Crédit Agricole du Maroc réunit experts et partenaires pour échanger sur les enjeux majeurs de la cybersécurité

Crédit Agricole du Maroc a organisé récemment un événement autour de la thématique de la cybersécurité dans le domaine bancaire au profit de ses collaborateurs et de ses partenaires stratégiques avec la participation d’experts renommés dans le domaine. « Cette initiative visait à échanger sur les enjeux clés liés à la sécurité du numérique et à partager les meilleures pratiques pour lutter contre les menaces cybernétiques croissantes auxquelles sont confrontées les institutions financières », a indiqué le Groupe dans un communiqué Des membres du Conseil de Surveillance du Groupe, ainsi que de représentants de la Direction générale de la Sécurité des Systèmes d’Information, relevant de l’Administration de Défense Nationale, de Bank Al Maghrib et de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), ont pris part à cette rencontre qui « a permis de consolider les relations avec les acteurs de cet écosystème », a souligné la même source. Cette initiative a également permis de « renforcer la culture de la sécurité au sein du Groupe tout enstimulant l’innovation pour anticiper les menaces futures et en soulignant l’importance capitale de la cybersécurité pour l’avenir du secteur bancaire », a précisé le groupe dans son communiqué. Elle a donné aux participants une vision approfondie du socle réglementaire et de la stratégie nationale relative à la cybersécurité et leur a permis de s’informer sur les dernières tendances en matière, de découvrir des solutions innovantes et d’échanger sur les défis actuels pour la protection des données de nos clients, -t-il poursuivi. Il est à noter que des experts reconnus, notamment des consultants en cybersécurité, des entrepreneurs et des professionnels de la technologie, ont présenté des analyses approfondies sur des sujets tels que la protection des données sensibles, la gestion des risques cyber et les meilleures stratégies pour prévenir, détecter et réagir aux attaques cybernétiques. Pour le président du Groupe Crédit Agricole du Maroc, Mohammed FIKRAT, « cet événement souligne notre engagement à être alignés aux bonnes pratiques de cybersécurité du secteur bancaire, non seulement pour protéger les données de nos clients, mais aussi pour participer activement à la construction d’un écosystème numérique sécurisé ». Il a à cette occasion rappelé que la cybersécurité est une priorité stratégique pour le Groupe, assurant que l’institution qu’il dirige est heureuse « de pouvoir échanger avec les meilleurs experts du secteur afin de mieux comprendre les enjeux et d’enrichir notre approche ». Soulignons enfin que la présence des dirigeants et collaborateurs du Groupe, de ses partenaires, ainsi que les diverses interventions ont permis de consolider la vision partagée d’une sécurité numérique renforcée. La banque a également mis en avant son ambition de continuer à développer des solutions digitales innovantes tout en restant agile face aux nouvelles menaces. Martin KAm
Afrique : Les partenariats dynamiques stimulent les soins chirurgicaux en Afrique de l’Ouest, selon des experts
Lors de la 64e Conférence et réunion scientifique du Collège ouest-africain des chirurgiens (WACS), les chirurgiens de renom et des experts médicaux de toute l’Afrique de l’Ouest et au-delà se sont réunis à Freetown, en Sierra Leone, pour proposer des moyens d’accélérer l’accès aux soins chirurgicaux et à l’éducation. Cet événement d’une semaine marque une étape significative dans l’expertise médicale de l’Afrique de l’Ouest, en offrant une plateforme d’échange d’idées et un moyen de dessiner collectivement l’avenir de la chirurgie et de l’anesthésie, tout en démontrant les grands progrès que le Ministère de la santé de Sierra Leone a réalisés avec des partenariats mondiaux. La collaboration et le renforcement des dispositions chirurgicales font une différence notoire en répondant aux besoins chirurgicaux non satisfaits des Sierra-Léonais, mais il reste encore beaucoup à faire, selon le Vice-Président du pays, Mohamed Juldeh Jalloh. Lors de la session d’ouverture de la conférence au centre Bintumani à Freetown, le Vice-Président a en effet révélé que le pays est toujours aux prises avec 91 % de besoins chirurgicaux non satisfaits. Alors que des chirurgiens et des experts médicaux renommés de toute l’Afrique de l’Ouest et d’ailleurs se réunissaient à l’occasion de cet événement du 3 au 7 mars, il a souligné les progrès accomplis, a appelé à des efforts de collaboration pour combler les déficits en matière de soins de santé, et s’est engagé à élargir l’accès à la chirurgie au plus grand nombre. Le Vice-Président Jalloh a déclaré : « À l’avenir, nous accorderons une grande attention à la réglementation relative aux chirurgiens et nous augmenterons la formation des spécialistes et des non-spécialistes. 70 % de la population mondiale n’a pas accès à une chirurgie sûre et abordable. C’est vital pour nos soins de santé dans cette région, et nous sommes engagés dans notre partenariat avec la WACS ». Dans son discours d’ouverture, il a souligné l’augmentation du nombre d’interventions chirurgicales en Sierra Leone, qui a été examinée lors d’un symposium commun organisé pour les délégués par les organisations humanitaires CapaCare, Mercy Ships et Lifebox en collaboration avec la WACS. Håkon Bolkan, membre fondateur de CapaCare, qui se consacre à l’enseignement et à la formation médicales, a expliqué comment un plus grand nombre d’agents de santé communautaires formés à certaines procédures chirurgicales entraînait une augmentation des opérations pratiquées sur les patients dans le besoin, en particulier dans les zones rurales. Cette augmentation profite principalement à la maternité, les interventions obstétriques et gynécologiques telles que les césariennes augmentant de 126,2 % entre 2012 et 2023 en raison de l’accent mis par le gouvernement sur l’amélioration de la santé maternelle. L’ophtalmologie a connu une augmentation de 12,2 % et la chirurgie générale de 3,1 % au cours de cette période, mais les domaines spécialisés comme l’orthopédie ont subi une diminution de 27,6 % des procédures au cours de cette période. Dans son discours, le Ministre de la santé, le Dr Austin Demby, a reconnu les progrès accomplis mais aussi la nécessité d’en faire plus. Il a expliqué : « Le thème de la conférence WACS de cette année résonne profondément avec l’engagement de la Sierra Leone en faveur de l’accès à des soins chirurgicaux sûrs et abordables. La Sierra Leone est en train de repenser les soins de santé dans le sens d’une santé universelle, où chaque Sierra-Léonais compte, et où les services s’adressent à tout le monde, des grossesses aux services pour les personnes âgées – et où personne n’est laissé pour compte. Nous voulons garantir un accès équitable aux soins chirurgicaux dans l’ensemble de notre pays. Les interventions chirurgicales jouent un rôle essentiel dans la prestation des soins de santé, mais leur accès est encore très limité. Nous devons agir à ce sujet et nous devons le faire maintenant ». Le Dr Mustapha Kabba, chirurgien général et adjoint au Ministère de la santé, a confirmé ces propos. Walt Johnson, responsable international de la mobilisation pour la santé chez Mercy Ships, a exposé les fondements et la nécessité de développer un Plan national de chirurgie, d’obstétrique et d’anesthésie (PNCOA) pour continuer à renforcer et à améliorer les soins chirurgicaux, à la fois dans une perspective historique et en s’appuyant sur les éléments fondateurs de la Déclaration de Dakar, à travers laquelle les nations africaines s’engagent à améliorer ce domaine sur tout le continent africain d’ici à 2030. Il a déclaré : « La WACS et le Ministère de la santé, en partenariat avec d’autres acteurs impliqués, célèbrent les progrès réalisés en matière d’excellence chirurgicale et de soins de santé, tout en abordant et en travaillant dur pour relever les principaux défis à venir pour l’Afrique de l’Ouest ». La semaine dernière, au moment de l’ouverture de la conférence WACS, le Dr Demby a approfondi le besoin critique d’un accès équitable à une chirurgie sûre et abordable en Sierra Leone. Le directeur médical principal de Mercy Ships International a ajouté que Mercy Ships a également eu le privilège d’accueillir quelques visiteurs de WACS à bord de son navire-hôpital, le Global Mercy, actuellement en service à Freetown.
Le Congo décore les experts du travail social

Ces experts, tous de nationalité française, ont contribué de façon significative à la création de l’Institut National du Travail Social en sigle INTS implanté à Brazzaville. Il s’agit en effet d’Elisabeth PRIEUR, ancienne directrice de l’Institut Social de Lille, d’Emmanuel JOVELIN, professeur, chercheur en travail social et titulaire de la chaire de travail social et de l’intervention sociale au Conservatoire National des Arts et Métiers en sigle CNAM et enfin d’Agnès VINCHON, actuelle directrice de l’Institut Social de Lille tous basés en France. L’Institut National du Travail Social est un établissement public créé en 2015 sous la double tutelle du Ministère en charge des affaires sociales et du Ministère de l’enseignement supérieur. L’INTS propose des formations dispensées par des enseignants qualifiés et sanctionnées par des diplômes et certificats à destination des étudiants en formation initiale( niveau licence) ou des professionnels de l’action sociale désireux de se perfectionner et d’évoluer dans le cadre de l’exercice de leur métier. Il forme dans trois métiers : Assistant de service social (ASS), Educateur Spécialisé (ES) et Animateur de Développement Social et Local (ADSL). La première promotion date de l’année 2014 et tous les étudiants de cette promotion, à la fin de leur formation, ont tous été recrutés par le gouvernement congolais et mis à la disposition du Ministère en charge des affaires sociales. L’INTS développe la recherche-action et la recherche appliquée en investissant dans le potentiel et les expériences des professionnels de l’action sociale. Il tisse des nouveaux partenariats publics et privés pour assurer une circulation des savoirs entre les acteurs de la protection sociale en République du Congo et aux niveaux régional et international. L’INTS dispose d’un centre de ressources équipé de postes informatiques en accès libre, permettant d’accéder à des ressources numériques et à un fonds documentaire utile aux étudiants, stagiaire, chercheurs et aux autres publics de l’INTS. Toutes ces compétences ont été développées grâce à l’appui de ces experts. Notons enfin que cet établissement a comme Directeur Général Guy Blaise N’DOULI, Maitre-Assistant à l’université Marien Ngouabi du Congo. Fresnel BONGOL TSIMBA Correspondant permanent
La CEDEAO va envoyer des experts en Guinée-Bissau pour soutenir la révision constitutionnelle du pays
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) va envoyer des experts en Guinée-Bissau pour soutenir la révision constitutionnelle du pays, a annoncé dimanche le président ghanéen et président en exercice de la CEDEAO, Nana Akufo-Addo, à l’occasion de sa visite de quelques heures à Bissau. M. Akufo-Addo a fait l’annonce lors d’une déclaration conjointe avec le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, à la fin de sa visite. Le chef de l’Etat ghanéen a rappelé que chaque fois qu’il se rend à Bissau, c’était pour « trouver une solution aux crises politiques que connaissait la Guinée-Bissau ». Il a félicité la Guinée-Bissau pour les progrès accomplis, souhaitant que ces progrès se poursuivraient. « C’est pourquoi la CEDEAO a décidé d’envoyer des experts pour aider à la révision constitutionnelle », a-t-il ajouté. Selon la Constitution bissau-guinéenne en vigueur, l’initiative de la révision de la Constitution appartient au Parlement et les propositions de révision doivent être approuvées par la majorité des deux tiers des députés qui composent l’Assemblée nationale populaire, soit 68 des 102 parlementaires.