Ecole de Guerre du Mali : Sortie de la première promotion

Ecole de Guerre du Mali : Sortie de la première promotion

La cérémonie de sortie de la première promotion de l’Ecole de Guerre du Mali (EGM) a eu lieu le jeudi 13 octobre 2022, dans l’enceinte de ladite Ecole sise à Badalabougou. Elle était présidée par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Sadio CAMARA accompagné de certains ministres. L’évènement a également enregistré la présence des membres du CNT, du Chef d’Etat-major Général Adjoint des Armées, des Chefs d’Etats-majors, des Directeurs de Services, des diplomates accrédités au Mali et des partenaires. Ils étaient 20 stagiaires à recevoir des mains du ministre de la Défense et des Anciens Combattants leurs diplômes et insignes marquant ainsi la fin de leur formation. Les diplômes étaient le Brevet d’Enseignement Militaire Supérieur de deuxième degré et le Master en Stratégie Défense, Sécurité et Développement. Le Commandant de l’Ecole de Guerre du Mali, le Général de Division Oumar DAO a fait savoir que durant 11 mois de scolarité, les stagiaires ont suivi avec assiduité les études supérieures interarmées de défense prévues dans un programme d’enseignement qui présente 03 caractéristiques essentielles : la première est relative à la pertinence des grands domaines d’enseignement. La deuxième concerne le contenu de l’enseignement universitaire au sein de l’Ecole. Et la troisième s’inscrit dans la prise en compte des réalités africaines, maliennes en particulier. Le Général DAO a déclaré que son établissement ambitionne de susciter l’émergence d’un pôle d’excellence sur les questions de défense et de sécurité, la réflexion sur la criminalité transnationale organisée dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest et les stratégies possibles pour une meilleure protection des frontières. Cela se fait en partenariat avec le monde universitaire, a ajouté le Commandant de l’Ecole. Il a souligné que pour promouvoir l’approche globale de résolution des crises, l’Ecole de Guerre du Mali se propose de mettre en place un séminaire de formation à l’attention des hauts cadres civils évoluant dans le secteur de la défense et de la sécurité. Le Général de Division Oumar DAO a remercié les plus hautes autorités du pays ainsi que les partenaires pour le bon déroulement de cette année académique. Le Colonel-major, Yacouba SANOGO, directeur d’études de l’EGM a expliqué que l’objectif pédagogique est de former des Officiers capables d’abord de tirer le meilleur de nos moyens actuels et de penser notre outil de défense de demain. A cet effet, pendant l’année scolaire 2021-2022, les stagiaires se sont consacrés à l’étude sur l’emploi des instruments de puissance nationale. Selon lui, l’EGM se veut un centre de réflexion stratégique des Forces de Défense et de Sécurité du Mali et du leadership stratégique. Fidèle à son slogan ‘’Concevoir, anticiper, agir’’, elle reste disponible et ouvre ses portes aux nombreux programmes et structures travaillant dans le domaine de la pensée stratégique. Le Colonel-major SANOGO a signalé que les stagiaires ont acquis des compétences relatives à la planification et à la conduite des opérations interarmées, interministérielles et interalliées dans un environnement national et multinational de gestion de crise, de paix ou de guerre. Afin d’acquérir ces compétences, les activités pédagogiques ont été organisées en 06 domaines, déclinés en 22 sous domaines, lesquels sont organisés en 71 modules. Chaque module, constitué d’activités précises, nécessite des lectures préparatoires et des techniques d’approches méthodologiques. Ces activités d’enseignement regroupent les cours magistraux, les conférences, les travaux de groupe, les travaux individuels, a précisé le directeur d’étude de l’EGM. Il a ajouté que cette promotion a effectué 02 voyages d’étude. Le voyage d’étude à l’intérieur du Mali s’est déroulé à Kayes et celui de l’extérieur s’est passé en Alger (Algérie). Ces voyages ont permis aux stagiaires d’apprécier les réalités et les potentialités géostratégiques de la première région administrative et d’accroitre leur ouverture d’esprit en Alger. Le Chef d’Etat-major Général Adjoint des Armées, le Général de Brigade Ousmane WELE s’est dit fier de la création de cette Ecole qui est le fruit de la volonté des plus hautes autorités du pays. Selon lui, l’EGM est aussi le produit d’un accompagnement du peuple malien qui, très tôt, a manifesté un vif intérêt pour l’urgence et la pertinence de ce projet. S’adressant aux lauréats de la première promotion de l’EGM, le Général WELE a dit ces mots « sachez que c’est une nouvelle porte qui s’ouvre dès à présent dans votre carrière et qui vous engage à de grandes responsabilités. Elle a été certes difficile à franchir et les enjeux qui vous attendent sont énormes et ils sont à la dimension des responsabilités que vous aurez à assumer très prochainement dans les Etats-majors et au niveau interministériel sur les questions de défense, de sécurité et de développement ». FaMa

RD Congo. La professionnalisation de nos forces armées sera une priorité de la gouvernance néomobutiste !

RD Congo. La professionnalisation de nos forces armées sera une priorité de la gouvernance néomobutiste !

TRIBUNE. Votre serviteur ne citera jamais assez le Prof. Paul Claval qui affirme que, nous citons, « … Le langage de la force (militaire) étant le plus prédominant en relations internationales, la paix n’est que le résultat de l’effet dissuasif que l’armée d’un État exerce sur ses potentiels agresseurs… » Fin de citation. Les connaisseurs savent qu’une de principales raisons d’être des défilés militaires et de passage des troupes en revue est de montrer aux « potentiels agresseurs » la grande valeur intrinsèque de notre soldat et du niveau de professionnalisation de notre armée afin d’exercer sur eux un effet dissuasif. Voilà pourquoi un de principaux rôles des attachés militaires des puissances étrangères est de scruter aussi bien ke port vestimentaire que la présentation physique de nos militaires en vue de jauger le niveau de professionnalisation et de discipline de notre armée, et par ricochet, sa valeur combative. Ainsi dit, une armée dont les militaires s’habillent sans uniformité et dont le gros des officiers accusent un déficit de condition physique se traduisant par de gros ventres est une armée qui exercera très difficilement un effet dissuasif sur de potentiels agresseurs de notre Etat. Les deux photos en illustration peuvent nous édifier sur le fait que les officiers généraux des Faz sont correctement habillés et n’ont pas de gros ventres malgré les rondeurs naturelles de certains d’entre eux alors que ceux des Fardc ont comme signe distinctif le gros ventre et une tenue vestimentaire incorrecte, ce qui fait que nos forces armées n’exercent pas du tout un effet dissuasif sur nos potentiels agresseurs. Voilà pourquoi le volet sécuritaire du projet de société des Nationalistes Réformateurs Néomobutistes met un accent particulier sur la réhabilitation de la formation militaire de base et de la valeur intrinsèque de notre soldat. Bonne réflexion. A suivre !!! Par Faustin Bosenge

Burkina Faso : plusieurs membres des forces armées tués en moins de deux semaines dans des attaques armées

Burkina Faso : plusieurs membres des forces armées tués en moins de deux semaines dans des attaques armées

Au moins une quinzaine de militaires, gendarmes, policiers et douaniers ont été tués dans des attaques armées, en moins de deux semaines dans les régions du nord, de l’est et du sud du Burkina Faso. Le Burkina Faso fait face à la montée du terrorisme sur son territoire depuis près de trois ans. Les attaques contre les forces armées et les populations civiles qui s’étaient concentrées sur le nord, gagnent plusieurs autres parties du pays. Ces attaques sont perpétrées par des individus armés non identifiés contre des postes de contrôle ou des embuscades à l’aide de mines artisanales. Plusieurs de ces attaques ne sont pas revendiquées. Les assaillants utilisent également de plus en plus des engins explosifs improvisés sur les axes routiers. Récemment, une équipe de gendarmerie a déclenché une mine à l’est du pays et a subi des tirs nourris d’armes automatiques pour un bilan de six morts. C’est dans cette même région qu’au moins six autres gendarmes et militaires ont été tués ce mardi par l’explosion d’une mine, alors qu’ils partaient en renfort après l’attaque d’un poste. En fin de semaine, un militaire burkinabè a été tué dans une opération de déminage sur l’axe Tongomayel-Inata, dans le nord du Burkina Faso. Un policier et un douanier ont été tués en 24 heures en début de semaine dernière. Fin juillet, deux villageois ont été tués par des individus armés non identifiés dans le village de Kpendima, dans l’est du pays. « Les forces de défense et de sécurité doivent vraiment redoubler de vigilance en ce qui concerne ces engins explosifs car l’ennemi sait qu’après l’attaque il y aura un renfort. En réalité les premières attaques sont comme un appât », a confié à l’agence Xinhua un officier militaire. Selon lui, l’armée doit privilégier les moyens aériens pour porter main forte en cas d’attaque. « Cela coûte cher. Mais il faut savoir que la sécurité n’a pas de prix », a-t-il dit. Depuis le 8 juillet, les unités du Groupement des forces anti-terroristes (GFAT) du Burkina Faso ont détruit, dans le nord, des « bases terroristes » et interpellé une centaine d’individus suspects dont 60 ont été transférés aux services d’investigation. Xinhua