Maroc : Emission d’un emprunt obligataire de 2 milliards d’euros

Maroc : Emission d’un emprunt obligataire de 2 milliards d’euros

Le Royaume du Maroc a émis le 26 mars 2025, un emprunt obligataire sur le marché financier international de 2 milliards d’euros en deux tranches, a récemment annoncé le ministère de l’Economie et des Finances. Dans un communiqué publié sur son site web, le ministère précise que « la première tranche d’une maturité de 4 ans, portant sur un montant de 900 millions d’euros, a été émise à un spread de 155 pb et un prix de 99,775% offrant ainsi un taux de rendement de 3,937% et servant un coupon de 3,875% ». S’agissant de la deuxième tranche d’une maturité de 10 ans, portant sur un montant de 1 milliard 100 millions d’euros, la même source ajoute qu’elle a été émise à un spread de 215 pb et un prix de 99,276% offrant ainsi un taux de rendement de 4,843% et servant un coupon de 4,750%. Toujours selon le ministère, cette sortie à l’international a connu un franc succès auprès des investisseurs internationaux avec un carnet d’ordres dépassant les 7 milliards d’euros. Ce qui, souligne-t-il, confirme la confiance dont jouit le Maroc auprès des investisseurs internationaux. D’après le communiqué, « cette émission a permis de diversifier les sources de financement du Maroc et d’établir de nouvelles références sur la courbe du crédit du Maroc sur le compartiment de l’euro ». L’émission, placée auprès des investisseurs de qualité, a reçu un accueil favorable qui s‘est traduit également par une large distribution géographique, a fait savoir ce département rappelant que cette émission fait suite à un Roadshow mené à Paris et Londres auprès de 55 investisseurs par Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances qu’avait accompagnée une délégation de la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE). De l’avis du ministère, ce Roadshow a constitué l’occasion de mettre en exergue la stabilité politique dont jouit le Maroc, la résilience de son économie ainsi que les réformes menées sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Enfin, afin de permettre une large participation des investisseurs à travers le monde, cette émission a été réalisée sous format 144A/RegS, a précisé le ministère. Alain Bouithy

Le Maroc demeure crédible sur le marché financier international

Le Maroc demeure crédible sur le marché financier international

Le Maroc vient de réaliser une sortie remarquable sur le marché financier international (MFI), en émettant avec succès un emprunt obligataire d’un montant global de 3 milliards de dollars. L’opération, qui a remporté un franc succès auprès des investisseurs internationaux, marque le retour du pays sur le compartiment du dollar après une absence de 7 ans. «Le Royaume a émis, le 8 décembre 2020, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant global de 3 milliards de dollars en trois tranches», a en effet annoncé le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration qualifiant cette sortie de «remarquable». Dans un communiqué, publié mercredi 9 décembre dernier, le département dirigé par Mohamed Benchaâboun a affirmé que la première tranche d’une maturité de 7 ans porte sur un montant de 750 millions de dollars et qu’elle a été émise à un spread de 175 pb et un prix de 99,763% offrant ainsi un taux de rendement de 2,412% et servant un coupon de 2,375%. Portant sur un montant de 1 milliard de dollars, «la deuxième tranche d’une maturité de 12 ans a été émise à un spread de 200 pb et un prix de 99,570% offrant ainsi un taux de rendement de 3,043% et servant un coupon de 3%», a relevé le MEFRA de même source. S’agissant de la troisième tranche d’une maturité de 30 ans, qui porte sur un montant de 1,25 milliard de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances a souligné qu’elle «a été émise à un spread de 261 pb et un prix de 100%, offrant ainsi un taux de rendement de 4% et servant un coupon de 4%». Pour Attijari Global Research (AGR), filiale du groupe Attijariwafa bank dédiée à la recherche, le succès de cette opération est la preuve que le Royaume du Maroc continue de bénéficier de la confiance des bailleurs de fonds. Une confiance matérialisée par une demande qui atteint les 13 Md$ assortie à des conditions de financement avantageuses, rapporte la MAP qui cite une note de recherche d’AGR dédiée à cette émission. Comme l’a souligné le ministère dans son communiqué, cette émission a en effet connu un franc succès auprès d’investisseurs internationaux dont 478 ont été servis, le MEFRA relevant que «le livre d’ordre a dépassé les 13 milliards de dollars et l’émission a été ainsi sursouscrite à plus de 4 fois». Outre le fait de marquer le retour du Maroc sur le compartiment du dollar, cette émission a permis de renouer le contact avec les investisseurs américains, diversifier nos sources de financement et établir de nouvelles références sur la courbe du crédit du Maroc, s’est réjoui le département de l’Economie et des Finances. Placée auprès des investisseurs de qualité notamment les gestionnaires de fonds, les compagnies d’assurance et les fonds de pension, cette émission a également «reçu un accueil favorable traduit notamment par une large distribution géographique notamment les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient», a poursuivi le MEFRA. Réalisée sous format 144A/RegS afin de permettre une large participation des investisseurs à travers le monde, cette émission fait suite à un NetRoadshow mené par le ministre Mohamed Benchaâboun et les équipes de la Direction du Trésor et des finances extérieures auprès de la communauté des investisseurs internationaux. A travers ce NetRoadshow, «ont été mises en exergue la stabilité politique dont jouit le Royaume et la résilience de son cadre macroéconomique ainsi que la portée des réformes menées sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi mettant le Maroc sur le sentier du développement pérenne et de construction d’un Etat de droit, démocratique, moderne et ouvert sur le monde», a fait savoir le ministère. Dans son communiqué, le MEFRA a ajouté que ce NetRoadshow a en outre «constitué l’occasion de faire part aux investisseurs des mesures économiques et sociales prises par notre pays pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire et impulser la relance de l’économie marocaine». Alain Bouithy

Les 193 milliards FCFA collectés lors de l’emprunt obligataire pour le financement de projets

Les 193 milliards FCFA collectés lors de l’emprunt obligataire pour le financement de projets

Le ministre des finances et du budget, M. Calixte Nganongo, a rendu publiques, le 19 janvier 2017 à Brazzaville, les affectations financières allouées aux différents projets retenus pour l’utilisation des 193 milliards de FCFA obtenus à la suite de l’emprunt obligataire lancé par le Congo en décembre 2016, sur le marché financier de la zone Cémac. Le ministère de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux obtient la plus grande part. Les 68 milliards de FCFA qui lui ont été affectés permettront de poursuivre les travaux en cours, en initier d’autres et coordonner les chantiers sélectionnés dans les départements ministériels. Outre les Grands travaux, le gouvernement prévoit de construire avec une partie de cet argent des logements sociaux dans les différentes villes du pays. Le ministère de la Construction bénéficiera à cet effet d’une enveloppe de 14 milliards de FCFA. Il est également prévu une ligne de 54 milliards FCFA pour la construction de la Cité internationale des affaires à Brazzaville. Le gouvernement va consacrer 20 milliards de FCFA pour permettre au ministère de la Santé de poursuivre le programme de construction de douze hôpitaux généraux dans les départements du pays. Ces hôpitaux généraux sont construits par la société brésilienne ASPERBRAS qui avait arrêté certains travaux par défaut de financement. Il est prévu 13 milliards 400 millions de FCFA pour la réhabilitation des routes aménagées pendant que 25 milliards sont dégagés pour la route Dolisie-Brazzaville déjà livrée. Il s’agit d’une dette auprès de la société chinoise ayant exécuté les travaux de cette route. Des secteurs prioritaires comme l’eau et l’électricité ne sont pas en marge du partage des fonds de l’emprunt obligataire dans lesquels 15 milliards sont mis à disposition pour la réalisation de certains projets dont l’électrification du complexe industriel de Maloukou situé à environ 50 Km au nord de Brazzaville. Cette zone industrielle comprend une vingtaine d’unités de production d’où pourront sortir environ 20.000 emplois, selon les autorités. Une somme de 15 milliards est affectée à l’enseignement supérieur. Cette somme servira à l’amélioration les conditions de travail et d’études des enseignants et des étudiants de l’université Marien- Ngouabi. Dans le même prendre d’idée, un enveloppe de 15 milliards de FCFA servira pour le compte des travaux de l’université Denis Sassou- N’Guesso de Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville. Il sied de rappeler que l’opération de levée de fonds lancée par l’Etat congolais en décembre dernier pour lever 150 milliards FCFA a largement dépassé les attentes. L’emprunt a rapporté 193 milliards FCFA.