Affaire d’espionnage : Moscou expulse deux diplomates américains

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé ce 14 septembre l’expulsion sous sept jours des premier et deuxième secrétaires de l’ambassade américaine à Moscou. Leur sont reprochées des activités «incompatibles avec leur statut de diplomate». Moscou a annoncé l’expulsion, sous sept jours, de deux diplomates américains. Selon le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, ce 14 septembre «la chef de la mission diplomatique américaine Lynne Tracy s’est vu remettre une note officielle» lui signifiant l’expulsion des deux diplomates.  Moscou justifie cette décision en arguant que «les activités des premier et deuxième secrétaires de l’ambassade des Etats-Unis, Jeffrey Sillin et David Bernstein, sont incompatibles avec leur statut de diplomate»… En savoir plus sur RT France

EXPULSION DE RESSORTISSANTS BURKINABE DU GHANA : Quand le Ghana met à mal les relations de bon voisinage

Depuis quelques jours, le Ghana mène des opérations d’expulsion de Burkinabè de son sol.  L’exercice dirigé par l’armée a été mené dans des communautés ciblées dans les cinq régions frontalières du Nord. Les soldats ont fait des descentes dans les centres-villes, les marchés et des camps, à la recherche de ressortissants burkinabè. Ils ont ensuite été contrôlés par des militaires. Les coupables ont été transportés dans un bus en attente. Ils ont ensuite été chassés du pays dans un convoi militaire. Même si au Ghana, aucune source officielle n’a souhaité commenter l’information, force est de reconnaître que cette affaire risque d’impacter négativement les relations de bon voisinage entre les deux pays… Lire la suite sur Le Pays

USA : les Camerounais temporairement protégés d’expulsion

USA : les Camerounais temporairement protégés d’expulsion

Le département de la Sécurité intérieure des États-Unis d’Amérique (USA) a annoncé vendredi qu’il allait temporairement protéger les Camerounais contre l’expulsion, estimant que l’extrême violence entre les forces gouvernementales et les séparatistes armés dans ce pays rendait leur retour dangereux. Le département a également invoqué la multiplication des attaques du groupe extrémiste Boko Haram pour justifier l’octroi d’un sursis de 18 mois aux Camerounais qui se trouvaient aux États-Unis. Ces ressortissants peuvent désormais demander un permis de travail. « La violence extrême et la destruction généralisée des infrastructures civiles ont conduit à l’instabilité économique, à l’insécurité alimentaire et à plusieurs centaines de milliers de Camerounais déplacés sans accès aux écoles, aux hôpitaux et à d’autres services essentiels », déclare le Département de la Sécurité intérieure des USA. Protection temporaire Le Cameroun devient le 14e pays éligible au statut de protection temporaire, un programme créé en 1990 pour les personnes originaires de pays frappés par des troubles civils ou des catastrophes naturelles. Les sursis à court terme sont souvent prolongés par tranches allant jusqu’à 18 mois, ce qui amène beaucoup de gens à le décrire comme tout sauf temporaire. Environ 200 000 Salvadoriens bénéficient d’un statut temporaire depuis 2001, après le tremblement de terre qui a frappé ce pays d’Amérique centrale. L’administration Biden a précédemment créé un statut temporaire pour les personnes originaires du Myanmar, d’Haïti, du Venezuela et d’Ukraine. Préjugé racial La désignation de l’Ukraine, qui a suivi l’invasion par les troupes russes, a alimenté les appels pour que le Cameroun bénéficie du même traitement, certains activistes invoquant un préjugé racial. Un grand nombre de Camerounais sont apparus à la frontière américaine avec le Mexique en 2019 jusqu’à ce que l’Équateur impose des restrictions de voyage, limitant leur capacité à atteindre la frontière en voyageant par voie terrestre. Retrouvez cet article sur Africanews

Des soldats algériens expulsent manu militari des fermiers marocains de la localité d’Al Arja, proche de Figuig

Des soldats algériens expulsent manu militari des fermiers marocains de la localité d’Al Arja, proche de Figuig

TRIBUNE. C’est nouveau, des militaires algériens, commandés par un Général, ont sommé des agriculteurs marocains, vivant depuis des décennies dans la localité d’El Arja, proche de Figuig, de quitter, le 18 mars 2021, leurs propriétés et les Oasis où sont plantés des milliers de palmiers dattiers ou, à défaut, être arrêtés. Un véritable remake de l’expulsion massive de 350 000 citoyens Marocains d’Algérie le 18 décembre 1975, soit la veille d’une Fête Sacré pour tout Musulman, à savoir l’Aïd Adha, et juste après la Marche Verte lancée en 1975 par le Maroc pour récupérer son Sahara marocain, sous le fumeux règne de Boumédiène. Aussi, le 18 mars 2021, la localité d’El Arja n’est plus que tristesse et sur les murs des quelques bâtisses, désormais vides, sont inscrits des messages émouvants tels que « La paix soit sur toi, ô terre de mes ancêtres », « Nous reviendrons un jour », « Dieu fera les comptes », « Vive Figuig l’ancestrale, la noble, l’inébranlable », témoignages du terrible sentiment d’injustice ressent par les fermiers marocains expulsés par l’armée algérienne,alors que leurs familles exploitent ce bout de terre depuis des siècles. Après Ksar Zenaga et Ksar Loudaghir, c’est donc au tour d’El Arja de faire les frais d’une décision prétextant le respect du tracé des frontières et, comme convenu, les médias algériens, à la solde du pouvoir, ont avancé plusieurs explications pour justifier l’expulsion des fellahs marocains de la terre de leurs aïeux. Cette décision de l’Algérie est à l’unisson de celle de Houari Boumediène qui a expulsé plus de 350 000 Marocains vivant en Algérie au lendemain de la Marche Verte. C’est une décision de rage, d’hystérie et d’impuissance face aux percées du Royaume du Maroc sur la question du Sahara marocain et la neutralisation de l’Algérie à l’Union Africaine. Par ailleurs, latélévision algérienne publique, ENTV, a traité les événements de Figuig à El Arja de manière caricaturale et mensongère. Une équipe s’est rendue sur place pour réaliser un reportage et recueillir des témoignages de fermiers marocains. Des bouts de phrases de quelques secondes ont été mis bout à bout pour donner l’illusion que l’Algérie est dans son droit et que les agriculteurs de Figuig acceptent la décision avec résignation. Le journaliste pousse même la caricature en soulignant que les agriculteurs marocains se sont montrés « reconnaissants pour le geste humanitaire de l’Algérie ». En faisant leurs adieux à ces terres qui se transmettent de génération en génération depuis des siècles, ces dizaines de familles de fermiers font également une croix sur leurs revenus, liés aux plantations de palmiers et à la culture des dattes. Des pertes financières énormes se profilent ainsi car c’est dans cette zone, qui comporte plus de 15.000 palmiers, qu’est cultivée l’une des espèces de dattes dites « Aziza », une variété noble et la plus chère du marché en raison de sa rareté et de sa culture difficile. Ladite datte est vendue entre 16 et 25Euros le kilogramme. Raison pour laquelle, la société civile marocaine s’organise elle aussi pour parer à cette situation d’urgence et le Club des Avocats, présidé par Maître Mourad Al Ajouti, a même mis en place une cellule de crise à destination des propriétaires agricoles d’El Arja. Par ailleurs, le même organisme étudie les moyens juridiques à même de permettre à ces exploitants de bénéficier d’une indemnisation de l’Algérie pour expropriation de leurs terres. Et si d’aventure l’Algérie ne répondait pas à cette requête, le Club des Avocats entend plaider cette cause devant la communauté internationale. Une requête qui aurait toutes les chances d’aboutir devant un Tribunal International, car pour asseoir son argumentaire juridique, le Club se base sur la législation algérienne, laquelle se trouve être en totale contradiction avec cette expulsion. En effet, l’article 827 du Code Civil algérien stipule que « celui qui exerce la possession sur une chose, mobilière ou immobilière, ou sur un droit réel mobilier ou immobilier sans qu’il en soit le propriétaire ou le titulaire, en devient propriétaire si sa possession continue sans interruption pendant quinze ans ». Or, comme l’explique Mostafa Serhir, membre fondateur de la Fédération des Associations de Figuig en France, ces terres appartiennent aux tribus de Ksar Ouled Slimane. Ils ont des documents datant de 1930. Des familles ont investi toutes leurs vies là-bas. Les membres mécontents de la communauté de Figuig en France se mobilisent et viennent de lancerune pétition qui réunit déjà 4200 personnes tout en demandant aussi une prise en compte de leurs investissements sur place et appellent à des manifestations pacifistes mais déterminées. A noter que, et le régime algérien le sait pertinemment, la situation actuelle de la totalité des frontières avec le Maroc n’a jamais été définie ni dans le temps ni dans l’espace voire même jamais ratifiée ni par le Parlement marocain ni par Feu Sa Majesté Hassan II. D’où, du reste cette rancune de la part des responsables algériens puisque ce sont des survivants du régime de Boumédiène, l’instigateur par excellence de ce climat de mauvais voisinage. Si l’on s’en remet aux cartes historiques, l’Algérie est loin de remplir les conditions pour une présence sur des terres ne lui appartenant pas. Farid Mnebhi.

KEMI SEBA sur son expulsion : Le Sénégal a agi sur conseil de la Côte d’Ivoire et sur ordre de la France

KEMI SEBA sur son expulsion : Le Sénégal a agi sur conseil de la Côte d’Ivoire et sur ordre de la France

POLEMIQUE. Interrogé sur les raisons de son expulsion du Sénégal vers la France, Kemi Seba a affirmé que « le gouvernement sénégalais a agi ainsi, sans doute, sur conseil du gouvernement ivoirien et sur l’ordre du gouvernement français ». Sur la vidéo que nous publions ci-dessous, les premières déclarations de l’activiste franco-béninois recueillies à son arrivée à l’aéroport d’Orly à Paris par le « Cercle des volontaires », un collectif de citoyens engagés « pour une information libre et indépendante, pour l’unité des citoyens et pour le débat démocratique sur les alternatives possibles au système actuel et à ses nombreuses dérives », peut-on lire sur son site web.

Traque à grande échelle et expulsion musclée de subsahariens en Algérie : la communauté internationale s’indigne.

Traque à grande échelle et expulsion musclée de subsahariens en Algérie : la communauté internationale s’indigne.

A la suite des arrestations violentes et des expulsions massives de migrants originaires d’Afrique subsaharienne, d’Afrique Centrale, d’Afrique de l’Est et d’Afrique de l’Ouest, la communauté internationale s’est mobilisée pour signifier aux autorités algériennes sa colère et sa révolte face à ce comportement inhumain. Cette chasse aux subsahariens, qui bafoue les valeurs élémentaires des Droits de l’Homme, continue de soulever un véritable tollé en Europe, en Amérique, en Asie et en Afrique, comme elle a également provoqué l’indignation normale de la presse écrite, télévisuelle et électronique à travers le monde, sans oublier de mentionner celle des ONG’s, associations et personnalités versées dans la défense des Droits de l’Homme. Ainsi, « Human Rights Watch » a-t’elle vivement condamné ces expulsions sommaires tous azimuts, rappelant aux responsables algériens les engagements internationaux de leur pays, particulièrement la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés et son Protocole de 1967. D’ailleurs, Madame Sarah Leah Whitson, Directrice Moyen-Orient et Afrique de cette organisation, a émis une sévère mise garde à l’Algérie sur toute tentative de violation des droits de ces réfugiés. Les ONG’s Médecins Sans Frontières, Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc, Haut Conseil des Acteurs Non-Etatiques gabonais, Réseau des Organisations de la Société pour l’Economie Verte en Afrique Centrale, Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, Horizon Sans Frontières, Association de Promotion des Libertés Fondamentales et bien d’autres, ont condamné avec la plus grande fermeté ces déportations en masse intervenues dans des conditions inhumaines et dégradantes. Toutes ces ONG’s ont appelé l’Union Africaine, la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) à se prononcer sur cette situation dramatique. L’Algérie n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai ! Je rappellerai les expulsions massives de 2004, 2010 et 2016 ; des expulsions qui portent préjudice à l’idéale d’unité africaine que cherchent à bâtir les dirigeants africains et qui sont intervenues alors que l’Algérie organisait le Forum Africain d’Investissements et d’Affaires qui fut un échec total. Les expulsions d’Algérie de migrants subsahariens ont fait et continuent de faire les gros titres de la presse internationale, notamment africaine où elles ont été dénoncées avec virulence. Même le parti algérien d’opposition, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), a stigmatisé le traitement infligé aux migrants subsahariens. Cette traque cruelle de subsahariens pourrait trouver son explication dans la situation explosive que vit l’Algérie, sur les plans politique, économique et social. En effet, la forte baisse du cours des hydrocarbures a très négativement impacté les équilibres financiers de l’Etat algérien et provoqué l’épuisement du Fonds de Régulation des Recettes (FFR) et des réserves de change. Un tel environnement financier défavorable, dont les perspectives d’amélioration restent pessimistes, du moins à cours terme, affecte le pouvoir d’achat des Algériens, augmente l’inflation, diminue les commandes publiques, entraîne des licenciements et accroit le nombre de chômeurs. C’est pourquoi les autorités algériennes, dans une tentative désespérée de désamorcer la crise en cours, se sont attelées à désigner à la population des boucs émissaires pour détourner leur attention des autres grands problèmes de la société algérienne Les subsahariens ont malheureusement fait les frais de cette politique populiste et raciste. Avec ces expulsions incompréhensibles de migrants subsahariens, déjà empêtrés dans une détresse sans fond, et avec l’annonce du récent décès en détention du journaliste bloggeur Mohamed Tamalt après plus de 03 mois de grève de la faim et condamné à 02 ans de prison pour avoir diffusé sur sa page facebook un poème contenant des vers offensant le Président Bouteflika, l’Algérie vient, une nouvelle fois, de s’illustrer sinistrement sur le registre des Droits de l’Homme. Ces déportations inhumaines de subsahariens viennent définitivement d’écrire une page sombre de l’Histoire de ce pays, qui, si je me souviens, fait partie du continent Africain.

Elie Smith: Reportage de France Ô sur l’expulsion du journaliste du Congo Brazzaville

Elie Smith: Reportage de France Ô sur l’expulsion du journaliste du Congo Brazzaville

France Ô, la chaîne « multi-cultures » du groupe France Télévisions, s’est intéressée à son tour au sort du célèbre journaliste camerounais Elie Smith. Après l’expulsion de ce dernier du Congo Brazzaville où il travaillait pour le compte de MNTV, la chaîne du Maurice N’guesso (le frère du chef de l’Etat congolais). La chaîne revient sur cette affaire dans un reportage diffusé au journal « Info Afrique ». Voir la vidéo ci-dessous.