Rawbank annonce un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité en RDC
A l’occasion de la COP 28, Rawbank, banque leader en République démocratique du Congo (RDC), renforce ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique et annonce un partenariat avec Vitol, pour un investissement de 20 millions de dollars dans des projets en énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité. A travers cet investissement majeur de soutien des énergies renouvelables et de la préservation des écosystèmes forestiers, Rawbank s’engage à accompagner des projets en RDC qui permettront la réduction de 75 millions de tonnes d’émission de CO2 sur les 10 prochaines années. Les premiers projets financés par la banque prévoient la distribution en électricité de 1 million de foyers à travers la RDC ou encore la production de 800 MW d’hydroélectricité et 200 MW d’énergie solaire – dans la province de Kasaï et Gemena –, soit une capacité totale de de 1000 MW. Face à la crise climatique, Rawbank compte jouer un rôle majeur en apportant des financements pour réduire considérablement les émissions de CO2 dans un pays doté de vastes forêts, constituant un puits de carbone estimé à 1,5 milliard de tonnes de CO2, soit près de la moitié des émissions totales de l’Europe. Déterminée à contribuer à la neutralité́ carbone globale d’ici 2050, Rawbank va au-delà des frontières traditionnelles du secteur financier congolais et lance le premier finance climate desk de la RDC tout en sollicitant l’autorisation de vendre des crédits carbones dans le cadre de l’article 6.2 de l’Accord de Paris. Dans ce contexte, Rawbank compte renforcer son dialogue avec ses clients pour identifier les meilleures pratiques, mieux comprendre leurs trajectoires et faciliter la mise en place d’une méthode d’alignement tenant compte des objectifs de réduction des émissions de CO2. « Le développement durable est au cœur de notre stratégie et n’implique pas uniquement le finance climate desk mais toutes les équipes dans chaque activité, fonction et géographie. Nous pensons que le défi de la décarbonation de l’économie congolaise ne concerne pas uniquement Rawbank, mais l’ensemble de l’industrie bancaire. Nous voulons être pionnier en RDC et contribuer avec nos clients à une transition à la fois volontariste et responsable, c’est notre vision », déclare Mustafa Rawji, DG de Rawbank. Pour rappel, la RDC est dotée de nombreuses ressources en matière de biodiversité, en particulier le bassin du Congo, dont la forêt tropicale est la deuxième plus grande du monde après celle de l’Amazonie. Or, à elle seule, la RDC représente 70 % de cette forêt. La marchandisation des émissions de CO2 pourrait apportera l’économie des fonds bien plus importants que le secteur minier. L’exploitation minière représente environ 20 milliards de dollars par an, tandis que l’émission d’un milliard et demi de tonnes de CO2 à 20$ la tonne équivaut 30 milliards $ par an. 35°Nord.
Congo : la ville d’Oyo sera dotée d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables
Le centre d’excellence d’Oyo, dédié à la recherche tournée vers les énergies renouvelables sera mise en service le dimanche 23 avril 2023 par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso. Il mettra ainsi à la disposition des chercheurs, étudiants congolais et africains un cadre approprié. Le projet de construction du centre d’excellence d’Oyo a fait suite au protocole d’accord entre ENI-Congo et le gouvernement congolais, signé le 31 décembre 2016. D’un budget total de 30 millions USD, le centre a pour but de mettre en place des technologies innovantes devant supporter la recherche pour le développement durable au Congo et de promouvoir le développement de l’Afrique, ainsi que l’approvisionnement en énergie à travers la recherche. Lors du lancement des travaux de construction de ce centre, le défunt Aimé parfait Coussoud Mavoungou, alors ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique soulignait le caractère indéniable de l’intérêt scientifique du centre, en affirmant que sa création devait modifier «le visage national de la recherche scientifique et l’innovation technologique et constitue une plateforme mutualisée de partage et d’échange d’expériences entre les chercheurs, les enseignants, les étudiants et le monde productif. » En vue de donner une existence légale à cette infrastructure de recherche, le gouvernement a adopté, au cours du conseil des ministres du 22 mars dernier, un projet de loi portant création de ce centre d’excellence pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ainsi, commençait la marche vers l’opérationnalisation du centre basé à Oyo dans la Cuvette. Le projet de loi précise que ce centre vise à « valoriser le gaz naturel, à assurer la consécration d’un mix énergétique et aller vers l’utilisation plus importante des énergies renouvelables dans notre pays ». Le parlement congolais a du reste été approuvé par le parlement, au cours de sa dernière session ordinaire, dont les travaux ont été clos, le 11 avril 2023. Le gouvernement congolais a par ailleurs sollicité le soutien de l’ONUDI pour favoriser l’intégration de cette infrastructure dans le réseau « Global network of Régional Sustainable Energy centers ». Cette coopération a permis la signature de trois accords avec cette institution. Il s’agit de l’accord du 14 octobre 2022 portant modification de l’accord particulier pour la réalisation du centre d’excellence d’Oyo ; du document de projet sur l’opérationnalisation du centre d’excellence d’Oyo pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ; et de l’accord du 28 novembre 2022 entre ENI Congo et l’ONUDI pour la mise en œuvre du projet. L’ancien ministre Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou justifiait en son temps, le choix de la ville d’Oyo pour abriter ce centre, déclarait que «le lieu d’initiation du fonds bleu pour le bassin du Congo». Le projet de construction de ce centre «répond à la volonté du gouvernement de créer une plateforme mutualisée regroupant l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et technologique et le monde scientifique, à travers la Zone économique spéciale Oyo-Ollombo », disait-il. Wilfrid Lawilla
Les énergies renouvelables se taillent la part du lion des ajouts de capacité dans le monde en 2021
De nouvelles données publiées par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) montrent que les énergies renouvelables ont poursuivi leur progression et gagné du terrain malgré un contexte mondial difficile. À la fin 2021, la capacité mondiale de production d’énergies renouvelables s’élevait à 3 064 gigawatts (GW), soit une augmentation du stock de ces énergies de 9,1 %. Bien que l’énergie hydroélectrique ait représenté la plus grande part de la capacité de production renouvelable totale dans le monde avec 1 230 GW, le rapport Renewable Capacity Statistics 2022 de l’IRENA montre que le solaire et l’éolien ont continué à dominer les nouvelles capacités de production. Ensemble, ces deux technologies ont contribué pour 88 % à la part de toutes les nouvelles capacités renouvelables en 2021. La capacité solaire est en tête avec une augmentation de 19 %, suivie par l’énergie éolienne, qui a renforcé sa capacité de production de 13 %. « Cette progression soutenue est un nouveau témoignage de la résilience des énergies renouvelables. Les excellentes performances enregistrées l’année dernière offrent aux pays la possibilité de bénéficier dans une encore plus large mesure des nombreux avantages socio-économiques des énergies renouvelables. Toutefois, malgré cette tendance mondiale encourageante, notre nouvelle publication Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales montre que la transition énergétique est loin d’être suffisamment rapide ou généralisée pour éviter les conséquences désastreuses des changements climatiques », déclare Francesco La Camera, Directeur général de l’IRENA. « La crise énergétique que nous traversons actuellement vient confirmer que le monde ne peut plus compter sur les combustibles fossiles pour répondre à sa demande énergétique. Les fonds versés dans les centrales électriques à combustibles fossiles produisent des résultats indésirables, tant pour la survie d’une nation que pour celle de la planète. Les énergies renouvelables devraient devenir la norme dans le monde entier. Nous devons mobiliser la volonté politique pour accélérer le Scenario 1,5 °C. » Pour atteindre les objectifs climatiques, les énergies renouvelables doivent croître à un rythme plus rapide que la demande énergétique. Or, malgré une augmentation significative de l’utilisation des énergies renouvelables pour la production d’électricité, de nombreux pays n’ont pas encore atteint ce stade. En 2021, 60 % des nouvelles capacités ont été ajoutées en Asie, portant le total des capacités renouvelables à 1,46 térawatt (TW). La Chine a été le principal contributeur, avec un ajout de 121 GW à la nouvelle capacité du continent. L’Europe et l’Amérique du Nord, les États-Unis d’Amérique en tête, occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec un ajout de 39 GW pour la première et 38 GW pour la seconde. La capacité d’énergie renouvelable a augmenté de 3,9 % en Afrique et de 3,3 % en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Malgré une croissance régulière, le rythme observé dans ces deux régions est beaucoup plus lent que la moyenne mondiale, ce qui souligne le besoin de renforcer la coopération internationale en vue d’optimiser les marchés de l’électricité et de stimuler les investissements massifs dans ces régions. Principales tendances par technologie : Énergie hydroélectrique : sa croissance a augmenté de façon continue en 2021, la mise en service de plusieurs grands projets ayant été reportée à cette année. Énergie éolienne : en 2021, son expansion s’est poursuivie, mais à un rythme plus lent qu’en 2020. (+93 GW contre +111 GW l’année précédente). Énergie solaire : avec l’augmentation des nouvelles capacités dans toutes les grandes régions du monde au cours des années précédentes, la capacité solaire mondiale totale dépasse aujourd’hui l’énergie éolienne. Bioénergie : l’expansion nette des capacités s’est accélérée en 2021 (+10,3 GW contre +9,1 GW en 2020). Énergie géothermique : la capacité géothermique a enregistré une croissance exceptionnelle en 2021, avec un ajout de 1,6 GW. Électricité hors réseau : la capacité hors réseau a augmenté de 466 MW en 2021 (+4 %) pour atteindre 11,2 GW. IRENA.
Sénégal. Energy Capital & Power annonce de nouvelles dates pour la conférence et exposition MSGBC, Oil, Gas & Power 2021
Le Ministère du Pétrole et de l’Énergie, Cos-Petrogaz et le Conseil d’affaires des énergies renouvelables du Sénégal (Coperes) organisent, en partenariat avec Energy, Capital and Power (EPC), le MSGBC Oil, Gas & Power 2021, qui se tiendra du 13 au 14 décembre 2021 au Centre International de Conférence Abdou DIOUF (CICAD) à Diamniadio. Sous le thème #ANewWaveOfInvestment, MSGBC Oil, Gas & Power 2021 présentera certains des principaux projets qui seront lancés au cours de la période 2023-2024, notamment SNE, Sangomar, GTA, ainsi que des projets phares du secteur des énergies renouvelables comme le parc éolien de Taiba N’Diaye. « Cette conférence historique permettra de stimuler les investissements dans notre pays dans ce secteur, avec les perspectives à venir d’exploitation du pétrole et du gaz, mais aussi dans le secteur des énergies renouvelables dans lequel notre pays a fait des progrès importants avec près de 30% d’énergie propre dans le réseau électrique. L’arrivée imminente du gaz local rendra le Sénégal indépendant sur le plan énergétique et constituera un élément important de notre transition énergétique, compte tenu du changement climatique, pour produire une énergie propre et accessible à moindre coût, grâce à des programmes innovants dans ce domaine », déclare S.E. Aissatou Sophie Gladima, Ministre du Pétrole et de l’Energie. La directrice de la conférence internationale MSGBC Oil, Gas & Power, Sandra Jeque, note que : » ECP est enthousiaste et reconnaissante d’avoir le fort soutien de nos partenaires locaux au Sénégal et dans toute la région MSBC. C’est l’une des régions les plus prometteuses pour l’exploration et la production de pétrole en Afrique de l’Ouest. La conférence abordera un certain nombre de thèmes cruciaux tels que le rôle du gaz naturel au Sénégal, les projets de conversion du gaz en électricité, la transition énergétique, le développement du contenu local et le renforcement des capacités, ainsi que la création de nouvelles opportunités de carrière pour les femmes dans le secteur de l’énergie. » Soulignant la dimension internationale de la conférence MSGBC 2021, elle a ajouté que « nous nous réjouissons d’accueillir un grand nombre de IOC, de NOC régionales et de ministères du pétrole et de l’énergie de toute la sous-région, ainsi que des orateurs de renommée mondiale, tant locaux qu’internationaux. ECP considère le bassin MSGBC comme une région stratégique qui façonnera le secteur pétrolier et gazier de l’Afrique subsaharienne pour les années à venir, et à ce titre, ECP est fortement engagé dans la région MSGBC, non seulement pour cet événement de haut niveau en 2021, mais aussi sur le long terme en tant que partenaire stratégique pour toutes les parties prenantes clés de la région. » MSGBC Oil, Gas & Power 2021 connaîtra une forte participation de délégations officielles de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, en particulier ceux du bassin sédimentaire du MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Guinée Conakry), ainsi que d’autres pays producteurs de pétrole d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique du Nord, aux côtés de partenaires d’investissement d’Europe, du Moyen-Orient, d’Amérique du Nord et d’Asie.
Les emplois liés aux énergies renouvelables s’élèvent à 12 millions dans le monde
Selon la huitième édition du rapport Énergies renouvelables et emplois : Revue annuelle 2021, le nombre d’emplois liés aux énergies renouvelables dans le monde a atteint 12 millions l’année dernière, contre 11,5 millions en 2019. Le document a été publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT) à l’occasion d’une inauguration de haut niveau du Cadre de collaboration de l’IRENA sur les transitions justes et inclusives, coanimé par les États-Unis d’Amérique et l’Afrique du Sud. Le rapport confirme que COVID-19 a causé des retards et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, dont les répercussions sur les emplois varient selon le pays et l’utilisation finale, dans les différents segments de la chaîne de valeur. Alors que le solaire et l’éolien ont continué de dominer la croissance mondiale de l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables, à raison d’un total de 4 millions et 1,25 million d’emplois respectivement, le segment des biocarburants liquides a diminué à mesure que chutait la demande de carburants de transport. Les ventes d’éclairage solaire hors réseau ont souffert, mais les entreprises ont réussi à limiter les pertes d’emplois. En 2020, la Chine représentait 39 % des emplois liés aux énergies renouvelables dans le monde, suivie du Brésil, de l’Inde, des États-Unis d’Amérique et des membres de l’Union européenne. De nombreux autres pays créent également des emplois dans les énergies renouvelables. Tel est le cas du Viet Nam et de la Malaisie, qui sont des exportateurs solaires photovoltaïques essentiels ; de l’Indonésie et de la Colombie, qui possèdent de grandes chaînes d’approvisionnement agricoles pour les biocarburants ; et du Mexique et de la Fédération de Russie, où l’énergie éolienne est en pleine croissance. En Afrique subsaharienne, les emplois dans le domaine solaire s’accroissent dans plusieurs pays comme le Nigeria, le Togo et l’Afrique du Sud. « La capacité des énergies renouvelables à créer des emplois et à atteindre les objectifs climatiques ne fait aucun doute. À l’approche de la COP26, les gouvernements doivent revoir à la hausse leur ambition d’atteindre le zéro émission nette », a déclaré Francesco la Camera, Directeur général de l’IRENA. « La seule voie possible consiste à augmenter les investissements dans une transition juste et inclusive, et en récolter tous les avantages socio-économiques tout au long du chemin. » « Le potentiel des énergies renouvelables à générer des emplois décents montre clairement que nous n’avons pas à choisir entre la durabilité environnementale d’une part, et la création d’emplois d’autre part. Les deux peuvent aller de pair. », a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder. Reconnaissant que les femmes ont davantage souffert de la pandémie parce qu’elles ont tendance à travailler dans des secteurs plus vulnérables aux chocs économiques, le rapport souligne l’importance d’établir une transition juste et de générer des emplois décents pour tous, en veillant à la garantie d’une rémunération adéquate, ainsi qu’à la sécurité et au respect des droits fondamentaux au travail. Une transition juste doit s’accompagner d’une main-d’œuvre diversifiée, garantissant l’égalité des chances pour les femmes et les hommes, avec des parcours de carrière ouverts aux jeunes, aux minorités et aux groupes marginalisés. Dans un tel contexte, les normes internationales du travail et les accords de négociation collective ont un rôle essentiel à jouer. La réalisation du plein potentiel des énergies renouvelables en matière d’emplois dépendra des politiques ambitieuses des entreprises pour conduire la transition énergétique dans les décennies à venir. Outre le déploiement, l’habilitation et l’intégration de politiques au sein du secteur lui-même, il est nécessaire de lever les obstacles structurels existant dans l’économie tout entière et de minimiser les décalages potentiels entre les pertes et les gains d’emplois pendant la période de transition. Les travaux de l’IRENA et de l’OIT montrent de toute évidence que la transition énergétique créera plus d’emplois qu’elle n’en fera perdre. Un scénario de durabilité à l’horizon 2030 élaboré par l’OIT juge que la création de 24 à 25 millions de nouveaux emplois viendra très largement compenser les pertes, qui sont estimées à six ou sept millions d’emplois. Environ cinq millions de travailleurs allant perdre leur emploi seront en mesure de continuer à exercer leur profession dans un autre secteur d’activité. Les Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales de l’IRENA prévoient que le secteur des énergies renouvelables pourrait employer 43 millions de personnes d’ici 2050. La perturbation des approvisionnements transfrontaliers causée par les restrictions liées à la COVID-19 a mis en évidence le rôle important des chaînes de valeur nationales. Leur renforcement facilitera la création d’emplois et la génération de revenus à l’échelon local, en tirant parti des activités économiques existantes et nouvelles. Les travaux de l’IRENA sur l’exploitation des chaînes d’approvisionnement locales permettent d’identifier les types d’emplois qui seront nécessaires pour soutenir la transition par technologies, segments de la chaîne de valeur et compétences éducatives et professionnelles. Pour cela, il sera nécessaire de mettre en œuvre des politiques industrielles en vue de constituer des chaînes d’approvisionnement viables ; des stratégies d’éducation et de formation visant à créer une main-d’œuvre qualifiée ; des mesures actives sur le marché du travail destinées à fournir des services pour l’emploi adéquats ; des mesures de recyclage et de reconversion, ainsi que de protection sociale, pour aider les travailleurs et les communautés qui dépendent des combustibles fossiles ; et des stratégies d’investissement public tendant à soutenir le développement économique régional et la diversification.
Les énergies renouvelables au cœur de la coopération Maroc-Côte d’ivoire
La Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC) du Maroc et l’Association ivoirienne des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (AIENR) ont organisé conjointement, jeudi à Abidjan, la première édition des Assises AIENR.L’objectif général de cet événement est de faire l’état des lieux des activités et du fonctionnement de l’AIENR depuis sa création et susciter davantage d’engagement de tous ses membres en vue de l’atteinte de ses objectifs. A cette occasion, le président de la FENELEC, Khalil Guermai, a déclaré à la MAP que l’organisation conjointe de ces assises s’inscrit dans le cadre de la coopération maroco-ivoirienne en matière de promotion des énergies propres et de développement de l’efficacité énergétique. En rapport avec le sujet du jour, M. Guermai a assuré que la Fédération est pleinement disposée à collaborer avec l’AIENR pour la rédaction de son plan d’action triennal et la soutenir dans sa mise en place et sa concrétisation. Le plan d’action a trait à plusieurs points, à savoir le plan de normalisation produits et activités, ingénierie de formation et études techniques, préparation des Journées nationales promotionnelles de l’économie d’énergie et de l’énergie solaire, Salon de l’énergie et du climat d’Abidjan, entre autres, a décliné M. Guermai, également secrétaire général de la confédération africaine d’électricité (CAFELEC). De son côté, le président de l’AIENR, Edi Boraud a affirmé que la FENELEC est un partenaire de référence de son organisation qui l’a sollicitée pour la circonstance à l’effet de lui apporter un appui technique et digital durant la période qui séparera certaines activités programmées de sa prochaine assemblée générale. Il a ajouté que l’AIENR tient à adresser ses vifs remerciements et son infinie gratitude à la Fédération marocaine pour son effort constant d’accompagnement et pour le rôle important qu’elle a joué pour intégrer les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique au sein de la Confédération Africaine d’Electricité CAFELEC. « Les deux partenaires ont tenu à organiser cette manifestation malgré certaines contraintes liées à la conjoncture, parce que le challenge aujourd’hui est intimement lié au facteur temps et à notre habilité à préparer le post Covid-19 », a-t-il poursuivi. Placées sous le thème « Quelles orientations pour la mise en œuvre du Programme d’activités 2020 – 2022 », les assises AIENR se sont déroulées en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani et du conseiller spécial du Président ivoirien, chargé du Développement durable et des eaux et forêts. A l’issue de ces Assises, la FENELEC et l’AIENR ont organisé un atelier conjoint sur la « Démarche qualité : appropriation de charte d’éthique, sensibilisation sur la certification des entreprises et la normalisation des équipements relatifs aux énergies renouvelables/efficacité énergétique ».
L’IRENA et la Banque africaine de développement s’associent en vue d’accroître les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique
L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et la Banque africaine de développement sont convenues, mardi 08 décembre, de s’associer pour soutenir des investissements dans des projets énergétiques à faible émission de carbone dans une démarche destinée à faire avancer la transition énergétique de l’Afrique. Les deux organisations ont signé une déclaration d’intention prévoyant la coordination d’un éventail d’activités, dont l’organisation conjointe de forums d’investissement dans les énergies renouvelables, dans le cadre de la contribution de l’IRENA à la Plateforme d’investissement pour le climat(le lien est externe), et une collaboration lors de l’événement annuel phare de la Banque, le Forum de l’investissement en Afrique (AIF). Le partenariat se concentrera également sur le renforcement du rôle des énergies renouvelables dans les contributions déterminées au niveau national des pays d’Afrique, conformément à l’Accord de Paris de 2015, et sur d’autres objectifs de développement durable. « Animée par son ambition de tirer parti du potentiel énorme de l’Afrique en matière d’énergies renouvelables, la Banque africaine de développement est aujourd’hui un chef de file en matière d’investissement dans les énergies renouvelables sur le continent », a déclaré Kevin Kariuki, vice-président de la Banque en charge de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, qui a signé l’accord de partenariat au nom de l’institution. Le partenariat entre la Banque et l’IRENA contribuera à concrétiser cette ambition et soutiendra la transition énergétique de l’Afrique ainsi que notre objectif d’instauration d’un accès universel à des énergies abordables, fiables, durables et modernes en Afrique d’ici à 2030. Pour Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA, « cet accord représente le type de coopération internationale coordonnée qui sous-tendra la réalisation du développement durable en Afrique et l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Nous poursuivrons un programme axé sur l’action qui encourage les pays d’Afrique à réaliser leur plein potentiel dans le secteur des énergies renouvelables. » Selon un rapport publié en 2020 par l’IRENA sur les « Perspectives mondiales pour les énergies renouvelables », l’Afrique subsaharienne pourrait générer jusqu’à 67 % de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelable locales et propres d’ici à 2030. Une telle transition énergétique permettrait d’accroître le PIB, d’améliorer la protection sociale et de créer jusqu’à deux millions d’emplois verts supplémentaires dans la région d’ici à 2050. « L’Afrique dispose de certaines des ressources en énergie renouvelable les plus abondantes au monde, et le continent a la possibilité de transformer la vie de millions de personnes grâce au déploiement accéléré d’un système de génération d’électricité à base d’énergies renouvelables, a souligné Francesco La Camera. Les énergies renouvelables permettront de renforcer la sécurité énergétique, de créer des emplois verts, de promouvoir l’accès à l’énergie, y compris des énergies de cuisson propre, et de contribuer à l’établissement d’économies résilientes en Afrique. » L’accord entre l’IRENA et la Banque devrait également jeter les bases d’une collaboration dans le cadre de l’Initiative « Desert to Power » de la Banque, qui vise à mobiliser des fonds publics et privés pour installer une centrale solaire d’une capacité de dix gigawatts dans onze pays de la région du Sahel d’ici à 2025.
L’IRENA et la Banque africaine de développement s’associent en vue d’accroître les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique
L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et la Banque africaine de développement sont convenues, mardi 08 décembre, de s’associer pour soutenir des investissements dans des projets énergétiques à faible émission de carbone dans une démarche destinée à faire avancer la transition énergétique de l’Afrique. Les deux organisations ont signé une déclaration d’intention prévoyant la coordination d’un éventail d’activités, dont l’organisation conjointe de forums d’investissement dans les énergies renouvelables, dans le cadre de la contribution de l’IRENA à la Plateforme d’investissement pour le climat, et une collaboration lors de l’événement annuel phare de la Banque, le Forum de l’investissement en Afrique (AIF). Le partenariat se concentrera également sur le renforcement du rôle des énergies renouvelables dans les contributions déterminées au niveau national des pays d’Afrique, conformément à l’Accord de Paris de 2015, et sur d’autres objectifs de développement durable. « Animée par son ambition de tirer parti du potentiel énorme de l’Afrique en matière d’énergies renouvelables, la Banque africaine de développement est aujourd’hui un chef de file en matière d’investissement dans les énergies renouvelables sur le continent, a déclaré Kevin Kariuki, vice-président de la Banque en charge de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, qui a signé l’accord de partenariat au nom de l’institution. Le partenariat entre la Banque et l’IRENA contribuera à concrétiser cette ambition et soutiendra la transition énergétique de l’Afrique ainsi que notre objectif d’instauration d’un accès universel à des énergies abordables, fiables, durables et modernes en Afrique d’ici à 2030. » Pour Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA, « cet accord représente le type de coopération internationale coordonnée qui sous-tendra la réalisation du développement durable en Afrique et l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Nous poursuivrons un programme axé sur l’action qui encourage les pays d’Afrique à réaliser leur plein potentiel dans le secteur des énergies renouvelables. » Selon un rapport publié en 2020 par l’IRENA sur les « Perspectives mondiales pour les énergies renouvelables », l’Afrique subsaharienne pourrait générer jusqu’à 67 % de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelable locales et propres d’ici à 2030. Une telle transition énergétique permettrait d’accroître le PIB, d’améliorer la protection sociale et de créer jusqu’à deux millions d’emplois verts supplémentaires dans la région d’ici à 2050. « L’Afrique dispose de certaines des ressources en énergie renouvelable les plus abondantes au monde, et le continent a la possibilité de transformer la vie de millions de personnes grâce au déploiement accéléré d’un système de génération d’électricité à base d’énergies renouvelables, a souligné Francesco La Camera. Les énergies renouvelables permettront de renforcer la sécurité énergétique, de créer des emplois verts, de promouvoir l’accès à l’énergie, y compris des énergies de cuisson propre, et de contribuer à l’établissement d’économies résilientes en Afrique. » L’accord entre l’IRENA et la Banque devrait également jeter les bases d’une collaboration dans le cadre de l’Initiative « Desert to Power » de la Banque, qui vise à mobiliser des fonds publics et privés pour installer une centrale solaire d’une capacité de dix gigawatts dans onze pays de la région du Sahel d’ici à 2025.