Industries manufacturières: Légère hausse de l’indice des prix à la production en février dernier

Industries manufacturières: Légère hausse de l’indice des prix à la production en février dernier

Pour le deuxième mois consécutif, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» est ressorti en hausse au cours du mois de février 2023. Selon les données recueillies par le Haut-commissariat au plan (HCP), il a en effet enregistré une légère hausse de 0,4% au cours du mois dernier par rapport au mois de janvier 2023. Cette hausse est attribuée à l’augmentation des prix des «Produits chimiques» et de la «Fabrication de boissons» (0,7%), de la «Métallurgie» (2,1%), de la «Fabrication d’équipements électriques» (0,6%), a indiqué l’organisme public dirigé par Ahmed Lahlimi Alami. Cette évolution est aussi liée à la hausse des prix des «Industries alimentaires» (0,2%), de l’«Industrie automobile» (0,3%), d’«Autres industries manufacturières» (9,8%), de l’«Industrie d’habillement» (0,4%) et de l’«Industrie du textile» (0,1%), a souligné le HCP dans une note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de février 2023. Toujours selon cette institution, chargée de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, la hausse observée au cours du deuxième mois de l’année s’explique également par la baisse de 1,1% des prix de la «Fabrication de produits métalliques» et de 0,6% de la «Fabrication des produits en caoutchouc et en plastique», a-t-elle fait savoir de même source. A titre de rappel, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» du mois de janvier de l’année 2023 avait affiché une hausse de 0,3% par rapport au mois de décembre 2022.  Comme l’avait expliqué le Haut-commissariat dans sa précédente note d’information, cette augmentation était liée à la hausse de 8,4% des prix de la «Fabrication de produits à base de tabac», de l’«Industrie automobile» et de la «Fabrication de produits métalliques» (0,9%), de l’«Industrie chimique» (0,4%), de l’«Industrie alimentaire» (0,2%), de l’«Industrie d’habillement» (0,8%), de l’«Industrie du textile» (0,6%) et de la «Fabrication des produits en caoutchouc et en plastique» (0,1%). Dans sa note d’information d’alors, le Haut-commissariat avait également attribué cette évolution à la baisse de 1,4% des prix de la «Métallurgie» et de 0,2% de la «Fabrication d’équipements électriques». Comme au premier mois de l’année en cours, les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois de février dernier, a constaté l’organisme public. Il est important de rappeler que les hausses de l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» des deux premiers mois de cette année (janvier et février 2023) ont été précédées d’une baisse enregistrée au cours du mois de décembre 2022. En effet, l’indice des prix à la production de ce secteur avait enregistré une baisse de 0,8% au cours du mois de décembre 2022 par rapport au mois de novembre 2022. Selon les explications du HCP d’alors, cette baisse résultait de la baisse de 3,9% des prix de l’«Industrie chimique», de 2,2% de la «Métallurgie» et de 0,1% de la «Fabrication des produits en caoutchouc et en plastique». Elle était aussi dû à la hausse de 0,2% des prix de l’«Industrie alimentaire» et de la «Fabrication d’équipements électriques», de 0,4% de l’«Industrie d’habillement» et de 0,1% de l’«Industrie du textile». Alain Bouithy

Maroc. L’indice des prix à la consommation poursuit sa folle ascension

Maroc. L’indice des prix à la consommation poursuit sa folle ascension

Au grand dam des ménages modestes et vulnérables, et après les 8,9% enregistrés en début d’année, l’indice des prix à la consommation (IPC) a poursuivi sa folle tendance à la hausse au cours du mois de février 2023.  Selon les données publiées récemment par le Haut-commissariat au plan (HCP), en glissement annuel, l’IPC a enregistré une hausse de 10,1% au cours du mois de février 2023. Cette augmentation est la conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires et de celui des produits non alimentaires qui ont grimpé respectivement de 20,1% et de 3,6%, a expliqué le Haut-commissariat. Quant aux produits non alimentaires, les variations vont d’une hausse de 0,4% pour la «Santé» à 8,3% pour  le «Transport», a indiqué l’organisme public dans sa note d’information relative à l’indice des prix à la consommation du mois de février 2023. A titre de rappel, l’indice des prix à la consommation avait connu une hausse de 8,9% au cours du mois de janvier dernier suite à la hausse de l’indice des produits alimentaires de 16,8% et de celui des produits non alimentaires de 3,9%. Pour les produits non alimentaires, les variations allaient d’une hausse de 0,4% pour la «Santé» à 9,6% pour  le «Transport», avait indiqué le HCP dans une précédente note d’information. Il est à souligner que, comparé au mois de janvier 2023, l’indice des prix à la consommation a connu une hausse de 1,7%, a également relevé le Haut-commissariat de même source. « Cette variation est le résultat de la hausse de 3,9% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires », a-t-il expliqué dans sa note. A rappeler que les hausses des produits alimentaires observées entre janvier et février 2023 ont concerné principalement les «Légumes» (17,8%), les «Fruits» (5,7%), les «Viandes» (4,3%), le «Lait, fromage et œufs» (2,3%) et les «Huiles et graisses» (1,3%). Selon les données recueillies par le HCP, ces hausses ont également concerné le «Café, thé et cacao» et les «Eaux minérales, boissons rafraîchissantes, jus de fruits et de légumes», après qu’ils ont bondi respectivement de (0,5%) et de (0,3%).  Ces mêmes données font état, en revanche, d’une baisse des prix de 1%  pour les «Poissons et fruits de mer», et un recul des prix des «Carburants» de 1,3% pour les produits non alimentaires. A titre de comparaison, les hausses des produits alimentaires observées entre décembre 2022 et janvier 2023 avaient concerné principalement les «Légumes» (3,3%), les «Fruits» (2,6%), le «Lait, fromage et œufs» (1,6%), les «Viandes» (1,2%), les «Eaux minérales, boissons rafraîchissantes, jus de fruits et de légumes» (0,6%), les «Huiles et graisses» (0,5%), le «Pain et céréales» (0,3%) et les «Poissons et fruits de mer» (0,2%). Pour ce qui est des produits non alimentaires, le HCP avait noté une baisse des prix des «Carburants» de 3,2%. Dans sa récente note d’information, le HCP constate par ailleurs que les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-Hoceima (2,6%), à Safi et Beni-Mellal (2,5%), à Errachidia (2,4%), à Settat (2,3%), à Kénitra (2,2%), à Fès (2,1%), à Oujda (2%), à Marrakech et Tanger (1,8%). La même source indique aussi des hausses importantes à Tétouan (1,6%), à Agadir, Rabat et Meknès (1,4%), à Guelmim (1,3%) et à Casablanca et Laâyoune (1,2%). A titre de comparaison, en janvier dernier, les hausses les plus importantes de l’IPC avaient été enregistrées à Guelmim et Errachidia (1,2%), à Laâyoune et Safi (1,1%), à Tanger (1,0%), à Oujda, Tétouan et Beni-Mellal (0,9%), à Fès, Marrakech et Dakhla (0,8%), à Agadir (0,7%), à Rabat et Settat (0,4%) et à Meknès (0,3%). L’institution publique avait en revanche noté une stagnation à Casablanca. Soulignons qu’après analyse des différentes évolutions observées au cours du deuxième mois de l’année 2023, le Haut-commissariat a conclu que l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait connu en février dernier une hausse de 0,8% comparé au mois précédent et de 8,5% par rapport au même mois de l’année écoulée. Il est important d’indiquer qu’après avoir atteint 6,6% en 2022, son plus haut depuis 1992, le Conseil de Bank Al-Maghrib (tenu le mardi 21 mars 2023) estime que « l’inflation devrait rester à des niveaux élevés à moyen terme et qu’elle ressortirait en 2023 à 5,5% en moyenne ». Quant à sa composante sous-jacente, elle «se situerait à 6,2%, soit une révision à la hausse de 2 points de pourcentage par rapport à la prévision de décembre dernier et ce, en raison essentiellement de la flambée des prix de certains produits alimentaires qui y sont inclus ». Alain Bouithy

Niger: Conseil des Ministres du jeudi 23 février 2023

Niger: Conseil des Ministres du jeudi 23 février 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, jeudi 23 février 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.  Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes : I.         AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE  Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :  1.1.   Projet de décret portant affectation des ressources du Fonds d’Investissement pour le Développement pour la mise en œuvre de certains Projets et Programmes de développement au titre de l’exercice 2023.  Conformément à l’article 44 de la loi n° 2018-47 du 12 juillet 2018, portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), il est ouvert un compte spécifique à la BCEAO pour recevoir la dotation annuelle représentant 45% du montant des ressources ordinaires effectivement recouvrées du budget de l’exercice en cours de l’ARCEP pour alimenter le Fonds d’Investissement pour le Développement (FID). Ce Fonds est créé pour permettre la réalisation des projets et programmes entrant dans le cadre de la promotion d’une véritable économie numérique.  L’article 45 de la loi susvisée prévoit que les modalités d’utilisation des ressources du FID sont fixées par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Premier Ministre.  La dotation de l’année 2022 financera les programmes et projets à réaliser au cours de l’année 2023.  Il s’agit de :  –         projet de mise en place de système de surveillance et de contrôle des services des télécommunications au Niger ; –         programme d’implémentation des stations fixes de contrôle du spectre au profit de l’ARCEP ; –         projet d’acquisition et de mise en service d’une imprimante polyvalente au profit de l’ONEP ; –         programmes de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT) au Niger. 1.2.   Projet de décret modifiant et complétant le décretn° 2013-196/PRN/PM du 31 mai 2013, fixant les conditions d’organisation du Hadj et de la Oumra aux lieux saints de l’Islam.  La modification du décret n° 2013-196/PRN/PM du 31 mai 2013 a pour objectifs de mettre ce texte en adéquation avec les mesures organisationnelles prises par les autorités saoudiennes en charge du Hadj et de la Oumra et d’introduire les nouvelles réformes intervenues au Niger dans le secteur du Hadj. L’objectif visé à travers cette réforme est de permettre aux pèlerins nigériens d’effectuer leur hadj et oumra dans des meilleures conditions.  II.      AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.  Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant adoption du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) 2022-2026.  Le Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) 2022-2026 est un document d’orientation de l’action gouvernementale en matière de santé dont l’objectif global est de contribuer à l’amélioration de l’état sanitaire et nutritionnel des populations et de la transition démographique d’ici fin 2026.  Le PDSS 202-2026 s’articule autour de quatre (04) axes stratégiques suivants :  –         l’amélioration de la gouvernance en santé ; –         l’amélioration de la disponibilité et de la qualité des prestations sanitaires et sociales ; –         le renforcement de la protection sociale en santé des groupes vulnérables ; –         la maitrise de la fécondité.  III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE.  Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :  3.1.   Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial, dénommé « Abattoir Frigorifique de Niamey » en abrégé : AFRIN.  3.2.   Projet de décret portant approbation des Statuts de l’Abattoir Frigorifique de Niamey (AFRIN).  L’Abattoir Frigorifique de Niamey, établissement public à caractère industriel et commercial a pour missions : –      la transformation des animaux de boucherie en denrées alimentaires ; –      la protection de la santé publique et vétérinaire ; –      la conservation, l’approvisionnement et le transport de la viande saine pour la consommation humaine dans la ville de Niamey ; –      l’exportation de la viande et des sous-produits animaux.  Ces deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’Abattoir Frigorifique de Niamey aux dispositions de la loi n°2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et le décret pris pour son application.  IV.    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.  Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :  4.1.   Projet de décret modifiant et complétant le décretn° 2021-327/PRN/MF du 13 mai 2021, portant organisation du Ministère des Finances.  Le présent projet de décret a pour objet la modification de l’article 12 du décret n° 2021-327/PRN/MF du 13 mai 2021, portant organisation du Ministère des Finances.  Il érige en effet, la Cellule de Contrôle et de Gestion des Consommations d’Eau, d’Electricité et de Téléphone, logée à la Direction Générale du Budget, en Direction Technique Nationale qui prend la dénomination de « Direction de Gestion des Dépenses d’Eau, d’Électricité et de Télécommunications ».  Cette réforme vise à assurer une gestion rationnelle d’eau, d’électricité et de téléphone dans les services de l’Etat et s’inscrit dans le cadre global des actions visant l’amélioration de l’efficience et de la qualité de la dépense publique.  Ce projet de décret consacre aussi la fusion de la Direction de Suivi de la Coopération Financière et de la Direction des Réformes Financières en une seule Direction Technique sous l’appellation de « Direction de Suivi de la Coopération et des Réformes Financières ».  Cette fusion vise la recherche de l’efficacité sur les questions de réforme et de la coopération financières.  La présente modification prévoit également que l’organisation, les missions et les attributions des responsables de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Opérations Budgétaires soient fixées par décret pris en Conseil des Ministres.  En effet, le choix du décret spécifique vise à doter la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et des Opérations Budgétaires des pouvoirs nécessaires pour assurer ses missions de contrôle de la dépense publique et de prévention des risques budgétaires.  4.2.   Projet de décret déterminant les missions et l’organisation de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics et

Bénin: Conseil des Ministres du mercredi 22 février 2023

Bénin: Conseil des Ministres du mercredi 22 février 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 22 février 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises : I- MESURES NORMATIVES.  I-1. Approbation des règles de politique de protection des infrastructures d’information critiques en République du Bénin. D’après la loi portant code du numérique, une infrastructure critique ou sensible est un point, système ou partie de celui-ci, situé sur le territoire de la République du Bénin et qui est indispensable au maintien des fonctions vitales de la société, de la santé, de la sûreté, de la sécurité et du bien-être économique ou social des citoyens. Il s’agit par exemple des centrales électriques, des réseaux de transport et des réseaux publics, dont l’arrêt ou la destruction aurait un impact significatif sur le pays du fait de la défaillance de ces fonctions. Aussi, pour mettre en œuvre la vision du Gouvernement en matière de Stratégie nationale de Sécurité numérique, consistant à créer « un cyberespace sécurisé et attrayant pour une économie numérique florissante», ces infrastructures doivent-elles faire l’objet d’une protection spéciale, car elles revêtent une importance capitale pour la nation. Les règles de politique de protection des infrastructures d’information critiques s’adressent aux structures publiques comme privées opérant dans cette sphère ainsi qu’aux institutions chargées d’assurer les responsabilités de l’Etat dans la protection de celles-ci.  Le présent décret définit les responsabilités, l’organisation et les principes de mise en œuvre de la stratégie de l’Etat destinée à assurer la sécurité et la résilience des infrastructures d’information critiques du Bénin face aux risques qui pourraient en affecter la disponibilité, l’intégrité ou le bon fonctionnement. De même, le texte met en place le cas échéant, le cadre propice pour une réponse coordonnée et harmonisée. Chaque ministre veillera, en collaboration avec le ministre chargé du Numérique, à la mise en œuvre de cette règlementation dans son département, y compris par les entités privées concernées, sur toute l’étendue du territoire national. I-2. Règles relatives à la création de la Police municipale et règles statutaires communes aux agents de Police municipale. Le code de l’administration territoriale et ses textes d’application prévoient que la régulation de la circulation et du stationnement, la police des funérailles et des lieux de sépulture, la police des ports construits par les communes, la police des lieux de baignade et des activités nautiques pratiquées à partir du rivage avec des engins de plage et des engins non immatriculés soient à la charge de la Police municipale. Elle a aussi des missions s’agissant notamment de l’appui au recouvrement des ressources propres des communes, de la mise en œuvre de la règlementation du bruit et celle sur l’hygiène publique ; la surveillance du bon ordre, le maintien de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques ; la lutte contre les formes d’incivilité, la bonne application des arrêtés municipaux.  Cependant, le décret n° 2009-027 du 4 février 2009 qui institue la Police municipale en limite le champ d’application aux seules communes à statut particulier. Or, les atouts économiques et touristiques de certaines communes à statut intermédiaire ou même ordinaire requièrent le renforcement de la sécurité au niveau desdites communes. En outre, la réforme structurelle du secteur de la décentralisation crée une nouvelle dynamique qu’il convient de prendre en compte pour une implémentation optimale de la Police municipale. Le Conseil a donc adopté le décret portant règles relatives à la création de la Police municipale aux termes duquel celle-ci est chargée de concourir également, sur le territoire de la commune, aux missions de sécurité intérieure assurées principalement par la Police républicaine, à savoir : la prévention, le maintien de l’ordre public, la tranquillité, la sûreté et la salubrité publique,en application des lois et règlements.  C’est pourquoi, elle a pour missions d’assurer : De même, elle concourt : En cas de crime ou de délit flagrant, les agents de Police municipale peuvent appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche, conformément aux dispositions du code de procédure pénale. Aussi, convient-il de préciser que la Police municipale n’est pas chargée de : Il en est de même s’agissant : La Police municipale, placée sous l’autorité fonctionnelle du maire, est composée d’agents dont les règles statutaires communes sont régies par un décret. Celles-ci prévoient entre autres, que ceux qui auront exécuté avec satisfaction au moins un contrat en qualité de policier municipal, seront éligibles au recrutement sur titre dans les Forces de sécurité publique, militaires ou paramilitaires. II- COMMUNICATIONS.  Adoption de la Politique forestière du Bénin 2023-2032. Les dégradations environnementales de nos écosystèmes forestiers naturels, à un rythme aussi accéléré, imposent une redéfinition appropriée des objectifs, des instruments et des actions pour pouvoir mettre en place une gestion conservatoire soutenue et durable des forêts au profit du développement durable, de la sécurité alimentaire et du bien-être des populations rurales.  Ceci appelle la révision en profondeur de la politique forestière, pour l’arrimer à la nouvelle vision de développement socioéconomique,aux fins d’engager une politique sectorielle plus favorable à la gestion durable des ressources forestières. En effet, l’analyse de la réglementation forestière en vigueur révèle que : C’est pourquoi, le Gouvernement, dans la recherche d’une solution à la sauvegarde du patrimoine forestier, a mis en place la Commission nationale de réforme du secteur dont les travaux ont recommandé, entre autres, la révision du cadre législatif et réglementaire. Le présent document de politique forestière est donc le résultat issu desdits travaux.  Il postule qu’« à L’horizon 2040, les espaces forestiers du Bénin sont restaurés, conservés et gérés durablement pour remplir leurs multiples fonctions en faveur de l’économie, de la société, de l’environnement et du climat ».  Il traduit la volonté de disposer d’un cadre de vie décent, propice au bien-être durable des populations, au développement des activités économiques ; et confirme la nécessité d’éviter l’accentuation de la dégradation forestière actuellement observée avec des conséquences fâcheuses, l’accélération de la fragilisation des écosystèmes naturels, de la désertification et du réchauffement climatique ainsi que la détérioration du cadre de vie et l’aggravation de la pauvreté. De façon générale, cette Politique vise à

Bénin: Conseil des Ministres du mercredi 15 février 2023

Bénin: Conseil des Ministres du mercredi 15 février 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 15 février 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises : I- MESURES NORMATIVES.  Création de l’Agence pour l’entretien et l’exploitation des parcs, édifices et places publiques (APEP). La création de cette agence se justifie par la nécessité d’assurer le maintien permanent, en bon état d’exploitation, de divers édifices, parcs et espaces publics créés ou aménagés récemment.  Elle a pour mission l’entretien des espaces verts, la gestion et l’exploitation des parcs publics, des jardins et leurs équipements connexes tels que les parkings publics, la gestion et l’exploitation des édifices publics affectés aux manifestations culturelles et sportives. Les attributions de l’Agence s’étendent à l’organisation des manifestations officielles. Celles-ci relèvent actuellement de l’Agence nationale des événements culturels, sportifs et des manifestations officielles (ANECSMO). Pour mener à bien sa mission, la nouvelle Agence procédera à la signature de conventions de partenariat avec les collectivités territoriales en vue de l’entretien des équipements et édifices qui leur ont été affectés. Elle signera également des conventions de gestion avec la Société des Patrimoines immobiliers de l’Etat (SoPIE) et avec la Société des Infrastructures routières et d’Aménagement du Territoire (SIRAT), pour les activités d’entretien et de maintenance. Les ministres concernés veilleront à l’opérationnalisation de l’APEP dont les statuts ont été adoptés. Au titre des autres mesures normatives, figure le décret portant transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de règlement pour la gestion 2021. II- COMMUNICATIONS.  II-1. Contractualisation pour la réalisation des travaux de réhabilitation de la route Porto-Novo-Avrankou-Igolo puis l’aménagement et le bitumage de la route Vakon-Avagbodji-Aguégués. L’aménagement de ces axes routiers est en phase avec la vision du Gouvernement dans le secteur des infrastructures. Celle-ci consiste en effet à construire ou à renforcer les capacités des infrastructures en les adaptant au volume de trafic sans cesse croissant, de façon à améliorer la sécurité routière. Les présents travaux sont d’autant plus importants que la route Porto-Novo-Avrankou-Igolo longue de 27,44 km présente, sur certaines sections, de nombreuses insuffisances sur le plan conceptuel, lesquelles engendrent de multiples désagréments aux usagers. Pour ce qui est de l’axe Vakon-Avagbodji-Aguégués long de 13,20 km, il est encore à l’état de route en terre, bien que desservant un village lacustre dont le potentiel touristique est digne d’intérêt. Les aménagements prévus permettront notamment d’augmenter leurs niveaux de service, d’assurer un bon drainage des eaux, d’assainir les localités traversées, de rendre plus fluide le trafic routier, de réduire les nuisances causées aux usagers puis de faciliter les échanges commerciaux sur le territoire national et avec les pays voisins. Ainsi, le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec l’entreprise retenue et prescrit aux ministres concernés de veiller à la bonne réalisation des travaux dans le délai de 24 mois. II-2. Adoption du programme de filets de protection sociale productifs dits « GBESSOKE » 2023-2026. Les expériences de filets de protection sociale mises en œuvre dans notre pays ont été globalement conduites avec beaucoup de réussite. C’est dans le but de conforter les impacts sur les bénéficiaires que le Gouvernement conçoit ce programme en faisant l’option d’une plus large couverture territoriale, avec un financement à hauteur de 98 milliards de FCFA sur 4 ans dont 27,5 milliards au titre de l’année 2023. Il s’agit d’une démarche structurelle, au soutien de toutes les initiatives en cours, destinée à réduire la pauvreté et les inégalités sociales grâce à l’accroissement des capacités productives des ménages les plus vulnérables.  Pour ce faire, l’accent sera mis sur des interventions permettant aux populations concernées de subvenir à leurs besoins élémentaires immédiats, notamment ceux alimentaires, l’objectif poursuivi étant de soutenir leur volonté d’autonomisation tout en promouvant le développement du capital humain.  A cet effet, en dehors des actions visant la réduction de la pauvreté et l’inégalité sociale, le programme offre une réelle opportunité de mise en œuvre des ambitions du Gouvernement en matière de protection sociale par la transformation des centres de promotion sociale en Guichets uniques de protection sociale (GUPS), pour une prise en charge plus adaptée aux attentes des populations cibles. Dans ce cadre, il est prévu : A terme, le programme permettra de renforcer le système national de protection sociale pour garantir une plus grande inclusion sociale des populations pauvres et vulnérables sur la période de référence. Les ministres chargés de la conduite du processus accompliront toutes les diligences nécessaires à cette fin. C’est pour ces raisons que le Conseil a marqué son accord pour les présentes études qui permettront d’aboutir à une modélisation optimale de ces Unités économiques à vocation pédagogique. III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. Le Conseil a autorisé l’organisation à Cotonou, du 22 au 24 février 2023, d’un atelier régional sur le renforcement des systèmes d’apprentissage dans l’économie informelle en Afrique. Fait à Cotonou, le 15 février 2023,  Le Secrétaire Général du Gouvernement, Edouard OUIN-OURO.

Sénégal: Conseil des ministres du jeudi 09 février 2023

Sénégal: Conseil des ministres du jeudi 09 février 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu le jeudi 09 Février 2023 à la gouvernance de Thiès, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.  A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié l’ensemble des populations de la région de Thiès, les élus et les autorités administratives pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux à l’occasion de sa tournée économique.  Abordant le développement durable de la région de Thiès et son repositionnement stratégique dans la dynamique d’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de ce territoire, de par sa position géographique et son rôle stratégique au regard de ses potentialités économiques, industrielles, minières, pétrolières, agricoles, maraichères, pastorales, écologiques et touristiques.  Le Président de la République est revenu sur les conclusions du Conseil Présidentiel de Développement, territorialisé, durant lequel une évaluation exhaustive des investissements de l’Etat dans la région de Thiès sur la période 2013- 2022 a été présentée.  Le Chef de l’Etat a validé le Programme régional (triennal 2023-2025) d’investissements publics qu’il a validé et issu des échanges inclusifs entre le Gouvernement et les forces vives de la région et l’identification des besoins sectoriels. Ce programme de 1500 milliards FCFA est articulé autour des 20 priorités suivantes :  Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de faire un point mensuel en Conseil des Ministres sur l’état de mise en œuvre sectorielle de ce programme de développement validé pour la région de Thiès.  Revenant sur la victoire des lions du football, vainqueurs du championnat d’Afrique des nations (CHAN) qui s’est déroulé en Algérie, le Président de la République au nom de la Nation, a adressé ses chaleureuses félicitations et ses encouragements aux Lions du Football,   Le Chef de l’Etat a aussi associé à ses félicitations les Lionnes, récemment victorieuses de la Coupe UFOA/A, suite aux autres sacres du Sénégal à la CAN au Cameroun et aussi du Beach soccer (au Mozambique), qui positionnent le Sénégal au sommet continental de la discipline.   Le Président de la République a félicité le Ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football (FSF), et l’ensemble des acteurs administratifs et techniques du Football Sénégalais, pour cette performance historique et exceptionnelle, qui contribue au renouveau et au développement du Sport national.  A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Sports, en relation avec la FSF et toutes les parties prenantes, de soutenir davantage le développement des clubs, des petites catégories et la création d’académies dans lesdits clubs, en vue de l’émergence, avec le concours d’entreprises publiques et du secteur privé, d’un Championnat national de référence internationale, soutenue par un programme national de soutien au football local.  Revenant sur les performances du Sénégal en matière de bonne gouvernance, le Président de la République a magnifié les résultats satisfaisants et encourageants obtenus par le Sénégal à la suite de la publication du rapport 2022 de la fondation Mo Ibrahim sur la gouvernance en Afrique sur la période 2012- 2021.  A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de vulgariser avec pédagogie les résultats obtenus par le Sénégal et à examiner, avec diligence, les points d’attention de notre notation signalés dans le rapport 2022.  Abordant la consolidation de la souveraineté alimentaire du Sénégal, le Président de la République a salué le succès du Sommet Dakar 2 tenu du 25 au 27 janvier 2023 en partenariat avec la Banque africaine de Développement autour du thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ».  Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux ministres concernés, de prendre toutes les dispositions adéquates en vue de la mise en œuvre dans les délais, du programme des engagements pris par le Sénégal lors de cette rencontre.  Le Chef de l’Etat a souligné, dans cette dynamique, la nécessité d’intensifier la modernisation et la transformation de notre agriculture avec l’accélération de sa mécanisation soutenue et de la mise en place rapide des équipements de conservation post récolte.  A cet égard, le Président de la République s’est réjoui de la réception, le 04 février 2023, des nouveaux matériels et équipements agricoles de haute performance, financés à hauteur de 85 milliards de FCFA par l’Etat du Sénégal, un effort inédit permettant d’accentuer le développement des emblavures et la productivité agricole et la professionnalisation des agriculteurs avec 2985 unités motorisées réparties ainsi qu’il suit :  Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture de veiller particulièrement à leur mise à disposition rapide aux producteurs, selon des modalités de financement et un cahier de charges en matière d’exploitation et d’entretien bien défini avec les bénéficiaires.   Par ailleurs, le Président de la République a souligné la nécessité de renforcer le partenariat public- privé entre le Gouvernement et l’Association pour l’Intensification de la Production laitière (ANIPL) afin de soutenir la politique nationale d’autosuffisance en lait et viande, l’importation conjointe de génisses gestantes pour laquelle il a été décidé de faire passer le nombre de sujets 1200 à 2500 par an, avec une subvention de l’Etat à hauteur de 50 %.   Le Chef de l’Etat a demandé, enfin, au Ministre de l’Elevage et des productions animales d’intensifier la mise en œuvre des programmes d’insémination artificielle et de développement des cultures fourragères dans des zones dédiées.  Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les sujets suivants :   Le Président de la République a saisi l’occasion du Conseil pour présenter les condoléances du Sénégal aux Peuples frères de Türkiye et de Syrie, suite au séisme intervenu dans ces pays.  Au chapitre de la coopération et des partenariats, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de ses participations prochaines au Sommet des Gouvernements à Dubaï du 13 au 15 février 2023 et celui de l’Union Africaine les 18 et 19 février 2023 à Addis Abeba.  Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination

Niger: Conseil des Ministres du vendredi 10 février 2023

Niger: Conseil des Ministres du vendredi 10 février 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 10 février 2023, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.         Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes : I.         AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION.  Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :  1.1.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt N° NER-1047, pour un montant n’excédant pas sept cent quarante mille dinars islamiques (740.000 DI), soit environ 1.000.000 de dollars des Etats-Unis d’Amérique sur les ressources ordinaires de la Banque Islamique de Développement (BID) et un million de dollars des Etats Unis d’Amérique (1.000.000 USD) sur les ressources du Fonds de Solidarité Islamique pour le Développement (FSID), signés le 04 décembre 2022 à Paris, pour le financement du programme régional de cartographie de la fertilité des sols, entre la République du Niger et la Banque Islamique de Développement (BID).  L’Accord, objet du présent projet d’ordonnance a pour objectif global de financer le programme régional de cartographie de fertilité des sols afin d’élaborer des recommandations équilibrées en matière d’engrais et de gestion intégrée de la fertilité des sols, ciblées sur des cultures spécifiques, dans des conditions pédologiques et agro-climatiques spécifiques, qui augmenteront durablement les rendements et la qualité nutritionnelle et se traduiront par des rendements accrus sur les investissements en engrais. Le présent Accord sera mis en œuvre notamment à travers les composantes suivantes : –    la cartographie des principales propriétés du sol, du potentiel de rendement, des éléments nutritifs et des contraintes du sol ; –    l’échantillonnage et l’analyse des sols ; –    le renforcement des capacités et la formation ; –    l’appui à la gestion et à la coordination du projet ; –    l’audit.  1.2.   Projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord Compact du Millenium Challenge et de l’Accord de mise en œuvre du Programme, pour un montant maximum ne dépassant pas trois cent deux millions de dollars des Etats-Unis d’Amérique (302.000.000 USD), signés le 14 décembre 2022 à Washington, DC (Etats-Unis d’Amérique), entre la République du Niger et les Etats-Unis d’Amérique, par le biais de la Millénium Challenge Corporation (MCC), pour le financement du Programme visant à réduire la pauvreté par la croissance économique au Niger.  L’objectif global de l’Accord Compact objet de la présente ordonnance est de réduire la pauvreté par la croissance économique au Niger et de faire progresser l’intégration économique régionale, le commerce régional ou la coopération transfrontalière à travers le renforcement de bonnes pratiques de gouvernance, la liberté économique et les investissements humains. Le Programme financé comprend deux (2) Projets, poursuivant chacun des objectifs spécifiques à savoir : –      le Projet d’infrastructure du corridor qui répond aux coûts élevés de transport le long du corridor ; –      le Projet de gestion efficace dudit corridor (ECO) qui vise à combattre les inefficacités ayant entraîné des coûts de transport élevés le long du corridor.  Ces deux (02) projets d’ordonnances sont pris conformément à la loi n° 2022-70 du 26 décembre 2022, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.  II.      AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES ENERGIES RENOUVELABLES.  Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :  2.1.   Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Administratif dénommé « Agence Nationale de Contrôle des Installations Electriques Intérieures au Niger », en abrégé (CONTROLEC).  Le présent projet de décret a pour objet la création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Agence Nationale de Contrôle des Installations Electriques Intérieures ». Cette agence a pour mission le contrôle des installations électriques intérieures des bâtiments en vue de contribuer à assurer la sécurité des personnes et des biens.  Elle assure également le contrôle électrique de la qualité des appareillages de protection dans les bâtiments en basse tension.  2.2.   Projet de décret portant approbation des Statuts de l’Agence Nationale de Contrôle des Installations Electriques Intérieures au Niger, (CONTROLEC).  Le présent projet de décret a pour objet de doter l’Agence Nationale de Contrôle des Installations Electriques Intérieures de statuts lui permettant d’accomplir ses missions.  Il fixe les règles d’organisation et de fonctionnement dudit établissement conformément aux dispositions du décret n° 2021-924/PRN/MF du 1er novembre 2021, fixant la tutelle, l’organisation, le contrôle et les modalités de fonctionnement des établissements publics.  III.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE.  Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :  3.1.   Projet de décret portant création d’un Fonds d’Etat, dénommé « Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage », en abrégé (FAFPA).  3.2.    Projet de décret portant approbation des statuts du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA).  Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) a pour mission de contribuer, par le financement, à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’enseignement et de formation techniques et professionnels.  Ces deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) aux dispositions de la loi n°2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et le décret pris pour son application.  IV.    AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE.  Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :  4.1.   Projet de décret portant création d’un Etablissement Public à caractère Administratif dénommé « Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi », en abrégé (ANPE).  4.2.   Projet de décret portant approbation des Statuts de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi, (ANPE).  L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) a pour mission principale la gestion et la promotion de l’emploi et de l’insertion professionnelle ainsi que l’intermédiation sur le marché de l’emploi, la promotion de l’emploi