq (ans) passés, l’opposition congolaise a fait preuve d’une inconstance et d’une circonvolution idéologique sans commune mesure. Le faisant, elle s’est disqualifiée aux yeux des congolais avertis et ne peut prétendre avoir des solutions de sortie de crise économique et financière à quelques semaines de l’élection présidentielle. LE PEU D’ENCRAGE NATIONAL DES CANDIDATS DE L’OPPOSITION. Aucun département ne peut à lui seul faire élire un candidat à la présidence de la république dans notre pays même si ce dernier obtient 100% des votes de ce département ou du vote ethnique de façon plus large. Il faut ratisser au-delà, sortir du confort de sa zone ethnique et convaincre le plus d’ethnies possible. – Pendant cinq(5) ans aucun opposant congolais ne s’est rendu dans la partie nord du pays (les Plateaux, la Cuvette centrale, la Cuvette Ouest, la Sangha et la Likouala) pour y tenir des réunions politiques ou des meetings. Tout le monde sait que la partie Nord du pays représente 30 % de l’électorat total de notre pays. Comment peut-on se passer de cette partie de l’électorat et prétendre gagner l’élection présidentielle qui se tiendra dans quelques semaines. -Pendant cinq(5) ans aucun opposant ne s’est rendu dans les pays du grand Niari (Bouenza, Lékoumou, Niari) ainsi que dans le département du Pool pour y tenir des réunions politiques. Comment dans ces conditions prétendre gagner l’élection présidentielle en jouant aux abonnés absents sur cette partie de la république qui représente 19,4% de l’électorat total de notre pays. -Pendant cinq (5) an aucun opposant congolais ne s’est rendu à Pointe Noire et dans le Kouilou pour y tenir des réunions politiques. Ces deux entités représentent 13,93 % de l’électorat total de notre pays. -Pendant cinq(5) ans, aucun opposant congolais n’a fait un meeting dans la ville de Brazzaville et ce malgré les sujets politiques et enjeux importants. Tout le monde sait que Brazzaville avec ses neuf(9) arrondissements, c’est 36 % de l’électorat total de notre pays. D’ou vient-il, qu’après qu’elle ait été aux abonnés absents depuis 2016, Elle sort de son engourdissement prolongé pour nous proposer un autre chemin à suivre. Elle est à l’image d’un élève candidat au Baccalauréat qui pendant toute l’année séchait des cours, ne lisait pas ses leçons et qui se réveille soudainement à une semaine de l’examen pour commencer à ouvrir ses cahiers. Nous sommes sûrement face à une logique qui s’apparente beaucoup plus à une Chappe de plomb qu’à quelque chose de consistant. Il est connu de tous que ces opposants qui vaquent librement à leurs occupations, faisant des aller-retour Brazzaville-Paris et n’ayant aucune interdiction de circuler sur toute l’étendue du territoire national, avaient en réalité misé sur le glissement du mandat présidentiel ponctué par l’instauration d’une période de transition et un gouvernement d’union national dans lequel ils auraient occupé des postes ministériels. A l’évidence, cette attitude est symptomatique de l’incapacité de cette opposition de conceptualiser le concept du pluralisme politique et de réfléchir lucidement à son fonctionnement dans un système démocratique. Depuis le mois d’avril 2016, elle a prospéré dans une double ambigüité stratégique et idéologique. Bref, elle témoigne d’un déficit de cohérence politique. En définitive, Tous ces éléments réunis, il ne serait pas plus raisonnable de croire que le peuple congolais ne pourra pas faire confiance à une telle opposition. Les choses étant connues à ce point, il y a à mon avis, beaucoup de meilleures raisons, à dire pour soutenir que la victoire de l’opposition à cette future élection présidentielle est presque impossible. Paris, le 22 janvier 2021 Henri Blaise NZONZA Président de la Nouvelle Dynamique pour le Congo