Très bonne nouvelle pour le peuple marocain venue de Chine à quelques jours du mois Sacré de Ramadan

Le Royaume du Maroc recevra, incessamment sous peu, 10 millions de vaccins contre la COVID-19 et ce, dès le mois d’avril ainsi que courant le mois de mai 2021. L’annonce en été faite, ce 07 avril 2021, par le Président de l’Assemblée Nationale Populaire de Chine, Li Zhanshu au cours d’un entretien en visioconférence avec son homologue marocain, Monsieur Habib El Malki. Au cours de leur conversation par liaison vidéo, Monsieur Li Zhanshu et le Président de la Chambre des Représentants du Maroc, Monsieur Habib El Malki, se sont entretenus sur les moyens de renforcer les échanges et la coopération entre leurs organes législatifs et rappelé l’entretien téléphonique qu’ont eu le Roi Mohammed VI et le Président Xi Jinping sur la coopération sino-marocaine dans la lutte contre la COVID-19 en août 2020. Lors de cette entretien, Monsieur Li Zhanshu a informé son interlocuteur que son pays est disposé à travailler avec les pays africains et arabes, dont le Maroc, pour se soutenir mutuellement sur les questions impliquant les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de chacun, pour construire conjointement l’initiative « la Ceinture et la Route », renforcer la coopération dans la lutte contre l’épidémie de la COVID-19 et d’autres aspects et adopter des mesures concrètes pour construire conjointement la communauté de destin sino-africaine et sino-arabe dans une nouvelle ère. On rappellera qu’à ce jour, 07 avril 2021, qu’avec plus 4 millions de Marocains ont été vaccinés et 4 millions d’autres ayant reçu la seconde dose. le Maroc mène la danse et qu’il est droit d’affirmer, haut et fort, à sa population et à l’opinion internationale que son volontarisme verbal est suivi d’effet alors que son voisin oriental est à la peine et ne livre aucun chiffre sur le désastre lamentable que vit sa population face à la COVID-19. Chut ! C’est un Secret d’Etat ! Quant aux pays européens, ils sont toujours à la traîne, comme la France, face à cette pandémie de la COVID-19, malgré tous les moyens de recherches technologiques, pharmaceutiques et médicales en leurs possessions pour développer des vaccins idoines et pouvoir vacciner leur population en toute quiétude. Une fois reçu le total des vaccins chinois, c’est-à-dire fin mai 2021, le Maroc aura vacciné plus de la moitié de sa population et de ses résidents étrangers gratuitement Qui dit mieux ! Farid Mnebhi.
Habib El Malki : “Un modèle de développement orienté vers l’export s’impose comme l’alternative la plus adoptée au nouveau contexte d’ouverture et de globalisation des économies”

Comme à l’accoutumée, le Centre marocain de conjoncture (CMC) a proposé un nouveau débat approfondi sur une question d’actualité, mercredi 26 à Casablanca. L’Observatoire privé et indépendant de l’économie marocaine a choisi, cette fois-ci, de braquer ses projecteurs sur la stratégie d’exportation à moyen-long terme au Maroc, à travers le thème du jour : « Le modèle d’exportation à l’horizon 2025 : transformation structurelle, diversification et innovation ». La réflexion concernant cette problématique n’est pas nouvelle, a d’emblée indiqué son président, Habib El Malki, notant qu’elle constitue même un axe principal de sa contribution au débat économique national depuis plusieurs années. Et de rappeler la publication de plusieurs communications et études concentrées au commerce extérieur et aux accords de libre-échange. Pour le président du CMC, les analyses et réflexions menées au fil des années par le Centre marocain de conjoncture ont abouti à un constat, actuellement longuement partagé aussi bien par les décideurs publics que les opérateurs économiques, particulièrement du privé : «Le modèle de croissance actuel, qui est centré sur la demande intérieure, a fini par montrer ses limites intrinsèques ». Un exemple qui traduit ce constat : «Depuis une dizaine d’années, le taux de croissance au Maroc évolue autour de la moyenne de 3,5% par an », a-t-il souligné. Insistant sur l’épuisement graduel du potentiel de croissance, Habib El Malki a également attiré l’attention des participants sur le fait que « le marché intérieur est relativement exigu, il est étroit aussi bien par sa taille que par son pouvoir d’achat ». Ce qui, à l’entendre, devrait inciter à une révision des options stratégiques présidant au modèle de développement dans sa globalité. Ainsi, « un modèle de développement orienté vers l’export s’impose comme l’alternative la plus adoptée au nouveau contexte d’ouverture et de globalisation des économies », a-t-il soutenu. Ce, avec toutes ses implications quant aux priorités en matière de politique économique et aux déterminants relatifs au positionnement à l’international. Dans ce cas, comment pourrait-on rattraper le retard et faire de l’économie marocaine une économie fortement exportatrice, c’est-à-dire une économie compétitive ? « Nous pensons au niveau du Centre que le concept de transformation structurelle représente une véritable boîte à outils », a indiqué le fondateur du CMC, notant que ce concept implique la réalisation d’une économie par la diversification productive. Entendu : la modernisation de l’économie et l’amélioration des infrastructures. Pour toutes ces raisons, la voie devant conduire à un nouveau modèle implique l’engagement de l’économie marocaine, plus que par le passé, dans un effort global d’industrialisation. « Sans industrialisation, il ne pourra y avoir une véritable force de frappe exportatrice. Ceci est largement confirmé par le niveau stationnaire de la part de l’industrie dans le PIB où il évolue aux alentours de 14%. C’est un taux qui reste relativement faible ». Par contre, le secteur des services et activités assimilées représente plus de la moitié de la valeur ajoutée. Dans tous les cas, la somme de ces taux tend à expliquer largement pourquoi la productivité au Maroc reste relativement faible et le système productif limité. Mais au-delà de ce constat, qui semble très réaliste et objectif, « il semble que le Plan d’accélération industrielle (PAI), engagé ces dernières années, a donné des résultats probants que nous considérons comme encourageants, particulièrement dans les secteurs porteurs de nouvelles dynamiques », a admis Habib El Malki. Il a estimé que « l’évolution de ce plan montre la voie à suivre pour la restructuration de l’économie et la diversification des produits et des marchés ». Poursuivant ses analyses, Habib El Malki a également indiqué que la transformation industrielle et structurelle est intimement liée à l’industrialisation et que c’est la condition indispensable au développement des débouchés à l’extérieur. « Sans cette mise en relation entre la transformation structurelle via l’industrialisation, il serait extrêmement difficile de faire de notre économie, une économie largement exportatrice. Parce que les contraintes de la globalisation imposent non seulement l’ouverture mais aussi la compétitivité », a-t-il conclu. A noter que plusieurs intervenants ont apporté leurs contributions sur le thème du jour lors de cette journée. Ils représentaient la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX), le Haut-commissariat au plan (HCP), la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), l’Office des changes, le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) ainsi que des entreprises qui ont partagé leurs succes story à l’instar de l’OCP et SOMACA. Alain Bouithy
Habib El Malki : L’expérience et l’expertise des grandes démocraties renforceront le professionnalisme et l’efficacité de l’administration parlementaire

Tenue d’un séminaire parlementaire institutionnel à la veille de l’ouverture de la deuxième session législative La Chambre des représentants du Royaume du Maroc a abrité un séminaire à mi-parcours du projet de jumelage institutionnel intitulé «Appui à la Chambre des représentants du Royaume du Maroc» dont les résultats ont été unanimement qualifiés de très satisfaisants par les responsables et représentants des institutions parlementaires partenaires dudit projet. Présidée par le président de la Chambre des représentants, la rencontre, qui se tenait à la Salle marocaine, a permis d’apprécier à sa juste valeur le bilan d’étape de ce partenariat. Dans son allocution en l’occasion, Habib El Malki a, d’emblée, rappelé les objectifs poursuivis par ce jumelage et son intérêt, avant de citer les principales réalisations, à mi-parcours, de cette convention qui constitue un nouveau cadre ayant permis de mettre à niveau les mécanismes d’action législative de la Chambre, dans le respect de la souveraineté des institutions parlementaires. Au cours de son intervention, il a aussi rappelé que « nous vivons aujourd’hui une période très complexe, difficile marquée par la diversité des conflits et la mondialisation du terrorisme ». Des facteurs qui menacent la démocratie et les institutions représentatives, a-t-il affirmé. Ainsi, « en tant qu’institutions représentatives de nos peuples, nous devons réfléchir sur la manière institutionnelle et politique pour défendre nos peuples et la stabilité de nos pays respectifs…», a-t-il lancé. Notons que le point d’orgue de son intervention a consisté en les propositions qu’il a faites et qui concernent la sensibilisation de l’UE à la nécessité de revoir sa politique de voisinage mise en place en 2006 et qui est « devenue obsolète » à la lumière des changements que connait la Méditerranée qui est devenue, 10 ans après, « un cimetière non pas pour des personnes mortes mais vivantes ». Autre proposition, la deuxième, l’institutionnalisation d’un dialogue tripartite africain, arabe et européen. «Ce dialogue s’impose aujourd’hui, car le rôle des Parlements, notamment dans cette phase, est complémentaire avec le rôle des Etats et des gouvernements », a-t-il souligné. Claude Bartolone : Le travail commun pour le partage des savoirs est fait pour consolider notre amitié Notons qu’au cours de leurs interventions, le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone, le représentant du président de la Chambre des communes britannique, Sir David Amess, et le chef adjoint de la Délégation de l’Union européenne au Maroc, Raul de Luzenberger, ont, tour à tour, souligné le succès du jumelage et salué les avancées obtenues dans sa réalisation. « Au cœur de nos techniques et de nos échanges, ce sont nos compatriotes, nos citoyens que nous voulons représenter et à qui nous avons envie de donner le goût de l’avenir. C’est ça aussi ce que nous avons célébré au cours de cette réunion », a dit Claude Bartolone avant de remercier Habib El Malki du travail qu’il poursuivra pour permettre le renforcement des liens entre la France et le Maroc, « mais au-delà, entre l’Union européenne et le continent africain ». Reçue dans le cadre de l’entretien entre Claude Bartolone et Habib El Malki, Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française nous a confié que «le projet de jumelage est maintenant une réalité puisque cela fait un an qu’il a été lancé par Rachid Talbi Alami et Claude Bartolone. Habib El Malki a repris le relais et l’a soutenu totalement et de toute son autorité de nouveau président de la Chambre des représentants. C’est donc une réalité puisque, très rapidement, en moins d’un an, une vraie coopération et de vraies réalisations ont été accomplies». UN JUMELAGE ÉTALÉ SUR DEUX ANS Lancé il y a un an, le projet de jumelage Maroc-UE est financé par l’UE. Il vise à soutenir la Chambre des représentants dans l’exercice de ses attributions, renforcées à la suite de l’adoption de la Constitution de 2011. « Avec l’objectif spécifique d’appuyer l’action parlementaire, le renforcement institutionnel et les capacités administratives de la Chambre des représentations du Maroc », rappelle-t-on. Etalé sur deux ans, le jumelage Maroc-UE repose sur des échanges de bonnes pratiques entre la Chambre des représentants, l’Assemblée nationale française, partenaire sénior, la Chambre des communes britannique, partenaire junior, et d’autres Parlements européens (Chambre des représentants de Belgique, Bundestag allemand, Parlement hellénique et Sénat français). Soulignons qu’en l’espace d’un an, les parlementaires ont réalisé 38 missions dont les comités de pilotage et le séminaire de lancement, élaboré 35 rapports et mobilisé 32 experts internationaux pour la réalisation de missions dans la durée. Ajoutons que trois études de benchmarking ont été produites sur les méthodes de travail des commissions dans leur fonction de contrôle, la logistique et la gestion du budget d’une assemblée parlementaire ; deux outils de gestion en cours de finalisation. En plus de la tenue d’un séminaire international sur les pétitions et l’organisation d’une visite d’étude au Parlement européen. A l’avenir, le jumelage devrait s’atteler à l’approfondissement des outils et procédures d’évaluation des politiques publiques ; l’appui aux travaux de la Commission de contrôle des Finances publiques ainsi que la finalisation d’un manuel des procédures administratives et financiers et d’un référentiel des métiers et compétences.
Les ambassadeurs africains à Rabat hôtes de la Chambre des représentants

Habib El Malki : Le renforcement de la coopération interparlementaire vise à défendre au mieux les intérêts de l’Afrique Une initiative louable qui dénote de l’intérêt que la Chambre marocaine des représentants, et le Maroc en général, accorde à l’Afrique et du souci de consolider la coopération parlementaire avec les pays frères du continent. C’est en ces termes que les ambassadeurs et représentants des États africains accrédités au Maroc ont salué l’initiative de la Chambre des représentants de les rencontrer. Une réunion tenue, jeudi 9, au Parlement dans un contexte marqué par le retour triomphal du Maroc au sein de la famille africaine. Intervenant à cette occasion, le Président de la Chambre des représentants Habib El Malki a déclaré que « les Parlements nationaux en Afrique doivent trouver de nouvelles pistes de coopération pour faire porter la voix de l’Afrique, défendre ses intérêts, faire connaître la situation réelle du continent et corriger les stéréotypes qui portent sur nos conjonctures ». Au cours de son exposé, il a aussi rappelé que « nous sommes tous en tant que diplomates, en tant que représentants de nos peuples acquis à la culture du dialogue et quand on parle de la culture de dialogue, on parle de la culture du partage », appelant ainsi à partager, coordonner, se connaitre et échanger des informations. Les Parlements respectifs sont des espaces démocratiques représentatifs qui peuvent aider à jouer ce rôle de promoteur de liens, a noté Habib El Malki estimant qu’il est impensable en 2017, que nos peuples ne discutent pas entre eux, ne dialoguent pas particulièrement à travers leurs institutions représentatives. Le Président de la Chambre des représentants a aussi indiqué que « la mission des représentants de nos peuples de manière générale aujourd’hui est de garantir la paix et la sécurité pour vivre en stabilité, condition nécessaire au développement économique et social ». Dans le même sens, il a ajouté que « la diplomatie d’aujourd’hui est tournée vers le même objectif central; c’est-à-dire, la paix, la sécurité et le développement ». Poursuivant son intervention, il a attiré l’attention des diplomates sur la nécessité d’assumer tous cette mission commune et partagée. « On doit partager cette responsabilité dans le cadre qu’il est convenu d’appeler la diplomatie parlementaire, qui n’est autre que le prolongement de la diplomatie officielle et donc un autre moyen de consolider, de développer, de fois des corriger la diplomatie officielle », a déclaré Habib El Malki, persuadé que cette responsabilité partagée « va nous aider à aller de l’avant certainement dans les années à venir, d’autant plus que nous partageons de manière générale les mêmes valeurs et les mêmes principes ». Il n’a pas manqué de noter que le continent africain, à travers toute une série d’indicateurs, est en train de repartir sur de nouvelles bases. « L’analyse du taux de croissance économique des dernières années, les progrès concernant l’édification démocratique et l’évolution de tout ce qui a trait aux droits humains et les progrès réalisés en matière de statut de la femme constituent des indicateurs qualificatifs extrêmement importants qui signifient que l’Afrique est en train de repartir sur de nouvelles bases. Aujourd’hui, c’est véritablement le continent de l’espoir et toutes les conditions sont réunies pour que l’Afrique joue le rôle, demain plus qu’aujourd’hui, de moteur de la croissance de l’économie mondiale », a-t-il affirmé. Notons qu’au cours des échanges intervenus lors de cette réunion, les diplomates se sont exprimés sur la nécessité de promouvoir l’échange d’expertises, le soutien mutuel, l’organisation de sessions de formation au profit des cadres parlementaires nationaux et l’échange de séjours parlementaires. Remerciant la Chambre des représentants et son président, le doyen du corps diplomatique africain au Maroc et ambassadeur de la République centrafricaine, Ismaila Nimaga, a rappelé que le corps diplomatique africain constitue l’un des artisans actifs ayant contribué au retour du Maroc au sein de sa famille. Poursuivant son intervention, il a souligné « l’espoir que nous fondons sur le Maroc et ses institutions qui apporteront un rafraîchissement au sein de notre institution qui a besoin de tous ses fils et filles ». Et de souligner que le but de cette rencontre « est de mettre en commun nos capacités et possibilités de faire en sorte que ce retour porte un plus dans notre continent et qu’il renforce la capacité de notre institution pour faire valoir notre continent à l’extérieur ». Pour Habib El Malki, « cette rencontre a été très utile, un moment important fortement significatif et nous sommes tous convaincus qu’il doit nous aider à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération particulièrement dans le domaine parlementaire », s’est-il réjoui. « Nous avons pris note de toutes les suggestions et propositions qui ont été formulées par un certain nombre d’ambassadeurs et chargés d’affaires et qui semblent être très positives et constructives », a affirmé le Président de la Chambre des représentants à l’issue de cette rencontre, assurant que le Bureau de la Chambre des députés étudiera de « manière soignée et détaillée » toutes celles qui peuvent relancer la diplomatie parlementaire, en vue de renouveler les bases de la coopération parlementaire.