7e commémoration annuelle de la Déclaration pour la Paix et la Cessation des Guerres

Sous le thème « Institutionnalisation de la paix : consolidation de la communication pour instaurer la confiance » l’ONG internationale HWPL, a organisé sa 7ème commémoration annuelle de la Déclaration pour la Paix et la Cessation des Guerres (DPCW) du 14 au 20 mars dans 41 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Sur le fondement de la DPCW en tant qu’outil pour la coopération globale afin de consolider la paix mondiale, se sont près de 180 personnes de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie qui se sont réunis sur zoom pour partager des cas de collaborations mettant en avant les moyens pratique de la mise en œuvre de la DPCW pour institutionnaliser la paix en tant que culture et norme universelles. Cette déclaration, constituée de 10 articles et 38 alinéas, vise restaurer la base de l’établissement des Nations Unies et à accomplir une paix durable par la promotion des valeurs universelles. La DPCW est un instrument juridique élaboré afin d’optimiser la politique internationale et renforcer les normes juridiques en matière de recours à la force et de maintien de la paix internationale. Lors de son intervention, Dr. Karim Zaouaq, Professeur de droit international à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah à Fès a mentionné : Face aux menaces à la paix, nous devons poursuivre le combat pour l’éveil des consciences par l’éducation à la paix et au respect de la diversité. Pour cela, la DPCW reste le canal idoine via lequel se transmettra cette culture de la paix dans le monde. Ses dispositions sont une référence importante tant pour les États, que pour les étudiants, les citoyens et les leaders de la paix de demain. La DPCW est l’unique déclaration qui favorise une paix durable, car elle vise avant tout la cessation des guerres, consacre une culture de la paix et la nécessité de recourir aux moyens pacifiques de règlement des différends, tout en appelant au respect de l’intégrité territoriale et l’interdiction de l’usage de la force. Néziha Labidi, ancienne ministre en charge du ministère des Affaires de la Femme, Famille, Enfance et des Seniors a souligné lors de son discours : « Habib Bourguiba premier président de la Tunisie Disait « J’ai fait le choix d’éduquer les filles et les garçons au lieu d’investir dans l’armement, car l’éducation est la meilleure arme » je dirais que la paix est un état d’esprit, la paix commence par la réconciliation avec soi , être en harmonie avec son esprit , la paix passe par une culture de l’acceptation de l’autre et du respect de nos différences. Il me semble essentiel de nous concentrer sur l’éducation à la paix dès la petite enfance et sur le rôle des femmes en tant que médiatrice avant, pendant et après les conflits.» Lors de son discours, le président Man-hee Lee d’HWPL a souligné : « La paix ne peut être atteinte seule. Si tout le monde peut vivre conjointement, il n’y aura ni guerres ni conflits. Comme le dit le dicton, aimez votre prochain comme vous-même, la guerre ne disparaîtra que lorsqu’il y aura de l’amour l’un pour l’autre. Le droit international actuel ne peut empêcher la guerre. La DPCW a été introduite pour renouveler le droit international inopérant afin d’éliminer les guerres. Il est maintenant temps de parvenir à la paix. Tout comme les gens apprennent quand ils doivent créer, la paix doit être enseignée à la maison et à l’école pour la créer. Si le cœur des gens change, un monde meilleur sera créé. Que tout le monde dans le village planétaire devienne des messagers de la paix. »
La Déclaration pour la paix et la cessation des guerres (DPCW), comme fondement juridique à la paix

L’organisation Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light (HWPL) enregistrée auprès des Nations Unies a tenu le 14 mars 2022 la 6e commémoration de la Déclaration pour la paix et la cessation des guerres (DPCW). Cet événement qui s’est tenu autour du thème « Institutionnalisation de la paix : Construire un fondement juridique pour la paix durable » a rassemblé 5 000 participants de la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Maroc, la Tunisie, pour en citer quelques-uns. Proclamée en 2016, la DPCW est une déclaration qui propose avec 10 articles et 38 alinéas, des actions pour prévenir les conflits, les résoudre et maintenir la paix mondiale. Ce document suggère que la promotion de la paix mondiale soit un pilier pour construire un monde durable à laisser en héritage aux générations futures. Lors de cet événement de nombreux invités d’honneur experts dans le domaine du droit international, de l’éducation, ainsi que des leaders religieux sont intervenus pour mettre en avant la nécessité de « construire une base juridique pour une paix durable ». Dans son discours Mme Anna Cervenakova, membre du comité du droit international pour la paix d’HWPL, a mentionné : « Dans la crise mondiale en cours, les gouvernements se demandent quel type d’action serait la meilleure action à entreprendre pour surmonter la crise d’urgence. La nécessité du développement humain, en surmontant l’urgence en santé publique, le changement climatique, le déclin économique, les restrictions aux droits de l’homme, nous pousse à savoir comment ces problématiques sont résolues par les institutions des gouvernements. C’est ainsi qu’une grande partie du travail incombe aux gouvernements. Alors, il est important de savoir quelles sont les priorités de leur programme institutionnel. » Apportant une réponse aux menaces courantes des conflits religieux, l’imam Moulana Shafiek Nolan de Westridge en Afrique du Sud a déclaré : « La DPCW souligne l’importance de la paix entre les religions et la cessation des conflits religieux. Le dialogue mensuel sur les Écritures organisé par HWPL vise particulièrement à créer une plate-forme pour briser les malentendus sur les Écritures et les pratiques religieuses, reflétant les valeurs exprimées dans la DPCW. » En concluant l’événement, le président Man Hee Lee d’HWPL a déclaré que les guerres et les conflits continuent de se produire parce que « des guerres peuvent être déclenchées si cela est prétendument nécessaire selon le droit international en vigueur, c’est pourquoi cela ne peut pas mettre fin à la guerre ». Il a souligné que tous les membres du village planétaire doivent être unis en tant que messagers de paix pour créer un droit international pour la paix.